Publié le 29 Juillet 2024

Je vous retransmets depuis les rivages de la Mer des Caraïbes et au travers de ma " plume numérique " qui le rédige ce message de satisfaction concernant la victoire du Président Nicolas MADURO aux élections Présidentielles de 2024 .

Vedemosti nous apprend que la factieuse Marina Corina MACHADO qui soutient  M. Edmundo Gonzalez URRUTIA , comme la marionnettiste soutient la  marionnette ,  appelle  à un pronunciamiento . C'est une information que vous ne trouverez certainement pas dans les me(r)diats Occidentaliens et en particulier Français. Vous y trouverez aussi une analyse critique des différents sondages qui annonçaient une large victoire de " l'opposition démocratique ". 

Avec la RPC , la Fédération de Russie a été l'un des premiers États à féliciter la réélection du Président Nicolas MADURO au travers d'un message du Président Vladimir POUTINE . 

On notera aussi l'attente de  " la publication des résultats définitifs du Conseil National Electoral "  par le Mexique d' " AMLO " . Décision prise certainement en accord avec la Présidente-élue Mme. Claudia SHEINBAUM. Le gouvernement Vénézuélien avait été le premier - et le seul - à rompre les relations diplomatiques avec la république narco-bananière Equatorienne après l'envahissement de l'ambassade du Mexique à Quito en avril 2024. 

Les États Latino-Américains qui dés le premier jour ont refusé de reconnaître ces élections sont les clients habituels des Etats-Unis , y compris pour le Pérou par exemple.

On s'achemine donc très probablement vers un scénario à la GUAIDO-TIKHANOVSKAÏA avec l'activation de troubles intérieurs organisés connus localement sous le terme de " guarimbas ". 

MAJ du 30/07/2024 : Sans qu'il soit possible de vérifier les accusations du Président Nicolas MADURO les premières interpellations semblent indiquer que " plus de 90% des personnes interpellées sont dans un état avancé de toxicomanie et armés. Ils ont avoué avoir été payé 150 dollars par jour - pour commettre ces actes NDLR - et une grande partie commence à parler sur leurs commanditaires "  " Il s'agit en grande partie de membres de groupes criminels qui ont reçus des instructions sur qui et où attaquer *". " Des instructions ont été données par le procureur général de la République pour rechercher et capturer les commanditaires intellectuels et financiers de ces désordres. " Les services de sécurité justifient leur décision de fermeture des liaisons aériennes par le fait qu'une partie de ces éléments subversifs sont arrivés par avion ces 15 derniers jours. Ceci explique le narratif du MSM-PGC sur les " exilés empêchés de voter " . Le groupe narco-criminel " Tren del Llano " . lui s'est attaqué aux forces de sécurité Bolivariennes et aux forces armées avec des armes automatiques. Sans adhérer à la philosophie Marxiste on reconnait ici dans la description que fait le Président MADURO des émeutiers , le lumpenproletariat , " cette lie d'individus dévoyés de routes les classes , qui établit son quartier général dans les grandes villes , est de tous les alliés possibles , le pire. Cette racaille est absolument vénale et importune. "

 

J'ai été assez critique du Président Nicolas MADURO pour reconnaitre mon erreur :

¡ Que Viva El Presidente Nicolas MADURO ! 

Je rassure mes derniers lecteurs et lectrices , mes proches : Je suis en sureté !

¡ Que Viva El Presidente Nicolas MADURO !

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Amérique Latine, #Amérique du Sud, #Diplomatie

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Publié le 24 Juillet 2024

Chers derniers lecteurs et lectrices ! Depuis plus de deux mois vous notez une baisse de régime du blogue et des signatures de ma " plume numérique " . J'étais en déplacement professionnel entrecoupé de rencontres militantes .  

Je suis  revenu pour deux semaines en Métropole et je repars pour des raisons professionnelles , déplacement qui sera mêlé avec mon engagement militant , qui m'obligent de nouveau à la discrétion numérique . J'espère juste pouvoir terminer mon article sur la " Marche du temps "

Merci pour votre fidélité .

Bonnes Vacances à tous et à toutes et sinon bonne continuation dans vos vies quotidiennes . 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Opinions, #La vie du blog

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Publié le 24 Juillet 2024

"Ils" ont touché à NOTRE poste ! 

MERCI ! Je ne vous regardais que très occasionnellement mais quel plaisir c'était , quelle véritable jouissance  !

Je ne vous regardais que très occasionnellement car je pensais - à tort - que vous seriez toujours présent . Même ces derniers mois je ne me suis pas précipité pour vous regarder d'avantage , dommage .

Votre émission c'était comme une église , une épicerie de quartier ou une librairie que l'on croise tous les matins en allant au travail : On ne va plus y prier , on fait nos courses au supermarché et on lit de moins en moins de livres achetés sur internet mais quand on apprend qu'ils vont être détruits ou qu'ils vont fermer cela nous fait un " manque " et on s'insurge* .

Je tiens à vous "rassurer" : Le canal 8 de notre TNT est à jamais fermé ! 

MERCI  M. Cyril HANOUNA , MERCI à toute vos équipes  ! 

MERCI POUR TOUT ! FORCE ET COURAGE !  

Il faut noter que la censure de la chaîne C8 survient le jour même où le Comité d'Organisation des JO de Paris 2024  - cédant à coup sûr aux injonctions des services de M. Gérald Moussa DARMANIN**  - a interdit à deux journalistes d'Izvestia  , le chroniqueur Nikolaï IVANOV et le caméraman Evguéni KOUZNETSOV de couvrir les compétitions sportives . Comme l'a confirmé = Izvestia le chef de l'Union des Journalistes de Russie - Союза журналистов России - M. Timour CHAFIR , il s'agit très probablement d'une volonté des autorités Français de vouloir empêcher le travail de ces journalistes , en particulier le fait de pouvoir poser des questions " dérangeantes " aux Français , aux Parisiens et aux touristes :  "... la crainte que des journalistes venant de Russie ne soient pas enchaînés, ni liés pieds et poings liés par ces normes journalistiques européennes généralement acceptées  qui leur imposent de dépeindre la joie et la joie du fait que le ministre français des Sports , par exemple, se baigne dans la Seine polluée  "

Le 22 juillet, un journaliste du Centre d'information Izvestia qui devait se rendre à Paris pour couvrir les Jeux Olympiques, s'était vu refuser un visa Schengen par les services de M .Gérald Moussa DARMANIN au motif qu'il aurait menacé la sécurité d'un ou plusieurs pays de l'UE.

Nous invitons tous donc tous ceux qui arriveraient à lire cet article à faire des " reportages sauvages " sur ces " à côtés "  et à les envoyer aux rédactions Russes.

 « l'intérêt de chaque projet pour le public, au regard des impératifs prioritaires que sont la sauvegarde du pluralisme des courants d'expression socioculturels, la diversification des opérateurs, et la nécessité d'éviter les abus de position dominante »

Loi du 30 septembre 1986 

La rédaction de ce blogue regardait C8 , regarde CNews et continue de consulter- en utilisant un VPN  le cas échéant -  Observateur Continental , Rossiysskaya Gazeta , Izvestia , Sputnik , Ria Novosti , RT en Français .

Nous ne lisons pas : Le Monde , Libération , Sud-Ouest , La Croix ,L'Humanité ,  L'indépendant , Korii , Géo , Le Point , L'Express , Le Nouvel Observateur , ... Nous ne regardons pas : BFMTV , TF1 , France2 , France 3 , Arte ,  LCP , LCI , ... 

Nous en profitons pour vous exprimer notre mépris , messieurs-dames les fonctionnaires de l'ARCOM , les militants de RSF , ... 

Nous n'avons que faire de votre intellectualisme et moralisme consensuel bourgeois , de votre wokisme intégrationniste et vivrensembliste : Nous sommes plébéiens et même populistes et nous nous assumons en tant que tels ! 

* Pcc M. Xavier EMAN

** Que la rédaction du blogue salue très respectueusement ainsi que les personnels de la SGDSN , en particulier la cellule  Viginium .

 

Touche pas à ma liberté d'expression : MERCI  M. Cyril HANOUNA !

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Opinions, #Guerre de l'information

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Publié le 20 Juillet 2024

Deux commémorations - en fait quatre - aujourd'hui pour illustrer cette " marche du temps " : Celle des 80 ans de l' " Opération Walkyrie " et les 50 ans de " l'Opération Attila " - Attila Harekâti . Un échec dans le 1er cas et un succès dans le second cas .

 

" Ils Arrivent ! " .

Concernant l' "Opération Attila" , je me tourne vers Kommersant qui replace cette opération aéroportée dans le contexte politique intérieur et géopolitique de l'époque . Il semble d'ailleurs que les opérateurs radar Chypriotes n'ont pas plus réagi que les guetteurs Allemands sur les plages de Normandie trente années plus tôt presque jour pour jour . 

Le jour de l'anniversaire de l'attentat contre Voldemort  c'est aussi le jour de l'établissement des relations diplomatiques entre la Syrie et l'URSSIe ; à la veille d'une année qui sera marquée par le terrorisme colonial Français degôlliste. 

Comme c'est un jour faste , cela fait aussi trente années que M. Alexandre " Batk'a " LOUKACHENKO est Président de la Biélorussie . 

Est ce que vous vous souvenez de votre 20 juillet 1994 ? 

Article en cours de rédaction

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 16 Juillet 2024

Encore un VERBATIM diplomatique : " La Fin de l'histoire n' a pas eu lieue " 

Message de Son Excellence M. Sergueï LAVROV au CS de l'ONU .

Je voudrais chaleureusement saluer les hauts représentants présents dans la salle du Conseil de sécurité. Leur participation à cette séance confirme l'importance du sujet discuté. Conformément à la règle 37 des procédures provisoires du Conseil, j'invite à participer à la réunion les représentants de l'Australie, du Bangladesh, de la Biélorussie, de l'État plurinational de Bolivie, du Brésil, de la Hongrie, de la République bolivarienne du Venezuela, du Vietnam, du Ghana, du Guatemala, de la République dominicaine, de l'Égypte, de l'Inde, de l'Indonésie, de l'Irak, de la République islamique d'Iran, du Kazakhstan, du Cambodge, de Cuba, du Koweït, des Maldives, du Maroc, du Népal, du Nicaragua, des Émirats arabes unis, du Pakistan, de l'Arabie saoudite, de la Serbie, de la République arabe syrienne, de la Thaïlande, du Timor-Leste, de la Turquie, de l'Ouganda, des Philippines, du Chili, de l'Éthiopie et de l'Afrique du Sud.

Conformément à la règle 39 des procédures provisoires du Conseil, j'invite à participer à cette réunion le chef de la délégation de l'Union européenne auprès des Nations unies, Son Excellence Stavros Lambrinidis.

Le Conseil de sécurité de l'ONU commence l'examen du point 2 de l'ordre du jour. Je voudrais attirer l'attention des membres du Conseil sur le document S/2024/537 - une lettre du Représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l'ONU datée du 9 juillet 2024, adressée au Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, transmettant une note conceptuelle sur le point en discussion.

Mesdames et Messieurs,

Votre Excellence,

Aujourd'hui, les fondements mêmes de l'ordre juridique international, à savoir la stabilité stratégique et le système politique mondial centré sur l'ONU, sont mis à l'épreuve. Il est impossible de résoudre les conflits croissants sans en comprendre les causes profondes et sans restaurer la foi en notre capacité à unir nos efforts pour le bien commun et la justice pour tous.

Soyons francs: parmi tous les États représentés dans cette salle, peu reconnaissent le principe clé de la Charte des Nations unies: l'égalité souveraine de tous les États. Les États-Unis ont depuis longtemps proclamé leur propre exclusivité par la voix de leurs présidents. Cela concerne l'attitude de Washington envers ses alliés, desquels il exige une obéissance sans faille, même au détriment de leurs intérêts nationaux.

Dirige, Amérique! Voilà le sens du fameux "ordre fondé sur les règles", une menace directe à la multilatéralité et à la paix internationale.

Les composants essentiels du droit international, qui sont la Charte des Nations unies et les décisions de notre Conseil, sont interprétés de manière déformée et sélective par l'Occident collectif, en fonction des instructions venant de la Maison Blanche. De nombreuses résolutions du Conseil de sécurité sont même ignorées. Parmi elles, la résolution 2202, approuvant les Accords de Minsk sur l'Ukraine, et la résolution 1031, validant l'Accord de paix de Dayton sur la Bosnie-Herzégovine basé sur le principe d'égalité des trois peuples constitutifs et des deux entités. On pourrait parler indéfiniment du sabotage des résolutions sur le Moyen-Orient, l'exemple étant la déclaration de Antony Blinken dans une interview à CNN en février 2021, en réponse à une question sur ce qu'il pense de la décision de l'administration américaine précédente de reconnaître la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan syrien. Si quelqu'un ne s'en souvient pas, je vais rafraîchir votre mémoire.

En réponse à cette question, le secrétaire d'État a déclaré: "Si on laisse de côté la question de la légalité, d'un point de vue pratique, le plateau du Golan est très important pour la sécurité d'Israël." Et ce, bien que la résolution 497 du Conseil de sécurité de l'ONU de 1981, que nous connaissons bien, qualifie l'annexion du plateau du Golan par Israël comme illégale. Mais, selon ces "règles", il faut, pour citer Antony Blinken, "laisser de côté la question de la légalité". Et, bien sûr, tout le monde se souvient de la déclaration du représentant permanent des États-Unis selon laquelle la résolution 2728 adoptée le 25 mars de cette année, demandant un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, "n'a pas de caractère juridiquement contraignant". C'est-à-dire que les "règles" américaines sont plus importantes que l'article 25 de la Charte des Nations unies. [ 1 ] 

Au siècle dernier, George Orwell avait déjà prédit le sens d'un "ordre fondé sur des règles" dans sa nouvelle La Ferme des animaux: "Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres." Si vous suivez la volonté de l'hégémon, tout vous est permis. Mais si vous osez défendre vos intérêts nationaux, vous serez déclaré paria et soumis à des sanctions.

La politique hégémonique de Washington ne change pas depuis des décennies. Tous les systèmes de sécurité euro-atlantiques ont été conçus pour assurer la domination des États-Unis, y compris la subordination de l'Europe et l'"endiguement" de la Russie. Un rôle clé était imparti à l'Otan, qui a fini par s'emparer de l'Union européenne, supposément créée pour les Européens. Les structures de l'OSCE ont été impudemment privatisées en violation flagrante de l'Acte final d'Helsinki.

L'expansion sans scrupules de l'Otan, en dépit des nombreux avertissements de Moscou au fil des ans, a provoqué la crise ukrainienne, à commencer par le coup d'État organisé par Washington en février 2014 pour prendre le contrôle total de l'Ukraine en vue de préparer une offensive contre la Russie avec l'aide du régime néonazi mis au pouvoir. Lorsque Piotr Porochenko, puis Vladimir Zelenski menaient la guerre contre leurs propres citoyens dans le Donbass, éliminaient législativement l'éducation russe, la culture russe, les médias russes et dans l'ensemble la langue russe, et interdisaient l'Église orthodoxe ukrainienne, personne en Occident ne le remarquait, n'exigeait de ses protégés à Kiev de "respecter les convenances", de ne pas violer les conventions internationales sur les droits des minorités nationales, ni même la Constitution ukrainienne qui exige le respect de ces droits. C'est précisément pour éliminer les menaces à la sécurité de la Russie et protéger les personnes se sentant partie intégrante de la culture russe et vivant sur des terres établies depuis des siècles par leurs ancêtres, pour les sauver de l'extermination légale, voire physique, que l'opération militaire spéciale a été lancée.

Il est révélateur que même maintenant, alors que de nombreuses initiatives pour un règlement ukrainien sont proposées, peu se souviennent des violations des droits de l'homme et des minorités nationales par Kiev. Ce n'est que récemment que des documents de l'UE concernant le début des négociations d'adhésion de l'Ukraine ont formulé une exigence correspondante, principalement grâce à la position de principe et persistante de la Hongrie. Cependant, les capacités et la volonté réelles de Bruxelles d'influencer le régime de Kiev suscitent des doutes.

Nous appelons tous ceux qui manifestent un intérêt sincère pour surmonter la crise en Ukraine à inclure dans leurs propositions la question cruciale des droits de toutes les minorités nationales sans exception. Ignorer ce problème dévalorise les initiatives de paix et approuve de facto la politique raciste de Vladimir Zelenski. Il est à noter qu'en 2014 (il y a dix ans), Vladimir Zelenski disait: "Si les gens dans l'Est de l'Ukraine et en Crimée veulent parler russe, laissez-les faire, laissez-les parler russe légalement. La langue ne divisera jamais notre pays natal." Depuis, Washington l'a bien rééduqué, et en 2021, Vladimir Zelenski déclarait dans une interview que ceux qui se sentent liés à la culture russe devraient partir en Russie pour l'avenir de leurs enfants et petits-enfants.

Je m'adresse aux maîtres du régime ukrainien: faites en sorte qu'il respecte l'article 1.3 de la Charte des Nations unies, garantissant les droits et libertés fondamentaux de tous les peuples "sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion".

Chers collègues,

La guerre que l'Otan a déclenchée contre la Russie par l'intermédiaire du gouvernement illégitime de Kiev ne suffit plus à l'Alliance de l'Atlantique Nord, tout comme l'ensemble de l'espace de l'OSCE. Après avoir presque totalement détruit les accords fondamentaux en matière de contrôle des armements, les États-Unis continuent d'exacerber la confrontation. Récemment, lors du sommet de Washington, les dirigeants des pays de l'Alliance ont affirmé leurs revendications d'un rôle de premier plan non seulement dans l'espace euro-atlantique, mais aussi dans la région Asie-Pacifique. Il est déclaré que l'Otan reste guidée par la mission de protéger le territoire de ses membres, mais pour ce faire, il est soi-disant nécessaire d'étendre la domination de l'Alliance à l'ensemble du continent eurasiatique et aux zones maritimes adjacentes. L'infrastructure militaire de l'Otan avance dans la région du Pacifique avec pour objectif évident de saper l'architecture axée sur l'Asean, construite pendant des décennies sur des principes d'égalité, de prise en compte des intérêts mutuels et de consensus. Les mécanismes inclusifs autour de l'Asean sont remplacés par des blocs fermés et conflictuels, soumis aux États-Unis et à leurs alliés, comme l'AUKUS et divers types de "quartets" et de "trios". Récemment, la sous-secrétaire américaine à la Défense, Kathleen Hicks, a déclaré que les États-Unis et leurs alliés "doivent se préparer à des guerres prolongées, et pas seulement en Europe".

Pour "endiguer" la Russie, la Chine et d'autres pays dont la politique indépendante est perçue comme un défi à l'hégémonie, l'Occident, par ses actions agressives, démolit le système de mondialisation initialement créé selon ses propres règles. Washington a tout fait pour détruire (y compris littéralement, par des actes de sabotage des pipelines Nord Stream) les bases de la coopération énergétique mutuellement bénéfique entre la Russie, l'Allemagne et l'Europe dans son ensemble. Berlin est resté silencieux à l'époque. Aujourd'hui, nous voyons une autre humiliation de l'Allemagne, dont le gouvernement s'est soumis sans condition à la décision des États-Unis de déployer des missiles terrestres américains à moyenne portée sur le sol allemand. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a même dit naïvement: "Les États-Unis ont décidé de déployer des systèmes de frappe de haute précision en Allemagne, et c'est une bonne décision." Les États-Unis ont décidé.

Et malgré tout cela, John Kirby, coordinateur de la communication stratégique à Washington, déclare au nom du Président des États-Unis: "Nous ne cherchons pas à déclencher une troisième guerre mondiale. Cela aurait des conséquences horribles pour le continent européen." Comme on dit, un lapsus freudien: Washington est convaincu qu'une nouvelle guerre mondiale ne portera pas préjudice aux États-Unis, mais à leurs alliés européens. Si l'administration Biden fonde sa stratégie sur cette analyse, c'est une erreur extrêmement dangereuse. Quant aux Européens, ils doivent bien sûr comprendre quel rôle suicidaire leur est destiné.

Les Américains, en mobilisant tout l'Occident collectif, étendent la guerre économique et commerciale contre ceux qui leur déplaisent, lançant une campagne sans précédent de mesures coercitives unilatérales, qui se retournent avant tout contre l'Europe et conduisent à une fragmentation accrue de l'économie mondiale. Les pratiques néocoloniales des pays occidentaux nuisent aux pays du Sud global en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Les sanctions illégales, les nombreuses mesures protectionnistes et les restrictions d'accès aux technologies contredisent directement le véritable multilatéralisme et créent de sérieux obstacles à la réalisation des objectifs de l'agenda de développement de l'ONU.

Où sont tous ces attributs du marché libre auxquels les États-Unis et leurs alliés nous habituaient pendant tant d'années? L'économie de marché, la concurrence loyale, l'inviolabilité de la propriété, la présomption d'innocence, la liberté de déplacement des personnes, des biens, des capitaux et des services. Tout cela est aujourd'hui relégué aux oubliettes. La géopolitique a enterré les lois du marché autrefois sacrées pour l'Occident. Récemment, nous avons entendu des exigences publiques des responsables américains et européens envers la Chine de réduire la "surproduction" dans les secteurs de haute technologie, car l'Occident a commencé à perdre ses avantages de longue date dans ces domaines. Désormais, les fameuses "règles" remplacent les principes du marché.

Chers collègues,

Les actions des États-Unis et de leurs alliés empêchent la coopération internationale et la construction d’un monde plus juste, prennent en otage des pays et des régions entières, empêchent les peuples de réaliser les droits souverains inscrits dans la Charte des Nations unies et détournent l'attention du travail commun indispensable pour régler les conflits au Moyen-Orient, en Afrique et dans d’autres régions, pour réduire les inégalités mondiales, éliminer les menaces du terrorisme et des crimes liés à la drogue, à la faim et à aux maladies.

Je suis convaincu qu’on peut remédier à cette situation, bien sûr avec de la bonne volonté. Afin d'arrêter l'évolution des événements selon un scénario négatif, nous aimerions proposer à discuter d'un certain nombre de mesures visant à rétablir la confiance et à stabiliser la situation internationale.

1. Il est nécessaire d’éliminer une fois pour toutes les causes profondes de la crise qui a éclaté en Europe. Les conditions pour établir une paix durable en Ukraine ont été définies par le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, je ne vais pas les répéter.

Un règlement politique et diplomatique doit être accompagné de mesures concrètes pour éliminer les menaces contre la Fédération de Russie émanant de l’Occident et de la région euro-atlantique. Lors de la négociation de garanties et d’accords mutuels, il faudra prendre en compte les nouvelles réalités géostratégiques du continent eurasien où se forme une architecture pancontinentale de sécurité véritablement égale et indivisible. L’Europe risque de prendre du retard sur ce processus historique objectif. Nous sommes prêts à trouver un équilibre des intérêts.

2. Le rétablissement de l'équilibre des forces régional et mondial doit s’accompagner d’efforts actifs pour lutter contre les inégalités dans l’économie mondiale. Dans un monde multipolaire, par définition, il ne devrait y avoir aucun monopole en matière de réglementation monétaire et financière, de commerce ou de technologie. La grande majorité des membres de la communauté mondiale partage ce point de vue. La réforme rapide des institutions de Bretton Woods et de l’OMC, dont les activités devraient refléter le poids réel des centres de croissance et de développement non occidentaux, revêt une importance particulière.

3. Des changements sérieux et qualitatifs doivent se produire dans d’autres institutions de gouvernance mondiale si nous voulons qu’elles fonctionnent dans l’intérêt de tous. Cela concerne tout d’abord notre Organisation, qui reste malgré tout l’incarnation du multilatéralisme, possède une légitimité unique et universelle et une étendue de compétences généralement reconnues.

Un pas important vers le rétablissement de l'efficacité de l'ONU serait que tous ses membres réaffirment leur attachement aux principes de la Charte des Nations unies, et non de manière sélective, mais dans leur intégralité et leur interconnexion. Nous pouvons réfléchir ensemble à la forme que pourrait prendre une telle reconfirmation.

Le Groupe des amis pour la défense de la Charte des Nations unies, crée à l'initiative du Venezuela, fait un travail considérable. Nous invitons tous les pays qui croient à la primauté du droit international à se joindre à son travail.

Un élément clé de la réforme de l’ONU devrait être un changement dans la composition du Conseil de sécurité, même si cela ne permettra pas à elle seule d’aboutir à un travail productif à moins qu’il n’y ait un accord de base sur le modus operandi entre les membres permanents. Cette considération n’annule cependant pas l’impératif d’éliminer les déséquilibres géographiques et géopolitiques au Conseil de sécurité, où aujourd’hui les pays de l’Occident collectif sont clairement surreprésentés. Parvenir à l’accord le plus large possible sur les paramètres spécifiques de la réforme visant à renforcer la représentation de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique latine est une mesure attendue depuis longtemps.

Des changements sont également nécessaires dans la politique des services du personnel du Secrétariat afin d'éliminer la domination des citoyens des pays occidentaux dans les structures administratives de l'Organisation. Le Secrétaire général et son personnel sont tenus de respecter strictement, sans aucune exception, les principes d'impartialité et de neutralité prescrits par l'art. 100 de la Charte des Nations unies, que nous ne nous lassons pas de vous rappeler.

4. Outre l'ONU, d'autres associations multilatérales sont appelées à contribuer au renforcement des principes multipolaires de la vie internationale. Parmi elles le G20, qui comprend à la fois les pays de la majorité mondiale et les États occidentaux. Le mandat du G20 est strictement limité aux questions d’économie et de développement. Il est donc important qu’un dialogue de fond sur cette plateforme soit exempt de tentatives opportunistes d’introduire des thèmes géopolitiques. Sinon, nous ruinerons cette plateforme utile.

Les Brics et l’Organisation de coopération de Shanghai jouent un rôle de plus en plus important dans la construction d’un ordre multilatéral équitable fondé sur les principes de la Charte des Nations unies. Ils rassemblent des pays représentant différentes régions et civilisations, coopérant sur la base de l’égalité, du respect mutuel, du consensus et de compromis mutuellement acceptables, ce qui est la règle d'or de l’interaction multilatérale impliquant les grandes puissances.

Les associations régionales telles que la CEI, l’OTSC, l'Union économique eurasiatique, l’Asean, le Conseil de coopération du Golfe, la Ligue arabe, l’Union africaine et la Communauté d'États latino-américains et Caraïbes revêtent une importance pratique pour l’établissement de la multipolarité. Nous considérons comme une tâche importante d'établir des liens polyvalents entre eux, notamment en utilisant le potentiel de l'ONU. La présidence russe du Conseil consacrera l'une de ses prochaines réunions à l'interaction entre l'ONU et les organisations régionales eurasiennes.

Chers collègues,

S'exprimant lors du forum parlementaire des Brics le 9 juillet 2024 à Saint-Pétersbourg, le Président russe Vladimir Poutine a déclaré: "La formation d’un ordre mondial qui reflète le véritable équilibre des forces est un processus complexe et même douloureux à bien des égards." Nous pensons que les discussions sur ce sujet doivent être menées sans tomber dans des polémiques inutiles, sur la base d'une analyse sobre de l'ensemble des faits. Il faut avant tout restaurer une diplomatie professionnelle, une culture du dialogue, la capacité d'écouter et d'entendre, et maintenir des canaux de communication de crise. La vie de millions de personnes dépend de la capacité des hommes politiques et des diplomates à formuler une vision commune de l’avenir. La diversité et l’équité de notre monde dépendent uniquement des pays membres. Je voudrais souligner une fois de plus qu’il existe un point d’appui, c’est la Charte de notre Organisation. Si tout le monde, sans exception, suit son esprit et sa lettre, l’ONU sera alors en mesure de surmonter les divergences actuelles et de parvenir à un dénominateur commun sur la plupart des questions. La fin de l’histoire n’a pas eu lieu. Travaillons ensemble pour commencer l’histoire d’un véritable multilatéralisme, reflétant toute la richesse de la diversité culturelle et civilisationnelle des peuples du monde. Nous vous invitons à une discussion, bien évidemment, elle doit être honnête.

[ 1 ] Il convient pour le lecteur de donner une explication . M. Sergueï LAVROV oppose la Charte des Nations-Unies à l' " Internationalisme Libéral" , " Ordre International Libéral " - OIL - ou " Liberal International Order " . Dans la vulgate du MSM-PGC on parle des " règles de la communauté internationale " . C'est une doctrine des relations internationales qui suppose une coopération basée sur des " organismes multilatéraux " comme le FMI ou l'OMC . Ces règles sont le libéralisme politique et le libéralisme économique , les " droits de l'homme"  sans qu'ils soient explicitement définis . Si l'on reprend la définition de l'analyste des relations internationales M. Gilford John IKENBERRY il s'agit " d'arrangements de gouvernance au sein d'un groupe d'États , y compris ses règles et institutions fondamentales " . Ce " groupe d'états " ce sont essentiellement Les Etats-Unis , L'Union Européenne , l'Australie , La Nouvelle-Zélande et le Japon que la diplomatie Russe regroupe sous le terme d' " Occident global" . L'un des axes d'intervention de cet " Occident global " cela a été la " Responsability to protect " - R2P - de M. KOUCHNER. Le Brésil y a opposé la " Responsibility while protecting " - RwP. 

VERBATIM : Texte du discours du MAE Russe M. Sergueï LAVROV au CS de l'ONU .

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Publié le 13 Juillet 2024

Répondant aux appels téléphoniques ou aux messages écrits de dirigeants et de responsables de plus de 40 pays [ liste exhaustive sur ce lien ] , le président élu M. Masoud PEZESHKIAN a souligné que l'approche principale de la politique étrangère du nouveau gouvernement serait d'ouvrir de nouveaux horizons et d'étendre globalement les relations amicales avec d'autres gouvernements sur la base du dialogue, de la coopération, de l'égalité et du respect mutuel.

Message du Président-élu Iranien dans la presse .

Source : The Teheran Times du 12/07/2024 20:59 [ heure locale] 

TEHRAN – On May 19, 2024, the untimely passing of President Ebrahim Raisi- a deeply respected and dedicated public servant- in a tragic helicopter crash precipitated early elections in Iran, marking a pivotal moment in our nation's history.

Amidst war and turbulence in our region, Iran’s political system demonstrated remarkable stability by conducting elections in a competitive, peaceful, and orderly manner, dispelling insinuations made by some “Iran experts” in certain governments. This stability, and the dignified manner in which the elections were conducted, underscore the discernment of our Supreme Leader, Ayatollah Khamenei, and the dedication of our people to democratic transition of power even in the face of adversity. 

I ran for office on a platform of reform, fostering national unity, and constructive engagement with the world, ultimately earning the trust of my compatriots at the ballot box, including those young women and men dissatisfied with the overall state of affairs. I deeply value their trust and am fully committed to cultivating consensus, both domestically and internationally, to uphold the promises I made during my campaign.

I wish to emphasize that my administration will be guided by the commitment to preserving Iran's national dignity and international stature under all circumstances. Iran’s foreign policy is founded on the principles of "dignity, wisdom, and prudence", with the formulation and execution of this state-policy being the responsibility of the president and the government. I intend to leverage all authority granted to my office to pursue this overarching objective. 

With this in mind, my administration will pursue an opportunity-driven policy by creating balance in relations with all countries, consistent with our national interests, economic development, and requirements of regional and global peace and security. Accordingly, we will welcome sincere efforts to alleviate tensions and will reciprocate good-faith with good-faith. 

Under my administration, we will prioritize strengthening relations with our neighbors. We will champion the establishment of a "strong region" rather than one where a single country pursues hegemony and dominance over the others. I firmly believe that neighboring and brotherly nations should not waste their valuable resources on erosive competitions, arms races, or the unwarranted containment of each other. Instead, we will aim to create an environment where our resources can be devoted to the progress and development of the region for the benefit of all. 

We look forward to cooperating with Turkiye, Saudi Arabia, Oman, Iraq, Bahrain, Qatar, Kuwait, the United Arab Emirates, and regional organizations to deepen our economic ties, bolster trade relations, promote joint-venture investment, tackle common challenges, and move towards establishing a regional framework for dialogue, confidence building and development. Our region has been plagued for too long by war, sectarian conflicts, terrorism and extremism, drug trafficking, water scarcity, refugee crises, environmental degradation, and foreign interference. It is time to tackle these common challenges for the benefit of future generations. Cooperation for regional development and prosperity will be the guiding principle of our foreign policy. 

As nations endowed with abundant resources and shared traditions rooted in peaceful Islamic teachings, we must unite and rely on the power of logic rather than the logic of power. By leveraging our normative influence, we can play a crucial role in the emerging post-polar global order by promoting peace, creating a calm environment conducive to sustainable development, fostering dialogue, and dispelling Islamophobia. Iran is prepared to play its fair share in this regard. 

In 1979, following the Revolution, the newly established Islamic Republic of Iran, motivated by respect for international law and fundamental human rights, severed ties with two apartheid regimes, Israel and South Africa. Israel remains an apartheid regime to this day, now adding "genocide" to a record already marred by occupation, war crimes, ethnic cleansing, settlement-building, nuclear weapons possession, illegal annexation, and aggression against its neighbors. 

As a first measure, my administration will urge our neighboring Arab countries to collaborate and utilize all political and diplomatic leverages to prioritize achieving a permanent ceasefire in Gaza aiming to stop the massacre and prevent the broadening of the conflict. We must then diligently work to end the prolonged occupation that has devastated the lives of four generations of Palestinians. In this context, I want to emphasize that all states have a binding duty under the 1948 Genocide Convention to take measures to prevent genocide; not to reward it through normalization of relations with the perpetrators. 

Today, it seems that many young people in Western countries have recognized the validity of our decades-long stance on the Israeli regime. I would like to take this opportunity to tell this brave generation that we regard the allegations of antisemitism against Iran for its principled stance on the Palestinian issue as not only patently false but also as an insult to our culture, beliefs, and core values. Rest assured that these accusations are as absurd as the unjust claims of antisemitism directed at you while you protest on university campuses to defend the Palestinians' right to life. 

China and Russia have consistently stood by us during challenging times. We deeply value this friendship. Our 25-year roadmap with China represents a significant milestone towards establishing a mutually beneficial "comprehensive strategic partnership," and we look forward to collaborating more extensively with Beijing as we advance towards a new global order. In 2023, China played a pivotal role in facilitating the normalization of our relations with Saudi Arabia, showcasing its constructive vision and forward-thinking approach to international affairs. 

Russia is a valued strategic ally and neighbor to Iran and my administration will remain committed to expanding and enhancing our cooperation. We strive for peace for the people of Russia and Ukraine, and my government will stand prepared to actively support initiatives aimed at achieving this objective. I will continue to prioritize bilateral and multilateral cooperation with Russia, particularly within frameworks such as BRICS, the Shanghai Cooperation Organization and Eurasia Economic Union. 

Recognizing that the global landscape has evolved beyond traditional dynamics, my administration is committed to fostering mutually beneficial relations with emerging international players in the Global South, especially with African nations. We will strive to enhance our collaborative efforts and strengthen our partnerships for the mutual benefit of all involved. 

Iran's relations with Latin America are well-established and will be closely maintained and deepened to foster development, dialogue and cooperation in all fields. There is significantly more potential for cooperation between Iran and the countries of Latin America than what is currently being realized, and we look forward to further strengthening our ties. 

Iran’s relations with Europe have known its ups and downs. After the United States’ withdrawal from the JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action) in May 2018, European countries made eleven commitments to Iran to try to salvage the agreement and mitigate the impact of the United States’ unlawful and unilateral sanctions on our economy. These commitments involved ensuring effective banking transactions, effective protection of companies from U.S. sanctions, and the promotion of investments in Iran. European countries have reneged on all these commitments, yet unreasonably expect Iran to unilaterally fulfill all its obligations under the JCPOA. 

Despite these missteps, I look forward to engaging in constructive dialogue with European countries to set our relations on the right path, based on principles of mutual respect and equal footing. European countries should realize that Iranians are a proud people whose rights and dignity can no longer be overlooked. There are numerous areas of cooperation that Iran and Europe can explore once European powers come to terms with this reality and set aside self-arrogated moral supremacy coupled with manufactured crises that have plagued our relations for so long. Opportunities for collaboration include economic and technological cooperation, energy security, transit routes, environment, as well as combating terrorism and drug trafficking, refugee crises, and other fields, all of which could be pursued to the benefit of our nations. 

The United States also needs to recognize the reality and understand, once and for all, that Iran does not—and will not—respond to pressure. We entered the JCPOA in 2015 in good faith and fully met our obligations. But the United States unlawfully withdrew from the agreement motivated by purely domestic quarrels and vengeance, inflicting hundreds of billions of dollars in damage to our economy, and causing untold suffering, death and destruction on the Iranian people—particularly during the Covid pandemic—through the imposition of extraterritorial unilateral sanctions. The U.S. deliberately chose to escalate hostilities by waging not only an economic war against Iran but also engaging in state terrorism by assassinating General Qassem Soleimani, a global anti-terrorism hero known for his success in saving the people of our region from the scourge of ISIS and other ferocious terrorist groups. Today, the world is witnessing the harmful consequences of that choice. 

The U.S. and its Western allies, not only missed a historic opportunity to reduce and manage tensions in the region and the world, but also seriously undermined the Non-Proliferation Treaty (NPT) by showing that the costs of adhering to the tenets of the non-proliferation regime could outweigh the benefits it may offer. Indeed, the U.S. and its Western allies have abused the non-proliferation regime to fabricate a crisis regarding Iran's peaceful nuclear program - openly contradicting their own intelligence assessment - and use it to maintain sustained pressure on our people, while they have actively contributed to and continue to support the nuclear weapons of Israel, an apartheid regime, a compulsive aggressor and a non-NPT member and a known possessor of illegal nuclear arsenal. 

I wish to emphasize that Iran’s defense doctrine does not include nuclear weapons and urge the United States to learn from past miscalculations and adjust its policy accordingly. Decision-makers in Washington need to recognize that a policy that consists of pitting regional countries against each other has not succeeded and will not succeed in the future. They need to come to terms with this reality and avoid exacerbating current tensions. 

The Iranian people have entrusted me with a strong mandate to vigorously pursue constructive engagement on the international stage while insisting on our rights, our dignity and our deserved role in the region and the world. I extend an open invitation to those willing to join us in this historic endeavor. 

VERBATIM : Masoud PEZESHKIAN " Mon message au nouveau monde "

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Verbatim, #Le courrier diplomatique, #Diplomatie, #BRICS - IBAS

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Publié le 1 Juillet 2024

Au moment où l'Argentine s'est donnée un Président " disruptif " la mémoire du Général Juan Domingo PERON reste encore un phare intellectuel et doctrinal pour de nombreux Argentins dont les syndicalistes de la CGT ( Argentine , il est bon de le préciser ! ) . Regardez la vidéo et qu'elle vous inspire ! 

¿ Camarada Juan Domingo Perón ?  PRESENTE !
¿ Camarada Juan Domingo Perón ?  PRESENTE !

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