Publié le 26 Janvier 2011

 

 

Soirée conférence débat organisée, avec le soutien de partenaires,  le jeudi 27 janvier  à 18 heures précises, à l’Université de Provence, Faculté Saint Charles, 3 place Victor-Hugo, à Marseille.

Thierry Gauquelin, Professeur d’Ecologie Fonctionnelle à l’Université de Provence, Daniel Nahon,  Professeur de Géosciences à l’université Paul Cézanne et auteur du livre « L’épuisement de la terre »  aux éditions Odile Jacob  et Marie-Josephe Amiot-Carlin, directeur de recherche à l’INRA viendront répondre à cette question.

Entrée libre sur inscription par mail à l’adresse : debat@wiki2d.org . Afin d’enrichir le débat, vous pouvez également poser vos questions aux conférenciers à l’adresse debat@wiki2d.org .

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Publié le 26 Janvier 2011

Mon ami Alexandre Latsa a finalement écrit l'article que je n'ai pas eu le temps de rédiger sur la question du " code vestimentaire Russe " proposée par  l'archiprêtre Vsevolod Tchapline et que j'évoquais dans une réponse à un commentaire de " Jascenius " .

 

Je n' y ajouterais qu'une seule chose , une citation de la modiste  Nadejda Lamanova .Son parcours est remarquable : Elle a travaillé autant pour la famille Impériale que pour l'Armée Rouge .
Ses propos ne le sont pas moins :
" Le vêtement est une des manifestations les plus fines du mode de vie d'un groupe humain , de son organisation sociale  , de sa mentalité . Il est une émanation du corps qui le porte et de la pensée qui s'y développe "
Dans les années 20-30 , elle a crée le style de la " " J'ai alors compris que je devais créer une mode ou chacun retrouverait ses racines nationales mais qui ne serait pas une copie des costumes traditionnels et qui devait s'adapter à la mécanisation de la société et à la vie urbaine "
Et cette mode qui fureur dans l'URSS des années 20 , Nadejda Lamanova la créa AVEC le concours des peuples auquels elle empruntait des élements vestimentaires , demandant à chaque fois si tel ou tel aspect , tel ou tel dessin avait ou non une signification et si son utilisation ne " blessait " pas les communautés en question !
 De la même manière le modiste Russe Slava Zaïtseff a jugé utile de demander aux Khevsours , un peupe du Caucase Géorgien , l'autorisation d'emprunter ds élèments de leurs costumes traditionnels .

 

Polémiques vestimentaires

 Dans le petit futé 2006-2007, un paragraphe intitulé Moscou en 25 mots clefs décrit la devouchka (entendez la jeune femme russe) comme "une créature très apprêtée" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_hollandaise) et affirme que "l’occidental en simple visite touristique fait souvent pâle figure, particulièrement l’hiver où il a du mal à s’adapter aux possibles changements de température". Le paragraphe se termine de la façon suivante: "il vous sera bien difficile en face de défendre la réputation d’élégance dont la France doit porter le terrible fardeau". Je précise que la tribune du petit futé était rédigée par une femme, et donc sans doute à destination des lectrices femmes en grande majorité puisque ces dernières ont bien évidemment à cœur ce sujet de l’élégance.

Cette guerre des élégances entre Françaises et Russes n’est pas nouvelle. En 1842 lorsque le secrétaire d’ambassade à Paris Victor de Balabine prend son poste, celui-ci remarque la compétition des genres, entre femmes françaises et femmes russes, et la décrit de façon très intéressante dans son journal. Il y note que: "si les Françaises, dans leur accoutrement de promenade, à la fois simple et élégant, ont sur elles un avantage marqué (…) En revanche, le soir dans un salon et au bal, les nôtres l’emportent par leurs toilettes d’abord, toujours fraîches et de bon goût, ensuite par un certain bel air, une certaine tenue un peu raide peut-être, mais qui leur donne un je ne sais quoi de distingué et de grande dame".

Cette affirmation sur la supériorité de l’élégance russe devient une évidence pour quiconque, femme ou homme, voyage en Russie ou à Moscou de nos jours. La Russie n’a du point de vue de l’élégance des femmes aucun concurrent sérieux et certainement pas la France, ou depuis bien longtemps et pour diverses raisons pratiques, nos concitoyennes nous ont affirmé qu’un look moderne et neutre (entendez là jean large, basket et blouson sport) était le plus adapté à la vie urbaine, bien que vraiment peu sexy. Les hommes français qui viennent à Moscou sont donc généralement très agréablement surpris d’y découvrir une gent féminine très apprêtée, comme dirait notre commentatrice du petit futé. Quand aux femmes françaises, elles découvrent généralement avec stupéfaction et souvent une pointe de jalousie, que les Moscovites savent rester très élégantes, malgré le fait que les distances à parcourir à pied y soient souvent longues ou encore que l’architecture urbaine soit moins propice à la marche que dans les villes françaises.

Cette élégance marquée à travers les saisons, étonne également souvent l’étranger de passage en Russie. L’hiver, l’élégance féminine est animale, en fourrure et talons hauts, les femmes moscovites, avec leur comportement digne, le regard droit et clair ont indéniablement une classe et un style à part. La généralisation de la fourrure ne souffre pas en Russie de cette mode récente, soi disant écologique mais surtout très bourgeoise bohème, portée et propagée par notre égérie Brigitte Bardot, et qui veut qu’on ne porte pas de fourrures au nom du droits des animaux. L’été, le déshabillé excessif russe n’a sans doute non plus aucun égal, la beauté extra-terrestre des femmes Russes est aussi grande que les minijupes sont petites. Les étrangers sont d’ailleurs souvent estomaqués de voir à quel point les femmes russes sont libres de choisir leurs vêtements sans aucune crainte. C’est vrai que la légèreté vestimentaire russe n’a pas d’équivalent en Europe de l’ouest et surtout pas en France. L’explosion de l’insécurité et des incivilités dans les villes françaises est en effet sans doute la raison principale du choix de nombre de femmes à l’ouest de ne plus opter pour des looks sexy ou aguicheurs, mais au contraire très neutres et discrets.

A contrario en Russie, l’absence d’incivilités dans la rue à l’égard des femmes dévêtues permet je dois dire tous les excès, généralement pour le plus grand bonheur des yeux masculins. Cette équation féminine russe est sans doute un des raisons principales du succès des femmes russes auprès des hommes du monde entier, mais pour autant, cette mode vestimentaire estivale n’est pas approuvée par toute l’opinion en Russie.

Récemment l’une des principales têtes pensantes de l’Eglise orthodoxe, l'archiprêtre Vsevolod Tchapline, a exigé l’instauration d’un dress-code pour les femmes en Russie, estimant que "certaines d’entre elles confondent la rue avec un club de strip-tease". Ce pamphlet contre les spécialités Russes modernes que sont le micro-short ou la mini-jupe pourrait faire sourire si l’homme d’église n’avait rajouté que "la minijupe provoquerait des conflits interethniques et la violence et des crimes de la part de Caucasiens, mais aussi de Russes". Cette analyse des conséquences d’un tel code vestimentaire est à mettre en lien avec l’idée de création d’un "code des Moscovites", annoncé par le président du comité chargé des liens interethniques l’année dernière, qui visait à réguler le comportement des non Moscovites, en vue de leur bonne intégration dans la capitale. Le code prévoyait notamment l’interdiction de marcher dans la ville en tenue traditionnelle.

Cette volonté de l’église d’influer sur les comportements est à comprendre dans une double logique. Tout d’abord tenter de sauver une structure familiale garante d’une démographie en bonne santé et qui est aujourd’hui gangrénée par la tentation, les avortements et les divorces. Mais surtout désamorcer les tensions pouvant résulter de la cohabitation à Moscou de nombreux peuples aux habitudes et mœurs très différentes. L’archiprêtre l’avait annoncé en décembre dernier, l’église orthodoxe va désormais interférer dans la politique et se poser en garant de la cohabitation et de l’harmonie entre les communautés. Comme je l’avais écrit dans une précédente tribune, le maintien du fragile modèle multiculturel russe est en effet menacé par la confrontation des mondes modernes et traditionnels.

Bien entendu, cette phrase de l’archiprêtre a provoqué un tollé dans les milieux laïcs, féministes ou libéraux, mais en revanche elle a immédiatement trouvé le soutien du clergé musulman de Russie, des représentants des autorités juives du pays, ou encore du président de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov. Quoi qu’on puisse donc penser, individuellement, d’une telle initiative contre les excès de la mini jupe, on doit admettre que ses objectifs sont nobles, et se féliciter quand à la concorde religieuse qu’elle à permis d’établir sur le sujet.

 

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Kulturkampf

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Publié le 25 Janvier 2011

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Publié dans #psyops - guerre secrête

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Publié le 25 Janvier 2011

Rédigé par DanielB

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Publié le 24 Janvier 2011

L'actualité de ce jour est terrible mais comme je l'ai écrit que cela ne nous empêche pas de garder notre lucidité pour l'analyse .

Je vous livre ici celle de Hugo Natowicz concernant l' " opposition Russe  " . Comme vous pouvez le constater j'y ai souligné un passage sur un sujet que j'ai déja évoqué sur ce blogue : La " curieuse " lune de miel entre " libéraux " et " nationalistes " . Des oranges aux oranges-bruns , il y a bien - en effet - un lien de famille !

 

L'opposition russe est un ensemble hétérogène qui prête à confusion. Elle peut être divisée en deux blocs: les groupes représentés au parlement et l'opposition "libérale" hors-système. Où en sont ces mouvements au lendemain de la crise mondiale? Quelles sont leurs relations avec cette troisième force qu'est la récente poussée nationaliste?

Pas si "loyale" que ça

Intégrée au système politique, l'opposition représentée au parlement est parfois qualifiée de "loyale". Elle est composée de trois partis. Fort de sa légitimité historique, le Parti communiste (KPRF) est certainement le plus indépendant et le plus protestataire. Il bénéficie d'un important poids politique (57 sièges à la Douma). L'héritage soviétique est également un fardeau qui l'empêche d'atteindre à nouveau le pouvoir, un nombre important de Russes l'associant au passé.

Vient ensuite le Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR, 40 sièges), dirigé par le charismatique Vladimir Jirinovski. Homme d'affaires, showman, il est resté célèbre pour ses déclarations xénophobes dans les années 1990. Son  parti, dont le mot d'ordre pourrait être résumé par la formule "les Russes d'abord", vise principalement à canaliser les tendances nationalistes, arrangeant ainsi le pouvoir qui souhaite les maintenir sous contrôle. La vague de troubles qui a éclaté en décembre 2010 semble toutefois indiquer que les nationalistes se regroupent au sein de mouvements "hors-systèmes", comme le DPNI (Mouvement contre l'immigration clandestine). Le LDPR a proposé suite aux émeutes de modifier la constitution en remplaçant "peuple multinational de la Fédération de Russie" par "le peuple russe et les autres peuples de Russie".

La troïka de l'opposition "loyale" est close par Russie juste (38 sièges), dirigé par Sergueï Mironov, le président du sénat. RJ est issu de la fusion de trois partis. Le plus influent, Rodina, se définissait comme "nationaliste de gauche" et était conduit par Dmitri Rogozine, l'actuel représentant de la Russie auprès de l'OTAN. Au faîte de sa popularité, Rodina était la deuxième force politique du pays. Entré dans une opposition systématique au pouvoir,  le parti a été attaqué en justice avant les élections à la Douma de Moscou de 2005 pour un spot de campagne incitant à la haine raciale par…. le LDPR, ce qui lui avait valu l'exclusion des élections. Une anecdote qui montre à quel point la lutte pour l'électorat nationaliste structure la vie politique du pays.

RJ a longtemps été soupçonné d'incarner une opposition purement formelle, voire aux ordres d'un Kremlin souhaitant donner l'image du pluralisme. Le parti a un temps songé jouer le rôle de deuxième pôle d'un bipartisme russe en gestation, sans succès. L'éventuelle adhésion de Medvedev à Russie juste n'a pas dépassé le stade de la rumeur, et le parti n'est pas parvenu à concentrer l'opposition au parti de Poutine.

L'opposition "loyale" coopère avec le pouvoir et est acquise au principe de stabilité de l'Etat, ce qui empêche une contestation trop radicale. Les partis l'ont montré en mettant en sourdine leurs divisions pendant la crise économique, même si le consensus a été écorné à plusieurs reprises. Un bras de fer a notamment éclaté suite aux élections locales d'octobre 2009: les trois forces d’opposition ont quitté le parlement pour protester contre les fraudes massives, un geste inédit. Une fronde embarrassante pour Russie unie, laissée seule face à son hégémonie.

Le turbulent Sergueï Mironov, président de Russie juste, a en outre régulièrement joué le conflit avec Russie unie, s'attirant des remontrances et même des menaces. En pleine crise, il avait critiqué la politique économique de Poutine, et exigé la démission de plusieurs ministres. Russie unie avait rétorqué en menaçant de lui ôter la présidence du conseil de la Fédération. Il a récemment fait parler de lui en envisageant une fusion entre le Parti communiste et Russie juste. Une alliance qui tiendrait plus de la pure stratégie que d'une convergence idéologique.

Une opposition "libérale" en ordre dispersé

L'opposition dite "libérale" est menée par une cohorte de leaders mêlant hommes politiques et défenseurs des droits de l'homme. A défaut de représentation politique, l'opposition libérale est contrainte de s'exprimer dans la rue, lors de manifestations qui n'ont été autorisées que récemment. Les plus célèbres sont les meetings organisés par l'opposition chaque 31 du mois, en référence à l'article 31 de la constitution garantissant la liberté de réunion. Bien qu'autorisées, les manifestations sont très encadrées: un des leaders du mouvement, Boris Nemtsov, était récemment arrêté par la police et condamné à 15 jours de prison pour avoir poussé les manifestants à se rendre sur la chaussée, arrestation immédiatement dénoncée par l'occident.

Le mouvement dit « du 31 » n'a rien d'homogène, comme le démontrait le premier meeting autorisé en octobre 2010. Une querelle entre Lioudmila Alekseïeva, figure russe de la défense des droits de l'homme, et Edouard Limonov, ex-leader du « Parti national-bolchévique » aboutissait alors sur un schisme et l'organisation de deux meetings distincts.

L'opposition tente pourtant tant bien que mal de s'unir: trois mouvements de l'opposition libérale annonçaient fin 2008 la création d'un parti unitaire, "Pravoïé delo" (Une cause juste). Le plus connu est SPS (Union des forces de droite), de feu Egor Gaïdar. Pendant ce temps, quatre autre ténors issus des années 1990 (l’ancien premier ministre Mikhaïl Kassianov, l’ancien vice-premier ministre Boris Nemtsov, l’ancien chef de la fraction "La Russie, notre maison" de la Douma Vladimir Ryjkov et l’ancien responsable de Iabloko Ilia Iachine) promettaient eux aussi la création d'une coalition d'opposition.

Autre fait marquant: la présence du parti libéral Iabloko aux côtés du Mouvement contre l'immigration illégale lors d’une marche organisée le 14 janvier 2011 pour les quarante jours (deuil orthodoxe) de la mort d'Egor Sviridov, un supporter du Spartak tué lors d'une rixe avec des Caucasiens, ce qui avait déclenché une vague d'émeutes nationalistes s. Cette étrange convergence n'a pas tardé à susciter de nombreuses questions concernant la stratégie libérale: s'agit-il de canaliser les "opposants" sans regarder sur l'idéologie, ou de tenter de rallier les nationalistes?

L’opposition libérale, extrêmement hétérogène, a beau jeu de dénoncer les coups bas du pouvoir: son incapacité à parler d’une seule voix, ses multiples leaders, et l’absence de ligne politique claire sont incapables de canaliser le mécontentement, bien réel, de la population russe. L’opposition « loyale », timorée, n’incarne aucune concurrence politique solide. Dans ce contexte, les Russes semblent plus enclins à miser sur une opposition entre Poutine et Medvedev, ou sur la capacité de réforme d'une équipe dirigeante qui a fait ses preuves.

Une absence de concurrence politique qui au final limite l'ambition du pouvoir à mener les réformes nécessaires au pays.

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Géopolitique de la Russie

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Publié le 24 Janvier 2011

Avant tout commentaire , c'est aux parents , amis et alliès des victimes que je m'adresse en leur présentant mes sincères condolèances pour cet acte odieux .Mes voeux de rétablissement le plus rapide  aux blessés .

 

Mais la douleur et l'horreur n'empêchent  pas de se poser la question : Cui bono ?

Comme tous les attentats qui ont frappé  la capitale Russe , celui-ci aussi ne survient pas par hasard mais peut être reliè à un agenda intérieur ou à un agenda extérieur . La nature de cet agenda permettant d'essayer de déterminer qui se cache derrière les islamistes Caucasiens .

En l'occurence c'est l'agenda intérieur Russe de ces dernières semaines qui explique parfaitement l'occurence de cet acte de terreur dont l'objectif est bien de semer la haine inter-ethnique au sein de la Fédération de Russie . Cet agenda est le suivant :

 

1 - Les émeutes ethniques survenues à Moscou durant la première quinzaine du mois

de décembre et que desormais même certains journalistes de la " presse démocratique " dont  Novoya Gazeta reconnaissent être organisées  par des forces puissantes dont l' objectif est de semer la haine interethnique en Russie .

 

2- Le discours la semaine dernière du Président Medvedev - ainsi que ceux des principaux chefs politiques Russes de diverses fractions - devant l' Assemblée Fédérale  ou celui-ci a une fois de plus souligné la necessité de lutter contre les fauteurs et les organisateurs de troubles inter-ethniques ou inter-confessionels tout en esayant de définir l'identité Russe .

 

 

3- L'annonce la semaine dernière par le président du conseil des muftis de Russie  Ravil Gaïnoutdine du lancement d'une chaîne de télévision destinée au monde Musulman et destinée à contrer la propagande islamiste .

 

Un dernier événement mais liè à l'actualité internationale permet d'affiner les soupçons : La visite de Dmitri Medvedev en Terre-Sainte et la reconnaissance d'un état Palestinien avec Jerusalem-Est pour capitale .

 

La main qui a armé les terroristes de l'aéroport de Domodedovo est sans aucun doute celle qui manipule les  nazill " nationalistes " Russes . Ceux qui en Russie - ou en " Occident " - soutiennent ces terroristes et ces " nationalistes " sont complices du crime d'aujourd'hui , et au premier rang ceux qui assurent leur soutien légal à l'image de Mme. Ludmila Alexeiva .

 

En son termps , le Président de l'Ingouchie Yunus-Bek Yevkurov  n'avait pas hésité à accuser Israël , les Etats-Unis , la Grande-Bretagne  et l'OTAN de soutenir le terrorisme dans le Caucase . C'est une thèse à laquelle , et je ne m'en cache pas , j'adhère .  A ces suspects designés par le Président Ingouche , il faut immédiatemment ajouter la Géorgie qui abrite  au vu et au su de la " communauté internationale " des terro... " combattants de la liberté " .

Signalons enfin des états comme la Finlande et l'Estonie qui hébergent des sites liès au terrorisme Caucasien , en particulier kavkaz-center .

Parmi les soutiens explicites de ce terrorisme Caucasien - Il suffit de se rendre tout simplement sur leurs sites respectifs pour le vérifier  - , il faut signaler aussi divers centres analytiques Etasuniens dont le " board " abrite la " crême de la crême " des neo-cons : The Jamestown Foundation qui a a organisé l'année dernière un raout terroristo-académique à Tbilissi sur la question des Circassiens  , The National Endowment for Democracy et , prima inter pares , The American Committee for Peace in the Caucasus qui est une émanation de The Freedom House .

  

 

Le Président Dmitri Medvedev et  le gouvernement Russe seraient ainsi bien inspirés à titre conservatoire de rejetter les condolèances d'Anders Fogh Rasmussen , comme celles de Londres , Tel- Aviv , Washington et Tbilissi !

.

 

Ensuite , et en suivant le viel adage Qui facit per alium facit per se , les chefs politiques Russes seraient bien avisés d'en tirer les conséquences pour leur diplomatie !

 

 

  Nota : Comme il convient de balayer devant " sa " porte , citons les soutiens Français de ce terrorisme Caucasien : M. Jack Lang , Daniel Cohn-Bendit , André Glucksmann , Pierre Lellouche , Mme Hélène Blanc du CNRS , Aude Merlin , Sophie Sihab présente à la réunion de Tblissi organisée par la Jamestown Foundation  , Anne Nivat , Marie Jégo et Natalie Nougaryéde . Selon la législation Française ces personnes devraient être poursuivies depuis des années pour " diffusion de propos terroristes " et même " complicité " si l'on considére que M. Lang a reçu sous les dorures de la République le chef terroriste Akhmed Zakaïev et que Mme. Nivat a aidé le chef terroriste Chamil Bassaïev à s'exfiltrer de Grozny en Janvier 2000 .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 23 Janvier 2011

Par Ilia Kramnik, RIA Novosti

L’un des thèmes du sommet des pays de l’Europe du Nord, qui s’est tenu à Londres les 19 et 20 janvier 2010, concernait la "mini-OTAN." Telle est l’appellation donnée au projet de création du bloc militaire des pays nordiques que beaucoup qualifient déjà de "réponse à la dynamisation des activités de la Russie dans l’espace septentrional." Toutefois, grâce à WikiLeaks, on connait déjà la phrase de l’ancien ambassadeur américain en Norvège: "Le bloc est créé pour surveiller les ours polaires et les Russes." [ 1 ]

Qui payera?

La composition éventuelle de "l’Alliance du Nord" est très intéressante: les pays scandinaves, dont la Finlande et l’Islande, les trois Etats baltes et la Grande-Bretagne. On qualifie l’ancien ministre norvégien des Affaires étrangères et de la Défense, Thorvald Stoltenberg, d’initiateur de la création du bloc.

L’initiative de la Norvège n’est pas étonnante. Dans le contexte de l'intérêt croissant pour les ressources de l’espace septentrional et de la réduction de son armée en raison des difficultés économiques, la Norvège est contrainte de chercher de l’aide. L’appel aux voisins géographiques dans ce cas paraît tout à fait légitime, notamment en raison d’autres circonstances. En particulier, concernant la Grande-Bretagne.

La Grande-Bretagne, indiscutablement l’un des plus puissants pays de l’OTAN et le plus fort de la future "OTAN du Nord", a depuis longtemps ses propres intérêts dans l’espace septentrional et, en raison des relations traditionnellement complexes avec la Russie, est capable de soutenir une telle initiative.

L’implication des Etats baltes dans le projet n’est pas surprenante. Les élites politiques de ces pays sont toujours prêtes à soutenir toute union "antirusse." Dans le cas présent, la "cible" était désignée: selon la presse, Thorvald Stoltenberg a ouvertement déclaré que cette idée était une réaction aux efforts de la Russie.

Le tableau pourrait changer considérablement avec l’adhésion à une telle alliance de la Suède et de la Finlande, deux pays actuellement neutres.

Toutefois, la faisabilité de la création d’une telle union est mise en doute.

Un rêve dans la brume polaire

En fait, Benson Whitney, ancien ambassadeur américain à Oslo, qui a déterminé l’objectif de la nouvelle alliance en tant que mécanisme de "surveillance des Russes et des ours", a également exprimé des doutes quant à la faisabilité de ce projet. En le qualifiant de "rêve dans la brume polaire", Benson Whitney a constaté qu’à l’heure actuelle, même la Norvège n’était pas unanime concernant la nécessité et la possibilité de créer un tel bloc. Selon lui, l’union des efforts des services diplomatiques de divers pays serait d’autant plus complexe.

Toutefois, M. Whitney a fait remarquer qu’en principe le projet d’union pourrait être bénéfique: les formations et les unités de soutien expéditionnaires conjointes des pays scandinaves pourraient être utilisées dans les missions de l’ONU ou dans les missions de l’OTAN sous l’égide américaine.

Il est évident que l'idée d’une telle union ne réjouit pas outre mesure l’administration américaine actuelle, ne fût-ce que parce que cela conduirait à la dégradation considérable des relations avec la Russie, chose dont la Maison blanche n’a aucunement besoin, notamment après tout ce qui a été dit au sommet de l’OTAN à Lisbonne.

La position d’autres puissances européennes, surtout de la France et de l’Allemagne, pourrait avoir une influence importante sur les perspectives de l’union. La France mérite une attention particulière, car depuis quelques temps Paris et Londres sont liés par un traité d'entente militaire. Compte tenu des "relations traditionnellement particulières" entre la France et la Russie, les autorités françaises n'apprécieront certainement pas les tentatives, bien qu’indirectes, faites pour entraîner l'Hexagone dans une confrontation avec la Russie en Arctique.

OTAN: chacun chasse son ours

Le fait qu’en 2011 l’OTAN ne représente plus un bloc monolithique du temps de la guerre froide est évident. Dans le cadre de l’OTAN on note plusieurs processus multidirectionnels à l’égard de la Russie, en fonction des intérêts (ou de l’idéologie, parfois résiduelle) de certains pays. Avant tout, on pourrait faire ressortir le "grand trio", l’Allemagne, la France et l’Italie. Moscou entretient des relations bilatérales particulières avec chacun de ces pays depuis les années 1960, lorsque les autorités soviétiques ont commencé à chercher des centres de force alternatifs à Washington, avec lesquels il serait au moins possible de discuter des affaires en cours et de commercer, en dépit de la "confrontation globale des deux systèmes."

Au final, Berlin, Rome et Paris sont devenus avec le temps les principaux lobbyistes des idées de coopération entre la Russie et l’Alliance.

D’autre part il faut tenir compte des relations de Moscou avec Washington, Londres et les membres de l’OTAN d’Europe de l’Est. Jusqu’à récemment, les pays d’Europe de l’Est, les nouveaux membres de l’OTAN, étaient les alliés les plus loyaux des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne dans le cadre du bloc, en jouant en fait le rôle de "meneur de jeu" dans la nouvelle confrontation de l’Alliance et de la Russie. [ 2 ]

Après l’arrivée au pouvoir de l’administration de Barack Obama, l’axe américain en politique étrangère a considérablement changé. La Maison Blanche s’est mise à parler de rétablissement de la coopération, tout en réduisant le soutien gouvernemental apporté aux régimes antirusses dans l’espace postsoviétique, et en réduisant considérablement son activité politique dans cette région.

Toutefois, l’establishment politique américain s’est considérablement divisé. On n’avait pas observé depuis longtemps de divergences aussi sérieuses entre la position de l’administration et de son opposition sur les relations avec la Russie.

Toutefois, malgré le redémarrage entre la Russie et les Etats-Unis, ce processus n’a jamais commencé entre la Russie et la Grande-Bretagne, et dans les conditions de réduction de l’activité américaine en politique étrangère, Londres, qui a suivi pendant de nombreuses années le sillage de Washington, s’est mis à chercher ses propres voies. L’une de ces voies a conduit à la discussion lors du sommet de Londres de l’idée de l’OTAN du Nord, dans laquelle se sont curieusement mélangés les intérêts polaires de la Norvège, les phobies traditionnelles des pays Baltes, les recherches d’une stratégie à long terme de la Finlande et de nombreuses autres ambitions.

La faisabilité de la constitution d’un bloc militaire sur une base aussi diversifiée a déjà été mise en doute. Il ne reste qu’à rappeler que la sécurité et la stabilité en Europe ne peuvent être assurées que si la Russie et l’OTAN coopèrent, et c'est l'unique moyen.

Et il serait préférable de laisser la surveillance des ours blancs à la Commission de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Cela relève de ses compétences directes.
 

Ce texte n’engage pas la responsabilité de RIA Novosti.

 

Article associé :

[ 1 ] Wikileaks - Alliance Nordique - OTAN :Un rêve dans les brumes polaires

[ 2 ] Depuis la seconde guerre mondiale et l'expédition Franco-Britannique de Narvik , la Scandinavie n'est jamais réellement sorti des préoccupations Britanniques comme en témoigne l'importante composante amphibie Britannique lors des exercices COLD RESPONSE 2010 en Norvège et LOYAL ARROW en Baltique . Cet intêret des Britanniques pour l' Arctique s'explique par le tarissement des réserves de la Mer du Nord . La diplomatie Britannique dans l' Arctique peut donc s'analyser sur deux axes : Coopération avec la Russie avec la signature des accords de coopération entre BP et Rosneft et affrontement avec la Russie dans le cadre de " l'OTAN du Nord " . La porte ouverte par les Etats Sacndinaves laisse une formidable opportunité à la Grande Bretagne de s'imiscer dans les affaires militaires de la  région .

  Voir :Cold Response 2010 : L'OTAN repart en guerre dans l'arctique etCold Response 2010 : L'OTAN repart en guerre dans l'arctique et les Anglais au Pôle-Nord !

  et  Britain Spearheads "Mini-NATO" In Arctic Ocean, Baltic Sea

 

Site du NORDAC

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

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Publié le 23 Janvier 2011

La publication lors de la première quinzaine de janvier de télègrammes diplomatiques en provenance des ambassades d'Oslo et de Reykkjavik permet d'apréhender les préoccupations de la diplomatie Etasunienne concernant l' Arctique .

Le premier des télègrammes étudié sera le câble 09OSLO146 envoyé le 6 mars 2009 parl l'amabassade d'Oslo et concernant le projet d'une alliance politico-militaire Scandinave telle qu'elle est proposée par le rapport Stoltenberg .[ 1 ]

Le seul titre du télègramme , " Un rêve dans les brumes polaires " laisse suggérer que la diplomatie Etasunienne ne pense pas à une opérationalisation concrête de ce projet à une échéance rapprochée mais reconnaît  que ce pacte pourrait permettre aux EU et à l'OTAN de renforcer leurs capacités dans certains domaines dans l'espace Arctique tout en permettant d'influencer les politiques de défense Scandinaves .

 

Le " pacte de solidarité " - équivalent de l'Article 5 de la charte de l'OTAN - que prévoit le projet de l'ancien MAE Norvégien Thorvald Stoltenberg et qui viendarit s'ajouter à l'orientation Atlantiste de la Norvège - ce qui explique sa présence dans le projet de Stoltenberg - pourrait entrer en collision avec la politique de neutralité de la Suède et de la Finlande et même avec l'orientation Atlantiste de la Norvège . Plusieurs responsables politiques Norvégiens ont par ailleurs confié en privé aux diplomates Etasuniens que le gouvernement Norvégien ne voit pas l'intêret d'un pacte de solidarité .

 

Le télègramme met en avant le caractère maritime - et dirigé contre la Russie - du pacte et en particulier celui de la surveillance maritime des régions circumpolaires et de l'espace Baltique au travers de trois dispostifs :

- Un systéme de surveillance maritime Nordique

- Une force de recherche et de sauvetage et pour les " autres urgences " ( !)  

- Un système satellitaire de surveillance et de communications .

 

Le rapport met en avant le manque de capacités en brise-glaces à capacités arctiques de la Norvège , du Danemark ( Groënland ) et de l'Islande . Il souligne aussi l'intêret [ pour les EU ] du système de surveillance satellitaire qui permetterait de contrôler et sécuriser  l'ensemble des communications maritimes de l'Alliance dans  la région "en cas de crise ".

 

 

Le rédacteur du télègramme emet la recommandation d'encourager les états Scandinaves à aller de l'avant dans ce projet d'alliance et - qui en douterait ? -  de développer les points qui rentrent dans le cadre des priorités de l'OTAN et des EU [ ce sont les mêmes ! ] :

Surveillance de la Mer de Barents , augmentaion des capacités militaires dans la région Arctique sur les bourses des Scandinaves ,..

 

La lecture de ce télégramme justifie  la politique Russe d'augmentation des capacités navales de la Russie dans cette région avec en particulier l'affectation d'un BPC de la classe Mistral à la Flotte du Nord .

 

  Lien original : http://213.251.145.96/cable/2009/03/09OSLO146.html

 

    Lire aussi : L'OTAN du Nord: surveiller les ours et les Russes? par Ilya Kramnik

 C O N F I D E N T I A L SECTION 01 OF 03 OSLO 000146 SIPDIS E.O. 12958: DECL: 03/06/2019 TAGS:  
 PNRPGOVPRELMARRMCAPMOPSDAICFISW SUBJECT: DREAMS IN POLAR FOG: PROPOSED NORDIC EFENSE AND SECURITY COOPERATION REF: 08 OSLO 54 Classified By: Deputy Chief of Mission Kevin . Johnson for reasons 1.4 b and d 1.(C) Summay: Challenged to re-invigorate Nordic cooperation, former Norwegian Foreign Minister (and father of PM Jens Stoltenberg) Thorvald Stoltenberg presented 13 recommendations proposing greater civil and military cooperation and a Nordic version of NATO's Article Five. Stoltenberg delivered his wide-ranging (and non-binding) recommendations at the February 9 meeting of the Nordic Foreign Ministers. Norway's current FM, Jonas Gahr Stoere, hailed the report as historic and modern. Reactions from other Norwegian policy-makers has been less enthusiastic, but several of the recommendations have potential to increase Nordic capabilities and cooperation in international operations, a plus for the UN and NATO. In addition, the U.S. could propose specific areas where we see Nordic cooperation contributing to NATO or U.S. priorities. End Summary. A Nordic Article Five? --------------------- 2.(C) The most attention-grabbing of Stoltenberg's ideas was his call for a Nordic declaration of solidarity, including a mutually binding security policy guarantee. In his introductory press conference, Stoltenberg stressed that this proposal was not designed to take the place of existing treaty commitments, but should be viewed as something additional. Nonetheless, this idea was seen by some as a potential challenge to Swedish and Finnish neutrality and to Norway's traditional transatlantic orientation. Reaction in Norway has been largely dismissive of the idea but it is easy to see echoes of a call by the Norwegian Socialist Left Party's defense spokesman for a division of labor in the Nordics with Finland responsible for a joint army, Sweden for the air force and Norway for the navy. Senior Norwegian officials including the PM's foreign policy advisor and the MFA's political director have privately indicated to us that there is little or no interest in a Nordic solidarity declaration in the GON.  Saving Money and Sharing Responsibilities ----------------------------------------- 3.(U) Declining defense budgets across the Nordic region have already inspired the Chiefs of Defense (CHOD) of Norway, Sweden and Finland to conduct a study on areas of possible cooperation. Stoltenberg expands on the CHODs' study, proposing joint medical units, transport and lift capability (both air and sea), cooperation in training and education (including firing and exercise ranges) and joint equipment upgrades and purchases. Stoltenberg singled out army material as particularly promising citing the common use of all Nordics (with the exception of non-military Iceland) of Leopard 2 battle tanks, CV-90 combat vehicles and Sisu Pasi armored personnel carriers. Stoltenberg also proposed developing a joint amphibious unit, based on current cooperation between Sweden and Finland, which could be deployed anywhere in the Nordics and in international operations. 4.(C) Lest Iceland feel neglected, Stoltenberg proposed that the Nordics take on part of the responsibility for air surveillance and patrolling over Iceland. Initially this would be through participation in the regular Northern Viking exercises, followed by rotations in the NATO air patrol rotations and a possible permanent presence at Keflavik air base. Norway and Denmark already participate in the NATO program. Swedish and Finnish participation would require finalization of an agreement between NATO and Sweden and Finland on data exchange with NATO's air defense system. In theory this sort of cooperation could be a practical example of cooperation under the Partnership for Peace program. Surprisingly, Norwegian officials have been very critical of this proposal, with the MFA's Political Director and the PM's International Advisor both expressing strong dislike for this item. OSLO 00000146 002 OF 003 Keeping an eye on Polar Bears and Russians ------------------------------------------  5.(U) Maritime monitoring is a central focus of the report with three separate but interrelated recommendations. These include establishing a Nordic maritime monitoring system, a joint maritime response force, and a joint satellite system for surveillance and communications. The monitoring system and the satellite proposal all reflect the need for improvements in the ability to monitor civilian and military shipping, environmental data and pollution. This need will increase if shipping volume in the region increases due to sea ice melting or development of energy projects such as the Shtockman field. Norway is in the process of developing a civilian-military Barents Sea monitoring system called Barents Watch, and Sweden and Finland are currently expanding their joint defense surveillance system to the entire Baltic Sea. Stoltenberg calls for a joint Nordic effort to ensure that national efforts are combatable and do not replicate functions. A joint satellite would allow for complete and constant monitoring of the entire Nordic region, as well as enabling secure communications in the event of a crisis. Currently the Nordic nations purchase satellite services from U.S. and European suppliers which do not provide satisfactory coverage above 71 degrees north. Once a monitoring system is in place there will be a need for a response capability for search and rescue and other emergencies. This capability should include icebreakers fit for Arctic use.  Although Baltic capabilities are strong, there are not currently enough resources to cover the vast sea areas under Norwegian, Danish (Greenland) and Icelandic control, particularly if shipping in the area increases. Addressing 21st Century Challenges ---------------------------------- 6.(U) Stoltenberg also proposed a number of ideas which would increase civil cooperation including a Nordic stabilization task force, a joint disaster response unit, a Nordic resource network to protect against cyber attacks, a war crimes investigation unit, cooperation between foreign services, and on Arctic issues. The need for cooperation in war crimes prosecution, protection of infrastructure from cyber attack and on Arctic issues is clear and relatively non-controversial. Cooperation between foreign services is much more difficult and will likely be limited to countries where none of the Nordics have representation now. 7.(U) As envisioned, the Nordic stabilization task force would consist of military, humanitarian, state-building (police officers, judges, prison officers, election observers) and development assistance components. This unit would be intended for use in UN-led operations and for NATO, EU, AU or OSCE missions with a UN mandate. Stoltenberg proposes that the military forces allocated to this unit be drawn from those currently available for the EU Nordic Battle Group and the NATO Response Force. Dreams or Reality? ----------------- 8.(C) Comment: High defense costs, a genuine preference to work with other Nordics and clear regional needs are real factors which inspired the Stoltenberg study and which may result in some of his recommendations being followed. The Nordic Ministers will meet next on June 9 in Iceland and will announce which recommendations will be pursued. GON officials have uniformly stressed that where money can be saved and capabilities increased they are positive. They were much less positive about the grander ambitions, such as the Nordic solidarity declaration and taking over responsibility for Iceland's air patrols. Where this study could result in something of value is primarily in any increase in military, international operations and surveillance capacity. Joint Nordic transport capabilities, medical teams, amphibious units, a stabilization task force and maritime awareness could be important contributions to UN, NATO or U.S. missions. ¶9. (C) The U.S. should encourage Nordic cooperation to the OSLO 00000146 003 OF 003 extent that it increases the Nordics' willingness and ability to improve their internal and international capabilities to deal with global challenges. It may also be of benefit to propose specific issues where we see Nordic cooperation contributing to NATO or U.S. priorities, such as maritime monitoring of the Barents, the development of stabilization teams, increases in military capacity, prosecution of war criminals, etc. WHITNEY 

 

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[ 1 ] Géopolitique de l'Arctique et de la Baltique : Vesrs une alliance politico-militaire Scandinave .

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Le courrier diplomatique

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Publié le 23 Janvier 2011

Source : Voix de la Russie  

La production d’Alexei Popogrevski «Comment  j’ai passé cet été» a été consacré meilleur film russe de 2010. Le 21 janvier le jury du prix national l’Aigle d’Or a nommé les vainqueurs.

L’hôte d’honneur du prix était la comédienne italienne Claudia Cardinale. Vedette connue pour ses rôles dans les films Huit et demi, Cartouche, Panthère rose et autres, Mme Cardinale a reçu des mains du ministre russe de la Culture Alexandre Avdeev le prix spécial «Pour une contribution importante dans le cinématographe mondial».

Le film qui a reçu le maximum de prix, «meilleur rôle masculin», «meilleur rôle féminin» et «meilleure mise en scène»,  est la production d’Alexei Outchitel «La Lisière» - Kraï . Ce film sur la nécessité de surmonter la haine et l’antagonisme sur l’exemple du temps de l’après-guerre de 1945 avait été avancé aux prix Oscar et Globe d’Or.

Tout de même le prix principal «meilleur film» a été décerné au film d’Alexei Popogrebski «Comment j’ai passé cet été» qui avait reçu trois Ours d’Or au dernier festival de Berlin. L’action se déroule dans une station météo sur une île polaire Arctique . Les personnes  qui y travaillent assurent le transfert d’informations importantes vers le continent. Ce sont le météorologiste expérimenté Serguei et le jeune homme Pavel venu d’une grande ville en qualité de touriste-amateur. La collision de ces deux caractères est à la base de l’idée principale du film, raconte le réalisateur Alexei Popogrebski:

«Il y a un conflit de générations, de visions du monde qui s’exprime dans tout, et notamment dans les relations avec la nature et dans le service de quart. L’aîné y a vécu une dizaine d’années et ne sait pas ce qu’est l’ordinateur. Mais il sait ce qu’est un travail dur lorsqu’il faut sortir toutes les quatre heures lorsqu’il gèle à pierre fendre».

La situation s’aggrave lorsque Pavel apprend la mort de la famille de Sergei, de sa femme et de son fils. En se tourmentant il traîne de raconter la nouvelle à Sergei mais finit par le lui dire. Sergei faillit de le tuer. En finale, la situation se résout, on envoie un bateau pour récupérer les héros et pour geler les recherches dans la station mais Pavel et Sergei ne s’imaginent plus sans elle.

Le prix l’Aigle d’Or a été décerné également au film «Comment j’ai passé cet été» pour la «meilleure photographie». Le drame des deux gens est particulièrement bien exprimé grâce au travail du jeune chef opérateur Pavel Kostomarov:

«Au tournage du film «Comment j’ai passé cet été» le réalisateur a défini les règles du jeu de la façon suivante : nous devons écouter la nature, elle sera notre chef d’orchestre. Nous devons tout simplement résonner dans l’unisson avec elle et la suivre partout».

Le réalisateur Alexei Popogrebski n’est pas venu à la cérémonie empêché par le tournage d’un nouveau film en Europe. Son équipe lui a téléphoné pour annoncer la bonne nouvelle: «Alexei, vous entendez? Nous recevons le prix «meilleur film». «C’est une véritable surprise pour moi! Je suis très heureux, nous avons tous bien travaillé!», a réagi le réalisateur.

 

Note de l'Editeur :

La sublime - sublimissime - Claudia Cardinale qui s'exprimait en Français a évoqué son  tournage en URSS du film " La tente rouge " qui avait pour sujet  la geste du géneral Italien Umberto Nobile et du dirigeable " Italia " . [ Lien ]

Signalons que la série " Issaïev " - la jeunesse de Von Stirliz - dont j'ai parlé sur ce blogue  a reçu le prix de la meilleure série télèvisée .[ Lien ] et [ Lien ]   

 On ne peut que regretter que l' Aigle d' Or du meilleur film étranger ait été attribué au pitoyable " Avatar " du propagandiste et interventionniste environnementaliste James Cameron .

 La cérémonie a égalemment rendu hommage à l'acteur Vladislav Galkin disparu cette année pour son interprétation dans la série "Kotovsky " sur la vie du chef militaire Soviétique Grigory Kotovsky . 

Le réalisateur Rezo Chkheichidze qui a decerné  le prix du meilleur film a quand à lui déclaré - vipérin :

" Je viens de Tbilissi ou il faisait 15° pour arriver ici à Moscou ou il fait -15° mais sur le plan de la chaleur humaine , il n' y a pas photo : C'est ici que l'on se sent le mieux ! "

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Kulturkampf

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Publié le 22 Janvier 2011

La chaîne RTR Planeta diffuse ce soir la cérémonie de la remise des Aigles d'Or du cinéma Russe  [ SITE ] et ou le cinéma " national -patriotique" sera à l'honneur avec nottament " Kandahar " qui a été diffusé sur la chaîne le jour de l'Unité Nationale Russe , " La forteresse de Brest "  qui raconte l'histoire d'un " Fort Alamo Soviétique " lors du déclanchement de l' Opération Barbarossa et un film sur la vie d'un groupe de scientifiques Russes dans une station Arctique : " Comment j'ai passé cet été " . [ 1 ]

  L'occasion de regretter , une fois de plus , l'absence de ce cinéma dans nos salles et sur les écrans de télévision comme c'est le cas actuellement avec la diffusion de la " telenovela "  : Dans les forêts et sur les montagnes .

  L'occasion aussi de souligner la grande qualité de ce cinéma Russe - sur grand et petit écran - qui excelle dans tous les domaines : Films d'action , films historiques et thriller psychologique .

Lien :

[ 1 ] Un film Russe récompensé à Londres . 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Kulturkampf

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