Abstract : Nord-Stream AG and the Russian minister of natural ressources have launched environemental investigations among the baltic countries on the laying of the " Nord-Stream" pipe .
Pressure now mounts on Sweden from various sides to give its approval of the project . Even Spain could join the ranks of the nations who support the project as Gazprom and Gas Natural have signed a cooperation deal on the Shtokman project .
Alors que Nord-Stream AG
vient de lancer une série d'enquêtes environnementales en coordination avec le ministère Russe des ressources naturelles dans les cinq états concernés par le passage du gazoduc " Nord-Stream " , la pression monte sur la Norvége qui reste le dernier opposant au projet . Toutefois
comme l'a signalé Victor Zubkov à l'issue d'une réunion la semaine dernière avec la Ministre Suédoise de l'Industrie Maud Olofsson , la Russie a rempli toutes les conditions et plus . Alors que déja des gazoducs et des oléoducs existent dans des zones de trafic maritime et ou sont présentes des munitions non-explosées , " Nord-Stream AG " a depensé plus de 100 millions d'Euros en études environementales .
"Ce n'est pas un projet politique, mais économique. Ses auteurs ont cherché à réduire le danger que la pose des tuyaux implique pour l'environnement marin. On utilisera un navire capable d'effectuer ces travaux sans jeter l'ancre. On a également renoncé à la construction d'une plateforme de maintenance près de l'île suédoise de Gotland, à la demande de la Suède" a déclaré le vice-premier ministre Russe . La Suède qui doit assumer la présidence tournante de l'Ue à partir de juillet 2009 va donc être confrontée à une pression croissante de ses partenaires Européens , Finlande , Danemark et Allemagne favorables au projet .
Le dernier " soutien " de la Suède à son opposition , la Finlande ,
venant de manifester son intêret pour le projet .
Ce changement d'attitude du gouvernemet Finlandais se traduit par un changement de ton dans la presse Finlandaise .
Celle-ci vient
de publier un article qui réduit à néant les allégations catastrophistes sur l'impact environnemental du projet , une première depuis son annonce .
Les effets négatifs du gazoduc sous-marin seraient limités dans le temps et dans l'espace , lors de la pose de celui-ci et dans la zone de pose .
Jusqu' à présent cette presse s'était fait l'écho des allègations les plus extrémistes sur ce sujet , comme celle du " journaliste " Russe Grigory Pasko .
Un autre pays Européen , l'Espagne , pourraît avoir son mot à dire
en faveur du projet . Aprés la visite la semaine dernière du President Dmitri Medvedev et d'Alexei Miller , PDG de Gazprom , en Espagne , le pétrolier Repsol (
dans lequel LukOil pourrait rentrer au capital malges l'opposition d'une certaine partie de la classe politique Espagnole ) a manifesté son intêret pour le gaz et pétrole Russe de l'arctique tandis que Gazprom
et Gas Natural ont signé un protocole d'accord portant sur le champ gazier de Shtokman . Les Espagnols sont aussi interressés par le champ gazier de la péninsule du Yamal .
Les deux sociétés envisagent une cooperation dans la prospection et l'exploitation en Amerique Latine .
Cet accord est important car l'Espagne avait selon certains observateurs une position " independante " sur le dossier de l'energie en Europe en n'étant pas cliente de la Russie .
Les chantiers navals Espagnols fournissent les sociétés petrolières Russes en navire de classe arctique .
La Pologne quand à elle
est entrée dans un phase de renégociation avec la Russie sur les conditions de fourniture et de transit du gaz Russe .
Les principales réticences Suédoises , encouragées en sous-main par les Etats-Unis , d'ordre environnementalistes étant levées par les concepteurs du projet qui ont défini un tracé évitant les zones ou ont été immergées des munitions à la fin de la seconde guerre mondiale .
Les moyens d'investigation les plus modernes , dont des robots pilotés munis de sonars et de caméras , ont été utilisés pour repérer les munitions immergées . MOSCOU, 10 mars - RIA Novosti. Le ministère russe des Ressources naturelles a lancé des consultations sur la sécurité écologique du projet de gazoduc Nord Stream, qui reliera la Russie à l'Allemagne sous la mer Baltique, rapporte le service de presse du ministère.
Une lettre d'information sur le début des consultations a été envoyée aux coordinateurs nationaux au Danemark, en Estonie, en Finlande, en Allemagne, en Lettonie, en Lituanie, en Pologne et en Suède. Les cinq pays dont les eaux seront traversées par le gazoduc - Russie, Finlande, Suède, Danemark et Allemagne - pourront s'exprimer sur la sécurité écologique du projet dans le contexte national et international, a annoncé Nord Stream AG, l'opérateur du projet. Les consultations lancées avec l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne porteront sur l'éventuelle influence transfrontalière du gazoduc.
Cette étape des consultations internationales prendra fin en juin 2009, selon les organes d'État des neuf pays riverains de la Baltique.
Le gazoduc Nord Stream doit relier le port russe de Vyborg au port allemand de Greifswald sous la mer Baltique. Longue de 1.220 km et d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de mètres cubes, sa première conduite sera mise en exploitation en 2011. L'opérateur du projet est la société Nord Stream AG enregistrée en Suisse et détenue à 51% par Gazprom.
Plusieurs pays européens, notamment l'Estonie, la Pologne, la Suède et la Finlande, ont exprimé leur préoccupation concernant les projets de construction du gazoduc, alléguant des risques écologiques
Documents : Animations sur le projet " Nord-Stream " La lettre de Nord- Stream sur les questions de sécurité N°1 ( En Anglais )
Articles associès : Tout le monde soutient " Nord-Stream " Zbiniew Brezinski soutient les opposants au Nord-Stream Liens : Assessment: limited impact of gas pipeline on Baltic Sea ( HELSINGIN SANOMAT - 13 mars 2009 ) Medvedev en Espagne : Les paradoxes de l'amitié Russo-Espagnole ( Aanlyse de RIA NOVOSTI )