Sibéde Ouarfère : Caramaba , ZOUT ! Encore raté ! [ MAJ]
Publié le 21 Septembre 2022
Le titre de l'article à l'accent " Latino américain " fait bien sûr référence aux embarcations low profile utilisées par les trafiquants de drogue Latino-Américains et plus particulièrement Colombiens dans l'Océan Pacifique et les Caraïbes .
Les forces armées Russes ont intercepté cet après-midi près de la base de SEBASPTOPOL un drone naval sous-marin d'espionn... D'observation dont la nationalité reste à déterminer , Ukrainienne ou Otanienne . L'un d'entre eux s'est échoué et l'autre a été détruit par grenadage . " Drone sous-marin " est en fait un terme inapproprié puisque l'on devrait parler comme pour les embarcations des trafiquants Colombiens d'un " semi-submersible " .
Leur propulsion très probablement électrique a du être détectée certainement par un réseau d'hydrophones qui protège les atterrages de la base navale Russe .
Une explosion suivie d'une colonne d'eau a été aperçue depuis le rivage et l'explosion d'une mine dérivante Ukrainienne a été soupçonnée avant que le gouverneur de la ville ne signale la destruction de ce drone "sous-marin" dont l'existence a été soupçonnée sur la blogosphère depuis le début de la gue... De l'opération spéciale . Une version " suicide " existerait aussi de même que de transports de commandos .
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MAJ du 22/09/2022 : Des sites OSINT montrent que ce drone est en réalité un drone-suicide avec la présence de deux détonateurs à pression sur la proue ( voir photo infra ) .Ce drone n'est apparemment pas piégé comme les postes de radio distribués par l'Armée Française à l'ALN et les ingénieurs Russes ont donc certainement pu avoir accès à la capacité des batteries et à la puissance des moteurs électriques . Un simple remorquage instrumenté avec un dynamomètre - Essai hydrodynamique remorqué - permet d'estimer sa résistance à l'avancement et donc son autonomie . Pas besoin de sortir de " Navale "ou d'essais en bassin .
Comme je l'ai déjà écrit sur ce blog lors de l' "affaire des mines dérivantes " , les services hydrographiques Russes connaissent parfaitement les courants marins de la région car ils savent que " L'Océanographie cela sert , surtout , à faire la guerre " . Ils peuvent donc estimer avec une relative précision l'endroit d'où ce drone a été mis à la mer .
Une indication peut provenir de l' anneau d'étrave " Bow eye for towing " ! Les " e-narcosubmarinos " Colombiens n'utilisent leur propulsion électrique que pour les atterrages et ils sont remorqués par des navires de pêche , des bateaux de plaisance ou des cargos . Il se pourrait donc fort bien que ces semi-submersibles aient été remorqués par des vraquiers qui actuellement exportent des céréales en Mer Noire !...
Il faut noter que les " Narcos " Latinoaméricains disposent largement des capacités financières pour se procurer les équipements " sur étagère " pour droniser leurs flottes de narcosubmarinos de même qu'ils disposent des ressources pour s'attacher les compétences humaines pour les concevoir , les fabriquer et les mettre au point. Il semble juste qu'il y ait un obstacle " psychologique " à confier leur cargaison à une machine sans surveillance humaine à bord ...
On notera ici le nombre de composants " OTC " = Over The Counter , c'est à dire " du commerce " .
Pour être complet si l'on utilise la classification " narcosubmarine " , ce drone serait un LPV-IM ( Low Profile Vessel - Inboard Motor ) Je préfère comparer ce " bateau suicide " aux bateaux Colombiens plutôt qu'aux bateaux suicides Houthis , Tamouls ou même Italiens de la SGM .
Quand aux détonateurs ils font penser ... A ceux du CSS David , à défaut de ceux de l'African Queen ...!