Guerre souterraine - AZOVSTAL™ : Suivez le guide ( 3 ) !
Publié le 23 Mai 2022
Le MSM semble avoir abandonné l'actualité sur AZOVSTAL™ . Peut-être a t'il peur de montrer la réalité de ces " bunkers à plus de trente mètres de fond capables de résister à une bombe atomique "™© qu'il a tant fantasmé ?
Izvestia et d'autres reporters Russes poursuivent l'investigation sur ces réduits après qu'ils aient été déminés ! Si différents projets sont évoqués à propos de ce site commme celui d'une station balnéaire je maintiens l'idée qu'il peut servir à un futur CENZIN™® - CENtre d'ENtraînement en Zone Industrielle . On peut ainsi s'étonner que nos généraux et nos colonels qui s'épanchent à la télévision sur le conflit en cours - pour compléter peut-être leur pensions que l'on suppose frugales - n'aient pas proposé de sanctuariser le site de la friche industrielle d' ARCELOR MITTAL™© à FLORANGE pour ce faire , après dépollution bien sûr pour rester aux normes Européennes et pas Russes ! Ceci en France comme en Belgique d'ailleurs !
Ces photos permettent d'appréhender l'échelle des infrastructures industrielles dans lesquelles se sont déroulés les combats par rapport à l'échelle humaine et même celle des Véhicules de Combat d'Infanterie ( photos 1 et 2 ) .
La photo 3 nous montre un des débouchés de ces " fameux " tunnels ainsi que des tuyauteries de transport des gaz de combustion des hauts fourneaux très probablement . Certaines de ces sorties ont été détruites par explosion par les assiégés eux-mêmes pour les camoufler . Comme je l'ai déjà évoqué ces tuyauteries peuvent parfaitement servir d'axes de communication pour les combattants . Ceux qui se sont entrainés dans la buse en béton à la "11éme " comprendront de quoi je parle ...
La dernière photo nous montre que ces friches industrielles possèdent des bâtiments d'ateliers longs parfois de plusieurs centaines de mètres qui sont de véritables " couloirs de la mort " pour les forces assaillantes : Se rappeler ici des combats à l'intérieur de l'usine " Octobre Rouge " à STALINGRAD !
Compte tenu de la densité des installations et des ramifications souterraines des historiens et des experts militaires n'excluent pas la présence de combattants résiduels cachés dans les tréfonds et qui dans le cadre d'un réseau " stay behind " pourraient se livrer à des actes de terrorisme . La seule solution pour les nouvelles autorités de la ville est donc de compter sur l'affaiblissement progressif de ces réseaux ou alors , à l'image de ce qui fut fait dans la ville de VIENNE en Autriche en 1945 , lancer la traque avec des " commandos de chasse " spécialement formés . Ces combattants hésiteraient toutefois à se manifester " militairement " par peur de dévoiler leur présence .