Publié le 15 Juillet 2011
Publié le 13 Juillet 2011
Publié le 11 Juillet 2011
Publié le 9 Juillet 2011
Publié le 8 Juillet 2011
La crise de l'euro pourrait-elle pousser les Européens à passer à la vitesse supérieure en matière d'intégration, notamment en s'unissant militairement contre un adversaire commun? La thèse peut sembler un brin fantaisiste. C'est pourtant l'idée esquissée par un article assez préoccupant qui, derrière de nobles intentions, soulève le spectre d'une Russie menaçante, contre laquelle il serait nécessaire de se mobiliser.
L'article surgit à un moment doublement important: il coïncide avec un nouveau plan d'aide à la Grèce, qui confirme l'agonie de la monnaie unique, et avec la transmission de la présidence tournante de l'Union européenne à la Pologne, un ancien Etat du bloc communiste qui entretient des relations complexes avec Moscou.
L'idée-force de l'auteur, c'est que sans passer à la vitesse supérieure en matière d'intégration, c'est-à-dire sans se doter d'un financement commun, l'Europe risque de disparaître. Idée éculée, de nombreux commentateurs estimant que seule une gouvernance économique unique (et donc une renonciation accrue aux prérogatives nationales) serait en mesure de régler en profondeur les problèmes de la zone euro.
La où le bât blesse, c'est quand on observe les modalités d'une telle consolidation européenne. M. Attali compare l'Europe actuelle à l'Amérique de 1790, quand pour faire face à la menace anglaise et au risque de faillite, "les fondateurs des Etats-Unis se dotèrent d’une capitale fédérale et émirent des bons du Trésor". Fait tu par l'auteur, 1790 coïncide aussi le début des guerres indiennes qui allaient consolider dans le sang l'unité américaine.
Pour M. Attali, pas de doute: "de tout temps", le financement commun n'a pu être mis en place que grâce à une défense commune. Le hic, c'est que cette défense n'apparaîtra pas sans menace. Et si cette menace n'existe pas, il faudrait selon lui l'inventer: "Pour aller vers ce budget commun, il va falloir ressentir la nécessité d'une défense commune, et donc d'une menace commune". La formulation n'est pas anodine, et sera répétée plus bas: "ce budget ne pourra être justifié que par la perception de la nécessité d’une défense commune. Et donc d’une menace commune". Quant on connaît la capacité du système à créer des menaces pour justifier ses aventures géopolitiques (voir le cas irakien), on ne peut qu'adhérer à la logique implacable de M. Attali.
La Russie en filigrane
C'est ici que la présidence polonaise de l'UE entre en jeu: la Pologne, qui n'est pas membre de la zone euro, serait selon l'auteur dissuadée de s'intégrer plus avant dans l'Europe en raison des relations trop proches qu'entretiennent certains pays de l'UE avec la Russie, "qu'elle considère comme une menace". Cette menace, nécessaire au renforcement de l'Union européenne, semble donc russe: ce pays entrave l'intégration ultérieure de la zone euro. Mais cette "menace russe" tombe à point nommé, car elle pourrait servir de catalyseur afin de consolider la défense européenne (quel moteur plus puissant que la peur?) face à un ennemi commun.
La réflexion de M. Attali s'achève de façon extrêmement ambigüe: après avoir souhaité dans son article que cette menace existe au nom de la survie de l'euro ("Aussi longtemps que les Européens ne comprennent pas que ce qui menace les uns menace aussi les autres, ils ne mettront pas en commun les ressources nécessaires. Car il en va de l'avenir de l'euro"), il fait mine de redouter l'émergence d'une menace "plus ou moins imaginaire venue du Sud ou de l'Est". Et de conclure: "Très dangereuse conjoncture: l’histoire devient très périlleuse quand la tension militaire y devient une nécessité logique et financière".
L'article de M. Attali dit vrai: l'Europe ne survivra peut-être pas dans sa forme actuelle sans faire le "grand saut" vers une intégration plus poussée. Alors que l'année 2012 pourrait se caractériser par des bouleversements économiques (crise finale de l'euro?) et politiques (élections en France, Russie et Etats-Unis), il se pourrait fort bien que l'on assiste à la conjonction des conditions pour un dérapage, peut-être militaire, en Europe.
Selon la tournure que prendront les événements, certains (l'auteur ne le fait qu'à demi-mot) pourraient être tentés de dépeindre la Russie comme cette "menace", ce catalyseur capable d'accélérer le processus: Etat jeune et pas entièrement soumis aux dogmes de la modernité telle que la conçoit l'occident, cet énorme pays pose problème, et son intégration à la mondialisation ne va pas de soi. Pourtant, ce serait oublier que la Russie est un pays pleinement européen, et que ce qui nous lie à elle est bien plus profond qu'une monnaie commune. La continuité d'une Europe charnelle s'étendant de Lisbonne à Vladivostok doit être défendue, et non pas menacée en bâtissant de nouveaux murs de Berlin, ou en dressant les Européens les uns contre les autres.
La Pologne devrait prendre garde: nombreux sont ceux qui souhaitent instrumentaliser sa présidence pour raviver d'anciennes blessures et de vieilles divisions. Ce pays dynamique pourrait au contraire, dans le sillage de son propre travail de réconciliation avec Moscou, œuvrer à la mise en place d'un solide partenariat avec les Russes, en fédérant les Européens au lieu de les diviser.
Note de l'Editeur :
Utiliser les crises monétaires pour faire avancer un agenda mondialiste n'est pas une nouveauté chez le juif sioniste et mondialiste qu'est M.Attali . Sa Russophobie rabique non plus . Elle l'amène ainsi à tomber dans le délire total : En 1996 , M.Attali prétendait sur France 3 que l'armée Russe allait utiliser des " armes génétiques " contre les Tchètchènes !!! L'excellent livre de Peter Hopkirk auquel on ne peut s'empêcher de se référer une fois de plus décrit la genèse de cette prétendue " menace Russe " en Angleterre après 1810 , construite par des journalistes et des " faiseurs d'opinions " , et permet de comprendre la stratégie Attalienne de même qu'il est d'une surprenante actualité lorsque l'on évoque la " menace terroriste " ou la " menace Iranienne " . L' ESG Brésilienne a donné une excellente définition du terme " menace " : Ensemble de faits , d'actes , de postures , réels , fantasmés ou inventés qui amènent à croire qu'un adversaire développe une stratégie agressive .
Publié le 8 Juillet 2011
Le traité délimitant la frontière maritime Russo-Norvégienne dans la Mer de Barents est entré en vigueur hier . Il permettera aux deux états de délivrer des licences d'exploration et d'exploitation sans risques de recours devant une juridiction internationale . La Norvège et la Russie semblent aussi s'acheminer vers une fructueuse coopération dans le domaine naval : Des systémes électroniques destinés aux BPC acquis par la Russie seront developpés en Norvège par L3 - Valmarine [ Lien ] . Un constructeur Norvégien équipe en sondeurs multifaisceaux le navire de recherche océanique Akademik Fyodorovqui a levé l'ancre pour une nouvelle campagne de délimitaion du plateau continental Arctique .
Publié le 8 Juillet 2011
Voici une lettre modéle que je propose à tous les CEMA , chefs militaires et chefs politiques pour justifier leur débandade départ d'Afghanistan :
« Comme il est devenu manifeste à la lueur des récents événements que le maintien de l’armée [ * ] en Afghanistan pour soutenir Shah Shujah Hamid Karzaï provoque le mécontentement de la majeur partie de la nation Afghane et au vu que le gouvernement [ ** ] n’avait d’autres objectifs en envoyant des troupes dans ce pays que l’intégrité , le bonheur et la prospérité des Afghans , il ne peut y demeurer si cette présence devient un obstacle à l’objectif poursuivi »
* Britannique , Etasunienne , Française , Allemande , de l’OTAN
** Britannique , Etasunien , Français , Allemand ,…
Sir William Macnaghten s’adressant début décembre 1841 aux chefs tribaux Afghans qui l’encerclent dans Kaboul .
Quelques arguments pour justifier le retrait auprès des opinions publiques et accessoirement auprès des familles des militaires morts en opération :
« Nous étions face à une réalité que nous voulions pas voir : Dans toute la nation Afghane , il n’ y avait pas un allié sur qui nous puissions compter »
Carnet d’un officier Britannique
Sur les milliards versés en pure perte à Hamid Karzaï , aux chefs tribaux
« Il y avait trop d’appétits à combler , trop d’intérêts opposés à réconcilier »
« A ce moment là , le mouvement était déjà devenu trop important pour être apaisé par l’argent . Le tintement des pièces ne couvrait plus la voix d’un peuple outragé et en colère »
In " Le Grand Jeu - Officiers et espions en Asie centrale " - Peter Hopkirk Chap XIX : Catstrophe
Publié le 7 Juillet 2011
Dans la cour centrale de l'Hôtel des Invalides on peut admirer une superbe exposition de canons Français . Parmis ceux-ci j'ai découvert un mortier portant des inscriptions en cyrillique , trois noms , avec une date : 24 juillet 45 .Je suppose qu'il s'agit d'un mortier pillé par l'occupant Allemand afin de le fondre , à l'image de la satue de La Sasson à Chambéry . Ce mortier aurait été récupéré par les forces Soviétiques et restitué à la France Un lecteur pourrait il infirmer ou confirmer cette hypothèse .
Publié le 6 Juillet 2011
NARIAN-MAR (nord), 6 juillet - RIA Novosti
Les Etats membres de l'Otan et certains pays d'Asie de l'Est menacent les intérêts économiques russes dans l'Arctique, a annoncé mercredi à Narian-Mar (Nénétsie) l'amiral Vladimir Vyssotski, commandant en chef des forces navales russes.
"A présent, la Russie fait face à un grand nombre de défis et menaces susceptibles d'entraver ses intérêts économiques dans l'Arctique", a fait savoir M.Vyssotski lors d'une réunion du Collège maritime auprès du gouvernement russe.
"Nous recevons des informations selon lesquelles l'Alliance atlantique considère l'Arctique comme sa zone d'intérêt", a indiqué l'amiral russe.
Selon lui, les actions de l'Otan dans ce domaine revêtent "un caractère systémique". Dans le même temps, plusieurs Etats d'Asie de l'Est ont également renforcé leurs activités dans la région arctique. Parmi ceux-ci, M. Vyssotski a cité la Chine, le Japon, la Corée du Sud, la Malaisie et la Thaïlande.
Mardi 5 juillet, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré que l'Alliance atlantique ne possédait aucun plan visant à assurer sa présence dans l'Arctique.
Note de l' Editeur
Alors qu'une fois de plus la presse occidentale travestit les informations sur ce dossier en présentant la Russie comme responsable de la militarisation de l' Arctique , le MD Canadien - le plus fidèle membre de l'OTAN - vient d'annoncer la tenue d'exercices militaires dans l'Arctique qui auront un " caractère exceptionnel " ! Plus de 1000 membres des forces armées Canadiennes prendront part le mois prochain à l’opération Nanook qui se déroulera autour de la terre de Baffin et de l’île d’Ellesmere. [ Lien ]
Publié le 6 Juillet 2011
NARÏAN-MAR (Nord), 6 juillet - RIA Novosti
En 2012, la Russie envisage de déposer à l'Onu une demande d'extension des frontières de son plateau continental dans l'Arctique, a annoncé mercredi le vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov.
"J'espère que l'année prochaine nous déposerons à la commission de l'Onu une demande appropriée, fondée scientifiquement ", a déclaré M.Ivanov lors d'une réunion du Collège maritime auprès du gouvernement.
Une expédition scientifique russe visant à prouver que les dorsales de Lomonossov et de Mendeleïev appartiennent à la Russie doit être lancée dans les jours à venir, a ajouté le responsable.
La Russie avait déjà déposé une demande à l'Onu revendiquant une partie des territoires arctiques. La requête a été rejetée en raison d'un manque d'information. Si sa demande est acceptée, la Russie pourra rattacher à sa zone économique de 200 miles une partie du plateau continental d'une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés qui recèle de colossales réserves d'hydrocarbures.