Publié le 9 Février 2013

Comme promis je vous livre le premier article de la série écrite par le géopolitologue Camerounais Ebenezer Kotto Essome dans les numéros 730 à 735 du mensuel Science & Vie parus en 1978.

En fait je ne vous en donne que quelques extraits , le reste étant founi gracieusement au format .pdf à tous ceux qui en feront la demande par mel privé . Je ne peux pas publier la totalité pour des raisons compréhensibles de copyright .

 

Dans ces articles que l'on pourrait résumer , plagiant Elias Regnault , par " Une histoire criminelle de la colonisation Européenne de l'Afrique " , Ebenezer Kotto Essome démontre en utilisant les ressources de la géographie classique , de la climatologie , de la linguistique , de l'ethnologie et de l'histoire comment la colonisation Européenne a brisé une histoire continentale et comment elle a créé les conditions des conflits futurs comme actuellement le Mali . 

Cette colonisation Européenne s'est ainsi faite perpendiculairement aux côtes , coupant les axes de formation des aires ethno-culturelles en Afrique , en niant la toponymie existante par ignorance ou volonté explicite de délégitimiser les structures étatiques existantes à l'arrivée des colonisateurs .[ lien vers la définition de exonymie ]

Afin d'éviter le reproche d'un point de vue Africo-centré , Ebenezer Kotto Essome cite de nombreux auteurs Européens comme François Luchaire ou Robert Cornevin .[ lien ]

J'ai enfin une affection partriculière pour cet article car c'est la première fois , adolescent , que  je décrouvais le terme " géopolitique " !

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Rédigé par DanielB

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Publié le 8 Février 2013

Alors que des troubles ont éclaté à Bamako entre les divers gangs des forces armées Bambaresques [ lien ] , ce qui obligera peut-être la pègre armée coloniale Française à jouer le rôle déja joué en Côte d'Ivoire c'est à dire celui de faiseur de Roi Nègre ,l'ambassadeur de la Fédération de Russie dans l'entité Bamakienne a mis les pieds dans le plat de mil en décrivant l'intervention Française comme étant motivée en partie par le contrôle des ressources du pays .[ lien ] [ lien ]

Il ne fait ainsi que rejoindre la très grande majorité des analystes et des géopolitologues non-alignés que j'ai relayé sur ce blogue  .[ lien vers article ] [ lien vers article ]

Je citerais aussi ici le point de vue de l'analyste Indien Melkulangara K. Bhadrakumar parue dans Asia Times du 25 janvier 2013 . [ lien ] S'il n'exprime pas une position officielle du gouvernement de New-Delhi ,  M. K. Bhadrakumar lorsqu'il écrit sur la Libye , la Syrie ou ici le Mali est le porte parole officieux de fractions importantes de la classe politique Indienne , des cercles analytiques Indiens [ lien ]  [ lien ]  [ lien ] ainsi que du Corps Diplomatique Indien ou il a fait carrière comme ambassaseur . [ lien ]  

 

On peut toutefois se poser des questions sur le timing et la publicité donnée à cette déclaration : La Russie n' a jamais caché qu'elle avait des intérêts miniers au Mali [ lien ] et une telle déclaration ne pourra que les hypothèquer si le régime en place ressort consolidé par l'intervention Française et devient ainsi l'obligé de la France .

 

Ce serait donc un pari sur l'avenir : Une période de troubles au Mali et un retournement de la population Négro-Africaine contre les troupes coloniales Françaises et à terme une possible partition du pays . Il semble d'ailleurs que de nombreux experts Russes évoquent avec intérêt la partition du Mali et la Touaréguité . Cette période de troubles ainsi que la partition du pays serait plus profitable aux intérêts d' " outsiders " que de la nation qui a instauré la Pax Gallica .

 

Le conflit au Mali est une conséquence de la crise Libyenne et des plans de répartition globale des ressources sur le continent africain, a déclaré vendredi à RIA Novosti l'ambassadeur Russe à Bamako, Alexeï Doulian.

"Le conflit au Mali est en bonne partie une conséquence de la crise Libyenne. C'étaient justement des Touaregs armés ayant afflué dans le nord du Mali après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye qui ont constitué la base de commandos extrémistes ayant soulevé une rébellion armée en janvier 2012", a indiqué le diplomate.

Et d'ajouter qu'il s'agissait également d'une répartition globale des ressources sur le continent qui avait entraîné entre autres le déclenchement du conflit au Mali.

"Le pays est riche en minerais précieux, y compris en or, uranium, pétrole, fer, phosphates et manganèse. On comprend que cela attire du monde", a indiqué l'ambassadeur. [lien ]

L'ambassadeur russe à Bamako, Alexeï Doulian.

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 6 Février 2013

  

  

La jeune - et ravissante - géopolitologue Brésilienne Fernanda Corrêa * que je m'honore de compter parmi mes correspondants au Brésil vient de publier sur le site Defesanet un article qui traduit la préoccupation grandissante des communautés analytiques Latino-Américaine , Africaine et ici Brésilienne sur l'agenda prédateur que pourraient avoir certaines puissances - FRUKUSA [ France - Angleterre - USA ] - sur les ressources pétrogazières du plateau continental Sud-Atlantique . [ lien vers article de Defesanet ]

 Aprés avoir fait un historique du rôle géostratégique de cette région au cours de l'histoire et des travaux Brésiliens de prospection et de cartographie de la plateforme continentale - LEPLAC , elle souligne le rôle moteur de la diplomatie Brésilienne pour la paix et la stabilité dans cet espace maritime avec l'initiative Brésilienne  de la création de la ZOPACAS -Zona de Paz e Cooperação do Atlântico Sul .[ lien ]  

 Elle souligne que parmi les états qui se sont opposés ou abstenus à la constitution de cette organisation figurent les Etats-Unis , l'Angleterre et la France et que les risques de prédation sur les ressources pétrogazières , existentes ou potentielles , du plateau continental revendiqué par le Brésil existent. [ lien vers article ]

  Dans son analyse , Fernanda Corrêa évoque les tentatives d'" entrisme " de l'OTAN dans la région et la réponse claire et nette qu'avait alors fait le Ministre de la Défense de l'époque Nelson Jobim . Je l'avais relayée sur Ice Station Zebra . [ lien vers article ]

Un autre point intéressant est l'évocation d'un  projet d'état Français né sous De Gaulle qui viserait à faire du Brésil une zone d'influence militaro-stratégique Française . Un projet qui survivrait mutatis mutandis aux changements de gouvernements en France .  

Elle conclut en évoquant " ces pays " [ FR-UK-USA ] dont le comportement unilatéral en matiére de politique internationale est bien une preuve chaque jour , au delà de l'histoire , de l'existence d'une menace sur la paix et la stabilité de l'Atlantique Sud et du peu de valeur à accorder à leurs discours officiels multilatéralistes [ lien ] [ lien ] d'aujourd'hui !

 

" O fato é que, independente, de estar no Conceito Estratégico da OTAN ou não, o Atlântico Sul é uma área de interesse geoestratégico para os EUA e outros países, além dos membros da ZOPACAS. E quando os princípios unilaterais destes países se sobreporem aos multilaterais? Ou mesmo quando a sobrevivência destes países estiver ameaçada? Continuaremos a defender um belo discurso? Nem precisamos nos remeter à História; basta olharmos o nosso presente. "

 

 

 * Prof. Fernanda Corrêa est historienne , stratégiste , chercheur de l'Instituto de Estudos Estratégicos da Universidade Federal Fluminense - INEST  . Elle a publié une étude magistrale sur l'histoire du programme Brésilien de submersible à propulsion nucléaire .

Contact : fernanda.das.gracas@hotmail.com

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 5 Février 2013

J'ai presque terminé de retrouver dans mes archives cette magnifique étude du géopolitologue Camerounais Ebenezer Kotto Essome parue en 1978 dans la revue Science & Vie , l'Afrique ou l'identité perdue . Je vous en ferais profiter tous , avec peut être une petite entorse au © , d'ici peu .

La carte ci-dessous est tirée de la revue N°732 de septembre 1978 avec le 3 éme article : Le politicien déguisé en ethnologue  .

La carte des groupes humains Africains démontre une fois de plus ce dont on se doutait : Pas plus que le Soudan que la communauté internationale a fait imploser , le Mali n'a pas de légitimité si ce n'est celle des baillonettes Françaises !

On peut cependant noter que la frontière des groupes humains - entre le groupe Mandingue , les Arabes et les Berbères - suit grosso modo la courbe du Niger et n'épouse pas la ligne de cessez le feu du 11 janvier 2013 qui recoupait  grosso modo  la ligne de séparation des zones climatiques .

On notera aussi au sein du groupe Guineo-Soudanien la césure qui existe en Côte d'Ivoire entre le groupe Mandingue et le groupe Guinéen .

 Ebenezer Kotto Essome parle de " murs de la honte " - évoquant le Mur de Berlin , nous sommes en 1978 - pour évoquer les frontières issues de la colonisation qui ont brisé les unités ethniques et civilisationelles Africaines . Il faudrait ajouter que ces états constituent aussi pour beaucoup des prisons des peuples !

Et les anciennes puissances coloniales continuent de décreter avec un double-standard quel état doit imploser et quel état doit continuer à exister au mépris de l'histoire .

La carte des ressources alimentaires du Sahel peut amener même à parler de ségrégation ethnique et alimentaire que l'unité étatique post-coloniale n'a pas réduit mais amplifié en plaçant les Arabo-Berbères sous le joug des Négro-Africains au " Mali " et au " Niger " !

 

 

 

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source pour les cartes carte ci-dessous : http://www.afriqueverte.org/index.cfm?srub=14

et http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/afriqueverte

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Rédigé par DanielB

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Publié le 4 Février 2013

Le blog de l'ami Igor Korotchenko [ lien ] est une véritable source d'informations et de photos passionantes . En attendant le reportage d' Igor sur l'arrivée des premiers systèmes S-500  au Brésil [ Sonhar não custa nada - O meu sonho é tão real ] deux photos : Celle du clone Chinois du Reaper [ lien ] et du système S-300 .[ lien ]  

  © Natsionalnaya Oborona

 

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 4 Février 2013

En complément à mon article d'hier[ lien vers article ] , deux article du site Defesanet datés de ce jour .

Le premier évoque la visite fin janvier en Russie d'une délégation Brésilienne conduite par le CEMA Brésilien , le général José Carlos De Nardi . [ lien ]

 Celle ci comprenait des représentants du CMI Brésilien - Odebrecht Defesa e Segurança, Mectron, Embraer Defesa e Segurança, Avibrás et Logitec Consultoria em Logística - des représentants du  Ministério do Desenvolvimento, Indústria e Comércio Exterior; de la banque BNDES- Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social - [ site ] , de l'Agência de Desenvolvimento da Indústria.

 

Cet article comporte deux points intéressants :

 

1- La présence de " financiers " [ BNDES ] aux côtés des techniciens , des politiques et des militaires laisse augurer d'une issue positive aux discussions .

 

2- Selon le CEMA Brésilien , l'accord conclu avec la Russie stipule que les missiliers Russes effectueront un transfert total de technologies , sans " boîtes noires "  

Pour les " non comprenants " cela signifie que les constructeurs Russes fourniront les codes-sources de leurs systèmes aux entreprises Brésiliennes !

Les Chinois qui ont bataillé , parfois de manière pas très " fair-play "  [ lien ] ,auprès de la Russie  pour obtenir ceux du système S-300 apprécieront ...[ lien ] En même temps les constructeurs Russes ont enfin tiré les conséquences de l'échec du Sukhoï Su-30 dans le cadre du  programme FX-2 . [ lien ] , [ lien ]  

Hier j'évoquais un possible " parasitage " de l'offre Russe . [ lien vers article ]  L'article de Defesanet indique le prix pour " contrer " la Russie : La fourniture sur un plateau , apportés par un majordome en gants blancs ou de préférence par une bonne avec jupe très très courte , des codes-sources !

 

Si la France a un moment pu être considérée comme la " puissance de référence non-alignée " pour la fourniture de systèmes d'armes [ PROSUB ] , la Russie pourrait rapidement prendre cette place et ceci en raison de l'alignement Atlantiste des chefs politiques Français et de leur aventurisme colonial de moins en moins apprécié à Brasilia .[ lien vers article ]   [ lien vers article ]  

 

Les accords de partenariat évoqués par le journal Kommersant dans le cadre de la signature éventuelle de ce contrat [ lien ]  laissent ainsi envisager que le futur pôle missilier Brésilien sera essentiellement Russo-Brésilien et non pas Franco-Brésilien comme l'espéraient il y a peu , assez naïvement il faut le dire , des parlementaires Français . [ lien ]

On notera ainsi que les éventuels partenaires Brésiliens cités par les parlementaires Français sont ceux qui ont fait le déplacement de Moscou ...

 

Le deuxième article[ lien ] donne la short-list , pas très short puisqu'elle comporte 7 entreprises , pour le satellite géostationnaire Brésilien - Satélite Geoestacionário de Defesa e Comunicações Estratégicas . Celui-ci sera lui aussi un satellite à usage civilo- militaire puisque la moitié de sa capacité sera utilisée pour transmettre des communications militaires .

 Cette liste comprend :  Les Européennes Astrium et Thales Alenia Space, Les Etasuniennes  Boeing, Lockheed Martin , la Canadienne  Space Systems Loral , la Japonaise Mitsubishi et la Russe Reshetnev [ site ] .

L'adjudicataire devra " cracher au bassinet " : Le contrat stipule que les transferts de technologie comprendront les systèmes de communications , le controle d'altitude et d'orbite , la propulsion ,...  Alouette ,...

Les personnes intéréssées par les fréquences peuvent se reporter à l'article de Defesanet .

 

  Sur l'accord Russo-Brésilien , voir aussi l'article de Kommersant : http://www.kommersant.ru/doc/2119754?isSearch=True

  et l'analyse d'Igor Korotchenko : http://ria.ru/defense_safety/20130204/921150550.html

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 3 Février 2013

MEXICO, 3 février - RIA Novosti

 

Le ministère Brésilien de la Défense entend évoquer avec les autorités Russes l'achat de moyens de DCA construits en Russie, a déclaré samedi soir le chef d'Etat-major des forces armées brésiliennes, le général José Carlos de Nardi, cité par les médias internationaux.

"Nous sommes intéressés par l'acquisition de trois batteries  de systèmes antiaériens Pantsir-S1 et de deux batteries de missiles portables antiaériens Igla", a déclaré le général.

Selon lui, la transaction devrait être discutée avec le premier ministre Russe Dmitri Medvedev lors de sa visite au Brésil en fin février. Un accord Russo-Brésilien pourrait également prévoir la construction d'une entreprise chargée de la production de ces armements  ainsi que le transfert de technologies permettant de fabriquer les Pantsir-S1 et les Igla sur le territoire Brésilien.

Le système antiaérien de courte portée Pantsir-S1 est destiné à protéger les sites militaires et civils (centrales nucléaires, grandes usines, sites importants) ou à appuyer les systèmes sol-air de longue portée S-300 et S-400. Chaque véhicule doté du système Pantsir-S1 est capable de protéger un terrain dans un rayon de 20 km et à une altitude allant jusqu'à 15 km.

Pantsir-S1 tire des missiles et des obus d'artillerie. Les missiles, d'une portée de 20 kilomètres, se déplacent à la vitesse de 1.300 mètres par seconde et sont capables de neutraliser les cibles aériennes les plus modernes (surtout les armes de haute précision). Les obus, d'une portée de 4 kilomètres, détruisent les cibles navales, terrestres ou aériennes à une altitude allant de 0 à 3 kilomètres. Le Pantsir-S1 est en mesure de frapper quatre cibles simultanément .[ lien vers article ]

 

Note de l'Editeur :  L'annonce de consultations Russo-Brésiliennes sur l'acquistion de systèmes d'armes AA après la visite de la présidente Dilma Rousseff au Brésil avait surpris les commentateurs et en avait laissé sceptiques d'autres . J'ai été l'un des rares à l'évoquer , le seul sur la blogosphère Défense &  GP Francophone , me basant sur le communiqué de l'Itamaraty . [ lien vers article ]

  Cette annonce faite initialement par Reuters [ lien ] a été reprise par de nombreux médiats Etasuniens , manifestant ainsi une inquiétude voilée : L'acquistion par le Brésil de systèmes d'armes Russes non " bridables " ou " brouillables " par les fournisseurs Occidentaux en cas de conflit entre le Brésil et un état Occidental . Il ainsi est fort probable que dans les semaines ou les mois à venir des contre-propositions Occidentales ,  avec des pseudo-transferts de technologie , soient faites aux chefs politiques et militaires Brésiliens et ceci afin de parasiter l'offre Russe non pas essentiellement pour des raisons économiques mais stratégiques .Il se pourrait ainsi qu'une version Low-Tech du système SAMP/T soit proposée aux chefs militaires Brésiliens   [ voir 2éme infographie ]

Outre les systèmes Pantsir , les militaires Brésiliens seraient surtout interessés par les systèmes TOR M2-E . [ lien ]   [ lien ]

 

Les trois entreprises Brésiliennes qui pourraient fabriquer les systèmes Russes sont Odebrecht Defesa [ propriétaire du missilier Mectron - site ] , Embraer Defesa [ propriètaire du radariste Orbisat - site  ] et Avibras - site  [ constructeur du LRMSM Astros ] .

[ lien ]  

 

 A une autre échelle l'équipement des forces armées Brésiliennes avec des systèmes Russes pourrait créer un " cauchemar stratégique " pour l'Occident : L'existence d'un système de défense anti-aérienne intégré en Amérique du Sud , dans un premier temps sur la façade Atlantique [ Vénezuela , Brésil , Argentine ] . Le Venezuela est déja équipé en systèmes de défense AA Russes [ lien ] et l'équipement des forces armées Brésiliennes avec ces systèmes  renforcerait les possibilités d'intégration !

 

 Le Brésil serait aussi en consultation avec la Russie pour l'acquistion d'un satellite de surveillance civilo-militaire [ lien ] , un projet initialement envisagé en coopération avec Thales Alenia space  .L'Amiral Júlio Soares de Moura Neto avait souligné que " Aucun autre état , aucune autre organisation ou alliance ne doit être en mesure d'aveugler un satellite dont la mission est d'observer , de faire taire un satellite dont la mission est de communiquer ". [ lien vers article ]    [ lien ]

 

On peut désormais se poser la question de savoir si la proposition faite aux états Africains de la ZOPACAS par le ministre de la Défense Brésilien Celso Amorim de cartographier leur plateforme continentale[ lien vers article ]  se fera avec l'assistance de moyens Russes et en particulier de drones sous-marins expérimentés pour cartographier la plateforme continentale Russe dans l'Arctique ? null

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Système antiaérien Pantsir-S1 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 3 Février 2013

Rédigé par DanielB

Publié dans #" Les evenements " survenus entre 1933 et 1945

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Publié le 2 Février 2013

Alors que la Russie commémore en grande cérémonie la victoire décisive de Stalingrad , s'ouvre la conférence sur la sécurité de Munich.

Avec raison le MAE Sergueï Lavrov y a réaffirmé le refus de la Russie de reprendre les négociations sur le traité FCE et on ne peut que noter ce choc des deux dates ! [ lien ]

 Les chefs politiques Russes  ont  retenu les dures leçons de l'histoire !

 

Pour le moment, la Russie ne croit pas possible de reprendre les négociations sur le Traité sur les Forces Conventionnelles en Europe (Traité FCE) et n'entend avancer dans l'immédiat aucune initiative en ce sens, a déclaré samedi à Munich le chef de la diplomatie Russe Sergueï Lavrov.

"Compte tenu de la position de nos amis occidentaux, nous ne le ferons plus, mais attendrons plutôt des idées de la part de nos partenaires", a indiqué le ministre lors de la Conférence de Munich sur la sécurité.

Et d'expliquer que Moscou n'admettait pas notamment l'exigence américaine de renoncer à la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, ainsi que l'article 5 de l'ancien Traité FCE limitant le déploiement de forces dans les "flancs".

Signé le 19 décembre 1990 à Paris par 16 Etats membres de l'Otan et 6 Etats membres du Traité de Varsovie, le Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE) définissait les quantités d'armements conventionnels stationnés en Europe.

En novembre 1999, le sommet de l'OSCE à Istanbul a donné lieu à la signature d'une version adaptée du traité, ratifiée par quatre pays seulement - la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan et l'Ukraine.

La Géorgie et la Moldavie ont refusé de le ratifier, exigeant le retrait des troupes Russes conformément aux Accords d'Istanbul qui avaient été signés parallèlement à l'Accord d'adaptation du Traité FCE. Pour cette raison les pays de l'Otan ont également bloqué l'entrée en vigueur du FCE adapté.

Avec l'adhésion à l'Otan de plusieurs pays d'Europe orientale, le principe fondamental du Traité FCE relatif au maintien de l'équilibre des forces a perdu sa raison d'être, le fonctionnement du traité ne s'exerçant plus que sous forme d'échange d'information et d'inspections.

En juillet 2007, le président Russe Vladimir Poutine a suspendu par un décret l'application du Traité FCE arguant "des circonstances exceptionnelles mettant en péril la sécurité de la Russie et requérant des mesures urgentes". La Russie exige que tous les pays membres de l'Otan ratifient la version adaptée du traité FCE et procèdent à sa stricte application.

 

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #" Les evenements " survenus entre 1933 et 1945

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Publié le 30 Janvier 2013

 

Les opérations militaires Françaises en Côte d'Ivoire , en Libye et au Mali signent le retour des projets de colonisation globale de l'Afrique .

 Il convient donc de décrypter ces projets géopolitiques : La guerre du Mali ce n'est pas une

" guerre pour l'Uranium " mais une " guerre pour l'Uranium et l'évacuation de l'Uranium" .

 Ces projets colonialistes ont été stoppés par les indépendances des années 50-60 mais ils redeviennent d'actualité .

 L'extrait suivant est tiré de " Droit dans le mur " - Essais sur l'exception Française de Jacques Delay et est conscaré au Mediterranée-Niger .

 

Comme le souligne Michel Foucher ,directeur des études à IHEDN , dans le spécial " l'Histoire " conscaré à la géopolitique du Sahara * : La maîtrise des flux ( qui permettent d'exporter les richesses du sous-sol ) et des points de passage obligés importe plus au Sahara que celle des surfaces .

 

C’est en 1873 que Soleillet ramenait la conviction qu’une voie ferrée reliant Alger à El Goléa pourrait être réalisée. Premier tronçon d’une ligne continue entre l’AFN et le Soudan. L’ingénieur Duponcel, de retour de mission, publiait en 1878 la première étude détaillée sur le Transsaharien et ralliait Mr Freycinet, ministre des Travaux publics, à ses conclusions. Dès lors, les Pouvoirs publics prenant position, l’extension de l’idée à des couches plus larges de l’opinion était assurée.

En 1879, trois missions sont envoyées sur les lieux : Pouyanne, Choisy, Flatters [2] .

La querelle des tracés s’engage. Elle ne s’éteindra que cinquante ans plus tard.

 

De 1879 à 1890, l’opinion publique ne cessera d’être alertée par les massacres impunis de nombreuses expéditions scientifiques. À l’issue d’une campagne foudroyante,  

Brazza atteint cependant le Niger en 1883. Le Sahara, hostile à la pénétration directe, se laisse contourner, absorber progressivement dans un vaste ensemble de territoires africains.

 

 

Coup sur coup, en 1890 et en 1891, le Prince d’Aremberg et l’économiste Leroy-Beaulieu fondent le « Comité de l’Afrique Française »  et la « Société d’Etudes d’une voie ferrée Biskra-Ouargla et prolongements ».  

     

 Cette date historique situe le début d’une controverse purement économique qui mettra en présence jusqu’en 1929, les avantages respectifs du rail, de la piste, de la route aérienne et de la voie maritime. L’automobile ni l’avion n’étaient alors suffisamment fiables pour affronter les 2 000 kilomètres d’aventure qui séparaient Biskra, porte du Sud, de Tombouctou, point de mire semi-séculaire des explorateurs africains. Ces échecs répétés joints aux arguments d’ordre économique qui seront plus tard mis en musique, renforcent la position des partisans du rail. En 1913, Berthelot fonde la « Société d’Etudes du Transsaharien ».

Trois missions, Maitre-Devallon, Nieger, Cortier qui pour la première fois reconnaît la piste caravanière entre le Touat et Tombouctou, relèvent avec précision les tracés Oriental et Occidental

   ...

L’idée du Transsaharien se prêtait opportunément aux circonstances. Ressurgie des dossiers poussiéreux où la IIIe République l’avait enfouie, elle vint à point nommé alimenter une fierté nationale que l’Etat français avait à coeur de ranimer. Comme on le voit, cette grande affaire ne manquait pas de mobiles. Les interminables palabres de ses promoteurs s’étant tus, et alors que la France ne disposait plus que de moyens de fortune, elle déboucha en peu de temps sur le décret du 21 avril 1941  par lequel était créée la Compagnie du « Chemin de fer Méditerranée Niger » connue par la suite sous le nom de MN. À partir de là, les choses furent menées tambour battant : le premier tronçon Bou-Arfa/Colomb-Béchar inauguré le 8 décembre 1941 et le premier train Oujda-Kénadza mis en circulation fin janvier 1942. Le rêve allait donc se réaliser.

 

 ...

Mais le plus dur restait à faire. Il fallut cinq longues années pour venir à bout de l’étude du tracé Colomb-Béchar-Gao ainsi que de la conception des prototypes d’un matériel roulant adapté au Sahara.

 ...

  

 

L’étude du tracé réalisée, la faisabilité technique prouvée et la rentabilité de l’entreprise démontrée [2], c’est l’intérêt stratégique qu’il fallait démontrer. Il emporta la décision de l’Assemblée Nationale qui vota le budget de construction en 1952. Le projet qui à l’origine ne visait qu’à relier l’AFN et l’Afrique noire, puis à rehausser l’image de la France meurtrie, s’était considérablement amplifié entre-temps pour l’artère nourricière d’un immense territoire appelé à devenir ce qu’on dénommera la Zone stratégique n° 1 . Ce qui revenait à mettre en place l’épine dorsale d’un ensemble d’activités industrielles à partir des vastes ressources vivrières (huiles, viande) et minières (uranium, charbon, tungstène, or, cuivre, plomb, [3] zinc, fer, manganèse, etc.) qu’on avait mises à jour de part et d’autre du tracé. Tirant la leçon de notre capitulation de 1940, le pouvoir politique avait été séduit, dans l’hypothèse d’une nouvelle invasion de la Métropole, par l’idée d’une position de repli [4]  

articulée sur la voie ferrée transsaharienne. Nous étions en pleine guerre froide et l’Afrique du Nord ne bougeait pas encore. La réalisation de ce projet grandiose fut confiée au Résident Général du Maroc, Erik Labonne...

 

 

 

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Coffret JOUEF Autorail Transsaharien Alger-Tombouctounull

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Interventions coloniales en Afrique

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