Sommet du climat à Copenhague : Comme les Nazis avec le Ghetto de Varsovie , les Khmers Verts de l'Union Européenne....

Publié le 30 Octobre 2009

Veulent condamner certains pays , ici la Russie , à mort !




Forte d'un accord général en son sein sur les efforts financiers à fournir dans la lutte contre le changement climatique, l'Europe se présentera unie à la conférence de Copenhague sur le climat en décembre.

Vendredi, au terme d'un sommet européen où les discussions ont parfois été tendues, les dirigeants des Vingt-Sept se sont entendus sur les objectifs qu'ils défendront dans la capitale danoise et sur la manière dont, en interne, ils compenseront le moment venu les éventuels déséquilibres financiers auxquels pourraient devoir faire face les pays d'Europe de l'Est.
Nous sommes parvenus à un accord. L'Union européenne a maintenant une position très forte en vue des négociations de Copenhague", s'est félicité le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.

"Nous pourrons continuer à exercer notre leadership", a-t-il ensuite ajouté, jugeant que cela serait l'une des clés de la conférence qui vise à mettre au point un texte se substituant au protocole de Kyoto, qui expirera en 2012.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a estimé que l'Europe pouvait désormais "regarder le reste du monde les yeux dans les yeux et dire, nous, Européens, nous avons fait notre part du travail".

"Nous sommes prêts pour Copenhague (...) Nous pouvons porter ce message à Washington, New Dehli, Pékin ou n'importe où ailleurs", a-t-il dit, précisant que ce message serait porté au président américain Barak Obama dès mardi prochain lors d'un sommet entre l'UE et les Etats-Unis.

L'Europe, qui s'est engagée en décembre dernier à réduire ses émissions de CO2 de 20% d'ici 2020, en comparaison avec les niveaux de 1990, et de 30% si un accord ambitieux est trouvé à Copenhague, estime que les autres poids lourds des négociations - Chine , Inde et Etats-Unis notamment - tardent à préciser leurs intentions et leurs engagements en vue de la négociation.

ENGAGEMENTS FINANCIERS

Les conclusions du sommet européen mentionnent ainsi la disposition des Vingt-Sept à contribuer aux efforts globaux selon une clé de répartition universelle basée sur la richesse et le niveau d'émission mais dont le second critère serait appelé à croître avec le temps.

Ils endossent par ailleurs les chiffres mis en avant par la Commission européenne : 100 milliards d'euros par an devront être mis à disposition des pays émergents à l'horizon 2020, entre 22 et 50 milliards d'euros de financements publics devront être trouvés chaque année d'ici cette date, dont environ un quart à la charge de l'UE, et cinq à sept milliards d'euros par an sont nécessaires entre 2010 et 2012.

Enfin, les Vingt-Sept renouvellent leur appel aux pays industrialisés et aux pays en voie de développement les plus avancés à s'engager sur des objectifs comparables à ceux qu'ils se sont fixés en décembre dans leur "paquet" énergie-climat.

Sur le plan interne, les négociations ont longtemps achoppé sur la réticence d'un groupe de neuf pays d'Europe de l'Est à ne pas s'engager sur le financement tant qu'ils n'auraient pas de garanties sur la clé de répartition au sein de l'UE.

"Alors qu'ils sont dans une situation compliquée, ils trouvaient bizarre d'aider les riches de l'Europe à aider les pauvres du monde", a résumé un diplomate européen de haut rang.

"AIR CHAUD"

L'Allemagne, l'Angleterre, la Pologne , la Hongrie , la Roumanie et la France se sont retrouvées pendant une suspension de séance autour de la présidence suédoise pour tenter de trouver un compromis qui n'affaiblisse pas la position de l'UE.

"Il faudra répartir entre les pays membres l'argent que nous allons donner pour aider les pays les plus pauvres à accéder à l'énergie primaire et nous avons donc décidé d'un groupe de travail pour tenir compte des possibilités financières de chacun", a expliqué Nicolas Sarkozy .

Enfin, l'UE a aussi envoyé indirectement un message à la Russie  en estimant que l'"air chaud" - nom donné aux AAUs (Assigned Amount Unit), ces milliards de droits à polluer octroyés aux pays d'Europe de l'Est en vertu du protocole de Kyoto mais qu'ils n'ont pas utilisés du fait de l'effondrement de leur appareil industriel - pouvait "affecter l'intégrité environnementale d'un accord à Copenhague".

Les Etats d'Europe de l'Est et la Russie en cumuleraient environ neuf milliards d'unités, pour un montant total estimé à 90 milliards d'euros. Mais le sort de ces droits après 2012 - date à laquelle le protocole de Kyoto doit prendre fin - fait débat au sein de la communauté internationale.

"Il s'agit effectivement de dire que nous ne pouvons pas permettre à ces 'quotas Kyoto', qui ne représentent pas vraiment une réduction des émissions, d'exister dans la période post-2012", a déclaré un responsable britannique. "C'est un message important. C'est un message à la Russie."

Note de l'Editeur :

Le Groenland a desormais un allié au sein de la conférence de Copenhague !
Courage politique : Le Groenland est prêt à divi....MULTIPLIER ses émissions de CO2 par 14 .


Mise à jour du 30/10/2009 - 23h00
Je viens de recevoir trois mels privés , dont deux injurieux à propos de cet article .
J'ai fait ce que l'on appelle un " argumentum ad Nazium " qui est aujourd'hui communément utilsé dans les mediats .( Ahmadinedjad = Hitler ) par exemple .  
A bon entendeur !

Rédigé par Daniel BESSON

Publié dans #Opinions

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