Publié le 15 Juillet 2011

 
Evalué une première fois il y a 8 ans, le Beriev Be-200 bombardier d'eau va être engagé sur les feux jusqu'à fin août.
Présenté fin juin au salon aéronautique du Bourget, le Beriev Be-200 bombardier d'eau n'est pas rentré en Russie après sa démonstration. Depuis le 1er juillet, il a en effet rejoint la base aérienne de la Sécurité Civile (Basc) à Marignane, où il doit être testé par les pilotes français sur les feux de forêts jusqu'à la fin du mois d'août.
Une évaluation qui ferait suite, selon des sources proches du ministère de l'Intérieur, aux accords signés le 17 juin entre la France et la Russie, pour l'acquisition de deux bâtiments de projection et de commandement de type Mistral par la marine russe.
De mêmes sources, on précise toutefois que "nous n'avons pris aucun engagement ferme pour acheter un ou plusieurs avions de ce type", à l'issue de cette série de tests. Il n'empêche: dans les 5 à 10 ans qui viennent, la France devra songer à remplacer la quasi-totalité de ses 23 avions bombardiers d'eau (12 Canadair, 9 Tracker et 2 Dash), pour un montant d'environ 300 millions d'euros.
Ce n'est pas la première fois que Beriev Aircraft Company, leader mondial des avions amphibie, essaye de vendre à la France son bombardier d'eau gros porteur. En 2003, l'avion était en effet resté quelques jours à Marignane pour des vols tests jugés très convaincants par les pilotes marignanais. À commencer par Michel Razaire, le patron de la Basc, qui l'avait trouvé étonnamment maniable et très efficace au largage pour un engin de ce calibre.
Seuls défauts considérés alors comme rédhibitoires: son avionique russe (les instruments de vol, ndlr), qui nécessitait une bonne maîtrise de l'alphabet cyrillique, la consommation en kérosène de ses deux réacteurs Progress et son absence de certification européenne. Deux de ces défauts ont été gommés depuis, avec la pose d'une avionique moderne libellée en anglais et la certification obtenue en décembre 2010 auprès de l'agence européenne de sécurité aérienne.
Reste sa consommation, qui pourrait le disqualifier pour les missions de Gaar [ Guet aérien armé - NDLR ] , sauf à doubler le budget carburant de la base de Marignane. Quoi qu'il en soit, l'avion suscite cette année un réel intérêt en France. Après quelques vols aux côtés du pilote d'essais d'Irkut, la firme qui assemble le Beriev, les pilotes de la Basc ont commencé de le prendre en mains et l'avion a reçu cette semaine l'autorisation d'intervenir sur les feux. Mardi, Serge Jacob, chef du Groupement des moyens aériens de la Sécurité civile, est venu le voir évoluer à Marignane. Un signe ?
NDLR :En 1967  la France voulait acheter l'hélicoptère  Mil Mi-6 à l'URSS  pour équiper sa flotte constituée de PBY Catalina hors d'âge . Lors du Salon du Bourget 1966 , le général De Gaulle a été particulièremment impressionné par les démonstrations de lutte contre l'incendie de cet hélicoptère et demande à ce qu'il soit évalué  par la Protection  Civile . Un équipage d'élite mené par le chef pilote Youri Garnaev effectue plusieurs missions de lutte anti-incendie dans le sud de la France . Au cours de la préparation de l'une de ces missions , l'équipage constate avant le départ qu'une des bâches à eau intérieure a été tailladée ce qui aurait pu entrainer la perte de l'aéronef . En 1967, lors de son séjour sur la base de Marignane Youri Garnaev est approché par un des pilotes de la base de Marignane d'origine Franco-Americaine M. X [ celui-ci était toujours vivant  en 2008 , contacté par moi sur cette affaire  il a refusé de s'expliquer et ses amis mettent cette proposition sous le signe de la " galéjade " - Voir video pour son nom ]  qui lui propose de " passer à l'Ouest ou il sera mieux payé " . Le pilote Soviétique refuse et en avise les services de sécurité Soviétiques qui protègent l'hélicoptère et son équipage .    
Le 6 aout 1967 l'hélicoptère Mil- Mi 6 immatriculé CCCP-06174 s'écrase lors d'une mission près de Marseille  entraînant la perte de 9 hommes d'équipage : Arnold Tchoulkov, Serguei Bougaenko, Jean Sandoz, Youri Garnaev, Youri Peter, Vladimir Ivanov, Boris Stoliarov, Vladislav Moltchanov et Vladimir Tepfer dans des circonstances non élucidées . La veille , M. X avait été apperçu prés de l'hélicoptère et refuse de monter à bord le jour de ce qui est considéré comme un " accident " . Il fait alors l'objet d'un interrogatoire de la part de la DST et exceptionnelement d'officiers du KGB que les autorités Françaises ont autorisé à se rendre sur place .  Il sera officiellement mis hors de cause et l'accident attribué à une erreur de pilotage de Youri Garnaev : Celui-ci se serait trop rapproché de l'incendie , ce qui aurait entrainé un dysfonctionement des turbines - pompage -  de l'hélicoptère  ! Pour la plupart des analystes Soviétiques et Russes le Mil Mi-6 aurait été saboté tout comme lors de l'été 1966 . " Certaines forces  "en France gravitant autour du général d'armée aérienne Paul Stehlin étaient hostiles au rapprochement de De Gaulle avec l'URSS et à l'acquistion de matériel non-OTAN par la Protection Civile et le sabotage de l'été 1966 , tout comme celui de l'été 1967 , aurait été commis par les Sr Etasuniens agissant avec la complicité de Français . [ Voir video ]
].

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Technologies

Repost0

Publié le 13 Juillet 2011

S'il faut " savoir arrêter une guerre " , il faut surtout savoir ne pas la commencer !

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Le " Nouveau Grand Jeu "

Repost0

Publié le 11 Juillet 2011

 
Le phénomène de " multiplication étatique " qui caractérise ces dernières années les RI est-il en train de gagner les " états baleines " , plus particulièrement les états membres du BRIC ? Alors que la Russie a connu ces dernières années un processus de " remembrement administratif " , et le processus est en cours en ce qui concerne la capitale Moscou , sous la poigne ferme de Vladimir Poutine exerçant tant les fonctions de président que celle de Premier Ministre , le phénomène est tout autre au Brésil ou suivant l'exemple de l'état du Mato-Grosso , l'état du Para s'apprête à voter par un plébiscite le 11 décembre prochain la séparation de l' Etat du Para en trois états distincts :l' Etat du Para , l' Etat du Tapajos et l' Etat du Carajas .
  
 
 
 Ficheiro:Brazil states1789.png
   
 
   
 
 
    Divisão do Estado do Pará em 3 Estados – Veja Como vai Ficar
   
 
.
Diga Não a Divisão do Estado do Pará  
Não quero Tapajós e Carajás. Quero Pará Unido!
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 9 Juillet 2011

Les autorités militaires Russes viennent de confirmer la création de deux brigades spécialement entrainées et équipées pour défendre les interets Russes dans l'Arctique et plus particulièrement sur le flanc Ouest dans la région de la péninsule de Kola face au dispositf de l'OTAN et à la Finlande  .[ Lien ]  Le " cheval de trait  " de ces deux brigades motorisées sera certainement le véhicule chenillé articulé Vityaz DT-30 , ou l'un de ses dérivés , conçus au début des années 80 en URSS . J'en avais parlé des le début de ce blogue et l'hypothèse vient d'être confirmée par Igor Korochenko , le  directeur de la revue Natsionalnaya Oborona [ Défense Nationale ] , à " La Voix de la Russie " [ Lien ]  . Ce véhicule tout-terrains aux capacités amphibies est actuellement utilisé sur tout le territoire de la Fédération de Russie dans les activités les plus diverses : Exploitations forestières en Sibérie pour le transport des grumes ou exploitations pétrolières dans l'Arctique  pour le transport du matériel de forage et des élèments d'oléducs ou gazoducs . L'utilisation du DT-10P et DT-30P  dans des secteurs  le plus divers [ industrie forestière, exploitation pétrolière, exploration scientifique, lutte anti incendie, opération de sauvetage...]  a radicalement changé l'accés aux régions les plus inhospitalières [ forets , toundra , ...] et a à ce titre joué un rôle dans la géopolitique de l'URSS et de la Russie en permettant cet accés à un cout inférieur à celui de l'hélicoptère  , des missions dans lesquelles il est encore choisi de préférence à cet autre moyen de projection .  Il a été conçu dés le début pour une utilisation dans l'Arctique et posséde une très faible pression au sol , inférieure à celle d'un pied humain, qui lui permet de ne pas faire détonner les mines antichars les plus courantes . C'est le critère , celui de la pression au sol , qu'avait utilisé Marius Berliet pour concevoir ses véhicules Transahariens . Il reste actuellement le véhicule tout terrain le plus puissant au monde et garde toute sa crédibilité face au matériel OTAN , en particulier les véhicules chenillés articulés Hägglunds de BAE Systems [ Lien ] utilisés par les armées Scandinaves et que l'armée Française vient récemment d'acquérir [ Lien ] . De nombreux sites Anglo-Saxons consacrés aux questions de défense analysent ses capacités , je vous propose de vous y reporter  [ Lien ] ainsi que sur le site du constructeur . [ Lien ]
On peut supposer qu'à l'occasion de la création de ces brigades , les véhicules de la série Vitayz seront dotés d'une boîte de vitesses complétement automatisée et d'un moteur plus économe afin d'augmenter son autonomie .On peut à cette occasion envisager une collaboration avec l'Allemagne [ Krauss-Maffei ,... ] ou avec l' Italie  [ Iveco ] . En 2007 , la série Udarnaya Sila [ force de frappe ] de la chaîne 1K avait consacrée une de ses émissions à la genése du programme Vitayz . J'ai pu heureusement la retrouver sur la toile . Comme vous pourrez le constater ce véhicule avec ses capacités arctiques a dés le début provoqué des inquiétudes au sein des services de renseignements  de l'OTAN et on comprend qu'il fut une des " cibles " des négociateurs Occidentaux dans le cadre des accords CFE [ Conventional Armed Forces in Europe ] , manquant d'être sacrifié sur l'autel de la " détente " par les Gorbacheviens . Lors des deux conflits en Tchétchènie , il s'est révélé être le seul véhicule TT de l'armée Russe réellement opérationnel dans les conditions les plus difficiles et a même démontré ses capacités d'être un véhicule de la ligne de front . Avec ces véhicules , l'armée Russe disposera d'une mobilité exceptionelle sur le théatre Arctique .
 
 
 
 
 DT-30P VityazDT-10P Vityaz

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

Repost0

Publié le 8 Juillet 2011

La crise de l'euro pourrait-elle pousser les Européens à passer à la vitesse supérieure en matière d'intégration, notamment en s'unissant militairement contre un adversaire commun? La thèse peut sembler un brin fantaisiste. C'est pourtant l'idée esquissée par un article assez préoccupant qui, derrière de nobles intentions, soulève le spectre d'une Russie menaçante, contre laquelle il serait nécessaire de se mobiliser.

L'article surgit à un moment doublement important: il coïncide avec un nouveau plan d'aide à la Grèce, qui confirme l'agonie de la monnaie unique, et avec la transmission de la présidence tournante de l'Union européenne à la Pologne, un ancien Etat du bloc communiste qui entretient des relations complexes avec Moscou.

L'idée-force de l'auteur, c'est que sans passer à la vitesse supérieure en matière d'intégration, c'est-à-dire sans se doter d'un financement commun, l'Europe risque de disparaître. Idée éculée, de nombreux commentateurs estimant que seule une gouvernance économique unique (et donc une renonciation accrue aux prérogatives nationales) serait en mesure de régler en profondeur les problèmes de la zone euro.

La où le bât blesse, c'est quand on observe les modalités d'une telle consolidation européenne. M. Attali compare l'Europe actuelle à l'Amérique de 1790, quand pour faire face à la menace anglaise et au risque de faillite, "les fondateurs des Etats-Unis se dotèrent d’une capitale fédérale et émirent des bons du Trésor". Fait tu par l'auteur, 1790 coïncide aussi le début des guerres indiennes qui allaient consolider dans le sang l'unité américaine.

Pour M. Attali, pas de doute: "de tout temps", le financement commun n'a pu être mis en place que grâce à une défense commune. Le hic, c'est que cette défense n'apparaîtra pas sans menace. Et si cette menace n'existe pas, il faudrait selon lui l'inventer: "Pour aller vers ce budget commun, il va falloir ressentir la nécessité d'une défense commune, et donc d'une menace commune". La formulation n'est pas anodine, et sera répétée plus bas: "ce budget ne pourra être justifié que par la perception de la nécessité d’une défense commune. Et donc d’une menace commune". Quant on connaît la capacité du système à créer des menaces pour justifier ses aventures géopolitiques (voir le cas irakien), on ne peut qu'adhérer à la logique implacable de M. Attali.

La Russie en filigrane

C'est ici que la présidence polonaise de l'UE entre en jeu: la Pologne, qui n'est pas membre de la zone euro, serait selon l'auteur dissuadée de s'intégrer plus avant dans l'Europe en raison des relations trop proches qu'entretiennent certains pays de l'UE avec la Russie, "qu'elle considère comme une menace". Cette menace, nécessaire au renforcement de l'Union européenne, semble donc russe: ce pays entrave l'intégration ultérieure de la zone euro. Mais cette "menace russe" tombe à point nommé, car elle pourrait servir de catalyseur afin de consolider la défense européenne (quel moteur plus puissant que la peur?) face à un ennemi commun.

La réflexion de M. Attali s'achève de façon extrêmement ambigüe: après avoir souhaité dans son article que cette menace existe au nom de la survie de l'euro ("Aussi longtemps que les Européens ne comprennent pas que ce qui menace les uns menace aussi les autres, ils ne mettront pas en commun les ressources nécessaires. Car il en va de l'avenir de l'euro"), il fait mine de redouter l'émergence d'une menace "plus ou moins imaginaire venue du Sud ou de l'Est". Et de conclure: "Très dangereuse conjoncture: l’histoire devient très périlleuse quand la tension militaire y devient une nécessité logique et financière".

L'article de M. Attali dit vrai: l'Europe ne survivra peut-être pas dans sa forme actuelle sans faire le "grand saut" vers une intégration plus poussée. Alors que l'année 2012 pourrait se caractériser par des bouleversements économiques (crise finale de l'euro?) et politiques (élections en France, Russie et Etats-Unis), il se pourrait fort bien que l'on assiste à la conjonction des conditions pour un dérapage, peut-être militaire, en Europe.

Selon la tournure que prendront les événements, certains (l'auteur ne le fait qu'à demi-mot) pourraient être tentés de dépeindre la Russie comme cette "menace", ce catalyseur capable d'accélérer le processus: Etat jeune et pas entièrement soumis aux dogmes de la modernité telle que la conçoit l'occident, cet énorme pays pose problème, et son intégration à la mondialisation ne va pas de soi. Pourtant, ce serait oublier que la Russie est un pays pleinement européen, et que ce qui nous lie à elle est bien plus profond qu'une monnaie commune. La continuité d'une Europe charnelle s'étendant de Lisbonne à Vladivostok doit être défendue, et non pas menacée en bâtissant de nouveaux murs de Berlin, ou en dressant les Européens les uns contre les autres.

La Pologne devrait prendre garde: nombreux sont ceux qui souhaitent instrumentaliser sa présidence pour raviver d'anciennes blessures et de vieilles divisions. Ce pays dynamique pourrait au contraire, dans le sillage de son propre travail de réconciliation avec Moscou, œuvrer à la mise en place d'un solide partenariat avec les Russes, en fédérant les Européens au lieu de les diviser.

Note de l'Editeur :

Utiliser les crises monétaires pour faire avancer un agenda mondialiste n'est pas une nouveauté chez le juif sioniste et mondialiste qu'est M.Attali . Sa Russophobie rabique non plus . Elle l'amène ainsi à tomber dans le délire total : En 1996 , M.Attali prétendait sur France 3 que l'armée Russe allait utiliser des " armes génétiques " contre les Tchètchènes !!!  L'excellent livre de Peter Hopkirk auquel on ne peut s'empêcher de se référer une fois de plus décrit la genèse de cette prétendue " menace Russe "  en Angleterre après 1810 , construite par des journalistes et des " faiseurs d'opinions " , et permet de comprendre la stratégie Attalienne  de même qu'il est d'une surprenante actualité lorsque l'on évoque la " menace terroriste " ou la " menace Iranienne " . L' ESG Brésilienne a donné une excellente définition du terme " menace " : Ensemble de faits , d'actes , de postures , réels , fantasmés ou inventés qui amènent à croire qu'un adversaire développe une stratégie agressive .  

 

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 8 Juillet 2011

Le traité délimitant la frontière maritime Russo-Norvégienne dans la Mer de Barents est entré en vigueur hier . Il permettera aux deux états de délivrer des licences d'exploration et d'exploitation sans risques de recours devant une juridiction internationale  . La Norvège et la Russie semblent aussi s'acheminer vers une fructueuse coopération dans le domaine naval : Des systémes électroniques destinés aux BPC acquis par la Russie seront developpés en Norvège  par L3 - Valmarine [ Lien ] . Un constructeur Norvégien équipe en sondeurs multifaisceaux  le navire de recherche océanique  Akademik Fyodorovqui a levé l'ancre pour une nouvelle campagne de délimitaion du plateau continental Arctique .

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

Repost0

Publié le 8 Juillet 2011

Voici une lettre modéle que je propose à tous les CEMA , chefs militaires et chefs politiques pour justifier leur débandade départ d'Afghanistan :

 

«  Comme il est devenu manifeste à la lueur des récents événements que le maintien de l’armée [ * ] en Afghanistan pour soutenir Shah Shujah Hamid Karzaï  provoque le mécontentement de la majeur partie de la nation Afghane et au vu que le gouvernement [ ** ] n’avait d’autres objectifs en envoyant des troupes dans ce pays que l’intégrité , le bonheur et la prospérité des Afghans , il ne peut y demeurer si cette présence devient un obstacle à l’objectif poursuivi  »

* Britannique , Etasunienne , Française , Allemande , de l’OTAN

** Britannique , Etasunien , Français , Allemand ,…

Sir William Macnaghten s’adressant début décembre 1841 aux chefs tribaux Afghans qui l’encerclent dans Kaboul .

Quelques arguments pour justifier le retrait auprès des opinions publiques et accessoirement auprès des familles des militaires morts en opération  :

«  Nous étions face à une réalité que nous voulions pas voir : Dans toute la nation Afghane , il n’ y avait  pas un allié  sur qui nous puissions compter  »

Carnet d’un officier Britannique

Sur les milliards versés en pure perte à Hamid Karzaï , aux chefs tribaux

«  Il  y avait trop d’appétits à combler , trop d’intérêts opposés à réconcilier  »

«  A ce moment là , le mouvement était déjà devenu trop important pour être apaisé par l’argent . Le tintement des pièces ne couvrait plus la voix d’un peuple outragé et en colère  »

Sir John Kaye

In " Le Grand Jeu - Officiers et espions en Asie centrale " - Peter Hopkirk Chap XIX : Catstrophe

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Le " Nouveau Grand Jeu "

Repost0

Publié le 7 Juillet 2011

Docudip 0218Dans la cour centrale de l'Hôtel des Invalides on peut admirer une superbe exposition de canons Français . Parmis ceux-ci j'ai découvert un mortier portant des inscriptions en cyrillique , trois noms , avec une date : 24 juillet 45 .Je suppose qu'il s'agit d'un mortier pillé par l'occupant Allemand afin de le fondre , à l'image de la satue de La Sasson  à Chambéry .  Ce mortier aurait été récupéré par les forces Soviétiques et restitué à la France Un lecteur pourrait il infirmer ou confirmer cette hypothèse .Docudip 0220Docudip 0222Docudip 0219

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

Repost0

Publié le 6 Juillet 2011

NARIAN-MAR (nord), 6 juillet - RIA Novosti

Les Etats membres de l'Otan et certains pays d'Asie de l'Est menacent les intérêts économiques russes dans l'Arctique, a annoncé mercredi à Narian-Mar (Nénétsie) l'amiral Vladimir Vyssotski, commandant en chef des forces navales russes.

"A présent, la Russie fait face à un grand nombre de défis et menaces susceptibles d'entraver ses intérêts économiques dans l'Arctique", a fait savoir M.Vyssotski lors d'une réunion du Collège maritime auprès du gouvernement russe.

"Nous recevons des informations selon lesquelles l'Alliance atlantique considère l'Arctique comme sa zone d'intérêt", a indiqué l'amiral russe.

Selon lui, les actions de l'Otan dans ce domaine revêtent "un caractère systémique". Dans le même temps, plusieurs Etats d'Asie de l'Est ont également renforcé leurs activités dans la région arctique. Parmi ceux-ci, M. Vyssotski a cité la Chine, le Japon, la Corée du Sud, la Malaisie et la Thaïlande.

Mardi 5 juillet, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré que l'Alliance atlantique ne possédait aucun plan visant à assurer sa présence dans l'Arctique.

Note de l' Editeur 

Alors qu'une fois de plus la presse occidentale travestit les informations sur ce dossier en présentant la Russie comme responsable de la militarisation de l' Arctique , le MD Canadien - le plus fidèle membre de l'OTAN - vient d'annoncer la tenue d'exercices militaires dans l'Arctique qui auront un " caractère exceptionnel " !   Plus de 1000 membres des forces armées Canadiennes prendront part le mois prochain à l’opération Nanook qui se déroulera autour de la terre de Baffin et de l’île d’Ellesmere. [ Lien ]

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Defense

Repost0

Publié le 6 Juillet 2011

NARÏAN-MAR (Nord), 6 juillet - RIA Novosti

En 2012, la Russie envisage de déposer à l'Onu une demande d'extension des frontières de son plateau continental dans l'Arctique, a annoncé mercredi le vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov.

"J'espère que l'année prochaine nous déposerons à la commission de l'Onu une demande appropriée, fondée scientifiquement ", a déclaré M.Ivanov lors d'une réunion du Collège maritime auprès du gouvernement.

Une expédition scientifique russe visant à prouver que les dorsales de Lomonossov et de Mendeleïev appartiennent à la Russie doit être lancée dans les jours à venir, a ajouté le responsable.

La Russie avait déjà déposé une demande à l'Onu revendiquant une partie des territoires arctiques. La requête a été rejetée en raison d'un manque d'information. Si sa demande est acceptée, la Russie pourra rattacher à sa zone économique de 200 miles une partie du plateau continental d'une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés qui recèle de colossales réserves d'hydrocarbures.

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Les Russes dans l'Arctique

Repost0