Publié le 21 Avril 2011

Un témoignage pour l'histoire :

Après la révolution  du 01 septembre qui a mis à bas le régime Sénoussie , le colonel KADHAFI donne une interview exclusive en anglais à Raymond GIRARD. Il explique que le peuple Libyen était prêt à un changement de régime et il prône un passage à un socialisme arabe d'Etat. Il évoque ensuite la position de la Libye vis à vis d'Israël et du conflit au proche orient en général. Le colonel KADHAFI revient également sur les richesses pétrolières de la Libye et estime que ce n'est pas le moment d'aborder le sujet d'éventuelles nationalisations. Après l'interview, il sort du palais sous les acclamations de la foule et s'engouffre dans une jeep.

http://www.ina.fr/video/I09237391/interview-de-mouammar-kadhafi-apres-le-coup-d-etat-du-01-septembre.fr.html

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

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Publié le 20 Avril 2011

MOSCOU, 20 avril - RIA Novosti

Les terroristes qui opèrent dans le Caucase du Nord ont été formés par des instructeurs étrangers, a annoncé mercredi à Moscou Evgueni Iline, premier chef adjoint de l'appareil du Comité antiterroriste national de Russie.

"Nous avons affaire à des gens bien entraînés qui sont dotés d'armements et d'équipements de qualité, qui ont de bons instructeurs, y compris formés dans des centres étrangers spéciaux", a indiqué M.Iline lors d'une conférence de presse à RIA Novosti.

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #psyops - guerre secrête

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Publié le 19 Avril 2011

 

 

Alors que le  " philosophe " sioniste salonard Bernard-Henri Levy se permet d'écrire dans " Le Monde " que " Les infiltrés du kadhafisme." ....." semblent honorablement traités.", des vidéos et des témoignages sur les massacres , les executions sommaires , les viols , les traitements dégradants commis par les milices Islamistes neo-Sénoussies de Benghazi contre des militaires et des civils , hommes , femmes et enfants se multiplient .

Cette haine prend désormais une allure de guerre civile raciale puisque les " noirs " sont particulièrement visés par ces exactions .

Tout comme les massacres commis à Duékoué et ailleurs en CDI par les soudarts d' Al Hassan Ouattara , ces massacres se font avec la complicité des politiques Français  Sarközy , Longuet , Juppé , du PS qui vient par la voix de son porte parole -  le sénateur d'origine judéo-Marocaine David Assouline - apporter la caution du " socialisme Français " à cette ratonnade aérienne neo-coloniale comme en son temps la S.F.I.O. apportait son soutien à l' " expedition de Suez " mais aussi avec la complicité de toute la chaîne de commandement militaire depuis le CEMA l'amiral  Edouard Guillaud jusqu' au " pilote presse-bouton " qui courageusement s'abrite au dessus du " niveau 150 " pour échapper aux squelettiques défenses anti-aériennes des " kadhafistes " ! C'est à eux qu'est dédiée la dernière vidéo qui montre les crimes de la pègre ailèe Otanienne mais aussi FRANCAISE , ou plutôt " française " !

 

FRANCAIS !  SI  VOUS  SAVIEZ ....

 

Attention : Certaines de ces images peuvent choquer , mais c'est ce que les mediats veulent occulter de la réalité de la guerre civile Libyenne .

 Certaines vidéos ( le tabassage d'un jeune enfant , la décapitation d'un militaire des troupes gouvernementales Libyennes se rendant ) ne sont disponibles qu'aprés enregistrement au " contenu pour adultes " de la chaîne You Tube .

L'ensemble des liens est disponible sur ce site :

http://www.businessinsider.com/libyan-rebels-war-crimes-2011-4

 

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Interventions coloniales en Afrique

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Publié le 19 Avril 2011

En attendant de rejoindre les poubelles de l'histoire .

Retour sur un dossier évoqué sur Ice Station Zebra : Un tribunal de Moscou vient de déclarer " extrémiste " - et donc illègal - le Mouvement pour l' Immigration... Illégale ou DPNI - qui a été à l'origine des troubles Place du Manège à Moscou le 11 décembre 2011 .

Bien sûr et comme le soulignent de nombreux observateurs cette ligue va se reconstituer et muter .

Mais la stratégie du " coup de pied dans la fourmillière " adoptée par les autorités Russes va se montrer payante en fin de compte . L'éthologie nous enseigne que ce groupe social animal qu'est la fourmillière s'il se reconstitue aprés le " coup de pied "  perd de de sa cohésion initiale en perdant une partie de ses membres et au fil des " coups de pied " finit par ne plus être cohérent .

 

Source :  ДПНИ запрещено 

Lien :

 

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #psyops - guerre secrête

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Publié le 19 Avril 2011

Il faut malheureusement aller sur un chaîne Russe anglophone pour voir des Français s'exprimer sur la censure et la propagande de guerre généralisée sur les trois guerres coloniales que même la France de Sarközy . Russia Today souligne le fait que la pègre ailée Française tue ELLE AUSSI des civils Libyens !

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Guerre de l'information

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Publié le 19 Avril 2011

Le Mouvement des femmes serbes et yougoslaves Ženes proteste énergiquement contre l’agression militaire  dont est victime la Libye.  Comme en 1999 contre la Serbie une coalition américano-occidentale se prétendant  «communauté internationale»  bombarde  un pays indépendant et souverain  qui ne lui a rien fait.  

Sous le fallacieux prétexte de «sauver des civils menacés», la France, la Grande Bretagne et les Etats-Unis ont déclenché le 19 mars en Libye une opération de gendarmerie  internationale qui  est une nouvelle guerre d’agression.

Le texte de la résolution du Conseil de sécurité de l’Onu  imposant  une «No-Fly Zone» n’a  servi qu’à fournir une caution à une guerre de plus contre un Etat indépendant et souverain. L’insertion dans cette résolution de l’expression «par tous les moyens»  laissait en effet les mains libres aux agresseurs. Tenu quelques heures avant l’attaque, le sommet parisien de mini Bush  (Sarközy)  n’a réuni que des figures de l’Occident atlantiste et des délégués des pétromonarchies arabes. Il n’a vu la participation d’aucun représentant de l’Afrique réelle (à l’exception d’un envoyé du roi du Maroc).

L’opération était planifiée depuis longtemps. L’expédition militaire de pays de l’Otan n’est pas une réaction humanitaire pour sauver une population en danger, comme cela nous a été mensongèrement présenté, mais bien un crime prémédité. Comme dans les cas irakien, yougoslave et afghan, le prétexte affiché n’avait rien à voir avec l’objectif véritable.
L’objectif véritable était et demeure le renversement de la direction de l’Etat libyen, l’occupation du pays, son morcellement territorial et le pillage de ses richesses.  Variante du «droit d’ingérence» introduite à la nouvelle Société des Nations (Onu), la «responsabilité de protéger» n’est que la couverture des guerres modernes de l’impérialisme anglo-américain et du totalitarisme libéral.

Le Mouvement Ženes a publié le 7 mars une synthèse évaluant la situation. Il nous était alors clairement apparu que le discours tenu à Paris, Londres et Washington depuis le début des évènements de Libye, l’orchestration médiatique de ce discours et l’entrée en
scène d’individus, d’institutions et d’Ong déjà utilisées dans les conflits antérieurs (dont celui de Yougoslavie) annonçaient une attaque de grande envergure et nous ne nous y étions pas trompés.


En fonction de l’évolution dramatique de la situation:

-Le Mouvement Ženes condamne vigoureusement la sauvage agression contre la Libye

-Le Mouvement Ženes s’associe aux protestations des associations, groupes, syndicats  et partis de Serbie, des Balkans et du monde contre la guerre en Libye.

-Le Mouvement Ženes exige l’arrêt immédiat des bombardements «alliés».

-Le Mouvement Ženes appelle les Serbes à empêcher la réunion de l’Otan prévue en juin à Belgrade.

-Le Mouvement Ženes demande la mise sur pied d’un authentique Mouvement des Pays Non Alignés capable d’empêcher à l’avenir les crimes des «tueurs en série» qui bénéficient d’une obscène impunité.

-Le Mouvement Ženes dénonce l’alignement et la pusillanimité des puissances qui disent prétendre à un monde multipolaire mais par leur passivité pactisent avec la gendarmerie mondialiste.

-Le Mouvement Ženes souhaite enfin que les responsables et coupables des crimes contre les Etats indépendants et souverains soient jugés et mis hors d’état de nuire.


Solidarité avec la Libye attaquée!
Non à la guerre d’agression!
Halte aux «tueurs en série» de l’Otan!


ПОКРЕТ “ЖЕНЕ СТВАРАОЦИ ЗА СРБИЈУ“
Prof. Dr Mila Aleckovic Nikolic

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Interventions coloniales en Afrique

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Publié le 18 Avril 2011

Comme le disait si bien Léon Zitrone  : " Il revient au grand galop du Diable Vauvert ! "

 

Alors que l'Armée de l'Air s'échine à " montrer les capacités opérationnelles " du Rafale en multipliant les crimes de guerre contre la population civile Libyenne , une nouvelle zone de turbulence est en vue pour la vente de cet avion au Brésil dans le cadre du programme FX-2 .

Dans une réponse à son homologue Russe Dmitri Medvedev la présidente Brésilienne Dilma Rousseff vient d'annoncer que le " marché [ FX-2 ] était ouvert "  .

 Ce qui pourrait être considéré comme un nième rebondissement dans ce " contrat acquis " peut aussi être interprété comme un réalignement géopolitique majeur du Brésil aprés la " crise Libyenne " et le sommet du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui s’est tenu  le 14 avril dernier sur  l’île chinoise de Hainan .

Lors du sommet qui s'est tenu à Haïnan le président Medvedev a évoqué avec Dilma Rousseff une lettre envoyée à la présidente Brésilienne le 4 mars dernier ou il renouvellait la proposition Russe concernant le Su-35 de l'avionneur Sukhoi .

La présidente Brésilienne a répondu à son interlocteur que " rien n' a été décidé sur ce sujet [ le choix de l'aéronef ] "en marquant son intêret pour la proposition Russe .

La remise à plat du choix de l'aéronef dans le cadre du programme FX-2 a été l'une des premières décisions de la nouvelle présidente Brésilienne et la réponse donnée au président Russe est largement interprétée , c'est le point de vue du MAE Brésilien Antonio Patriota qui a assisté à l'entrevue ,  comme une volonté de " remise à zéro " du dossier ou le Su-35 était donné comme favori entre 2002 et 2004 .Cette " remise à zéro " du dossier signifierait le retour dans la compétition du Su-35 . Selon les observateurs Brésiliens , le président Russe est sorti " animado " cad " encouragé " de cette rencontre de presqu'une demi-heure aprés avoir entendu la réponse de Dilma Rousseff .

 

Le dossier du " FX-2" , généralisons sous ce sigle les projets de modernisation de la FAB depuis 2000 , est révélateur des orientations géopolitiques du Brésil . Aprés avoir été donné comme favori au début de la première présidence de " Lula " avec un appui du MD José Viégas Filho ,  du brigadier Rosa Filho et d'une grande partie des officiers de la FAB chargés des évaluations[ Lien ]   , le Su-35 a cédé la place au Gripen - le préféré aprés le Su-35 de la commission d'évaluation de la FAB - puis au Rafale lors de la " lune de miel " qui a succédé à la visite de Nicolas Sarközy au Brésil en septembre 2009 . On parlait alors de " partenariat stratégique " entre la France et le Brésil .

L'arrivée au pouvoir de Dilma Rousseff a été marquée par une volonté ( ? ) de réorientation et de rééquilibrage de la diplomatie Brésilienne - trop marquée selon la présidente par le rapprochement avec des pays comme l' Iran - en direction des Etats-Unis et en Janvier-Février

2011 des contacts ont été établis par la diplomatie Brésilienne avec le sénateur Républicain John Mc Cain afin que celui-ci obtienne du congrés Us un assouplissement des conditions de transfert des technologies - et nottament des codes sources - du F-18 Super Hornet .  

Cette démarche de la diplomatie Brésilienne avait largement été interprétée comme un désir de favoriser la candidature du F-18 dans le cadre de ce " réalignement " souhaitée par Dilma Rousseff au début de son mandat .

Toutefois la dernière visite du Président Obama au Brésil est loin d'avoir concrétisé  les espoirs portés en elle , d'autant plus qu'elle avait lieu à l'instant ou les " puissances occidentales " dont les EU lançaient leur agression contre la Libye et que le Brésil venait de s'abstenir sur la résolution 1973 au CS de l' ONU comme les autres états membres du BRIC .

[ lien ] Un peu auparavant , le 9 avril  2011 à New Delhi dans le cadre de la rencontre des MAE de l' IBSA , le MAE Brésilien Antonio Patriota s'était livré à une virulente attaque contre l' " Occident " - ce sont ses propos - dans les colonnes de The Hindu à propos d'une éventuelle intervention militaire en Libye .

Pendant ce temps entre la France et le Brésil , les nuages se sont accumulés .

Si la rebuffade Française au plan Turco-Brésilien de réglement du dossier du nucléaire Iranien  a constitué le premier nuage dans les relations " stratégiques " Franco-Brésiliennes , l'activisme de la France dans l'agression contre la Libye , sa volonté affichée de dépasser le mandat fixé par la résolution de l' ONU , ce qui est est largement perçu au Brésil comme une agression neo-coloniale en Côte d' Ivoire a fini par provoquer des réactions de plus en plus virulentes de la diplomatie Brésilienne . Si le dossier évolue du plan " technique " vers une décision à caractère géopolitique , les " activités cinétiques " des Rafale en Libye ne serviraient qu' à compromettre encore plus chaque jour si besoin en était ses chances .

 

La " remise à zero " éventuelle du programme FX-2 avec une candidature de Sukhoi serait en effet le signe que le programme FX-2 ne relève plus du simple choix technique mais d'une décision géopolitique et la volonté d'une réorientation du Brésil vers le BRICS . C'est la volonté du ministre Antonio Patriota et de nombreux observateurs estiment qu'aprés les tatonnements de début de mandat , révélateurs il faut le signaler de " luttes d'influences " au sein de l'appareil d'état Brésilien et de l' Itamaraty , c'est le cap choisi par Dilma Rousseff . Les récentes " analyses " d'une " certaine presse " tendant à faire croire à des divergences entre la Chine et le Brésil sur la question des droits de douane et du taux de change real- yuan se révélent être inconsistantes à l'aune de l'entente affichée entre Dilma Rousseff et Hu-Jintao lors du sommet du BRICS .

 

 Sur le plan géostratégique et comme je l'ai déja signalé sur ce blogue le choix du Su-35 va bien au delà d'un réalignement sur le BRICS . Le Su-35 est en effet le seul aéronef ayant participé aux " programmes FX-2 " à avoir les capacités opérationnelles de " verrouiller " l'accés à l'Atlantique-Sud sur l'axe Natal-Dakar avec des missiles anti-navires .

Dans une situation ou le Brésil considére de plus en plus cette région - au sens large puisque les côtes Occidentales de l' Afrique sont comprises dans la définition Brésilienne de cet espace - comme faisant parti de ses " intêrets stratégiques " , le choix de cet aéronef serait

décisif pour assumer ces ambitions , voir pour devenir " le portier du BRICS " de l'accés à l'Atlantique Sud !

  Des le début du programme de modernisation de l'armée de l'air Brésilienne  un groupe informel de militaires d'active de l'armée Brésilienne , de militaires en retraite et de blogueurs spécialisés dans les questions de défense avait entammé une action de lobbying sur internet  afin que le choix du gouvernement Brésilien se porte sur Sukhoï  à l'aune des capacités du Su-35 à donner cette " allonge " dans l'Atlantique Sud et les Caraïbes .

Voilà une nouvelle qui va certainement les réactiver ! Si les rebondissements  successifs de ce dossier ont fini par provoquer l'irritation des commentateurs des questions de défense et de sécurité , l'annonce d'un possible retour de l'avionneur Russe dans la compétition a suscité en grande partie des commentaires très favorables .Le Su-35 est souvent vu comme le seul aéronef capable de donner au Brésil le statut d'une " grande puissance " ! [ Lien ]  

  L'offre Russe a été confirmée par le chef de la délègation Russe de Rosoboronexport au salon Défense & Sécurité LAAD 2011 Serguei Ladygine qui a précisé que celle-ci s'accompagnait d'une licence complète de fabrication au Brésil . [  lien ]  

   

 Source : Rússia quer voltar ao jogo para disputar a compra de 36 caças para a FAB - Presidente do Brasil avisa ao colega Dmitri Medvedev que a compra dos caças ainda está "em aberto", o que abre uma possibilidade para os Sukhoi Su-35. ( Correio Braziliense du 15 avril 2011 ) . Gazeta Russa et blogosphère GP et défense Brésilienne . [ Lien ]  

 

BRICS

 

 

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  O caça-multifuncional Sukhoi Su-35 foi o preferido dos pilotos da FAB, quando participou da primeira fase da concorrência do Programa FX-2 (Divulgação/Sukhoi ) 

O Flanker na FAB

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

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Publié le 18 Avril 2011

Dans la partie d'échecs qui semble s'être engagée en Afrique entre le BRICS et l' " Occident " pour le contrôle des ressources de ce continent , le Brésil vient d' avancer un pion gagnant et pas des moindres .

Lors du salon LAAD 2011 consacré à la défense et à la sécurité qui se tient actuellement à Rio de Janeiro , le ministre de la défense Brésilien Nelson Jobim et son homologue Angolais Cândido Van Dunnen ont signé un protocole d'accord qui accorde au Brésil la supervision technique de la cartographie de la plateforme continentale Angolaise et de sa délimitation en vue de la soumission du dossier Angolais à la Commission des Nations-Unies sur le Droit de la Mer .

L'accord a été signé jeudi dernier en présence de Marcelio de Castro Pereira président d' EMGEPRON - Empresa Gerencial de Projetos Navais - une entreprise publique Brésilienne dépendant du Ministère de la Défense [  Marinha do Brasil ] .

L'accord prévoit aussi la formation de techniciens Angolais dans les universités Brésiliennes .

Cet accord est perçu au Brésil comme une " formidable opportunité " pour l'entreprise PETROBRAS - bien que les données recueillies doivent être tenues confidentielles - d'augmenter sa présence dans l' off-shore pétrogazier Angolais et ceci au détriment de ses concurrents dont TOTAL .

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Géopolitique des ressources

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Publié le 17 Avril 2011

L'image que l'on a en " Occident " de la "gauche " Latino-Americaine est considérablement déformée par ce que le géopolitologue Allemand Karl Haushofer appellait le " prisme déformant des fantasmes " . Alors que parmi " notre " gauche , les notions d'ethnie , d'identité culturelle comme l'Hispanidad ou l' Amérindianité , de nation [ au sens large de " communauté populaire " ] sont frappés de tabou au profit d'un sanfrontièrisme , d'un sanpapièrisme et d'un drouâdelômisme béat frôlant le crétinisme absolu et le degré du zéro absolu - cad -273°C , la température de l'hélium liquide  - de l'analyse politique , ces " constantes " sont prégnantes dans la pensée politique Latino-Américaine et en particulier dans la pensée politique de " gauche " , ou perçue comme telle en Occident !

Comment ainsi l'expérience politique de Francisco Solano Lopez , de son père Carlos Antonio López et de José Gaspar Rodríguez de Francia entre 1811 et 1870 au Paraguay peut elle être acceptée comme étant " socialiste " en Amérique-Latine - Le lider Maximo Fidel Castro lui-même y  a fait référence dans ses discours fleuves - et " despotique " en Europe ? Curieux ces " socialistes " Latino-Américains qui s'inspiraient de Napoléon et de Bismarck , qui expulsaient les koulaks latifundiarios locaux pour construire des kolkhozes   Estancias da patria , qui ont chassé  manu militari les curés des églises  50 ans avant la France , qui redonnaient droit de cité aux  langues Amérindiennes tout en lançant leur pays dans une industrialisation planifiée et centralisée proto-Stalinienne !

 

 

Notons  que cette remarque vaut aussi pour les mouvements qualifiès aujourd'hui de " fascistes " - et bien sûrs d' " antisémites " - qui sont apparus en Amérique Latine au cours des années 30 comme l' " Ação Integralista Brasileira " de Plinio Salgado et Gustavo Barroso au Brésil .

Comment expliquer à un cerveau hémiplégique politiquement que le comité politique directeur d'un " mouvement fasciste " pouvait comprendre le Rabbi Steinberg de Rio de Janeiro , des noirs musulmans de l'état de Pernambouco  , un matelot révolté - lui aussi noir - , le très catholique Dom Helder Camara - qui termina son engagement sacerdotal en odeur de soufre au Vatican - ainsi que des femmes " basanées " - pretas , mulatas et morenas  - issues de la " classe ouvrière " alors que le " crime d'honneur " était parfaitement accepté sinon légal au Brésil et que le " salut fasciste " était un salut ... Amérindien tupi : ANAUÊ [ Je suis ton frère ] .

 

Cette incompréhension des racines idéologiques de la " gauche Latino-Americaine " se manifeste par des réactions épidermiques lorsque l'on évoque les relations du Cuba de Fidel Castro avec l' Espagne de Francisco Franco mais aussi au travers des commentaires qui commencent à fleurir sur la candidature et la personnalité d' Ollanta Humala .

Christian Bouchet qui vient d'écrire un article sur les élections présidentielles Péruviennes , avait déja fait une excellente analyse des origines du MAS Bolivien d' Evo Morales : Accrochez vos ceintures !

 

Les origines fascistes d’Evo Morales

 

Le 6 décembre 2009, en obtenant 63% des suffrages, contre 27% à son principal adversaire, Evo Morales a facilement été réélu président de l'État bolivien. Les journalistes qui ont rendu compte de ce succès n’ont pas manqué de rappeler, pour s’en féliciter ou s’en inquiéter, que notre homme était « de gauche », voire « de gauche extrême ». D’ailleurs, preuve de son engagement progressiste, n’était-il pas soutenu, au Parlement et dans la rue, par le parti qu’il a dirigé jusqu’en 2005, date de sa première élection au poste suprême, le Movimiento al socialismo ? Ce n’est qu’en consultant la presse latino-américaine que l’on pouvait trouver des articles osant rappeler que ce parti s’est longtemps appelé le Movimiento al socialismo-unzaguista et que son « socialisme » n’avait que très peu de points en commun avec celui de la gauche occidentale.

Unzaguista ? Il est bien évident qu’un tel adjectif ne peut pas évoquer grand chose chez les journalistes occidentaux dont la connaissance de l’histoire de l’Amérique latine est faible voire nulle. Si leur culture dépassait les habituels clichés sur Che Guevara, la révolution cubaine et le sous-commandant Marcos, ils sauraient, qu’en Bolivie, on définit comme « unzaguistes » les disciples de Oscar Únzaga de la Vega (1916-1959) qui, en 1937, fonda la Falange socialista boliviana, à l’imitation de la Falange Española de las JONS de José Antonio Primo de Rivera...

Dans les années 1930, en Amérique latine, une importante fraction de la jeunesse étudiante avait les yeux braqués sur l’Europe et s’enthousiasmait pour les diverses expressions qu’y adoptaient le nationalisme autoritaire et la résistance au bolchevisme. Ainsi vit-on naître sur le continent sud-américain des expériences de fascisme autochtone qui prirent des aspects différents selon les pays : il y eut le nacisme au Chili, l’intégralisme au Brésil, le synarchisme au Mexique, le sancherisme au Pérou, l’unzaguisme en Bolivie, etc.. À la différence de l’Europe, ces mouvements et leurs dirigeants ne connurent aucune répression en 1945 et ils ne furent nullement exclu de la vie politique. Il y en eut alors qui se modérèrent et se fondirent dans les partis de la droite traditionnels, certains disparurent, d’autre comme la Falange socialista boliviana continuèrent leur combat comme si rien ne s’était passé.

Lors de sa fondation en août 1937, la Phalange socialiste bolivienne se proclama anti-marxiste et anticapitaliste, déclara que son idéologie pouvait se résumer en trois mots « Dieu, patrie et foyer » et qu’elle voulait instaurer un « État nouveau », adopta le salut le bras tendu et se dota de sections d’assaut... Durant la deuxième guerre mondiale elle milita en faveur de la neutralité, ce qui signifiait, vu le positionnement géopolitique de l’Amérique latine d’alors, qu’elle luttait contre tout soutien accordé aux Alliés…

Cependant, la FSB, inconstestablement inspirée par les fascismes européens, n’en était pas uniquement un clone et Oscar Únzaga de la Vega prit en compte, ce qui fut la cause de son audience et de la longevité de son mouvement, les spécificité boliviennes. La principale de celles-ci est la composition ethnique du pays, peuplé très majoritairement de descendants d’indiens Quechua et Aymara, et de métis, tandis que les Boliviens de souche européenne représentent moins de 15% de la population. Le nationalisme de la FSB fut donc un indigénisme. Oscar Únzaga de la Vega prit ainsi soin d’écrire la première biographie de Tupaj Katari, un chef indigène qui dirigea, en 1780, une importante révolte des tribus indiennes contre la colonisation espagnoles et il en fit la figure de référence du nationalisme bolivien. De plus la Phalange milita pour une réforme agraire qui rendrait la terre aux indiens et s’opposa aux grandes sociétés minières qui exploitaient durement un prolétariat entièrement composé d’indigènes. La conséquence de cela fut qu’aux élections législatives de 1947, la Phalange socialiste bolivienne obtint un nombre très conséquent de députés et qu’à la présidentielle de 1951 son candidat arriva en troisième position.

En 1952, un coup d’État porta au pouvoir Víctor Paz Estenssoro, le dirigeant du Movimiento nacionalista revolucionario qui proposa à la FSB de l’associer au pouvoir en lui confiant un nombre non négligeable de postes ministériels. La réponse d’Oscar Únzaga de la Vega fut sans appel : jamais la Phalange ne collaborerait avec un gouvernement qu’il considérait comme « infiltré par les communistes et les trotskistes »… Tout au contraire, Únzaga choisit l’affrontement. La FSB critiqua l’influence grandissante, tant politique qu’économique, des USA dans les affaires intérieures boliviennes, accusant le gouvernement d’être sous la coupe directe des ambassadeurs américains à La Paz malgré sa rhétorique de gauche. Elle dénonça aussi la réforme agraire qui en divisant les terres avait créée une masse de petits paysans pauvres, alors que pour la Phalange la solution passait par le retour à une culture collective des sols par les communautés rurales. Le 19 avril 1959, pensant son heure était venue, la Falange socialista boliviana tenta de prendre le pouvoir par les armes. L’affaire échoua et Únzaga de la Vega fut tué lors des combats. Il s’en suivit, une longue période de répression contre les militants phalangistes dont certains créèrent des groupes de guérilla dans les zones les plus montagneuses du pays.

En 1964, ces groupes armés participèrent au coup d’État qui donné le pouvoir au général René Barrientos. La Phalange ne fut pas directement intégré alors au pouvoir, mais son influence sur le gouvernement fut grande. En 1971, elle fut de nouveau parti prenante dans le coup d’État militaire du général nationaliste, souvent dénoncé comme « fasciste », Hugo Banzer. La condordance de pensée entre celui-ci et les éléments les plus modérés et les plus droitistes de la FSB fit qu’une partie de ses cadres et militants passa avec armes et bagages à l’Action démocratique nationaliste, un parti de droite nationaliste que fonda le général en 1978. Ceux qui restèrent fidèles à Oscar Únzaga de la Vega se partagèrent entre une fraction orhodoxe et une aile gauche qui fit scission en 1987 pour fonder le Movimiento al Socialismo-unzaguista qui changea son nom en Movimiento al Socialismo dix ans plus tard et qui vit alors accéder à sa direction un certain Evo Morales.

Dans les références et la doctrine de celui-ci, il n’est pas difficile de retrouver de multiples traces d’unzaguisme, que ce soit son nationalisme indigéniste, sa défense du monde paysan, son hostilité aux Etats-Unis, sa référence à Tupaj Katari, etc.

Alors de gauche Evo Morales ? Peut-être… Mais en tous les cas d’une gauche bien particulière et aux racines bien étranges, très différente de celle que l’on connaît en Occident !

 

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #" Les evenements " survenus entre 1933 et 1945

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Publié le 17 Avril 2011

Christian Bouchet sur le site Vox-Nr fait le point sur les élections présidentielles Péruviennes ou l'un des " nôtres " est sur le point d'accéder à la magistrature suprême . J'en profite pour renouveller toute mon amitiè au " Commandante Humala " qui m' a fait l'honneur de m'accepter parmis ses " amis Facebook " . On pourra écrire tout ce que l'on voudra sur les "amitiés Facebook " mais je considère celles-ci comme un moyen d'établir des contacts avec des personnes avec qui en l'occurence je me sens des affinités intellectuelles et militantes .

La " crise Libyenne " me donnant d'ailleurs l'occasion de " faire le ménage " parmi ces " amitiès " qui se réduisent à une cinquantaine !

Le Commandante  étant francophone , vous pouvez lui envoyer des message de soutien dans la langue de Molière qu'il maîtrise parfaitement . L'occasion aussi de renouveller mes amitès à la militante identitaire et indigéniste Péruvienne Virginia "Vicky" Pelaez qui a accédé à la notoriété me(r)diatique internationale lors de l'" affaire des espions Russes " .[ Lien ] Virginia Pelaez  a été à l'origine de la première célébration des cérémonies de l'Inti Raymi aux EU en 2007 [ 2éme vidéo ]

Comme vous le constaterez , le Commandante est de " gauche " mais d'une " certaine gauche " , celle dont je me réclame et à laquelle appartient - appartenait - bien Fidel Castro !

 

« Mon nationalisme est une lutte contre la globalisation qui va à l’encontre des intérêts nationaux, et dans ce nationalisme peuvent tenir aussi bien les forces de gauche que les forces de droite. Nous ne faisons pas de discrimination idéologique. Au Pérou, la gauche est divisée et ne rassemble pas un grand électorat. Pourtant, moi, je leur ouvre les portes. Et le secteur patronal, national, est maintenant au bord de la faillite à cause du néolibéralisme. Ceux qui se considéraient de droite sont pour le nationalisme. Et nous leur ouvrons aussi les portes. »

 

Ollanta Humala

 

 

Le 10 avril dernier, les péruviens votaient pour élire leur futur président. Si comme on s’y attendait, le candidat populiste « de gauche » Ollanta Humala est arrivé largement en tête avec 31 % des suffrages, la surprise a été créée par la percée du candidat populiste « de droite » Keiko Fujimori (1). Tous les deux ont écrasé les candidats libéraux qui portaient les espoirs du FMI et de la Banque mondiale et ils s’affronteront donc lors d’un second tour en juin prochain. Suite à l’annonce de ces résultats la bourse de Lima a connu une chute de 15 % due, selon l’hebdomadaire la Semana Economica, à « un vent de panique venant des investisseurs locaux et étrangers (…) à cause du résultat probable du 2ème tour où on s’attend à voir triompher Humala. »

Il est vrai que, bien qu’il ait mis récemment beaucoup d’eau dans son vin, Ollanta Humala a tout pour effrayer les nantis, les libéraux et les agents de l’étrangers…

Leader du Parti nationaliste péruvien, il a insisté durant sa campagne sur le fait que le couple présidentiel qu’il formait avec son épouse Nadine Heredia, était le seul à être 100 % péruvien de souche, puisque ses quatre challengers étaient pour deux d’entre eux d’origine étrangère (américano-polonaise et japonaise) et pour les deux autres mariés à des gringas (une franco-belge et une américaine)…

Plus encore Humala, est apparu vêtu en indien à plusieurs reprises lors de meetings, revendiquant ainsi son appartenance au peuple autochtone, alors que la quasi-totalité du monde politique péruvien et de son élite sociale est issue d’une immigration européenne, nord-américaine ou asiatique récente.

Ce faisant, Ollanta Humala n’a pas adopté ce que les journalistes européens ont défini comme un positionnement « populiste de gauche ». Il est tout simplement resté fidèle à l’engagement politique de sa famille.

Un engagement pour le moins surprenant qui se nomme l’ethnocacerisme. Ce néologisme associe la notion d’ethnie – qui doit être comprise comme l’ethnie autochtone des Péruviens, c’est-à-dire les indiens – au nom d’un général-président du pays au XIX° siècle, Andres Avelino Caceres, célèbre pour son nationalisme.

Le Mouvement ethnocacériste péruvien, en tant que tel, a été créé en 1989, par Isaac Humala, par ailleurs fondateur de l’Institut des études ethnogéopolitiques. Cet avocat issus du marxisme a développé une vision de l’histoire et de la géopolitique toute entière basée sur la race. Parmi les quatre qu’il identifie sur terre, il fait ressortir que la seule véritable race prolétaire est la « cuivrée » [ La Raza cosmica ou La Raza de bronce du Mexicain José Vasconcelos - NDLR ]  , celle des amérindiens. Ainsi, le mouvement ethnocacériste milite pour que les peules autochtones des Amérique se libèrent et reprennent leur place dans l’Histoire. Ce qui passe, à ses yeux, pour l’Amérique latine par la création d’une patrie indigène, d’un « nouvel Empire Inca » comprenant des territoires situés aujourd’hui au Pérou, en Bolivie, en Équateur, au Chili et dans une partie de l’Argentine, ce qui réaliserait ainsi partiellement et sur une base ethnique le rêve bolivarien d’une Amérique latine unie.

Isaac Humala, qui se vante d’être un lointain descendant de hauts fonctionnaires de l’Empire Inca eut deux fils, Antauro et Ollanta, a qui il donna la meilleure éducation qu’il soit et qu’il poussa vers le métier des armes, leur inculquant l’idée qu’un jour, par un coup d’État militaire, ils accèderaient à la direction du Pérou et rétabliraient leur race dans ses droits.

En 2000, c’est Ollanta qui passa le premier à l’action en tentant de renverser Alberto Fujimori. Le golpe échoua, mais la destitution de Fujimori en novembre de la même année entraîna sa libération presque immédiate.

En 2004, ce fut au tour d’Antauro. À la tête d’un groupe de militants en armes, il s’empare de la ville d’Andahuaylas d’où il appela les indiens des Andes à la révolte. L’armée et la police réduisirent, au bout de plusieurs jours, l’insurrection et le chef des putschistes fut condamné à vingt-cinq années de prison qu’il purge actuellement.

Ces deux échecs firent réfléchir Ollanta Humala. Il décida de quitter la voie des armes pour celle des urnes. Pour ce faire, il fonda le Parti nationaliste chilien et il se présenta à l’élection présidentielle de 2006. Arrivé en tête au premier tour, il fut battu au second par Alan Garcia, le candidat libéral soutenu par les États-Unis qui avait mené une active campagne de démonisation contre lui en l’accusant pêle-mêle d’être un nazi, un communiste, un va-t-en guerre, etc., qui ne manquerait pas de plonger le Pérou dans le chaos s’il était élu.

Cinq ans se sont écoulés durant lesquels Ollanta Humala a policé son image sans renoncer à ses fondamentaux. Dans le même temps, la politique libérale a montré que si elle profitait à une très petite partie de la population péruvienne, elle contribuait surtout à accentuer la paupérisation des classes sociales moyennes et inférieures, tandis que le patrimoine national était bradé aux trust multinationaux ce qui accentuait la crise économique dans le pays. Tant et si bien que le candidat ethnocaceriste ne fait maintenant plus peur et que son rejet du libéralisme, son désir de nationaliser les succursales locales des grandes sociétés étrangères et sa volonté de donner aux indiens et aux métis, qui constituent la majorité de la population pauvre, un niveau de vie décent, recueillent de plus en plus d’écho.

Dans les barrios péruviens on croise les doigts, et on espére que, fin juin, Evo Morales et Hugo Chavez auront un nouvel allié, et qu’un pays d’Amérique latine de plus aura échappé à la mainmise yankee.

 

 

 

 

 

 Note de la Rédaction : Une liaison routière au travers du Pérou  permettera desormais au Brésil de se " projeter " sur le Pacifique . Ceci explique certainement l'intêret que porte le Brésil aux élections présidentielles Péruviennes et la présence de conseillers en communications de l'ex-Président " Lula " -Luis Fabre et Valdemir Garreta -  dans l'équipe de campagne d' Ollanta Humala .

 

 

 

Pour les hémiplégiques de " drouâte " et pour la paléo-gôche et l'archéo-gôche Française , je les invite à consulter sans tarder " L'empire socialiste des Inkas " de Louis Baudin [ 1928 ] .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Kulturkampf

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