Temps Mossad pour le Prométhéisme en Iran : Le chef terroriste Abdolmalek Righi arrêté !
Publié le 24 Février 2010
Abstract : Iranian special forces have captured the leader of the sunni terrorist organization Jundallah , Abdolmalek Righi .
This arrest is a serious blow to the destabilzation attempts against Iran , a multiethnic country which borders are inhabited by non-Persians , mainly by Israeli and Anglo-Saxonic intelligence services .
This arrest oulines that Russia and China , throught the SCO , must cooperate closer on this issue as they are attacked the same way and by the same forces .
Les services de renseignements Iraniens viennent de réaliser une belle capture en la personne du chef terroriste Abdolmalek Righi , ledaer du mouvement terroriste séparatiste Joundallah .
Cette arrestation est un sérieux coup porté aux tentatives de déstabilisation de l'Iran dont les krajinas sont essentiellement peuplées de non-Perses .
Plus que jamais il justifie une collaboration entre l'Iran d'un côté et l'OCS de l'autre côté avec principalemment la Chine et la Russie qui sont l'objet des mêmes attaques orchestrées par les services de renseignements Occidentaux , Israéliens et Anglo-Saxons principalement .
Belle prise pour le renseignement iranien dans la guerre de l'ombre qui l'oppose aux Occidentaux et à leurs alliés locaux. Abdolmalek Righi, le chef du groupe rebelle sunnite Joundallah accusé par Téhéran d'avoir organisé des attentats meurtriers avec l'appui du Pakistan et des États-Unis , a été arrêté mardi. Les circonstances de sa mise hors d'état de nuire restent confuses. Pour la chaîne de télévision al-Alam, «l'ennemi public numéro un» a été capturé dans la province iranienne du Sistan-Baloutchistan, mais le ministre des Renseignements, Heydar Moslehi, a indiqué ensuite que Righi avait été «arrêté hors du pays». Pour d'autres, sa capture aurait eu lieu à bord d'un avion volant entre Dubaï et le Kirghizstan, qui aurait été contraint de se poser en Iran.
«C'est totalement inespéré pour Téhéran, affirme le chercheur Stéphane Dudoignon, spécialiste des mouvements minoritaires sunnites en Iran. Righi est la tête du réseau, même si le délire de violence dans lequel il est tombé au printemps 2009 a laissé nombre de ses partisans sceptiques.»
Créé en 2002, Joundallah avait d'abord perpétré des attentats ciblés, avant de se lancer dans des opérations suicides de grande ampleur contre une mosquée (à Zahedan en mai 2009, 28 morts) puis en octobre contre un centre des gardiens de la révolution à Pishin (42 tués). [ 1 ] «En visant les forces d'élite du régime, ces attentats de type al-Qaida marquaient une volonté de rupture avec la République islamique», poursuit Dudoignon. «Joundallah se sentait-il plus fort ? Était-il appuyé par des forces extérieures ?» s'interroge le chercheur. Pour Téhéran, la réponse est claire : Joundallah est devenu le bras armé des services pakistanais, américains et britanniques, dans le but d'entretenir l'insécurité dans ses régions frontalières du Pakistan. «Il est impensable que Righi, sa famille, et plusieurs centaines de partisans aient pu trouver refuge au Pakistan sans avoir été, à un moment ou à un autre, en contact avec la sécurité locale» , affirme Dudoignon.
Mardi, le ministre iranien des Renseignements a affirmé que Righi voyageait sous une fausse identité avec un passeport afghan «fourni par les États-Unis». Moslehi a ajouté que Righi se trouvait sur «une base américaine en Afghanistan 24 heures avant son arrestation». Islamabad et Washington ont démenti ces accusations, qualifiées de «totalement mensongères» par un haut responsable américain.
Cette spectaculaire arrestation serait le résultat d'une «opération de renseignement de cinq mois». Après l'attentat d'octobre contre les pasdarans, le ministre de l'Intérieur, Mustapha Najjar, s'était rendu au Pakistan pour réclamer l'extradition de Righi. Les Pakistanais avaient botté en touche, jurant que Righi se trouvait en Afghanistan. À partir de là, ordre aurait été donné aux pasdarans de mettre en place une unité spéciale pour capturer le chef rebelle sunnite, dont le témoignage est maintenant redouté par ses commanditaires.
Georges Malbrunot dans Le Figaro .
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[ 1 ] Encore une bonne raison pour l'IRAN d'intégrer au plus vite la structure militaire de l'OCS et l'OTSC ! ( Et pour la Russie et la Chine de l'accepter ) .
[ 2 ] "Selon un scénario Ouighouro-Tchétchène ": La Russie et la Chine lancent des manoeuvres anti-terroristes et anti-séparatistes .