Publié le 8 Avril 2011

Un article de Pierre Beylau dans Le Point qui souligne l'hypocrisie des " interventions humanitaires " . Les guerres en Libye et en Côte d'Ivoire sont menées pour d'autres objectifs , à savoir le pétrole et la situation géostratégique de la Libye , le cacao Ivoirien . Bien que in fine je ne peux adhérer à la vision de Pierre Beylau , celle-ci a au moins  le mérite de dénoncer l'hyprocrisie de nos chefs politiques et militaires : Les guerres de Libye et de Côte d'Ivoire sont des guerres d'accaparement des ressources naturelles et non pas des guerres du " droit et de la démocratie " ! C'est ce que Pierre Beylau adepte aussi de la langue de bois qu'il dénnonce traduit par ". "Et stabiliser durablement ces deux pays " . Il suffit en effet de comparer le statut quo ante pour consater que la Libye et la Côte d'Ivoire n'étaient nullement " instables " avant les interventions militaires Occidentales .

 

 

 

Il n'est pas possible de faire la guerre à moitié. Et les prétextes humanitaires empêchent d'aller jusqu'au bout.

 

"C'est une erreur fatale d'entrer en guerre sans la volonté de la gagner." L'aphorisme est du général Douglas MacArthur. Le vainqueur de la guerre du Pacifique affirmait que si l'on s'engage dans un conflit, il faut avoir des objectifs clairs et être prêt à aller jusqu'au bout pour les atteindre.

Les interventions en Libye et en Côte d'Ivoire, de nature très différente, ont un point commun. Dans les deux cas ont été invoquées des raisons humanitaires : la protection de populations menacées. C'est ce qui figure en toutes lettres dans les résolutions de l'ONU. Les vrais motifs sont, bien sûr, ailleurs :se débarrasser de Kadhafi à Tripoli et de Gbagbo à Abidjan. Et stabiliser durablement ces deux pays.

Entre Paris et Abidjan, des liens historiques

Dans nos États occidentaux, et singulièrement en France, l'utilisation de la force armée est par essence suspecte. Il n'est plus possible, par exemple, de mettre en avant la défense d'intérêts stratégiques. Ce n'est pourtant pas honteux, c'est même pour cette mission que sont, notamment, mandatés nos gouvernants. La France et la Côte d'Ivoire ont des liens historiques et Paris, même s'il le voulait, ne peut pas se désintéresser de la tragédie qui s'y déroule. Son intervention est donc des plus légitime.

Mais si vous estimez devoir expédier des avions dans le ciel libyen ou dépêcher une compagnie de légionnaires à Cocody, il vous faut habiller la chose de manière à ce que cela soit compatible avec l'air du temps. Exit donc la défense de nos intérêts. Ne pensez même pas faire figurer cette notion dans un plan com. La promotion de la démocratie à la pointe des baïonnettes, l'obligation morale de mettre un terme à des dictatures barbares sont déjà plus vendables, bien qu'entachées du fâcheux précédent de George Bush en Irak. Reste donc une seule solution pour faire accepter, tant bien que mal, par les opinions publiques le déclenchement des orages d'acier : la menace de génocide pesant sur les populations.

 

La guerre humanitaire, un oxymore

Mais ce processus contient ses propres contradictions. Sur le plan sémantique comme politique, la guerre humanitaire est un redoutable oxymore à gérer. Si l'intervention n'est qu'humanitaire, comment expliquer que l'on aille bien au-delà de la stricte démarche de protection ? Comment argumenter quand des hélicoptères anéantissent quelques dizaines de véhicules à Abidjan, que des avions bombardent Tripoli ?

Jadis on prenait évidemment moins de gants : lors de l'opération Barracuda à Bangui (Centrafrique), en 1979, qui aboutit à l'éviction de l'empereur Bokassa, son remplaçant David Dacko, en exil en France, voyageait dans l'un des avions qui transportaient les parachutistes... Époque, bien sûr, révolue.

Reste qu'il serait peut-être plus clair d'expliquer en détail aux Français les véritables raisons d'intervenir en Libye ou en Côte d'Ivoire. Et de ne pas s'abriter éternellement derrière le paravent troué de l'humanitaire.

 

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Publié le 6 Avril 2011

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Publié le 6 Avril 2011

Dés la signature de l'accord Franco- Britannique de coopération militaire j'y avais vu l'amorce de nouvelles aventures coloniales dans le style et l'esprit du XIX éme siècle .

Les raisons de cette inquiètude , aujourd'hui pleinement justifiée à l'aune des trois guerres coloniales que mène la France ,se trouvaient dans cet article daté de 2002 sur les ambitions néo-coloniales de l'Angleterre de Tony Blair . Un document qui revêt aujourd'hui toute son importance . Signalons que cet article a été publiè dans  Time of India , un peuple et une nation qui connaissent le poids du mot " colonialisme " dans sa version Britannique . L'Inde s'est opposé avec le Brésil au projet d'intervention " humanitaire " en Libye , à contrario de la Russie et de la Chine qui se sont " abstenues " au CS de l'ONU . Notons que l'éditorialiste Rashmee Z Ahmed emploie par auto-dérision le terme British Raj pour désigner son propre pays ! Le titre de son article fait bien sûr référence au célèbre jeu .

  

Blair's Britain wants a return to 'age of empire'
Rashmee Z Ahmed
Time of India
March 28, 2002

LONDON: Tony Blair has provoked alarm and concern within his own party and in several Western capitals by allowing his chief foreign policy advisor to call for a "new imperialism" to re-order the post-September 11 world.

The call for a "defensive imperialism", with Western countries, particularly Britain and the European Union intervening abroad to restore order, comes in a pamphlet that has a foreword by Blair himself.

 

 

 

Blair's advisor, Robert Cooper, who represented the British government at the Bonn talks that produced the interim Hamid Karzai administration in Afghanistan, is known to have heavily influenced the British prime minister's foreign policy thinking.

Just three months ago, Blair used the high-tech, but hugely symbolic venue of Bangalore in the former British Raj [ Sic ! ] to speak of his vision for Britain as a "force for good in the world".

Cooper, who argues for a "post-modern" apartheid-like duality of laws and systems to deal with "ourselves and the premodern world", says the West will have to employ "double standards".

He said that like the old empire, Western countries would have to deal with "old-fashioned states outside the postmodern continent of Europe with the rougher methods of an earlier era — force, pre-emptive attack, deception, whatever is necessary to deal with those who still live in the nineteenth century..."

The pamphlet, which contains a thoughtful essay on Hindu, Muslim and Christian identity by Amartya Sen, is published by the Foreign Policy Centre, set up by Blair and of which he remains the patron.

The document continues a theme that analysts describe as increasing assertiveness by the British government.

Just 48 hours ago, British foreign secretary Jack Straw declared that "the UK is not a superpower, but we have continuously shown that we play a pivotal role. We can — and do — make a big difference. Our challenge is to stave off the Afghanistans of the future".

Straw's comments came soon after Geoff Hoon, the defence minister, warned that the UK would not flinch from retaliatory nuclear strikes against Baghdad.

Even as commentators expressed surprise and alarm at the very public neo-imperial ambitions of Blair's Britain, sections of his own party dismissed the prime minister's foreign policy advisor as a maniac.

One outspoken MP, opposed to widening the war on terror to include Iraq, suggested that "the Russian Tsarina was better advised by Rasputin than the Prime Minister is by this maniac. To claim that the need for colonialism may be as great as in Victorian times is extraordinary".

But a spokesman for the Foreign Policy Centre told this paper the call for a new Western imperialism may have been "misread".

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 6 Avril 2011

Un article de Christian Bouchet sur l'indispensable  Vox.NR

 

Né en 1977 dans une petite ville du Nord de l’Inde, ayant acquis la citoyenneté américaine par naturalisation, Parag Khanna a fait un parcours sans faute de surdoué jusqu’à devenir un intellectuel organique de l’hyper-classe nomade et sans racines. Après des études de relations internationales à l’université de Georgetown et un doctorat à la London School of Economics effectués grâce à des bourses de plusieurs fondations yankees, notre homme est engagé, à seulement vingt-deux ans !, comme analyste par le Council on Foreign Relations. Cette première expérience décide de toute sa carrière et Parag Khanna n’a jamais cessé depuis d’être un analyste et un consultant pour des think tanks et des ONG mondialistes. Ainsi sera-il successivement employé par le Forum mondial économique de Genève et par la Brookings Institution où il aura en charge la prospective concernant la « gouvernance globale ». Il quittera ce poste pour devenir conseiller en géopolitique de l’United States Special Operations pour l’Irak et l’Afghanistan en 2007 avant d’intégrer l’équipe de campagne de Barack Obama comme conseiller pour les relations internationales.

En parallèle Parag Khanna, par ailleurs devenu membre de la direction du Council on Foreign Relations, sera aussi un des animateurs des Independent Diplomat, une ONG dont une des fonctions est de « fournir des diplomates free-lances à des États non-internationalement reconnus ». À ce titre, il jouera un rôle dans l’accession à l’indépendance du Kossovo, ainsi que dans l’évolution de la situation diplomatique du Somaliland, de la république turque de Chypre et du Sahara occidental. Dans le même temps, il publia The Second World: Empires and Influence in the New Global Order où il annonçait un monde dominé par trois grandes puissance – les USA, la Chine et l’Europe – rivalisant entre elle pour le contrôle des ressources de la planète.

Ces multiples activités et engagement firent que, toujours en 2008, le magazine Esquire le cita parmi les soixante-quinze personnalités les plus influentes au monde et que le mensuel libertarien Wired l’inclut, quant à lui, dans sa liste des quinze hommes de l’année. En 2009, c’est le Forum mondial économique de Genève qui le distingua en le nommant Young Global Leader…

En janvier 2011, l’éditeur Random House a publié son deuxième livre : How to Run the World? Parag Khanna y explique comment le nombre d’État représentés à l’ONU devrait croître à court terme de manière très importante (passant de 200 à 300) par la remise en cause des accords diplomatiques qui ont décidé de la partition du Proche-Orient (accords Sykes- Picot de 1916) et de l’Afrique (traité de Berlin de 1884). De la nouvelle carte du monde devraient disparaître les États artificiels au profits de territoires uniformes d’un point de vue ethnique ou religieux.

Si l’hypothèse n’est pas réellement nouvelle et recycle beaucoup d’idées déjà présentes dans les diverses stratégies suivies ces dernières décennies par le Département d’État, elle a cependant l’avantage de les formaliser clairement. Quant à sa mise en œuvre, elle a débuté au Soudan avec sa partition et en Irak avec les diverses tentatives de le « libaniser » (voir notre article sur l’Assyristan dans Flash n° 54). Rien ne dit qu’elle ne va pas continuer avec un éclatement de la Libye, et pourquoi pas du Machrek tout entier comme l’ont évoqué très récemment aussi bien Aluf Benn, le chroniqueur diplomatique du quotidien israélien Haaretz, que Thomas Friedman, du New York Times, qui tous les deux évoquent l’explosion de la Syrie, de la Jordanie, de Bahrein et de l’Arabie saoudite, tandis qu’aux États-Unis certains lobbies soutiennent l’idée d’une possible autonomie pour les coptes d’Égyptes.

Dans l’immédiat cependant les avis sont très partagés parmi les officiels et nombre de diplomates et politiques, tant yankees qu’israéliens, freinent des quatre fers craignant que du renversement des gouvernements forts actuellement existants naisse un chaos politique et religieux similaire à la situation irakienne et plus dangereux que positif au final, tant pour la survie d’Israël que pour les intérêts de l’Oncle Sam.

Cela étant, dans The Second World Parag Khanna se fait aussi l’apôtre de la mega-diplomacy situation où la fonction diplomatique n’est plus l’apanage des États mais est prise en charge aussi par les ONG, les célébrités mondiales, les groupes activistes internationaux, etc. dans une optique qui ressemble comme deux gouttes d’eaux à la gouvernance mondiale… Tout ceci permet de comprendre que Parag Khanna n’est pas qu’un brillant agent de l’impérialisme américain, mais qu’il est aussi, comme nous l’annoncions précédemment, un intellectuel organique de l’hyper-classe. Cela a une conséquence : il défend des thèses qui sont favorables à celle-ci, même si elles peuvent nuire aux États-Unis - pays dont il n’a, somme toute, que la nationalité… - qui ne sont pas, à terme et comme l’Europe, à l’abri d’un éclatement sur des bases ethniques et qui ont eux aussi beaucoup à perdre de la montée de la notion de gouvernance.

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Rédigé par DanielB

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Publié le 6 Avril 2011

Le 1er octobre 1895, un corps expéditionnaire Français entre à Tananarive, capitale de Madagascar. Il impose un traité de protectorat à la reine de l'île, Ranavalo III.

L'île devient partie intégrante de l'Empire français pour un peu plus d'un demi-siècle.

La colonisation brise net l'élan vers la modernité amorcé au début du XIXe siècle par la formation d'un État centralisé sur les hauts plateaux.

La suite sur Herodote.net

Nota : Les heureux possesseurs d'éditions de " Le Petit Journal " datant des années 1890-1900 peuvent suivre l'actualité quotidienne des exactions glorieux faits d'armes de la pègre armée  de nos valeureuses  troupes de l' " Opération Licorne " de manière illustrée !

* Il ne s'agit pas ici de cautionner ce terme abject mais bien sûr de dénoncer le caractère raciste et néo-colonial de l'intervention Française . 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 5 Avril 2011

Jean-Dominique Merchet quand il ne se pique pas d'histoire militaire nous livre quelques informations intéressantes sur son blogue . Sa dernière intervention concerne les livraisons d'armes saisies par les " rebelles " et livrées aux groupuscules terroristes opérant dans l'espace Saharo-Sahelien . J'en ai parlé hier .

Libye: l'acquisition de missiles sol-air par AQMI inquiète les services de renseignement français .

 

En revanche, les services de renseignement sont nettement plus inquiets sur le devenir d'armes pillées par les insurgés dans les arsenaux du colonel Kadhafi. En particulier des missiles sol-air portables de type SA-7. Selon leurs informations, des membres d'AQMI (Al Qaïda au Magreb islamique) ont en effet acheté de tels engins à des pilleurs libyens. Selon un proche du dossier, la crainte des responsables français est de les retrouver demain "au Sahel, en Afghanistan ou à La Courneuve".

 

Or cette " crainte " est loin d'être un fantasme sécuritaire et c'est non pas à la Courneuve mais à la Villeneuve d'Echirolles [ 38 ]  que ces missiles trouveraient bien vite des acquéreurs désireux de faire un " carton " sur un aéronef de surveillance par exemple . Lors des dernières émeutes qu' a connu ce quartier de la périphérie de Grenoble , émeutes provoquées par le refus de "certains" de ses habitants d'accepter la mise hors d'état de nuire par les forces de la BAC du criminel multi-récidiviste Karim Boudouda* , plusieurs personnes , des " jeunes " mais aussi et surtout de " moins jeunes ",  ont été vus en train de mimer le tir d'un MANPAD en direction de l'hélicoptère de surveillance de la Gendarmerie de Bron depêché sur place . Cette mimique avait alors inquiété au plus haut point certains membres  de la sécurité Grenobloise qui y ont vu plus que des gestes de défi mais la volonté réelle de " faire un carton " . Une apréhension corroborée par l'utilisation par les émeutiers de petits lasers portables dirigés en direction de l'aéronef .  Ces membres de la sécurité urbaine ont  aussitôt été  baillonés par leur hiérachie qui affirmait  : " Ce n'est pas demain qu'on verra des missiles anti-aériens à Grenoble ! "

 Ce n'est desormais plus si-sûr !

Un scénario d'autant plus inquiétant que ce quartier de la périphèrie de Grenoble est connu pour avoir été un " vivier " pour des Djihadistes qui sont partis en direction de la Bosnie lors des années 90 . Ces hommes d'âge mur desormais de retour dans leurs pénates , et pour la plupart se livrant à la petite et moyenne délinquance ,  connaissent parfaitement le maniement de ces armes de guerre répendues dans l' Ex-Yougoslavie . Il faut enfin signaler que c'est à Grenoble qu' a été volée la caméra qui , piègée , a servi à l'attentat contre le " Commandant Massoud "  au fin fond de l'Afghanistan .

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 4 Avril 2011

Deux excellentes interventions de Bernard Lugan : Il semble malheureuserment que les craintes de Bernard Lugan , " nos " craintes , soient devenues des tristes réalités .

 

Libye : démocrates ou djihadistes ?

Libye et Côte d’Ivoire : bons démocrates contre méchants dictateurs ?  

 

 

  Je le cite avec une allusion évidente à la Guerre Civile Espagnole , celle qui a eu lieue et qui pourrait de nouveau éclater   :

" La révolte est un soulèvement ancré en Cyrénaïque, plus particulièrement autour des villes de Benghazi et de Dernah. Les autorités françaises ont reconnu ses dirigeants comme les seuls représentants du « peuple de Libye ». Un peu comme si la Catalogne s’étant soulevée contre Madrid, Paris reconnaissait les délégués de Barcelone comme seuls représentants du peuple espagnol…"

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 4 Avril 2011

Cette expression attribuée de manière non-historique à Edouard Daladier débarquant de son Bloch 220 à l'aérodrome du Bourget aprés avoir signé les accords dits " de Munich " pourraît trés bien s'appliquer non pas aux chefs politiques et militaires qui ont organisé l'agression contre la Libye mais bien à cette communauté de publicistes , je ne citerais que Bernard Guetta , Pierre Rousselin et surtout cette petite conne - cela lui va beaucoup mieux que connasse - de Samah Soula mouillant sa petite culotte devant l' USS Kersarge franchissant le Canal de Suez ou la bannière Sénoussie déployée sur le fronton d'un édific public de Benghazi , qui nous " vendent " cette guerre . Elle pourraît aussi trés bien s'adresser à ces experts qui aux travers des mediats et des blogues - doctes " experts " civils , militaires ou ex-militaires , professeurs dans tel IEP ou chargé de recherche dans tel institut de veille stratégique -  essayent de nous convaincre de la légitimité de cette agression contre la Libye par ce qu'ils en sont convaincus au fond d'eux mêmes . Elle s'applique bien sûr à tous ces hurluberlus drouâdelômistes qui tombent en pâmoison devant  chaque excité au teint basané armé d'une Kalachnikov et qui voient en lui la Déesse de la Liberté terrassant le dragon du totalitarisme . Ce que toute cette gente qualifiait d' " impossible " , de " propagande Kadhafiste " est desormais devenu une réalité :

Ce que " nous " annoncions , à savoir la destabilisation de l'ensemble de la région Sahara- Sahel et une " Somalisation " de la Libye est bien  en cours !

 

 

Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) profite du conflit libyen pour se procurer des armes, dont des missiles sol-air, et les acheminer clandestinement vers son bastion du nord du Mali, a déclaré à Reuters un responsable des services de sécurité algériens.

 

 

Un convoi de huit pick-up parti de l'est de la Libye a traversé le Tchad et le Niger avant de gagner le nord du Mali où il a livré ces derniers jours une cargaison d'armes, a-t-il dit.

Parmi ces armes figurent des lance-grenades antichar RPG-7, de fabrication russe, des fusils d'assaut Kalachnikov, des explosifs et des munitions.

Ce responsable, qui s'exprimait à condition de rester anonyme, a ajouté qu'Aqmi s'était également procuré des missiles russes sol-air "Strela", désignés par l'Otan sous le nom de Sam-7.

"Nous savons que ce n'est pas le premier convoi et que cela continue", a déclaré ce responsable.

"Plusieurs casernes ont été pillées dans la région (de l'Est libyen) avec leurs arsenaux et leurs dépôts d'armes. Les éléments d'Aqmi qui étaient présents n'auraient pas pu ne pas profiter de l'occasion."

"Aqmi, qui maintient d'excellentes relations avec les contrebandiers qui traversent la frontière libyenne dans toutes les directions sans la moindre difficulté, leur confiera probablement la tâche d'apporter les armes", a-t-il dit.

Selon ce responsable algérien, Al Qaïda au Maghreb islamique exploite le désarroi des troupes fidèles à Mouammar Kadhafi et s'est également infiltré parmi les rebelles.

Le groupe armé islamiste a exprimé à la fin février dans un communiqué sa solidarité avec les insurgés, qui nient de leur côté tout lien avec Aqmi et dénoncent des informations fallacieuses qui servent la propagande de Mouammar Kadhafi.

S'exprimant à ce sujet, l'amiral américain James Stavridis, commandant suprême des forces de l'Otan en Europe (Saceur), a toutefois évoqué la semaine dernière devant le Sénat américain des signes ténus d'une présence d'Aqmi parmi la rébellion libyenne, sans rôle significatif dans le soulèvement.

L'Algérie a combattu pendant près de deux décennies une insurrection islamiste dont les derniers éléments opèrent désormais sous la bannière d'Al Qaïda. Le pays surveille également les activités d'Aqmi à l'extérieur de ses frontières.

La violence s'est réduite ces derniers mois mais Alger craint que l'instabilité en Libye permettre à l'insurrection de redémarrer.

"Les Algériens sont très, très inquiets, avec de bonnes raisons", a déclaré un diplomate occidental.

Le responsable de la sécurité a déclaré que la coalition internationale qui intervient en Libye devait envisager la possibilité de voir Al Qaïda profiter d'un éventuel chaos consécutif au départ de Kadhafi pour étendre son influence vers la côte méditerranéenne.

"Si le régime Kadhafi tombe, ce sera toute la Libye, en tant que pays aux frontières étanches (...), qui disparaîtra, au moins pendant un bon moment, suffisamment long pour qu'Aqmi se redéploie jusqu'à la Méditerranée", a-t-il estimé.

"Dans le cas de la Libye, les forces de la coalition doivent faire un choix urgent. Permettre au chaos de s'installer (...) ou préserver le régime libyen, avec ou sans Kadhafi, pour rétablir la situation sécuritaire antérieure au soulèvement."

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Rédigé par DanielB

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Publié le 4 Avril 2011

Il n' y a que le premier pas qui coûte !

Aprés avoir commencé à apporter son soutien aux Islamistes de Cyrénaïque  , la pègre armée que l'on est obligé de qualifier à son corps défendant de " Française " puisqu'elle  commet ses exactions et ses crimes de guerre sous la bannière tricolore vient désormais de prendre parti dans la guerre civile Ivoirienne en s'alliant aux génocidaires de Duékoué contre les forces gouvernementales Ivoiriennes .

Apres la pègre ailée , c'est au tour du bras armé du colonialisme et de l'interventionnisme  Français - de l'expédition du  Mexique en passant par l'Indochine et l'Algérie - la Légion Etrangère qui couvre ses mains du sang des peuples des nations Africaines .

Cette bande de soudarts mercenaires a un chef militaire et un chef politique : Le CEMA , l'amiral Edouard Guillaud et le Président de la République Nicolas Sarközy . Ceux ci devront être comptables des exactions qu'ils ordonnent !

Cette armée de mercenaires pose desormais aussi la question de son licenciement et du retour de la conscription en France .

En effet ces forces armées ne peuvent pas au sens ou le définissaient les historiens Albert Soboul et John Keegan représenter la nation Française et porter le titre d' " Armée Française " ou d' " Armée Nationale " . Elles portent un uniforme  aux couleurs de la France comme les soldats du roi George portaient un uniforme Britannique aux colonies Américaines mais ne sont pas , plutôt ne sont plus , l'émanation de la France .

Leur octroyer un tel titre signifierait que la nation Française est complice de ces crimes de guerre commis en Afrique .

Ce sont des mercenaires au service d'un clan et d'interêts transnationaux . C'est l' armée du Président de la République , comme autrefois l' Armée du Roi de France , et non plus l'Armée de la République , ce sont des militaires au service d'une organisation supranationale et d'une Alliance supranationale et non l'Armée de la France . Les " vrais couleurs de la France " ne doivent plus être souillées par cette soldatesque .

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 4 Avril 2011

Rédigé par DanielB

Publié dans #Guerre de l'information

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