Contrôle des armes - Irak : Quand la France livrait des armes " destructibles " à un dictateur Africain .
Publié le 18 Septembre 2014
La livraison de systémes d'armes antichars et antiaériens aux " rebelles " ou aux Kurdes combattant L'Etat Islamique en Syrie et en Irak pose une n ième fois le problème de leur traçabilité et leur - plus que probable - réemploi par ces Islamistes aprés capture .
Les technologies d'identification biométriques permettent d'empêcher ou de limiter l'emploi de ces armes à feu par des personnes non-autorisées . Des puces GPS permettent de traquer ces armes et certains systémes comme les MANPAD's ou les armes anti-chars peuvent être facilement équipées d'un kill-switch actionnable par satellite qui désactive la partie électronique d'acquisition des cibles et de guidage ou de mise à feu .
Mais qu'en est il des systèmes [ satellites , aéronefs , navires , submersibles , blindés , torpilles ,missiles de toutes catégories ... ] livrés à des pays " amis " . Le même procédé peut être employé d'autant plus facilement que ces systéme d'armes très complexes présentent d'infinies possibilités de neutralisation , de destruction ou de localisation [ balises dans les navires et les submersibles par exemple , " aveuglement "d'un satellite sur simple signal ou interception de ses communications , " aveuglement " du radar d'un avion de guerre ou " vérolage " de son code-source ] . Il ne s'agirait - s'agit - en fait que d'un Permissive Action Link caché à l'utilisateur et actionnable à distance à son insu ...
Cela fait plus de 35 ans - le livre date de 1978 - que Vladimir Volkoff écrivant sous le pseudonyme de Lieutenant-X avait évoqué cette possibilité devenue aujourd'hui une réalité dans une aventure de son célèbre agent de renseignement : Langelot chez le Présidentissime .Il est fort probable que compte tenu de ses entrées dans le milieu du renseignement Vladimir Volkoff était au courant des projets d'alors , comme la balise de la centrale d'Osirak dont l'existence a été confirmée par le Général Pierre-Marie Gallois .
La France a livré une centaine de fusils d'assaut " Le Clairon " à la garde prétorienne du dictateur Africain Ali Aman Dadi . L'agent Langelot sous la couverture d'un gâte-sauce accompagne une délegation composée d'un cuisinier , d'un mannequin [ Chantal Boisguilbert me fait penser à Inès de La Fressange mais cette dernière est beaucoup - beaucoup - plus sympa ] et de La Joconde pour aller essayer de délivrer son ancien professeur de latin retenu prisonnier par le dictateur .
L'évasion a réussi grâce à un subterfuge construit sur la crédulité du dictateur et de ses nervis vis à vis des " sorciers " locaux . Mais la garde prétorienne du dictateur et l' Ubu Africain se lancent à la poursuite des fuyards et les rattrapent :
Liens :
http://complex.foreignpolicy.com/posts/2012/10/19/tracking_chips_and_kill_switches_for_manpads
http://www.defencetalk.com/high-tech-weapons-sow-fears-of-chip-sabotage-33554/