Les relations internationales pour les nuls ! La Syrie , les Etats-Unis et le " plus vieil allié " .
Publié le 31 Août 2013
Blog initialement consacré à la géopolitique de l'Arctique . Il traite désormais de l'actualité politique , economique , socio-culturelle , historique et militaire et présente des analyses " non conformistes " .Il ne pretend pas à l' " objectivité " mais presente un point de vue alternatif , en opposition avec les pretendues " analyses " syndiquées des " mediats libres " des " democrassies occidentales "
Publié le 31 Août 2013
Publié le 30 Août 2013
Comment donc empêcher les bandes de pénétrer dans Damas ? L’idée des réseaux de fil de fer barbelé, dont on a tant usé pendant la guerre, vint tout naturellement à l’esprit. Entourer la ville d’une barrière de fer dont les abords seront battus par des mitrailleuses est la meilleure façon, la seule possible d’ailleurs, de mettre la population à l’abri des incursions des insurgés qui, actuellement, terrorisent les campagnes. Gros travail, évidemment, que celui de réaliser une telle ceinture autour d’une cité aussi étendue, mais possible cependant, surtout avec le concours de la ville en ce qui concerne le recrutement des ouvriers. Il y a trois ans, un plan d’extension et d’embellissement de Damas a été établi par un ingénieur français ; le projet prévoyait notamment le percement de boulevards extérieurs et la création de quartiers nouveaux, pour décongestionner le centre de la ville très surpeuplée. (…) On n’est pas passé à l’exécution de ce plan parce que les caisses municipales se trouvaient vides. Mis au courant par l’ingénieur de cet ancien projet de la municipalité, le commandant de la région, nommé gouverneur militaire de la ville, voit, dans sa réalisation, un moyen d’enfermer Damas dans un réseau de fil de fer et de soustraire la ville au coup de force éventuel des bandes. Après examen de la situation et discussion du projet avec les techniciens, il décide d’entreprendre le travail. Le 10 décembre 1925, le maire et les conseillers municipaux sont convoqués par le gouverneur qui leur demande de réaliser leur projet d’embellissement de la ville. (…) Les conseillers municipaux, en majorité de tendance extrémiste, voudraient ajourner un projet dont ils ne voient pas bien l’utilité ; d’un autre côté, au contraire, pour les raisons que l’on sait, nous désirons passer à sa réalisation immédiate. Après discussion de certains points secondaires, la municipalité se range à nos vues et accepte de recruter et nourrir les travailleurs demandés. Le 11 décembre, quinze cents terrassiers indigènes, rassemblés autour de la mairie, sont conduits sur les chantiers et le percement des boulevards commence sous la protection de deux bataillons de tirailleurs algériens, chargés d’éloigner les bandes au cas où celles-ci s’aviseraient de troubler les travaux. L’ingénieur de la municipalité et les officiers qui les secondent procèdent au piquetage des nouvelles avenues, par tronçons rectilignes, dont les extrémités s’appuient sur des maisons, dans lesquelles logeront les mitrailleurs chargés de la garde des fils de fer. Les réseaux, mis en place sous la direction d’officiers idoines, interceptent les débouchés de la ville sur les jardins, à l’exception de quelques-uns, par lesquels passeront, obligatoirement, les indigènes sortants ou entrant dans la cité, et où un service de contrôle détectera les porteurs d’armes. Travail considérable se traduisant par 12 km de boulevards et 12 km de réseaux de fil de fer à construire ; chaque jour, de l’aube à la nuit, les terrassiers, se relayant par équipe, travaillent à plein sous la conduite d’officiers dévoués et énergiques. Au 1er janvier 1926, 20 jours seulement après le début des travaux, le secteur nord de la ville est terminé et aussitôt occupé par des unités de mitrailleurs ; la fin du même mois voit l’achèvement du secteur sud et, au commencement de février, une ceinture de fer entoure Damas. (…) Les postes, plus ou moins espacés les uns des autres, suivant la forme du terrain, croisent le feu de leurs mitrailleuses en avant et au plus près des fils de fer, rendant ainsi impossible le franchissement de ces derniers.
Général Andréa, La révolte druze et l’insurrection de Damas : 1925-1926, Payot, Paris 1937.
Publié le 30 Août 2013
Publié le 24 Août 2013
Publié le 23 Août 2013
Si la plupart des " experts " s'acharnent à démontrer la véracité d'une attaque chimique ,en l'imputant aussitôt au " régime ", seule la diplomatie Russe a pour l'instant osé soulever avec précision la question du vecteur des munitions chimiques , une roquette artisanale , et la partie responsable de cette attaque : Les terroristes islamistes de l'ASL . [ lien vers article ]
On imagine mal la diplomatie Russe accuser sans preuves et ce quelques dizaines de minutes après la diffusion de l'information sur l'attaque chimique dans la Ghouta . Les élèments de preuve dont pourrait disposer la diplomatie Russe proviendraient de radars de contre-batteries de type "Zoopark-1" 1Л219М livrés à l'AAS ou utilisés par du personnel du renseignement Russe à Damas . [ lien vers site ОАО «НПО «Стрела» ] [ fiche technique ] [ lien ] [ lien ]
Le radar utilisé peut bien sûr appartenir à un autre type .[ documentation pdf ] [ fiche technique ] Ces radars peuvent en quelques secondes effectuer la trajectographie d'un tir , déterminer la nature du projectile [ missile ou obus ] et afficher les données tactiques [ voir photos ] . Il est fort probable par exemple qu'un tel systéme soit utilisé pour la protection des représentations diplomatiques Russes à Damas ou ait été livré à l'AAS pour la protection des infrastructures gouvernementales dans la capitale Syrienne .
Publié le 23 Août 2013
Le MAE Russe évoque une " provocation planifiée à l'avance " .[ lien vers communiqué ]
Некоторые арабские телеканалы распространяют алармистские сообщения о применении 21 августа с.г. отравляющих химических веществ близ Дамаска. В этой связи нами предприняты действия по прояснению достоверности этих репортажей. На основе информации из имеющихся у нас источников складывается следующая картина.
Правительственными войсками в последние дни осуществлялись активные действия против боевиков на различных направлениях, в том числе в восточном пригороде Дамаска. Рано утром 21 августа по этому району с позиций, занимаемых боевиками, была выпущена самодельная ракета аналогичная той, которая была применена террористами 19 марта с.г. в Хан Аль-Асале, с неустановленным пока химическим отравляющим веществом. Сообщается о жертвах среди мирного населения.
Обращает на себя внимание тот факт, что ангажированные региональные СМИ сразу же, как по команде, начали агрессивную информационную атаку, возлагая всю ответственность на правительственную сторону. Далеко не случайно, видимо, и то, что вбросы насчет применения властями химоружия уже имели место и ранее, в том числе и в последние дни, со ссылкой на некие оппозиционные источники, однако впоследствии не подтверждались. Все это не может не наводить на мысль о том, что мы в очередной раз имеем дело с заранее спланированной провокацией. В пользу этого говорит и то, что преступная акция близ Дамаска была совершена в тот самый момент, когда успешно начала свою работу в Сирии миссия экспертов ООН по расследованию утверждений о возможном применении там химического оружия.
Все это сильно смахивает на попытки любой ценой создать повод для выдвижения требований к СБ ООН встать на сторону противников режима и тем самым подорвать шансы на созыв Женевской конференции, для подготовки которой на 28 августа запланирована очередная встреча российских и американских экспертов.
В Москве считают важным проведение объективного и профессионального расследования случившегося. Вновь призываем всех тех, кто имеет возможность повлиять на вооруженных экстремистов, приложить все усилия с тем, чтобы положить конец провокациям с использованием химических отравляющих веществ.
Certaines chaînes de télévision arabes diffusent des allégations alarmistes sur l’utilisation des substances toxiques près de Damas ce 21 août. Dans ce contexte, nous avons pris des mesures pour vérifier la fiabilité de cette information. Sur la base des données provenant des sources disponibles nous avons une image suivante.
Ces derniers jours les forces gouvernementales réalisaient des actions actives contre les militants sur divers terrains, y compris dans la banlieue Est de Damas. Tôt dans la matinée du 21 août, une roquette artisanale, similaire à celle qui avait été utilisée par des terroristes le 19 mars dernier à Khan al-Asal et portant une substance toxique inconnue, a été lancée sur le quartier depuis la zone sous le contrôle de l’opposition. Des victimes parmi la population civile sont rapportées.
Il est à noter le fait que les médias régionaux engagés ont immédiatement, comme s’il y avait un signal, commencé une campagne d'information agressive, conférant toute la responsabilité au côté du gouvernement. Apparemment, ce n'est pas un hasard que des allégations sur l'utilisation d'armes chimiques par les autorités syriennes ont déjà eu lieu avant, y compris ces derniers jours, en se référant à certaines sources de l'opposition, mais ils n’ont jamais été confirmés par la suite. Tout cela ne fait que confirmer une fois de plus qu’il s’agit d’une provocation planifiée d’avance. Cette hypothèse est étayée par le fait que l’attaque dans la banlieue de Damas a été perpétrée au moment même où la commission de l’ONU entame ses travaux en Syrie pour vérifier les affirmations sur un éventuel usage d’armes chimiques.
Tout cela ressemble à des tentatives de créer à tout prix un prétexte à une exigence au Conseil de sécurité des Nations unies de prendre côté des opposants au régime et de miner donc l'organisation de la conférence internationale à Genève sur un règlement pacifique en Syrie dont une rencontre préparatoire des experts russes et américains est planifiée pour la 28 août.
Moscou estime qu'il est important de mener une enquête équitable et professionnelle de l'incident. Nous demandons à nouveau tous ceux qui sont en mesure d'influencer les extrémistes armés, de prendre tous les efforts pour mettre terme aux provocations sur l'utilisation de substances toxiques
Publié le 20 Août 2013
Les chiens des unités cynophiles de l'armée Russe auront bientôt un équipement de pointe : Des gilets pare-balles et pare-éclats ainsi qu'une caméra haute-définition . C'est pas la tenue " Félin " mais la tenue ...." Canin " ! En direct du blog d'Igor Korotchenko . [ lien ]
Si les chiens sont - tristement - connus pour avoir combattu des blindés lors de la Grande Guerre Patriotique [.Противотанковые собаки ] , ils ont été intégrés à des unités de combat , avec des résultats mitigés , dés le printemps 1915 . [ lien ]
Publié le 20 Août 2013
Publié le 15 Août 2013
Publié le 15 Août 2013