Prêt Russe à l'Islande : Les Ang£o- $axons s'inquiétent !

Publié le 11 Octobre 2008

Qui a écrit que " l'Argent n' a pas d'odeur , mais fait le bonheur "
Certainement pas les Ang£o- $axons qui commencent à s'inquiéter du prêt Russe à l'Islande comme en témoigne cet article du " Telegraph " , feuille de chou Londonienne viscéralement Russophobe , qui conseille à ce que ..........Les Etazunis fassent pression sur le FMI ( cela se lit sans rire ! ) pour que celui accorde un prêt à l'Islande .


On croit rêver : Le pyromane dont la maison brûle doit appeler des pompiers sans eau !

Voici d'ailleurs la traduction qu'en donne l'Atlantiste " L'Immonde "
Pour l'Islande, mieux vaut le FMI que les Russes

Dans sa détresse, l'Islande aurait tout intérêt à demander du secours au Fonds monétaire international (FMI) plutôt qu'à la Russie. La deuxième banque du pays, la Landsbanki, a coulé en 24 heures et la devise nationale a sérieusement décroché : le gouvernement est aux abois. Le taux de change a été stabilisé à 131 couronnes pour un euro, après être grimpé à 200 couronnes pour un euro lundi 6 octobre, mais il faut trouver de nouvelles réserves de devises. Belle initiative. Ce qui est moins avisé, c'est de s'adresser aux Russes.
Le soutien au taux de change laissera un peu de répit au consommateur islandais, qui devra néanmoins digérer une dévaluation de 35 % par rapport à l'euro. Pour les nombreux habitants qui ont contracté des emprunts libellés en euros, il devient plus coûteux de rembourser. Le taux d'intérêt sur le marché domestique atteint 15 % et l'inflation culmine à 14 %.
La défense de la couronne islandaise exige de solides ressources. La moindre faiblesse inciterait les traders à parier sur l'échec de cette politique, jusqu'à ce qu'elle échoue en effet. Si la couronne était encore dévaluée, le pays aurait plus de difficulté à rembourser sa dette, et en arriverait peut-être même à ne plus l'honorer.
Un prêt russe de 4 milliards d'euros aurait du sens, encore que pour les Russes il compromettrait des finances déjà fragiles. Mais surtout, il viendrait bouleverser la donne géopolitique. L'Islande est membre de l'OTAN, et on peut s'attendre à ce que la Russie exige une récompense pour avoir prêté au petit pays l'équivalent d'un tiers de son PNB. L'éventualité d'une présence russe dans l'océan Nord-Atlantique ferait bondir les Etats-Unis. Le plus sage est d'emprunter au FMI. Bien sûr, l'Islande aurait toujours à prendre des engagements, mais ils seraient de bon aloi et de nature uniquement financière. L'hypothèse russe l'entraînerait plutôt sur le terrain militaire et stratégique.
Par ailleurs, la maîtrise de l'inflation et la rigueur budgétaire sont de toute façon les pierres angulaires du redressement de l'économie nationale, et les Américains feront certainement pression pour que l'offre du FMI soit avantageuse. L'Islande ferait mieux d'ouvrir les bras au FMI, sous peine d'être réduite à la condition de pion sur l'échiquier géopolitique.


Ceci dit , comme le souligne le FT , aux heures sombres de son histoire l'Islande a vu qui lui tendait une main secourable , et qui lui tendait le poing depuis Londres .
" We have not received the kind of support that we were requesting from our friends,” said Geir Haarde, prime minister. “So in a situation like that one has to look for new friends

Pour trouver une analyse " Occidentale " impartiale mais non dénuée d'humour , il faut se rendre sur Bloomberg.com

Tout d'abord le commentaire désabusé de l'ex secretaire d'Etat au Tresor , Larry Summers , qui a du mal à s'accomoder du "principe de réalité "

"I have to say that the news on today's Bloomberg that Iceland was negotiating a $5.4 billion stabilization loan with Russia did not fill me with a sense of comfort about the political implications and the ways in which the world is moving,"

Et enfin une note d'humour , celle de cet ancien employé de banque Islandais devenu enseignant :

" Iceland is turning into the little Cuba of the north,'' ``The Soviet Union supported Cuba decades ago and now they are saving us.''


Le fin mot de l'histoire , on le trouve chez Reuters .
L'Islande , échaudée par le peu de réponse de ses " amis " Suedois , Norvégiens et Finlandais qui n'ont pu trouver que 2.3 milliards d' Euros à * mettre au pot * , a refusé de fair appel au FMI , malgrés les " pressions " de la " communauté internationale " .
Ce que cachent la plupart des agences de presse ou analyses .

C'est donc la panique à bord aussi chez notre ami " Bob " Amsterdam , ainsi qu' à Rédio Fri Iourope .
Que du bonheur ...........................................

Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Geopolitique

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