L'Eglise Catholique dénonce les crimes de guerre de la pègre ailée Française et Otanienne .

Publié le 1 Avril 2011

 

 

AFRIQUE/LIBYE - « Au moins 40 morts civils suite à un raid aérien sur Tripoli » dénonce le Vicaire apostolique de Tripoli qui réaffirme l’urgence d’une solution diplomatique

 

Tripoli (Agence Fides) – « Les raids prétendument humanitaires ont fait des dizaines de victimes parmi les civils d’un certain nombre de quartiers de Tripoli » dénonce à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, Vicaire apostolique de Tripoli. « J’ai recueilli différents témoignages de personnes dignes de foi à cet égard » précise Mgr Martinelli. « En particulier, dans le quartier de Buslim, une habitation civile s’est écroulée suite aux bombardements, provoquant la mort de 40 personnes. Hier, j’avais indiqué que les bombardements avaient touché, bien qu’indirectement, un certain nombre d’hôpitaux. Je précise que l’un d’entre eux se trouve à Misda ». Selon les nouvelles présentes sur le site Internet d’Euronews, l’explosion d’un dépôt de munitions à Misda, au sud de Tripoli, touché lors d’u raid aérien, a également eu des répercussions sur un hôpital et un certain nombre de maisons provoquant, de sources hospitalières, 13 blessés.
« S’il est vrai que les bombardements semblent plutôt ciblés, il n’en reste pas moins qu’en frappant des objectifs militaires se trouvant au milieu de quartiers civils, on finit par impliquer également la population » déclare Mgr Martinelli.
Le Vicaire apostolique ajoute : « La situation à Tripoli devient chaque jour plus difficile. Le manque de carburant s’est aggravé ainsi que le témoignent les queues interminables de véhicules aux stations service. Sur le plan militaire, il semble que nous nous trouvions dans une impasse parce que les rebelles ne semblent pas disposer de la force suffisante pour avancer. C’est pourquoi je dis que la solution diplomatique constitue le chemin principal afin de mettre fin au bain de sang entre les libyens, offrant à Kadhafi une porte de sortie digne ».
La récente défection du Ministre des Affaires Etrangères et ancien chef des Services secrets extérieurs libyens, Moussa Koussa, est interprétée par beaucoup comme le signal de la présence de fortes divisions au sein du régime : « Moussa Koussa, était certainement l’un des pilastres du pouvoir » confirme Mgr Martinelli. « Sa défection est peut-être due à la ligne contradictoire qu’il avait adopté au cours de ces dernières semaines vis-à-vis de l’ONU ». (L.M.) (Agence Fides 31/03/2011)

 

 

Rédigé par DanielB

Publié dans #Guerre de l'information

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