De " l'Affaire Ben-Bella " à " l'Affaire Evo Morales " , la piraterie aérienne d'état Française .
Publié le 3 Juillet 2013
Quelque soient les dénégations que feront les chefs politiques Français , et en particulier l'ignominie en costume qui usurpe la fonction de Président de la République [ lien ] , le refus de survol du territoire Français par l'avion de la Présidence de la République de l'état plurinational de Bolivie relève de la piraterie aérienne d'état . [ article du site Slate.fr ]
La Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, signée en 1961, détaille les principes de l’immunité dont jouissent les chefs de mission diplomatique, la plupart du temps les ambassadeurs, et les membres d’une mission diplomatique.
Ce texte, ratifié par 189 pays, précise notamment qu’un Etat qui accueille un diplomate étranger doit, sauf en cas de menace pour la sécurité nationale, lui assurer la liberté de déplacement et de circulation sur son territoire. Si cette obligation ne concerne que les chefs et membres de missions diplomatiques, il est généralement accepté que l’immunité qui leur est garantie en tant que représentants de leur Etat s’applique aussi aux chefs d’Etat, qui sont de facto à la tête de la diplomatie de leur pays .
Quelque soit notre positionnement par rapport aux événements survenus en Algérie entre 1954 et 1962 , les chefs politique Français viennent de commettre un acte de piraterie aérienne comparable à celui commis lors de l'arraisonnement de l'avion de Ben-Bella en 1956. [ lien ] .
Cette décision d'interdire le survol de notre territoire confirme l'alignement Atlantiste des chefs politiques Français [ lien vers article ] , mais aussi Italiens , Espagnols et Portugais .
En effet la question essentielle à se poser est : Sur quels éléments de preuve les chefs politiques Français ont pris la décision d'interdire le survol du territoire national par l'avion présidentiel Bolivien ?
Au delà du soutien très vague affiché par le Président Evo Morales à l'égard d'Edward Snowden , on imagine mal une barbouze Française dans le hall de transit de l'aéroport de Cheremetievo ou un contact parmi le personnel technique de l'aéroport qui aurait pu renseigner les décideurs Français . Les autorités Françaises [ Espagnoles , Italiennes , Portugaises ] n'ont donc pu avoir pour éléments de prise de décision que des renseignements en provenance d'une source Etasunienne .
Liens : La milice indigène Aymara des " Ponchos Rouges " devant l'ambassade de France à La Paz http://www.demotiximages.com/node/2221205
Le communiqué vipérin de la Présidente Dilma Rousseff