Publié le 31 Août 2012

La publicité AEROFLOT affichée dans le métro Bruxellois semble avoir mis tout le monde en émoi !

Le Figaro , fidéle à ses réflexes pavloviens Russophobes de 1981 , parle de " chars Russes " [ lien ] tandis que la presse Britannique évoque les missiles balistiques TOPOL . [ lien ]

 Rien de tout celà !

Si l'on regarde attentivement la photo , on constate d'abord que les véhicules s'éloignent de l'observateur . Les disques blancs ne peuvent donc pas être confondus avec le reflet du soleil sur l'ogive d'un missile . Ensuite les " chars " sont en fait des tracteurs à roues ! En regardant de plus près on constate que les véhicules dans le haut de la photo présentent 4 conteneurs . Si l'on a , comme moi , regardé les parades militaires du 9 mai , l'identification est alors simple ! [ une photo HD est disponible sur le site http://reunitingeurope.blogactiv.eu/2012/08/27/discover-russia-and-their-ballistic-missiles/  ]

 

On a donc , du haut vers le bas :

 

- une colonne de 8 TEL [ Transport Erector Launcher ] du système S-400 Triumph[ lien ]

[ t=55' sur la video ci-dessous ]

- un véhicule de commandement , probablement un  BTR-80K [ lien ]   

[ si la photo a été prise en 2011 alors c'est le vehicule de commandement du major de la Garde Vadim Jossov ]

 - 8 systèmes Pantsyr S-1 . Les disques blancs correspondant au  radar d'acquisition ! [ lien ]  

  [ t=55' 40 sur la video ci-dessous ]

 

 

Ce sont donc tous des systèmes d'armes de DCA c'est à dire défensifs !

 

 “Discover Russia” poster in the Brussels Metro

 

 

 

 

«Панцирь-С1» - ракетно-зенитный комплекс-конструктор

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

Repost0

Publié le 31 Août 2012

Le pire qui était à craindre en Russie est arrivé . Comme je l'avais annoncé , citant l'archiprêtre Vsevolod Chaplin , [ lien ] une réponse faible ou une absence de réponse des autorités Russes aux actes de profanation commis contre les symboles religieux orthodoxes aprés l'annonce du verdict du jugement des Pussy-Riot allait entrainer une montée en puissance de la violence anti-orthodoxe et se terminer par des meurtres .[ lien vers article ]

 

Ceux-ci ont été commis à Kazan - République du Tatarstan  :

Deux femmes tuées à coups de couteau ont été découvertes dans un appartement à Kazan , avec «Free Pussy Riot» écrit avec du sang sur un mur, a indiqué jeudi la police .

Les victimes, une mère de 76 ans et sa fille de 38 ans, retrouvées mortes dans leur appartement à Kazan, la capitale du Tatarstan , portaient «de nombreuses traces de blessures au couteau», a précisé le comité chargé des enquêtes dans un communiqué . [ lien ]



Comme le souligne le Père Dmitri Smirnov , chargé des relations avec les forces armées et les organes de sécurité , le " sang de ces femmes assassinées est désormais sur la conscience de ceux qui ont supporté les Pussy-Riot " . [ lien ]



Le Père Dmitri Smirnov s'est ensuite adressé à Paul Mc Cartney et à Amnesty International en leur demandant de renier leur soutien aux Pussy-Riot !



Ils ne le feront pas !



Pas plus que " ceux " qui en France ont désormais le sang de ces deux femmes sur la conscience à défaut d'en avoir sur les mains :

 

Bernard-Henri Lévy, John Malkovich, Yann Moix, Antoine de Caunes, Philippe Starck, Frédéric Beigbeder, Alexis Prokopiev (porte-parole de l’association Russie-Libertés), Laurent-David Samama, Sanseverino (chanteur), Zoia Svetova (journaliste), Free Pussy Riot France, Marc Lambron, Gilles Collard, Belkacem Bahlouli (rédacteur en chef de Mojo), Asma Guenifi (Présidente de Ni Putes Ni Soumises), Louis-Georges Tin (fondateur de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie), Gérard Bar-David (rock critic), Gilles Morel (comédien), Tatiana Moguilevskaia (traductrice), Jean-Sebastien Stehli (journaliste), Astrid Wendlandt.[ lien ]

Safia Lebdi , Sophie de la Rochefoucauld , Pierre Lescure , Bruce Toussaint , Nina Companez , Dan Frank , Frédéric Bouraly , Gérard Mordillat , Antoine de Caunes , Laure Adler , Philippe Manoeuvre , Marcel Trillat , Bruno Todeschini , Audrey Pulvar , Agnés Soral , Daniel Mermet [ lien ]  

 

Mise à jour du 31 aout :

Le meurtrier présumé vient d'être arrété et vient de déclarer , selon la police , que le mobile de ce double meurtre est crapuleux . .[ lien ]

 Il n'en faut pas plus  pour que l'ensemble des agences de presse Françaises et des mediats , citons en particulier Libération et Le Nouvel Observateur , poussent un " OUF ! " de soulagement et lancent l'anathème contre le Père Dmitri Smirnov !

Il faut toutefois rester circonspect sur cette affaire et analyser cette affaire dans le contexte du Tatarstan , une république victime d'un projet géopolitique de déstabilisation interethnique et interconfessionnel .[ lien vers article ] .

 

 Il est plus que probable qu' au travers de cet " aveu " , les autorités Russes cherchent à désamorcer un affrontement entre des militants de la communauté Orthodoxe [ lien ] et certains membres de l' " élite urbaine mondialisée " , des " milieux artistiques alternatifs " , qui forment le gros des supporters Russes du groupe d'activistes connu sous le nom de " Pussy-Riot " .

On peut noter que le profil du meurtrier présumé , un professeur d'université de 38 ans , doctorant en philosophie , correspond pafaitement au profil des supporters des PR en Russie tel qu'il a été établi par un sondage : " Le jugement a suscité le mécontentement des partisans du milliardaire et ancien candidat à la présidence russe Mikhaïl Prokhorov (55%), des personnes aux revenus de plus de 20.000 roubles (496 EUR) par mois (40%), et des diplômés de l'enseignement supérieur (34%). "  [ lien ]  

 

A ce titre je ne retirerais pas la liste des responsables  moraux Français de ce double-meurtre et j'en assume la publication .

 

 

 

 

 

 

 













Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #psyops - guerre secrête

Repost0

Publié le 31 Août 2012

 

La Russie va mettre au point son propre bouclier antimissile naval, analogue à celui du système américain de surveillance et de guidage de missiles antimissiles Aegis, a annoncé vendredi à RIA Novosti le chef de département du Groupe unifié de construction navale Russe (OSK) Anatoli Chlemov.[ interview complète sur ce lien ]

 

"L'industrie a reçu cette mission parce qu'il est temps que les navires de la Marine soient partie intégrante du bouclier antimissile", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

Selon lui, les éléments analogues au système américain seront mis au point par les entreprises faisant partie du groupe Almaz-Antei.

"Et pas seulement", a-t-il précisé, sans donner plus de précisions avant d'invoquer le secret d'Etat.



 

Note de l'Editeur :

L'annonce de M.  Anatoli Chlemov est donc la confirmation d'une nouvelle publiée sur ISZ .[ lien vers article ] 

On peut , sans trop se tromper , penser que les missiles appartiendront à la série S-*** . Ceux-ci ont été développés dés l'origine du programme avec  une version navale du système et cette hypothèse est d'autant plus réaliste que c'est le groupe Almaz-Anteï qui vient d'être présenté comme le concepteur du missile intercepteur et aussi du système radar . Ce sera très probablement  la version navale  du système S-500 qui sera produite à partir de 2016 , mais se posera alors la question d'une plateforme navale spécifique pour leur déploiement . En cas  de retard dans le développement du programme S-500 , les premiers navires seront alors équipés du système S-400 . A la différence du S-400 conçu pour la défense anti-aérienne mais possédant des capacités anti-missiles dans le domanaine du bas  endoatmosphèrique , le S-500 a été conçu dés le début pour la lutte anti-missile .  [ lien ]  , [ lien ]

 

La Russie mettra au point son propre bouclier antimissile naval



null



MOSCOU, 31 août - RIA Novosti

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

Repost0

Publié le 30 Août 2012

  

 

 

Jean Géronimo

Spécialiste des questions économiques et stratégiques russes

Docteur des Universités, vice-major de promotion de licence et maîtrise de sciences économiques, UPMF Grenoble. Lauréat de la Fondation Robert Schuman. Ancien allocataire de recherche de la Région Rhône-Alpes





Jean.Geronimo@upmf-grenoble.fr

« Il faut empêcher de réitérer le scénario libyen en Syrie »

 

 

 

Vladimir Poutine, 27/02/2012 (1)

 

La crise syrienne est, aujourd’hui, arrivée à un point critique. Une guerre fratricide massacrant, pour partie, des innocents, est en cours.

Dans ses grandes lignes, cette guerre est médiatisée par les intérêts politico-économiques des grandes puissances. Mais, très tôt, elle a été polluée par les nouvelles idéologies religieuses et nationalistes, surfant sur les maladresses occidentales et la soif de libertés de peuples en perdition – au prix de dérives politiques incontrôlables et, sans doute, irréversibles.

 

A l’origine, cette quête identitaire a été précipitée par la « fin des idéologies » (D. Bell)  issue de la disparition de l’URSS, en décembre 1991, qui a favorisé le retour du religieux comme idéologie alternative et, au moins, réactivé son rôle politique et identitaire. Dans le même temps, la disparition du verrou idéologique de la Guerre froide a suscité l’émergence de micro-conflits périphériques désormais porteurs, sur l’Echiquier arabe, d’aspirations révolutionnaires. En ce sens, la délégitimation de l’idéologie communiste aurait agi comme facteur catalyseur d’une instabilité systémique à l’échelle du monde et dont la crise syrienne ne serait, au final, qu’un sous-produit – une forme d’effet émergent.

La (prévisible) réaction d’auto-défense du régime syrien face à la terrible violence « révolutionnaire » attisée de l’extérieur a débouché, aujourd’hui, sur une inquiétante guerre civile – imputée par les médias occidentaux, de manière (trop) systématique et erronée, au seul président Bachar El-Assad. Pourtant, l’opposition armée anti-Assad est responsable de davantage de tueries étrangement passées sous silence et qui, en d’autres lieux, auraient pu être qualifiées de « crimes contre l’humanité », pour reprendre une expression trop souvent manipulée par la gouvernance néo-libérale sous leadership américain, dans l’optique de justifier ses actions répressives.

Avec une certaine légitimité, on peut donc s’interroger sur l’existence d’une pensée unique, structurellement favorable aux « rebelles », et verrouillant l’information sur le déroulement de la « révolution » syrienne – sous l’impulsion de l’Organisation syrienne des droits de l’homme (OSDH), étrange ONG politiquement (très) orientée et semblant avoir un monopole « légitime » sur l’information. Régulièrement émise par l’OSDH, l’information sur la nature et l’ampleur des massacres censés perpétrés par le régime Assad est, en effet, admise comme vérité scientifique par le consensus médiatique – formatant, par ce biais, une opinion publique internationale hostile au régime syrien. Toutefois, ce dernier reste – heureusement – soutenu par l’axe sino-russe.

L’issue, tant désirée par les promoteurs du Printemps arabe, ne semble désormais plus faire de doutes. Mais pour Moscou, c’est plutôt un Hiver islamiste, réchauffé par le doux soleil de la Charia, qui se prépare – avec, naturellement, la complicité américaine.

Comment et pourquoi en est-on arrivé là ? Et qui, surtout, y avait intérêt ?

                                                                             

Vers un point de non retour, pour réitérer le « scénario libyen »

De manière indéniable, ce point de non retour a été favorisé de l’étranger dans le cadre d’une stratégie de communication politiquement orientée et unilatéralement focalisée contre la « dictature » Assad, désigné par le consensus médiatique comme l’ennemi à abattre.

 

 

Très clairement, dès l’origine, la rébellion anti-Assad a été financée et armée par des membres clés (riches en pétrodollars) de la Ligue arabe, principalement l’Arabie saoudite et le Qatar. Très vite, elle a été encouragée par l’administration américaine et ses alliés traditionnels, avides de s’insérer dans la vague révolutionnaire portée par l’histoire et, surtout, de profiter des opportunités politiques – dont celles de contenir les ambitions russes, voire chinoises, dans une région stratégique sur les plans politique et énergétique. Ainsi, dans un premier temps, la Turquie a discrètement servi d’appui logistique

pour les « rebelles » et, dans un second temps, elle s’est ouvertement montrée désireuse de passer à l’offensive, c'est-à-dire à l’action armée sur le territoire syrien. Au nom de la liberté des peuples et, naturellement, de leur droit à disposer d’eux-mêmes – la couleuvre est, tout de même, dure à avaler. D’autant plus, si on est russe.

Les infiltrations aux frontières ont été nombreuses au début de la « révolution ». Comme par hasard, tous les points de conflits sont anormalement et systématiquement proches de la frontière syrienne – curieux, tout de même, que nos médias ne se soient pas interrogés sur cette troublante coïncidence. Cette situation est illustrée, depuis fin juillet, par la volonté des « rebelles » de contrôler certains postes-frontières dans le but de faciliter les « passages », autrement dit, les actions militaires et les attentats contre les positions syriennes.

Une telle configuration confirme l’hypothèse d’une aide extérieure, très tôt invoquée par le président syrien Bachar El-Assad et qui, sans surprise, n’a jamais été prise au sérieux par les médias occidentaux, perdus dans le ciel bleu du monde de l’ignorance apprise, alimentée par la seule information diffusée par l’OSDH. Loin d’être spontanée, cette « révolution » est donc orientée et, en ce sens, elle apparaît davantage comme une « évolution », impulsée de l’extérieur et sur laquelle surfent les stratégies manipulatrices de puissances ambitieuses. Mais, dans la mesure où il s’agit d’un retour en arrière sur le plan politico-social – surtout en ce qui concerne le statut de la femme et des libertés individuelles (dont politiques) –, je parlerai plutôt « d’involution ».

Tout a été fait, dans le cadre d’un scénario programmé, pour provoquer l’armée régulière et les structures de sécurité de l’Etat syrien de manière à les contraindre à une réaction violente et créer, par ce biais, une instabilité croissante auto-cumulative, à terme, potentiellement explosive. En outre, ce chaos a été aggravé par l’émergence de milices privées, parfois de nature religieuse, et échappant à tout contrôle gouvernemental. Au final, il s’agit d’atteindre un seuil critique (déclencheur de « l’explosion »), synonyme de guerre civile – quitte à sacrifier quelques civils, quotidiennement imputés par l’OSDH au « sanguinaire » président Assad ou, alternativement, à d’inévitables « dégâts collatéraux ». Et quitte, aussi, à générer une situation anarchique caractérisée par la délégitimation des lois et structures étatiques. Une catastrophe programmée.

Aujourd’hui, l’Etat syrien, dont l’autorité est considérablement érodée, n’a même plus – au sens de Max Weber – le monopole de la « violence légitime » sur son territoire, traditionnellement considéré comme le socle de la stabilité d’un Etat-souverain. Désormais, le terreau est donc propice à la répétition du « scénario libyen », selon l’expression usitée de V. Poutine.

Sous prétexte de défendre les intérêts légitimes du peuple syrien, l’insidieuse politique arabo-occidentale a, objectivement et, sans doute, consciemment, contribué à ce chaos.

Complicité arabo-occidentale, au nom d’un troublant messianisme moral



Les « Amis de la Syrie » ont, très tôt, instrumentalisé la crise syrienne pour défendre leurs propres intérêts qui font du départ d’El-Assad, la pierre angulaire de leur stratégie.

Les intérêts de cette coalition hétéroclite se rejoignent, sur certains points précis – dont celui de placer un pouvoir « ami », apte à gérer l’après-Assad –, et, à la base, ils sont structurellement opposés à ceux de l’axe sino-russe. Redoutant une déstabilisation régionale, l’axe sino-russe prône en effet une solution politique négociée qui n’implique pas, nécessairement, l’élimination du président syrien. Nuance politique essentielle, expliquant la division, donc l’impuissance du Conseil de sécurité de l’ONU à travers le blocage systématique de ses résolutions par les responsables russes et chinois – mais c’est aussi, cela, la démocratie. Sur ce point, on peut d’ailleurs s’interroger sur la viabilité d’une résolution prônant une « transition démocratique » en Syrie et soutenue par l’étrange tryptique Arabie Saoudite-Qatar-Turquie. Avec le blanc-seing occidental…

Des intérêts économiques (contrôle de l’énergie), politiques (lutte d’influence) et stratégiques (inflexion des rapports de force) sont les enjeux sous-jacents au conflit syrien exacerbé, en définitive, par la montée brutale d’Al Qaïda (reconnue par Washington) et par l’opposition religieuse sunnites/chiites. Dans son essence, cette opposition forme une ligne de fracture confessionnelle auto-destructrice et à jamais ré-ouverte, parce que politiquement non neutre – et facilement manipulable, donc utile aux régimes hostiles au maintien du président Assad.

Le leitmotiv humanitaire, a été à la fois le fil conducteur et l’habillage légitime de l’ingérence croissante de la coalition arabo-occidentale dans le processus politique interne de la Syrie. Ce devoir d’ingérence progressivement institué devrait, à terme, justifier une intervention (sous une forme à définir) dans l’optique de renverser le régime Assad et, s’il le faut, sans la légitimité onusienne – pour contourner le barrage sino-russe. Désormais, avec le soutien actif des services secrets allemands, américains, britanniques et français, tous les efforts de la coalition arabo-occidentale sont concentrés vers cet ultime objectif. Pour l’heure, l’idée d’imposer une zone d’exclusion aérienne (définie comme zone de sécurité) pour créer un « couloir humanitaire » fait, peu à peu, son chemin. Le problème est qu’un tel « couloir » a, déjà, fait l’objet d’une instrumentalisation politico-militaire en d’autres lieux et d’autres temps. Pour Moscou, une telle leçon ne s’oublie pas et, surtout, ne doit plus se répéter.

L’essentiel est d’arriver, après la réélection d’Obama, au point de basculement de la crise (« seuil critique ») provoquant l’intervention finale et, en cette fin d’été, nous y sommes proches. Cette intervention militaire est rejetée par russes et chinois, psychologiquement marqués par  les tragédies serbe (1999), irakienne (2003) et libyenne (2012), où la manipulation des règles internationales et des mécanismes onusiens a été flagrante, mettant en cause, selon eux, la légitimité de la gouvernance mondiale. De façon troublante, cette transgression des règles est réalisée au nom de valeurs morales supérieures, selon la tradition post-guerre froide inaugurée par la vertueuse Amérique, investie de sa « destinée manifeste » et de son libéralisme triomphant – un discours, certes, bien rôdé.

Un sous-produit de cette inconscience politique occidentale a été la propagation du syndrome révolutionnaire, via un Islam radical moralisateur, au-delà de l’Echiquier arabe : dans le monde post-soviétique et sur le continent

africain, au Mali pour commencer, avec l’extension de la Charia. Avec, à la clé, d’irréversibles dégâts collatéraux.

Pour l’axe sino-russe, il y a une ligne rouge à ne pas franchir dans cette partie stratégique dominée par les grandes puissances – notamment, en Syrie. Mais les dés sont, déjà, pipés.

 

Poursuite du reflux russe sur l’Echiquier arabe, sous bienveillance américaine

Dans l’hypothèse d’un renversement du président Assad, la Russie (avec la Chine et l’Iran)  serait la principale perdante.

Pour rappel, la Syrie est un des principaux alliés de l’Iran dans la région et la disparition d’Assad isolerait davantage Téhéran – ce que souhaitent, pour diverses raisons, de nombreux Etats arabes et occidentaux. D’autre part, le renversement d’Assad risquerait de déstabiliser le Liban et au moins, d’y redéfinir le jeu politique interne avec, notamment, l’affaiblissement du Hezbollah libanais. L’évolution syrienne est donc politiquement non neutre pour l’Etat israélien et sa stratégie au Moyen-Orient et, en ce sens, pour le destin géopolitique de la région.

A cela, il convient de préciser que l’Azerbaïdjan, ex-république de l’URSS très sensible désormais – comme d’autres Etats de la périphérie post-soviétique – aux sirènes américaines (et à leurs dollars), rêve de créer un « Grand Azerbaïdjan » étendu à une partie de l’actuelle Iran. Dans cette optique, l’affaiblissement de l’axe Iran-Syrie serait une bonne chose pour ses prétentions territoriales. Moscou redoute un tel scénario, d’autant plus qu’il nuirait dangereusement aux intérêts de son fidèle allié et partenaire stratégique, l’Arménie – dont l’existence (et celle de ses bases militaires) serait, dés lors, menacée.

En outre, par l’intermédiaire de son ministre des affaires extérieures, Ahmet Davutoğlu, la Turquie – véritable base arrière et levier de l’influence américaine en Eurasie – revendique, de manière troublante, le rôle de « pionnier du changement démocratique » au Moyen-Orient. En fait, la défense de ses intérêts nationaux – qui intègrent le « problème » kurde – a incité la Turquie à s’ingérer dans la crise syrienne. Et, surtout,  elle l’oblige à maintenir une veille stratégique dans le Nord de la Syrie convoité, selon Ankara, par les « extrémistes kurdes ». Enfin, il faut rappeler que la Turquie rêve toujours d’un Empire ottoman étendu à l’Asie centrale ex-soviétique. Tout est donc en place, pour la partie finale.

Tendanciellement, on assisterait donc à la poursuite du roll back (reflux) de la puissance russe, conduite par l’administration américaine depuis la fin de la Guerre froide et qui vise, aujourd’hui, à affaiblir ses alliances traditionnelles – donc, son pouvoir potentiel sur longue période – en zones arabe et post-soviétique. Car, qu’on le veuille ou non, l’administration Obama est objectivement tentée de manipuler les « révolutions » pour, à terme, étendre sa zone d’influence et sécuriser, par ce biais, les principales sources d’approvisionnement et routes énergétiques – d’où l’intérêt de « stabiliser », c'est-à-dire de contrôler politiquement la Syrie, le Liban et l’Iran, véritables nœuds stratégiques de la région. Une telle extension se réaliserait au détriment des dernières positions russes, héroïquement tenues sur l’Echiquier  moyen-oriental et, en particulier, en Syrie, face à la pression médiatique et politico-militaire de la coalition arabo-occidentale – mais, pour combien de temps encore ?

Dans cette optique et de manière officielle, l’administration américaine vient de reconnaître la nécessité de renforcer significativement son soutien au « processus révolutionnaire et démocratique » en œuvre en Syrie. Dans ses grandes lignes, cette action s’inscrit dans le prolongement de sa récente ingérence – via de douteuses ONG – dans le processus électoral russe et, de façon plus générale, dans le cheminement politique incertain de la périphérie post-soviétique en vue d’y imposer la « démocratie ». Naturellement, selon les normes occidentales.

Ce faisant, Washington officialiserait une stratégie qui, en réalité, a commencé bien plus tôt. Tendanciellement, cette stratégie s’appuie sur la démocratie comme nouvelle idéologie implicite et globalisante, vecteur de sa domination politique dans le monde. Au regard d’une lecture plus structurelle de la crise syrienne, médiatisée par les intérêts des puissances majeures, cette attitude américaine n’est pas une surprise et, au contraire, semble cohérente avec une ligne de long terme axée sur la défense de son leadership régional – contre les intérêts russes.

L’hyper-puissance américaine avance ses pions, inéluctablement.

 

L’Arabie saoudite, nouveau « pivot géopolitique » de l’hyper-puissance ?

La poursuite du « Printemps islamiste », à dominante sunnite, renforce les positions de l’Arabie saoudite dans la région et donc, de manière indirecte, les prérogatives de l’axe USA-OTAN.

Sur ce point, on remarquera que les monarchies du Golfe, qui sont (très) loin d’être plus démocratiques que la Libye et la Syrie ont été, jusque là, étrangement épargnées par la vague révolutionnaire. Avec une certaine légitimité, on peut donc se demander pourquoi ? Et pourquoi passe-t-on sous silence le sort des 80 000 chrétiens expulsés de leurs foyers par les « révolutionnaires » syriens dans la province d’Homs, en mars 2012 ? Enfin, pourquoi ne parle-t-on pas des persécutions quotidiennes de la population chiite (majoritaire à 70%) au Bahreïn, associée à un verrouillage total de l’opposition (et de l’expression) politique ? Cette répression est « supervisée » par l’armée saoudienne encline, à la moindre occasion, à faire intervenir ses chars – sorte d’application arabe de la doctrine Brejnev de « souveraineté limitée » – et cela, quels qu’en soient les coûts humains. Terrible et révélateur silence médiatique.

La réaction occidentale a été tout autre lorsque la Russie est – justement – intervenue avec ses chars en Géorgie en 2008, pour protéger ses ressortissants et ses soldats d’un massacre annoncé, après l’inquiétante initiative du président Saakachvili. Comment expliquer cette lecture des Droits de l’homme (et des peuples) à géométrie variable ? Et pourquoi les chars russes seraient-ils plus « coupables » que les chars arabes – ou américains, en d’autres circonstances, lors des « croisades » morales punitives ? Pour Moscou, une telle situation confirme le maintien d’un esprit de Guerre froide visant à la marginaliser, de manière définitive, sur la scène internationale. Un « deux poids, deux mesures » politiquement insupportable, et presque blessant.

 



La principale conséquence de l’extension de la domination sunnite au Moyen-Orient gagné par la contagion « révolutionnaire » est que, par l’intermédiaire de l’Arabie saoudite, comme levier d’ingérence privilégié, l’administration américaine renforce son  contrôle de la région. Parce que, par définition, il sera dorénavant plus facile pour Washington d’actionner un seul levier pour dicter sa politique régionale et défendre, ainsi, ses intérêts de grande puissance. Dans ce schéma, l’Arabie saoudite devient une pièce maitresse  (« pivot », au sens de Brzezinski) des Etats-Unis sur l’Echiquier arabe permettant, désormais, à l’hyper-puissance d’agir sur les événements et d’orienter le jeu, sans véritable opposition. Une contrepartie possible serait alors, pour Washington, de tenir compte des intérêts politiques de l’Arabie saoudite dans les régions musulmanes de l’ex-espace soviétique, âprement convoitées dans le cadre de son face-à-face avec la Russie. En ce sens, la crise syrienne cache un enjeu politique plus global, fondamentalement géostratégique – et, de manière indiscutable, lié au déroulement de la Guerre tiède.

Cette tendance au renforcement de la gouvernance unipolaire, légitimée par l’éclatante victoire américaine de la Guerre froide, est officiellement et régulièrement dénoncée par Vladimir Poutine, depuis son fameux discours de Munich de 2007 sur la sécurité dans le monde. Les faits, comme les hommes, sont – parfois – têtus.

Paradoxalement, les involutions arabes, sous bienveillance américaine, ne feront qu’accélérer cette tendance (2).

Et, maintenant, que faire ?

 

                                                                                         Jean Géronimo

Grenoble, le 30 août 2012

 

(1) http://fr.rian.ru/discussion/20120227/193517992.html : « La Russie et l’évolution du monde », article de V. Poutine sur la politique étrangère russe, 27/02/2012 – RIA Novosti.

(2) Les crises arabes et leurs implications géopolitiques pour la Russie, sont traitées dans le post-scriptum (50 pages) inséré dans la nouvelle édition de mon livre : « La Pensée stratégique russe Guerre tiède sur l’Échiquier eurasien : les révolutions arabes, et après ? ». Préface de Jacques SAPIR, mars 2012, éd. SIGEST, code ISBN  2917329378 en vente : Amazon, Fnac, Decitre (15 euros).

Note de l'Editeur  : Diffusion autorisée avec texte complet et renvois , mention de l'auteur .

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 29 Août 2012

Il est temps que les élu(e)s de la République rendent des comptes  non seulement pour les actes mais aussi pour leur prises de position !

A force de permettre qu'ils soutiennent l'insoutenable  nous autorisons une impunité qui aménera les débordements les plus sectaires sur notre territoire national et qui peut à terme menacer notre sécurité nationale .

Si l'on  peut " comprendre " finalement qu'une Ministre de la Culture socialiste , justement par ce qu'elle est " socialiste " , considère comme de l'art une profanation d'église , une partouze et l'insertion d'un poulet dans un vagin , [ lien ]  il est par contre inadmissible qu'une élue de la République cautionne  des actes de profanation [ lien ] , des appels au meurtre contres des chefs d'état et des chefs spirituels étrangers ainsi que des menaces de dégradation  contre des lieux de culte .

Cela devient un crime menaçant nos relations internationales , et donc notre sécurité nationale , lorsque cette élue de la République se propose d'apporter " son " soutien , c'est à dire en fait agir au nom de la République Française , à des actions de subversion à l'étranger préparées depuis notre territoire national par des étrangers  .[ lien ]

 

J'ai demandé il y a 48 h par courriel à Mme Safia Lebdi  , élue du groupe Europe Ecologie – Les Verts [ lien ] ,  de se positionner sur les actes de profanation commis  en fin de semaine dernière en Russie et défendus par les fondatrices du groupuscule FEMEN .[ lien ]  Je l'ai questionné car elle se propose d'apporter "son" soutien à un " centre international d'entraînement " que le groupuscule FEMEN  veut créer sur notre territoire national . Comme me l'a confirmé une correspondante Brésilienne , le groupuscule FEMEN se propose aussi d'organiser à partir de la France des " actions de soutien aux Pussy Riot " .[ lien ]

 

 Si l'on en croit  Inna Shevchenko , une des fondatrices du groupuscule FEMEN , s'exprimant lundi sur Echo de Moscou ces " actions de soutien " passeraient par la dégradation systématique de tous les symboles religieux de l'Orthodoxie Russe . Le vol  , et malheureusement la probable destruction sacriège , de reliques des plus grands Saints de l'Orthodoxie Russe à Saint-Petersbourg hier rentre ainsi parfaitement dans le cadre de ces " actions de soutien " . [ lien ] et [ lien ] 

 

Elle n'a pas daigné me répondre explicitement mais elle vient de le faire implicitement !

 

Dans un courriel envoyé au journaliste Alexandre Latsa de l'agence Ria Novosti , que celui a voulu rendre public sur sa page Facebook  , et portant  le logo des FEMEN elle évoque la lutte " sérieuse et progressiste " des FEMEN ...

 

 

 

 

Laquelle de " lutte " Mme. Safia Lebdi ?

 

- Les appels aux meurtres par voie d'affiche contre V. Poutine , A. Loukachenko , le Patriarche Kirill et le Pape Benoît XVI  ?

 

- Les appels à la destruction des édifices religieux Orthodoxes Russes par voie d'affiche et à la radio ?

 

null

 

De la même manière , Mme Safia Lebdi reconnait explicitement le caractère anti-religieux , anti-Orthodoxe et Russophobe des " actions " des FEMEN qui ne sont pas effectivement " faites au hasard " et dont peut apprécier le " fondement idéologique " ! Un " fondement idéologique " marqué par la culture de la haine et que Mme. Lebdi est loin de condamner !....

 

 

фото

null

Au delà de Mme Lebdi , ce sont désormais les formations politiques et les associations pour lesquelles  elle exerce un mandat , auxquelles elle s'est associé lors d'une campagne électorale qui doivent répondre à ces questions et se positionner par rapport au terrorisme des  FEMEN Oukraïniennes  !

 

 

- Europe-Ecologie Les Verts dont elle est une élue  [ lien ]

 

- Le " Front de Gauche " et en particulier son candidat aux dernières élections présidentielles , M. Jean-Luc Mélenchon , dont elle a soutenu la candidature . [ lien ] et [ lien ] 

 

- L'association " Ni putes , ni soumises " dont elle est une des fondatrices .

 

Quand aux responsables diplomatiques qui vont délivrer des visas aux FEMEN  , ou si c'est déja fait à la Police aux Frontières , ils connaisent désormais les raisons de la futur présence en France des activistes Oukraïniennes de FEMEN . Qu'ils en mesurent les conséquences diplomatiques , celles aussi pour nos compatriotes résidant en Russie , le jour ou une église brûlera en Carélie ou le jour ou un prêtre Orthodoxe sera asssassiné à Moscou ! Qu'ils mesurent aussi les conséquences du soutien que Mme Sefia Lebdi se propose d'apporter à ces activistes non pas comme elle le prétend en " son " nom mais en celui de la République Française !

   

Fichier:Safia Lebdi.jpgArrestation de Safia Lebdi à Varsovie, le 8 juin.

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #psyops - guerre secrête

Repost0

Publié le 28 Août 2012

Il règne encore une certaine confusion autour de l'article paru dans le journal Kommersant annonçant que le SVR - Служба внешней разведки Российской Федераци - le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie chercherait à s'équiper de logiciels qui seraient des robots informatiques [ bots informatiques ]  destinés à contrôler la diffusion de l'information et à intervenir sur la blogosphère et les réseaux sociaux .

 

Comme le préconisait la doctrine de sécurité Russe 2020 [ lien vers article ] et le document normatif datant d'avril 2012 " Points de vue conceptuels sur les activités des Forces armées de la Fédération de Russie dans le cyberspace  " [ lien ], la Russie doit être capable d'intervenir sur les deux fronts de la cyberdéfense : Les matériels et logiciels qui agissent sur les réseaux et les infrastructures ainsi que le contenu [ " guerre informationnelle " ] .

 

Le journal Kommersant dans son édition du 27 aout 2012 annonce qu'une " unité 54939 " , identifiée par le journal comme une couverture pour le SVR , aurait passé en janvier-février 2012  un appel d'offres d'un montant de 1Mio USD pour un systéme informatique de contrôle et d'intervention robotisé sur la blogosphère et les réseaux sociaux . La mission finale de ce système serait d'influencer la blogosphère et les réseaux sociaux à l'aune des interêts géopolitiques de la Russie .  [ lien ]

 

Ce système informatique serait divisé en trois sous-systèmes :

- Le premier aurait pour missions de rechercher les centres générateurs d'une information , d'étudier la propagation de cette information au sein des réseaux sociaux et de la blogosphère , d'analyser les critères qui définissent la popularité d'une information .Ce système aura aussi pour mission d'étudier la formation des communautés virtuelles autour d'un centre d'interêt .

- Le second système , Monitor-3 [ Монитор-3 ]  , aurait pour mission d'organiser une communauté d' " experts " , de superviser les rapports sur un sujet donné .

- Le troisième système , l'élément central de ce dispositif , baptisé " Storm-12 " [  Шторм-12  ] aurait pour mission de diffuser via par exemple des " profils virtuels " ou de comptes d'utilisateurs existants des informations au sein de la blogosphère et des réseaux sociaux . Ce système, un bot informatique ,  sera capable de générer des  scénarios d'influence informationnelle et sociale sur la blogosphère et les réseaux sociaux .

 

Les deux premiers systèmes seraient opérationnels à la fin 2012 et le troisième en 2013 .Interrogée par le journal , une " source " aurait déclaré que les tests opérationnels seraient réalisés " dans un pays d'Europe Orientale qui faisait parti de l'URSS " . Concernant une utilsation " interne " de ces logiciels , la source précise que les échanges d'informations de ce type entre le FSB et le SVR sont rares afin d'éviter les fuites . Les drouâdelômistes Occidentaux qui s'inquiétent du " fascisme rampant " en Russie [ lien ] et [ lien ] peuvent avaler leurs cris d'orfaie !

 

Réagissant à la publication de cet article la société OOO Iteranet [ site ] - présentée par Kommersant comme la société adjudicatrice - a nié qu'elle développait de tels logiciels et qu'elle avait pour client le service de renseignement Russe . [ lien ]  

Selon l'expert militaire Russe Igor Korotchenko , le NATO Cooperative Cyber Defence
Centre of Excellence [ site ] basé à Talinn ainsi que le contre-espionnage Estonien - KaPo - Kaitsepolitseiamet  [ Ouf ! ] [ site ] seraient en train d' " étudier " l'information publiée par Kommersant .

 

Notes de l'Editeur : il est toujours difficile d'estimer la valeur d'une information publiée par le journal Kommersant lorsqu'il s'agit de questions liées à la défense [ Incendie à bord du SNLE Ekaterinbourg , départ d'une Task-Force à destination du port de Tartous ,.. ] .

Cette information peut s'avérer être un " message " envoyé par le SVR à la communauté du renseignement Occidentale signifiant à celle-ci que la Russie dispose ou disposera à brêve échéance de capacités de guerre informationnelle et qu'elle n'hésitera pas à les utiliser si cette guerre est déclanchée contre elle [ Ex : " affaire " Pussy-Riot ]

 

Ice Station Zebra n'est en aucune manière un robot informatique du SVR ou du FSB mais bien une personne en os et surtout bien en chair !

 

Liens :

  - Концептуальные взгляды на деятельность Вооруженных Сил Российской Федерации в информационном пространстве  [ Points de vue conceptuels sur les activités des Forces armées de la Fédération de Russie dans le cyberspace  ]

- Информационно-психологическое противоборство в современной войне

Информационное оружие. Средства ведения информационной войны

 

  LSoftware Company Denies Spy Agency Collaboration

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

Repost0

Publié le 27 Août 2012

 

On ne sait pas si c'est une fierté mâle exacerbée ,  l'orgueil de poser à côté d'une " beauté slave sculpturale " ,qui a poussé Olivier Védrine à diffuser cette information sur sa page Facebook  mais à l'aune des dernières profanations qui se sont déroulées cette fin de semaine en Russie[ lien vers article ]  , ces photos pourraient se révéler " embarrassantes " pour la diplomatie Française .

Ces documents viennent de m'être communiqués par un correspondant en Russie et il semble d'ailleurs que les originaux ne sont plus accessibles .[ lien ]

Le 17 juillet dernier , Olivier Védrine publiait un article sur sa page Facebook ou il apparaissaït aux côtés d'une des fondatrices Oukraïniennes du mouvement subversif FEMEN , Alexandra Shevchenko . [ voir photos ]  Celle-ci , citoyenne Oukraïnienne , était comme le confirme Olivier Védrine l'invitée officielle de l'ambassadeur de France en Russie [ site ] et [ page Facebook ] , c'est à dire  du gouvernement Français , pour la réception du 14 juillet 2012 . *

Comme l'ont confirmé les exemples Biélorusses et Birmans , ces invitations revêtent bien un caractère politique et donc il s'agit ici d'un soutien explicite du gouvernement Français aux actions du mouvement FEMEN [ Oukraïne ] dans l'espace post-Soviétique , y compris à ses actes de profanation contre l'EOR [ lien vers article ] et ses agressions contre les chefs spirituels de l'EOR .[ lien ]

 

On notera d'autre part que le jour de notre Fête Nationale , les représentants de la France [ ou du moins ceux qui usurpent ce titre ] ont approuvé un détournement de nos symboles nationaux .

Alexandra Shevchenko est apparue vêtue d'un tee-shirt portant le logo de la République Française avec le slogan : " Nudité , Lutte , Liberté " ... Un juriste passant par cette page  serait bien avisé d'en explorer les conséquences légales pour notre représentation diplomatique à Moscou , au moins au titre d'une complicité ! [ lien ]

 En tout cas l'ambassadeur de France à Moscou fait moins état que la plupart de ses autres collégues  à travers le monde de la necessité d'un dress-code rigoureux pour respecter le  * caractère solennel * de cet événement [ lien ] !

 

Comme le questionne Silvère Milion sur la page FB d'Olivier Védrine [ voir photo ]  , on peut se poser des questions sur la provenance de ce tee-shirt ou du moins sur le fait que son port soit toléré dans une enceinte officielle de la République Française .

 

D'autres questions viennent immédiatement à l'esprit :

- Comment se fait il qu'une citoyenne Oukraïnienne qui a manifesté ouvertement sa Russophobie soit l'invitée de l'ambassade de France en Russie ?

- Comment se fait-il que cette personne qui a manifesté avant la rencontre France-Oukraïne à Donetsk le 19 juin 2012 et qui a été interpellée par les services de sécurité Oukraïniens soit l'invitée de l'ambassade de France en Russie ? [ lien ]

- Comment se fait-il que la diplomatie Française ne se soit pas distanciée et même dissociée de l'acte d'agression commis contre le patriarche Kirill le 27 juillet par une des activistes de ce mouvement FEMEN qui a été reçu au travers de sa fondatrice à l'ambassade de France à Moscou quelques jours plus tôt ? [ lien ]  

 

La réponse à ces questions est d'autant plus pressante  que , selon une de mes correspondantes Brésiliennes " immergée" au sein du mouvement FEMENiste , un groupe de ces activistes Oukraïniennes est sur le point de se rendre en France pour y organiser ni plus ni moins qu'un " centre international d'entraînement " [ lien ] et le " soutien à l'action de Pussy Riot " .Dans le cadre de ce projet , elles bénéficient de l'appui de la conseillère régionale EELV Safia Lebdi . [ lien ]  , [ lien ] et [ page Facebook  ]  Cette réponse  est aussi d'autant plus pressante que le gouvernement Français ne peut pas ignorer désormais les qualités et prises de position de personnes aussi exposées médiatiquement à qui il octroie un visa pour pénetrer sur le territoire national ! [ lien ] 

Anna Shevchenko vient ainsi d'appeller à la poursuite des actes de vandalisme contre les symboles religieux Orthodoxes Russes  sur la radio Echo de Moscou ! [ lien ] 

    Ces actes de vandalisme ont aussi été approuvés par les administrateurs sur la page Facebook du mouvement [ lien ]

 

 

J'ai déja évoqué sur ce blogue les propos sybillins du ministre Gérard Longuet sur un soutien de la diplomatie Française aux " opposants démocrates " © en Russie .[ lien ]  Un contact au sein de l'administration du Quai d'Orsay m' a confirmé peu avant les élections présidentielles que " Quelque chose se préparait contre la Russie " . Il est aussi toujours difficile de faire la part entre l'inertie d'une administration diplomatique et la politique étrangère officielle d'un état  mais il semble bien ici que cette présence d'une activiste du mouvement FEMEN à l'ambassade de France à Moscou marque bien la continuité d'une politique d'affrontement avec la Russie de M. Juppé à M.Fabius ! Le contraire eut été d'ailleurs surprenant ! [ lien ] Revenons maintenant sur M.Olivier Védrine .

 

 

Celui-ci apparaît comme le rédacteur  de la version Russe de la Revue de la Défense Nationale .[ lien ] , [ lien ] et  [ lien ]

Lors de plusieurs interventions il a aussi développé des thèses Continentalistes [ lien ]  , [ lien ] et [ lien ] proches de celles des  Eurasistes Russes . Une analyse plus fine de ses propos montre toutefois qu'il appartient à la " Carnegi Moscow School " qui propage la thèse du  " péril jaune " - la Chine - en Russie et se fait ainsi  l'avocat d'un rapprochement de la Russie avec l'OTAN dans l'hypothèse d'un futur affrontement entre la Russie et la Chine . [ Etant multicarte , Olivier Védrine préside le Collège Atlantique-Oural !  On s'étonnera toujours de pouvoir encore s'étonner ! C'est un véritable petit bonheur de dérouler de telles * pelotes biographiques * ! ]  .[ lien ] et [ lien ]

Notons que sur page Facebook , Olivier Védrine apparait avec avec un badge de soutien à Philippe Verdon , otage au Mali que les médiats décrivent comme "  qui se présente comme un  géologue  " c'est à dire  implicitement comme une barbouze  ! [ lien ] , [ lien ] et [ lien ]

 

On ne s'étonnera donc pas qu'il écrive sa fierté de poser , avec l'air béat du crétin satisfait et imbu de sa personne [ voir photos ] , à côté  de la sculpturale Alexandra Shevchenko en Anglais et non pas en Français ou en Russe !

Les patriotes Français et Russes , et je pense ici à  Sergueï Babourine avec qui il semble avoir des liens étroits[ lien ]  , seraient ainsi bien avisés de réévaluer leurs relations avec ce  " faux ami " ! J'ai envoyé un mel à certains d'entre eux afin qu'ils puissent juger sur pièces !

 

* " The 14th of July , during the reception at the French Embassy for the National Day with Alexandra Shevchenko of FEMEN ,  she was invited by the French Embassy . " 

  482069 3777992803191 1377439547 n

  Sans titre 

 

 Alexandra Shevchenko, activiste du groupe Femen, lors de son arrestation devant le Parlement de Kiev en Ukraine, le 5 juillet 2011.

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #psyops - guerre secrête

Repost0

Publié le 27 Août 2012

L'offensive globale contre l'Eglise Orthodoxe Russe a franchi une nouvelle étape cette fin de semaine avec la destruction par sciage  de quatre croix Orthodoxes sur le territoire de la Fédération de Russie [ oblasts de Cheliaybinsk et Arkhangelsk ] .[ lien ] et [ lien ]

La plupart des premières analyses tendent à relier ces actes de vandalisme à une dégradation similaire survenue en Oukraïne il y a quelques jours et orchestrée par une des fondatrices du groupe d'activistes FEMEN en " soutien " aux trois activistes du groupe " Pusy-Riot "  .[ lien ] C'est à mon avis une erreur et il faut bien y voir autre chose que des actes mimétiques isolés  .

Ces actes relèvent bien d'une action planifiée et coordonnée depuis l'étranger , l' Oukraïne en l'occurence , pour déstabiliser la Russie en y exacerbant les haines inter-confessionnelles .

La veille de ces actes de vandalisme , le groupe FEMEN "  canal historique " publiait le 22 aout sur son site Facebook un appel à une croisade pour " sauver la Russie " on ne peut plus explicite ! [ lien ] et [ lien ]

Au delà des croix , c'est tout  le patrimoine des églises Orthodoxes Russes en bois qui est explicitement visé par la mouvance FEMEN . [ lien ]

Il n'est pas ainsi exclu que des groupuscules  liès aux séparatistes Caréliens apportent une aide logistique à ces activistes dans une région ou les églises Orthodoxes en bois représentent la marque la plus visible de la Russité .[ lien ] et [ lien ]

Un blogueur du nom de Maxime Efimov , en fuite à l'étranger , est  actuellement poursuivi par la justice Russe pour avoir publié des propos insultants contre l'EOR en Carélie . [ lien ] et[ lien ]

 

 L'archiprêtre Vsevolod Chaplin a ainsi exprimé sa crainte de voir des églises brûler aprés des croix sciées si les autorités Russes ne poursuivent pas et ne châtient pas les responsables de ces actes de vandalisme . [ lien ]

Comme l'a souligné le géopolitogue Alexandre Douguine ,[ lien vers article ]  la  Russie fait l'objet d'une offensive de type " choc et effroi " dans le cadre d'une guerre infrormationnelle . Cette stratégie suppose la mise en oeuvre d'actions d'intensité de plus et plus fortes et on peut désormais envisager comme le suggére l'archiprêtre Vsevolod Chaplin des meurtres [ sur des prêtres Orthodoxes ] .[ lien ]

  Selon le journaliste spécialiste des questions religieuses  Andrei Zolotov de Ria Novosti , cette attaque contre des simples croix de bois vise bien la masse des croyants Orthodoxes Russes et non pas les chefs spirituels de l'EOR . Le médiateur Russe des drouâdelôms , Vladimir Loukine , qui a violemment  critiqué le verdict à l'encontre des Pussy-Riot [ lien ] a dénoncé dans ces actes de vandalisme une " action terroriste comparable à celles du groupuscule gôchiste Narodnaya Volya à la fin du XIX éme siècle " , une " orgie de haine " . [ lien ] et [ lien ] 

Les profanateurs n'ayant toutefois pas le courage de leurs prédécesseurs qui restaient sur les lieux de leurs actions terroristes pour les assumer visà vis de la justice Tsariste !

 

 

Comme on ne peut pas douter de la culture historique de M. Vladimir Loukine , il doit certainement connaître les liens des chefs politiques de Narodnaya Volya avec le renseignement Britannique , et de son intelligence politique , c'est une accusation explicite que ces actes de vandalisme  ont été orchestrés depuis l'étranger avec l'objectif de déstabiliser la Russie .

  Le Patriarcat de Moscou a lui aussi souligné dans un communiqué le caractère subversif , et donc géopolitique , de ces actes de vandalisme :

" Au XXe siècle , la haine contre la religion de même que la haine ethnique ont fait des millions de victimes. Notre peuple a subi la cruauté de l’athéisme militant ainsi que l’agression fasciste. Cette expérience a été une leçon tragique qui a formé en nous une sensibilité particulière à l’égard des humiliations infligées aux sentiments religieux et nationaux. Aussi, la provocation des haines et des animosités d’ordre religieux et national porte toujours une menace de chocs destructeurs "

 

 

 Une de mes correspondantes Brésiliennes , " observatrice " du mouvement FEMENiste , vient d'autre part de me communiquer l'information selon laquelle des fondatrices Oukraïniennes de FEMEN , dont Inna Shevchenko  , se sont ou vont se rendre en France cette semaine pour y organiser la " filiale Française " du groupuscule afin de " développer des actions en soutien à Pussy-Riot " . Les fondatrices du mouvement FEMEN avaient d'autre part annoncé leur intention d'ouvrir un  " centre international d'entraînement " à Paris . [ lien ]

L'objectif évident est d' " internationaliser " les incidents qui pourraient survenir en Russie dans le cadre de ces  actions de soutien en y impliquant des non-Russes .

 

 Ice Station Zebra se tient prêt à recueillir toutes les informations à ce sujet et à les transmettre aux services " compétents " . Ceux-ci peuvent directement être contactés à l'adresse fsb@fsb.ru

  Il faut aussi désormais commencer à dénoncer publiquement les soutiens médiatiques en France de ces activistes qui se déclarent  ouvertement Russophobes . Citons en déja un : Caroline Gaujard-Larson .[ lien ] , [ lien ] et [ lien ] 

 

  Mise à jour du 28 aout

Ces profanations ont été revendiquées par un groupuscule se faisant appeller ... " Narodnaya Volya " ![ lien ]

 

null 

  Russie: visitez les étonnantes églises de bois de Carélie, région qui rappelle la Finlande parsemée de lacs…

фото

 

null 

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #psyops - guerre secrête

Repost0

Publié le 23 Août 2012

Le pitoyable ambassadeur Français au CS de l'ONU , Gérard Araud , affirmait  que "le Brics est une vue de l'esprit " los d'une interview au journal O Estado de Sao Paulo.

Or c'est bien  une réalité et  les liens entre ces états se renforcent de plus en plus y compris dans le champ des idées .

C'est ainsi qu'un groupe de jeunes universitaires Brésiliens a convié le géopolitologue Russe Alexandre Douguine pour une mini-tournée de conférences au Brésil qui commencera le 3 septembre 2012 à  São Paulo avec une conférence débat sur la géopolitique de l'Eurasianisme .

Dans une conversation que j'ai pu avoir avec lui par mel , le géopolitologue Russe notait déja la convergence de certains courants politiques Latino-Américains comme le Bolivarisme [ lien ] ou le Péronisme en Argentine avec sa vision pour la Russie , un " justicialisme Eurasiste " selon son expression !

 

Le géopolitologue Russe se rendra aussi aux " III émes rencontres Evoliennes " à João Pessoa . [ lien ] On comprendra que le lieu de ces rencontres n'a pas été choisi au hasard ! [ lien ] , [ lien ] et [ lien ]  Pour paraphraser Luís Vaz de Camões  : " Aqui ...Onde o mar se acaba  E a terra começa " .

 

S'il n' ya qu'un seul regret à formuler , c'est l'absence d'un séjour à São Salvador da Bahia [ lien ] .

Le géopolitologue aurait pu y observer l'essence même de la Brasilianité .

 

 

3º Encontro Nacional Evoliano - PB

 

 

 

Farol do Cabo Branco

 

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Kulturkampf

Repost0

Publié le 22 Août 2012

Un chasseur Russe de 5e génération Sukhoi T-50 (PAK-FA) a subi des tests de ravitaillement en vol, a annoncé mardi à Moscou un porte-parole de l'avionneur Sukhoi.

"Le deuxième avion PAK-FA (T-50-2) et l'avion ravitailleur Iliouchine Il-78 ont effectué neuf rapprochements durant un vol. Un avion d'entraînement et de combat Sukhoi Su-25UB piloté par un équipage du centre d'entraînement de l'Armée de l'air russe a aussi participé aux essais", a indiqué le porte-parole.

Le premier avion de ce type, le T-50-1, achève le programme de préparation aux vols d'essais à des angles d'attaque hypercritiques afin de tester sa super-manœuvrabilité.

Le prototype T-50-2 passe actuellement des tests de stabilité, de manœuvrabilité et de solidité.

Le troisième prototype PAK-FA, le T-50-3, a entamé des essais en vol avec un radar à balayage électronique actif en août. [ lien ] Conçu par l'Institut Tikhomirov de Moscou, ce radar utilise une antenne réseau à commande de phase  [ lien ] (antenne active, AESA) qui augmente la portée du radar, peut fonctionner parallèlement en air-air et air-sol, permet d'identifier des cibles isolées et multiples, d'attaquer plusieurs cibles à la fois avec des armes de précision, ainsi que d'assurer la liaison et la lutte antiradar.

"Les essais du quatrième avion T-50 PAK-FA débuteront dès 2012", a ajouté le porte-parole.

Doté d'un radar unique à balayage électronique actif, le T-50 doit posséder toutes les performances d'un avion de 5e génération: une faible signature radar et thermique, une vitesse de croisière supersonique, une haute intégration des systèmes de commande, etc. L'avion est conçu pour remplacer les MIG-29 et les Su-27 en service dans l'armée russe. Le T-50 est développé en Russie depuis les années 1990.

 

Sukhoi T-50

Chasseur russe de cinquième génération T-50

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

Repost0