Je clôturerai cette trop petite séries d'articles sur le 150éme anniversaire de la guerre de 1870-1871 par un crime de guerre de cette guerre civile que fut la " Commune de Paris " . C'est bien sûr un événement qui ne sera pas traité par des histrion-n-es gauchistes comme Mathilde LARRÉRE qui ont maladroitement tenté de récupérer cette commémoration pour leur agenda gauchiste et insurrectionnel .
Avec la destruction des archives de la Ville de Paris et du Palais des Tuileries , que ces " historiens " célèbrent pourtant comme de hauts faits alors qu'ils relèvent d'un culturcide au delà du vandalisme d'une horde haineuse , on monte dans l'horreur puisqu'il s'agit du massacre de religieux et de civils innocents . Comme les auteurs de ce crime s'en sont réclamé avec fierté et comme le mettent en avant désormais de nombreux historiens - honnêtes - il s'agissait pour la Commune de Paris d'être une " guerre de continuation " de la Grande Terreur de 1793 .
Ce massacre est d'autant moins étonnant qu'il a été fait à l'encontre des religieux d'un ordre rétabli en France , celui des Frères Dominicains , par le Révérend Henri LACORDAIRE qui fut non seulement un fervent Républicain en soutenant la révolution de 1848 mais aussi un des pères de la Doctrine Sociale de l'Eglise . Ce " Frente Crapular " tueur de 1871 est la préfiguration de ce que nous appelons aujourd'hui la " gauche radicale " avec pour organisation politique représentative La France Insoumise . Elle se retrouve aussi auprès des Libres Penseurs dont la devise reprend les éructations des tueurs du 19 mai 1871 :
" A bas les Calotins ! "
Tout comme aujourd'hui cette " gauche radicale " avait alors pour principal ennemi non pas les " possédants " mais les " libéraux " . L'autre crime des Frères Dominicains fut d'enseigner . Non pas une éducation doctrinaire ( genre , décolonialisme , wokisme , antispécisme ,... ) comme le veulent aujourd'hui les Libres Penseurs et la " gauche radicale " mais une éduction Chrétienne - oui - libérale et in fine une " éducation des Lumières " qui permet à la personne de construire et d'exprimer son libre-arbitre . Une éducation qui prépare aussi à l'excellence depuis 150 ans , il ne faut pas s'en cacher , puisque l'on peut remarquer que l'une des victimes Louis-Eugène-Antoine GAUQUELIN était de facto un professeur de mathématiques en "CPGE" .
J'en parle avec d'autant plus de liberté que moi-même et mes enfants nous avons tous pu bénéficier de cette éducation et que si j'écris ces lignes et d'autres sur ce blog c'est grâce à cette éducation . Ce n'est pas étonnant non plus que cette " gauche radicale " et ces Libres Penseurs s'opposent aujourd'hui à l'éducation confessionnelle Chrétienne , essentiellement Catholique et qu'au delà ils veulent la fermeture des CPGE , " discriminatoires et élitistes " . De la même manière il n'est pas étonnant que cette " gauche radicale " ainsi que des Libres Penseurs soutiennent le génocideur ROBESPIERRRE et les Communards massacreurs de 1871.
Un résumé du massacre sur ce lien
IN MEMORIAM
Religieux.
Père Louis-Raphaël Captier, Prieur dominicain.
Père Henri Cotrault, Dominicain.
Frère Pie-Marie Chatagneret. Dominicain.
Père Thomas Bourard. Dominicain.
Père Constant Delhorme. Dominicain.
Civils.
Louis-Eugène-Antoine. Gauquelin, professeur né le 24 mars 1839 à Cherbourg. Ancien marin, ayant participé à l'expédition mexicaine, devenu officier, professeur de mathématique, préparant, à l'Ecole d'Arcueil, des élèves aux concours des Grandes Ecoles du Gouvernement : Polytechnique, Saint-Cyr, Centrale, les Mines, Navale.
Aimé Gros, domestique né le 9 septembre 1835 à Charols, région de Valence.
François-Hermand Volant, surveillant, né le 9 mai 1828 à Saint-Claude.
Théodore Catala, surveillant né le 22 octobre 1830 à Rouvenac, région de Carcassonne.
François-Sébastien-Siméon Dintroz, infirmier né le 1er juin 1838 à Auxange dans le Jura.
Marie-Joseph Cheminal, domestique savoyard né le 8 décembre 1815.
Antoine Gézelin Marce, domestique né le 6 août 1831 à Omblèze région de Valence.
Germain-Joseph Petit, commis à l'économat, né le 2 janvier 1849, à Saint-Bernard, près de St Hilaire -du-Touvet en Isére. C'est la plus jeune, et selon des témoins, la plus émouvante victime de ce funeste 25 mai 1871. Ancien de "L'Armée de la Loire".