On veut tous vendre un - plusieurs - " Mistral " à la Russie !

Publié le 3 Mars 2010

Les commentaires Franco-Français , dont ceux de l'innénarable " Dédé " Gluksmann aujourd'hui dans le Nouvel Obs' , oublient toujours un point essentiel : La France n'est pas la seule sur les rangs et d'autres chantiers navals en Europe veulent fournir un ou plusieurs navires de projection ou d'assaut amphibie à la Russie  .
C'est le cas des chantiers navals Espagnols Navantia  . La presse Espagnole , au premier rang desquels El Pais , se désespère du choix Russe et met en avant que le Buque de Proyección Estratégica (BPE ) est plus beau ,  plus gros et plus fort .

Madrid y París compiten para vender su primer buque de guerra a Rusia

España y Francia mantienen una dura competición por convertirse en el primer país occidental que suministra un barco de guerra a Rusia. La Marina rusa quiere adquirir un buque portahelicópteros con capacidad para el transporte de tropas y ha puesto sus ojos en el Mistral francés y en el Buque de Proyección Estratégica (BPE) español. El proyecto, cuyo montante total no se ha precisado, incluiría la compra de un primer buque y la transferencia de la tecnología necesaria para construir otros tres en astilleros rusos. Sólo el coste del primero ascendería al menos a 600 millones de euros.

Una delegación de alto nivel de la Armada rusa visitó recientemente los astilleros de Ferrol (A Coruña) para conocer el buque Juan Carlos I, que la empresa pública Navantia entregará a la Armada española antes del verano; mientras que el Mistral, construido por los astilleros franceses DCNS, estuvo en noviembre pasado en el puerto ruso de San Petersburgo.

En teoría, el BPE español tendría ventaja, ya que ganó al Mistral en el único concurso internacional en el que ambos han competido: el celebrado en 2007 por la Marina australiana. Australia decidió comprar dos buques LHD, similares al Juan Carlos I, por un montante total de unos 1.500 millones de euros.

El español es más grande

Entre otras ventajas, el BPE español es mayor que el Mistral (más de 27.000 toneladas frente a 22.000) lo que permite que el primero tenga más capacidad y pueda transportar mayor número de helicópteros (hasta 30) y de tropas (un batallón de 900 efectivos con todo su equipo).

Sin embargo, Francia ha puesto su peso político en juego para llevarse el contrato. Está previsto que el presidente francés, Nicolas Sarkozy aborde el asunto con su homólogo ruso, Dmitri Medvédev, en la visita que este inicia hoy a París. El ministro de Defensa ruso, Anatoli Serdiukov, aseguró que las posibilidades de que se compre el portahelicópteros francés son "muy grandes". Pese a ello, la Armada rusa, tras la visita a Ferrol, ha pedido a Navantia que presente una oferta y también se ha dirigido a los astilleros holandeses Damen, aunque estos tienen menos posibilidades porque nunca han construido un buque de este tipo.

La operación ha levantado suspicacias en algunos socios de la OTAN, y las autoridades de París han tenido que dar garantías a los países bálticos de que, si Francia firma el contrato, entregará el buque sin armamento, lo que a efectos operativos carece de relevancia.

Según los expertos, el hecho de que la Armada rusa acuda a suministradores europeos para adquirir un buque revela hasta qué punto ha quedado desfasada militarmente, al menos en algunos segmentos de la tecnología naval.

http://www.globalsecurity.org/military/world/europe/images/bpe-line-2005.gif

Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

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T
<br /> Vous allez m'en vouloir mais j'ai encore oublié une chose. Observez bien l'illustration mise à la disposition du lecteur. Une vue du dessus d'un BPE. Il ne semble pas possible de faire apponter six<br /> Chinook en même temps (l'hélicoptère lourd bi-rotor) car il ne semble pas y avoir six spots (c'est en partie à cause du tremplin mais pas seulement). Il serait donc assez facile d'enjoliver la<br /> réalité : par le "mauvais dessin" espagnol, à longueur de pont supérieur le BPE ne peut opérer que quatre hélico contre six sur le BPC. Et j'en reviens à la bizarrerie de la plate-forme autour de<br /> l'ascenceur arrière (qui est la seconde raison qui explique pour moi la différence).<br /> <br /> <br />
D
<br /> Bonjour ,<br /> Vous et vos commentaires toujours très pertinents sont toujours les bienvenues .<br /> Je vous remercie pour les précisions que vous apportez au dossier de la vente de BPC à la Russie ,  au dossier des armes nucléaires tactiques et aux relations Europe-Russie .<br /> <br /> Concernant le BPE , j'ai repris une des deux illustrations publiées par globalsecurity.org .<br /> http://www.globalsecurity.org/military/world/europe/bpe.htm<br /> La presse Espagnole , et en particulier El Pais qui accorde de manière régulière ses colonnes à l'escroc Khodorkovsky , ne cesse de souligner que le BPE a remporté " à la légale" le seul marché<br /> international ouvert concernant des navires de projections .<br /> Encore une fois , Merci pour vos contributions .<br /> Tres Cordialement<br /> Daniel BESSON<br /> <br /> <br />
T
<br /> J'avais oublier : concernant les 900 hommes de troupes du BPE. J'avais déjà commenter sur l'un de vos articles que les russes et français trouvent que le transport de troupe y atteint un grand<br /> "standart de confort". Au vu des nombreuses observations le BPC pourrait aussi embarquer 900 hommes. A 5000 tonnes de différences, le BPE n'est désormais pas aussi bien réussi (face à une<br /> argumentation aussi légère).<br /> <br /> <br />
T
<br /> Bonsoir,<br /> <br /> Un  grand merci de l'écrire si fort ! C'est abérant le nombre de journaux qui font l'économie de cet information élémentaire !<br /> <br /> Concernant les espagnols, ils oublient une chose. L'une des forces du Mistral est sa modularité et la richesse de sa gamme. Il existe quatre versions du Mistral (12 000, 15 000, 21 000 et 27 000<br /> tonnes, environ ma mémoire est faillible). De sorte que il est immaginable de moduler la "taille" du navire selon le besoin du client.<br /> <br /> Par contre, la version espagnol n'existe qu'en une seule version (et personnellement je ne le trouve pas réussi extérieurement parlant : l'ilot est très grand, on y verra une filliation anlaise et<br /> italienne dans ce domaine. Et l'arrière du navire est surprenant, on y voit une plateforme derrière l'ascenceur à l'arrière du navire peu utile de première apparence. Ce qui laisse croire que le<br /> pont du navire n'est pas optimser en superficie).<br /> De plus, si leur navire serait si formidable il en aurait acquis deux, dont un pour remplacer le Principe de Asturias. De sorte que, une classe unique de LHD/BPC c'est le gage de gain multiples<br /> (économiques, logistiques, potentiel export) et notamment une certaine notion de la "permanence aéronavale" facilité par la standardisation bienfaitrice d'une classe unique (passé du Principe de<br /> Asturias au BPC, ce n'est pas les mêmes possibilités).<br /> <br /> Pourquoi les russes ne devraient pas choisir l'Espagne ? La première raison c'est que quand l'Espagne a vendu deux navires à l'Australie c'était par un coup de force surprenant. Ces deux vaisseaux<br /> devait être construit en Australie en transfert de technologie. Les espagnols ont obtenu de réaliser intégralement le contrat en Espagne. La seconde raison est l'inféodation de l'Espagne aux<br /> Etats-Unis. D'où est induite la troisième raison : la France est l'Espagne ont réalisé le programme Scorpène et l'Espagne devait l'adopter pour l'Armada. Mais non, sous pression américaine le<br /> projet est ironiquement torpillé car la version espagnol est un quasi nouveaux submersibles : le S-80. Donc la France a appris à l'Espagne à construire des sous-marins (Agosta, S70 en nom local) et<br /> à les concevoir (Scorpène) pour finalement se faire poignarder et se découvrir un nouveau concurrent.<br /> <br /> Non franchement, ils sont si étonnant que ça les russes ?<br /> <br /> <br />