Publié le 29 Mai 2011

Rédigé par DanielB

Publié dans #Un voyage à Belgrade

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Publié le 29 Mai 2011

MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti

 

La Russie relancera ses exportations de céréales suspendues depuis le 15 août 2010 à partir du 1er juillet 2011, a déclaré samedi à Moscou le premier ministre russe Vladimir Poutine lors d'une rencontre avec son premier adjoint Viktor Zoubkov.

"A partir du 1er juillet, nous levons l'interdiction d'exporter les céréales", a indiqué M.Poutine.

Le 15 août 2010, le gouvernement russe a imposé une interdiction temporaire aux exportations de blé, d'orge, de seigle, de maïs et de farine en raison de la chute des récoltes de 37%, à 60,9 millions de tonnes, par rapport à 2009 suite à la sécheresse et aux incendies dévastateurs. Cette décision de Moscou a immédiatement provoqué une flambée des prix sur les marchés internationaux. La Russie est l'un des plus gros exportateurs de blé au monde.

Le gel des exportations, qui devait expirer le 31 décembre 2010, a été par la suite prolongé jusqu'au 30 juin 2011, la farine ayant été exclue de la liste.Russie: reprise des exportations de céréales le 1er juillet

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Géopolitique des ressources

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Publié le 28 Mai 2011

 

 
Repris depuis le site geostrategie.com
avec la permission de l'auteur . J'ai eu le plaisir de rencontrer Yves Bataille lors de mon voyage en Serbie en Décembre 2009 .
 
Geostrategie.com – Le Général Ratko Mladić a été arrêté près de Belgrade. Qu’est-ce que cela va changer pour la Serbie ?
Yves Bataille – Le Sanhédrin de La Haye va avoir un nouveau pensionnaire, serbe comme il se doit. Le rituel des arrestations et des livraisons de résistants serbes est arrivé à son terme. Ancien chef d’état-major de l’Armée de la Republika Srpska, le général Ratko Mladić est la dernière grande figure recherchée par la « justice internationale ». La direction actuelle de la Serbie, qui se voyait reprocher de ne pas en faire assez pour arrêter le général Mladić, va recevoir un bon point de l’Union Européenne et des États-Unis et être encore plus exécrée par les Serbes. Cela va renforcer ceux qui désignent le gouvernement de Boris Tadić comme un gouvernement de traîtres.
Geostrategie.com – Dès appels à descendre dans le rue ont été lancés. Il va y avoir des manifestations ?
Yves Bataille – A l’heure où je vous parle elles ont déjà commencé.[ Voir vidéo ]  Il faudra être attentif à la quinzaine qui suit car cet événement s’ajoutant à d’autres pourrait faire descendre dans la rue un faisceau protestataire sans précédent.
La déclaration de l’« indépendance » du Kossovo a provoqué de massives manifestations de rue. On se souvient que l’ambassade américaine et les McDonald’s avaient été brûlés. Quand l’UE a voulu imposer sa « Gay Pride », des milliers de jeunes Serbes sont descendus dans la rue et ont affronté avec détermination la police et la gendarmerie. Aujourd’hui quatre éléments se conjuguent pour stimuler de nouvelles manifestations : celui de l’anniversaire de 78 jours de bombardements de l’Otan contre la République Fédérale de Yougoslavie (RFY) en 1999, celui des bombardements de l’Otan contre la Libye, l’annonce d’une réunion générale (nouveau Lisbonne) de l’Otan à Belgrade les 13, 14 et 15 juin et maintenant l’arrestation du général Mladić. Autant de facteurs politiques et émotionnels susceptibles d’alimenter une contestation politique radicale. Avec les bombardements et l’annonce de la réunion de l’Otan la Serbie était déjà assise sur un baril de poudre. L’arrestation du général Mladić est un facteur risque aggravant. Le gouvernement le sait, qui a renforcé les mesures de sécurité devant le Parlement, la radio, la télévision et les ambassades occidentales.
Geostrategie.com – Vous êtes très impliqué dans l’action de soutien aux Serbes. Qu’entendez-vous par « faisceau protestataire sans précédent » et allons-nous assister à de nouveaux troubles ?
Yves Bataille – La place publique et la rue sont toujours le terrain privilégié d’une action mais d’une action marquée par la nouveauté de l’utilisation des réseaux sociaux Internet, Facebook et Twitter, des outils de l’ennemi qui sont retournés contre lui. Le groupe Facebook Support for Muammar al Gaddafi from the people of Serbia qui a dépassé 70.000 inscrits a déjà fait descendre des milliers de manifestants dans la rue. Une conscience se fait jour. Les plus lucides disent qu’il ne faut plus manifester le dégoût mais l’encadrer. Les manifestations qui n’en amènent pas d’autres sont sans intérêt. Il convient de porter des coups au régime et pour cela il faut répondre à une coordination, l’unité à la base et dans l’action contre le régime et contre le Système. La situation apparaît mûre pour appliquer la fameuse dynamique action-répression-nouvelle action. La répression promise par un gouvernement qui a affirmé ne pas tolérer les troubles qu’il provoque va entraîner de nouvelles manifestations. Certains disent qu’il ne faut plus faire comme après l’attaque de l’ambassade américaine, s’arrêter. Qu’au contraire cette fois il faudra aller de l’avant et encore de l’avant, jusqu’à l’affrontement décisif, jusqu’à la rupture. Slobodan Homen, le commissaire politique de l’ambassade américaine au gouvernement, l’a compris, qui multiplie les menaces à l’encontre des nationalistes. Homen est un ancien membre d’Otpor, le groupe étudiant d’opposition à Slobodan Milosević fabriqué par la CIA.
Les premières manifestations ont eu lieu dès l’annonce de l’arrestation du général Mladić. A Belgrade la police a dispersé des groupes qui convergeaient vers la Place de la République, lieu habituel des protestations. A Novi Sad des heurts se sont produits entre un millier de manifestants conduits par les nationalistes d’Obraz et de 1389 et la police.
Geostrategie.com – Comment peut-on associer le soutien à la Libye et celui au Général Mladic ?
Yves Bataille – On peut s’étonner de la mobilisation serbe pour la Libye mais elle a une explication. Les Serbes n’ont pas oublié l’agression de leur pays. C’est pourquoi ils se montrent si solidaire d’une Libye attaquée par les mêmes et avec les mêmes procédés. Pour parler comme un psychologue, les Serbes font depuis le 19 mars une identification à l’agressé. Il y a aussi un autre facteur que l’on connaît moins à Paris, ce sont les liens anciens entre les deux pays. La Serbie a hérité d’une relation de qualité nouée naguère dans le cadre du Mouvement des Pays non-alignés (MNA). En 1999 la Libye de Kadhafi a soutenu les Serbes et dernièrement elle a refusé de reconnaître l’« indépendance » du Kossovo.
Sur la Libye, sur l’Otan, sur l’Europe de Bruxelles, tous les mouvements nationalistes et socialistes authentiques sont sur la même longueur d’onde. Cette unanimité contre a conduit à la convergence de forces qui, dans d’autres pays, sont concurrentes ou antagonistes. C’est une spécificité serbe. Un socialiste international y sera toujours plus proche d’un nationaliste que d’un libéral atlantiste. Le clivage n’est pas entre une droite et une gauche mais entre les défenseurs du peuple et de la nation et les collaborateurs de l’Occident (États-Unis, Union Européenne, Otan etc.). En outre le champ du politique s’est déplacé. Il s’éloigne du Parlement de jour en jour, ce qui n’empêche pas certains groupes nationalistes de recueillir des signatures pour y entrer. Des syndicats revendicatifs sont nés, le nombre d’associations culturelles et estudiantines augmente comme celui des groupes patriotiques, formant le terreau d’un mouvement plus vaste.
Le Mouvement extra-parlementaire se pose en porte parole du peuple et de la nation contre le régime de collaboration de Boris Tadić. Les membres du gouvernement sont désignés comme des traîtres installés par l’ennemi et agissant contre le pays. Aux élections de 2008 les socialistes du SPS avaient sauvé Tadić en ralliant le gouvernement et une scission avait été organisée au sein du Parti radical serbe (SRS) pour l’affaiblir. Ce dernier s’est finalement renforcé avec le départ des éléments à l’origine de cette scission (Nikolić t Vucić) et d’ex scissionnistes et non des moindres, comme le général Božidar Delić, ont finalement réintégré les rangs du SRS.
Le général Mladić est présenté en Occident comme un « criminel de guerre », celui qui aurait tué 8.000 musulmans bosniaques à Srebrenica. On fait croire que sous sa direction les Serbes se sont livrés à un massacre. Aujourd’hui la documentation est suffisamment importante pour se rendre compte qu’il ne s’agissait que de propagande de guerre. A Srebrenica et dans les environs il y a eu autant de Serbes tués que de musulmans bosniaques (autour de 3.000 de chaque côté). La médiatisation du « massacre de Srebrenica » est de même nature que celle qui a fait dire il y a deux mois que Kadhafi tirait sur son peuple avec des avions. On invente chaque fois un massacre pour pouvoir justifier ensuite les vrais massacres, ceux de l’Otan. En Bosnie les moudjahidine afghans importés par les services anglo-saxons avec l’aide de l’armée turque ont joué le même rôle que les « insurgés » islamistes de Benghazi. On a d’ailleurs tenté il y a peu de faire à Misrata le même cinéma qu’à Srebrenica mais ça n’a pas marché (l’histoire des bombes à fragmentation dont on sait qu’elles furent tirées par l’Otan).
Geostrategie.com – Quelle est l’attitude des intellectuels serbes dans le mouvement de protestation ?
Yves Bataille – La Serbie est un pays où il existe encore des intellectuels, de vrais gens de culture. Pas comme en France où de « pompeux cornichons » détiennent le monopole de la diffusion des idées et débattent entre eux sur les plateaux de télévision pour dire la même chose. En Serbie les Américains ont échoué dans leur offensive sur le Front culturel. Via la Fondation Soros, ils ont bien essayé d’acheter l’Union des Écrivains mais n’y ont pas réussi. Ils avaient spéculé sur la pauvreté des écrivains, leur criant besoin d’argent. Le seul domaine où ils ont réussi à faire quelque chose via les médias (surtout les télévisions) qu’ils contrôlent, c’est celui de la diffusion de cette sous-culture de masse démocratique occidentale à base anglo-saxonne. Les concerts de rock, les émissions de télé réalités. Ils subventionnent la promotion de ces nuisances, paient des ONG, financent des sites internet. Les Américains ont jusqu’à présent été très généreux avec leur cinquième colonne. Les Russes sont incapables de faire la même chose. Donc sans les Russes auxquels il ne faut pas donner un chèque en blanc parce qu’ils sont slaves orthodoxes… le peuple serbe manifeste toujours sa préférence pour les chansons et les danses traditionnelles, la musique byzantine, les chants sacrés. Pour ce qui vient du fond des âges et ce qui remémore l’Épopée. Moderne mais typiquement serbe, le Festival de Trompettes de Guča, qui rassemble chaque année dans un petit village des dizaines de milliers de participants, a atteint la renommée mondiale rien que par sa qualité tandis que la vogue des chants orthodoxes, byzantins et néo-païens ne cesse d’augmenter. Cette affirmation culturelle explique la vitalité du mouvement politique extra parlementaire irrigué par les idées-forces de la résistance populaire .
Un exemple de synergie culture politique : quand après les manifestations contre la provocatrice Gay Pride le chef du Mouvement Obraz et vingt de ses camarades ont été emprisonnés, des centaines d’écrivains, de poètes et de gens du spectacle ont signé une pétition pour demander leur libération. Il est fort courant de voir des intellectuels liés au mouvement national-patriotique participer à des réunions et à des manifestations de rue ou même à en prendre la tête.
Il y a un fossé abyssal entre la conscience nationale exprimée par les intellectuels serbes et les leaders d’opinion occidentaux. Depuis l’arrestation du général Mladić la presse occidentale nous ressort les clichés d’il y a quinze ans. Aucune objectivité et toujours le même vocabulaire hostile. On a ressorti le langage formaté du frigidaire. Journalistes et politiciens se félicitent de l’arrestation du « boucher des Balkans » (le titre d’une future émission de télévision de la 2) et évoquent les bienfaits thérapeutiques du Tribunal de La Haye. La presse industrielle continue à abuser l’opinion et à répandre ses mensonges. Croyant voir dans « l’arrestation de Mladić » (comme elle dit) la fin d’une histoire, ce milieu superficiel et frelaté ne se rend pas compte que l’arrestation du général Mladić ne met pas un terme au combat. La guerre continue avec un mouvement politico-social de contestation générale qui est la Nouvelle Résistance Populaire en action et le mouvement victorieux de demain.http://www.geostrategie.com/cms/cms_images/yapb_cache/serb_mladic_nm.7m17u4remq04g0ccoc404wwsg.1n4kr7rgh18gs08gcg0csw4kg.th.png
 
 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 27 Mai 2011

Rédigé par DanielB

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Publié le 25 Mai 2011

L'actualité militaire cette dernière semaine en Libye a été dominée par l'annonce de l'envoi sur zone du BPC Tonnerre qui emporterait une douzaine d'hélicoptères de type Tigre ou Gazelle tandis que l'Angleterre envoie des AH 64 Apache à bord du HMS Ocean .Roman Rijka sur le site slate.fr qui est sans aucun doute le chroniqueur militaire le plus intéressant à lire ces dernières semaines , signalons son érudtion historique concernant la guerre Italo-ottomane de 1911-1912 et le rôled de l'aviation dans la colonisation de la Libye à des lieues des analyses d'un Merchet ou des colonels Goya de tout poils qui en sont restés à l' Opération Epervier , fait le point sur l'échec des helicoptères AH-64 Apache lors de l'agression contre le Kossovo et en Irak face à la " boule de feu " qui est enseignée dans toutes les armées du monde - en particulier aux * dégourdis de la 11 éme " - comme moyen de défense anti-aérienne collective pour l'infanterie .Comme le disait si bien mon adjudant dans son langage vert et coloré mais hautement pédagogique :

" C'est pas que les balles risquent de provoquer des dégats ou d'abattre l'avion ou l'hélico , mais il ne faut pas oublier que dans le cockpit il y un * gus " et pas un robot ! Et lorsque le * gus " voit qu'on lui tire dessus , il * appuie sur les freins * et il a envie de faire demi-tour plutôt que d'aller au * casse-pipe *  ! "

 Le RETEX du deploiement de ces hélicoptères sera sans aucun doute suivi de prés en Russie . La Marine Russe négocie toujours l'achat de BPC de la classe Mistral qu"elle compte équiper d'hélicotères d'assaut Kamov Ka-52 .

 

La méfiance sera de règle, comme le prouve d’ailleurs l’exemple des fameux Apache du Kosovo. Après avoir eu droit à un

battage médiatique sans précédent, les monstres d’acier de Boeing, de près de huit tonnes quand ils sont chargés, se sont retrouvés basés à Rinas, près de Tirana, en Albanie. Et très vite, les ennuis ont commencé. Peu après leur arrivée, le 26 avril, un premier hélicoptère s’écrase au cours d’un «exercice de nuit». Puis, le 5 mai, un second explose en vol, toujours au cours d’une «mission d’entraînement». Et jamais les 22 autres n’entreront en action contre les Serbes. Ce qui n’empêche pas l’OTAN, encore aujourd’hui, d’assurer que leur déploiement a été essentiel. En réalité, après la destruction de deux d’entre eux (que les Serbes prétendent quant à eux avoir abattus), les Apache sont restés sagement à la base, et l’issue du conflit s’est décidée ailleurs, dans les chancelleries et au cours de négociations au couteau avec l’état-major serbe.

Plus près de nous, en 2003, pendant l’offensive américaine en Irak, 33 Apache ont été lancés en fer de lance de la 3e division d’infanterie, contre des unités de la Garde républicaine irakienne dans les faubourgs de Karbala. L’affaire a mal tourné: accueillis par un feu d’enfer de canons antiaériens, de lance-roquettes antichars et d’armes légères de tous calibres, les Apache ont dû se replier en hâte. 30 d’entre eux ont été endommagés, et un abattu.

On le voit, l’emploi d’hélicoptères de combat est complexe. A lui seul, il n’est que rarement susceptible de modifier le cours d’un conflit, même s’il constitue un apport non négligeable en tant qu’appui-feu. D’autant plus que la capacité de nuisance des forces de Kadhafi est incontestable, compte tenu du grand nombre de lance-roquettes et de canons de DCA de 23 mm en dotation dans l’armée libyenne. Alors, l’intervention des hélicoptères français et britanniques signifie-t-elle que l’on entre vraiment dans une nouvelle phase de la guerre de Libye, ou ne s’agit-il que d’un effet d’annonce, un peu comme au Kosovo? Peut-être en saurons-nous plus dans les prochains jours.

 

* Signalons que lors de la Guerre Italo-Ottomane , la Marine Italienne avait intercepté le vapeur Français " Manouba " qui transportait outre des officiers Ottomans , deux biplans Nieuport en pièces détachées livrés par la France . Deja à l'époque les " coups fourrés " étaient de mise ! 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 25 Mai 2011

L’Otan, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, a annoncé son intention de se réunir à Belgrade les 13, 14 et 15 juin.  Le Mouvement Ženes , Femmes consciences de la Serbie, exige du gouvernement actuel qu’il annule cette réunion. Si le gouvernement actuel n’annule pas cette réunion, le Mouvement Ženes lancera un appel aux citoyens pour qu’ils se mobilisent et manifestent leur opposition à ce qui représente pour le peuple serbe une honte et une provocation.

Sur la forme, les dates choisies correspondent (à deux jours près) à la fin des bombardements de l’Otan contre la Serbie le 11 juin 1999. Ils marquent la période des « accords de Kumanovo », cette duperie qui permit à l’Otan de pénétrer sans dommage au Kossovo et d’imposer dans la foulée la résolution 1244 de l’Onu, violée  par les pays de l’Otan ayant reconnu ultérieurement  une  « indépendance » du Kossovo qui ne figurait pas dans la résolution.

La réunion prévue à Belgrade doit se tenir au moment où la même Otan bombarde la Libye, un Etat indépendant et souverain qui, comme la Serbie, ne lui avait rien fait, et massacre impunément ses femmes et ses enfants, détruisant ses infrastructures  et ruinant le pays tout entier.

C’est donc cette période doublement symbolique qu’ont choisi les larbins de Washington et de Bruxelles pour dérouler le tapis rouge à l’Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord (Otan).

Sur le fond, l’Otan est une organisation qui n’a jamais eu pour objectif de protéger les peuples d’Europe mais a toujours servi les intérêts politico-militaires des Etats-Unis et du monde anglo-saxon.

Hier l’Otan justifiait son existence hier par le « danger soviétique » et l’existence d’un « Pacte de Varsovie ». Le danger soviétique n’existe plus, si tant est qu’il ait jamais existé, et le Pacte de Varsovie a été démantelé le 31 mars 1991.

Depuis, en partant à la conquête de l’Est européen et de l’Eurasie, l’Otan a montré son vrai visage qui n’est pas celui d’une alliance défensive des démocraties occidentales mais celui d’ un instrument de conquête des Etats-Unis et de la sphère atlantiste.

 

Hier l’Otan attaquait sauvagement la Serbie, tuant des milliers de ses citoyens et en blessant des dizaines de milliers. Douze ans après 78 jours de bombardement des Serbes meurent encore, empoisonnés par l’utilisation de munitions à l’uranium appauvri et par l’emploi d’armes biologiques et bactériologiques.

 

Aujourd’hui le Mouvement Ženes appelle le gouvernement actuel à revenir sur sa décision d’accueillir sur le territoire serbe la réunion infâme prévue pour le 13, le 14 et le 15 juin. Une majorité de citoyens s’oppose en effet à l’entrée de la Serbie dans l’Otan comme elle s’oppose à l’entrée de l’Otan dans la Serbie.

 

Si cette réunion est maintenue, le Mouvement Ženes s’associera au vaste mouvement de protestation et d’opposition populaire qui ne manquera pas de se développer.

 

L’exigence des Patriotes et de tous les citoyens épris de liberté et de paix est claire: Annulation de la réunion de l’Otan et mobilisation des citoyens.

 

 

 

aNon à l’entrée de la Serbie dans l’Otan !

 

aNon à l’entrée de l’Otan dans la Serbie !

 

 

 

La présidente du Mouvement Ženes: Mila Aleckovic Nikolic

 

www.zenes.org

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Rédigé par DanielB

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Publié le 22 Mai 2011

Alors que le président Sarközy vient d'annoncer le maintien des forces coloniales Françaises en CDI , je vous livre les propos du géopolitologue Jean-Marie Bohou . Inconnu du " grand public " , il est l'auteur d'un sublime " Géopolitique du Brésil " déja évoqué sur ce blogue dans l'article que j'ai consacré à Therezinha de Castro et à l' " Amazonie Blanche " Brésilienne .  

 

 

Vous êtes docteur en géopolitique. Qu’est-ce que votre formation renferme exactement ?
La géopolitique analyse d’abord les interactions de pouvoir et de puissance entre les Etats. En termes clairs, la géopolitique étudie l’anatomie de l’Etat, ce que l’Etat renferme dans ses ressources stratégiques. Vous comprendrez l’émergence d’autres puissances qui viennent vers l’Afrique, non pas par philanthropie, mais parce que l’Afrique renferme des politiques stratégiques, d’où l’intérêt de ces Etats vers l’Afrique. Donc la géopolitique permet de comprendre l’intérêt qu’un pays a pour un espace stratégique donné et en même temps, met en évidence les rapports de force et de puissance entre ces nations.

Comment peut se traduire de façon concrète et visible l’intérêt d’un Etat pour un autre Etat ?
J’ai animé récemment une conférence sur le rôle de la Chine en Afrique. Vous savez que pendant la guerre froide la Chine n’était pas assez présente en Afrique. Mais depuis la fin de la guerre froide, depuis le 9 novembre 1989, pratiquement début 1990, la Chine est présente en Afrique, non pas par philanthropie mais parce que l’Afrique regorge de pétrole et de produits scientifiques qui intéressent la Chine pour son développement. Et c’est pourquoi ces puissances viennent sur les espaces de l’Afrique pour extraire, pour prendre ce dont elles ont besoin pour leur développement industriel. Et vous comprendrez
qu’aujourd’hui, il y a une guerre entre le monde occidental et la Chine. Les Etats-Unis d’Amérique ont aussi un effet stratégique en Afrique à partir du Golf de Guinée, qui est un espace stratégique au niveau du pétrole. Vous savez que le Golf de Guinée produit plus de 25 % du pétrole et donc intéresse les Etats-Unis et la Chine. Et là nous avons un retrait relatif des puissances européennes telles que la France et l’Angleterre, d’où une rivalité entre les Etats-Unis et la Chine en Afrique. C’est ce qui fait l’importance de la géopolitique. Malheureusement, je vois que les intellectuels africains ou les dirigeants africains ne comprennent pas encore l’analyse géopolitique des Etats. Or, c’est à partir de l’analyse géopolitique qu’on comprend les forces et les faiblesses de l’Etat. Il faut donc l’enseigner aux jeunes étudiants, et c’est ce que je fais à l’université de Cocody à Abidjan.

Certaines puissances occidentales ont une main-mise sur leurs anciennes colonies en Afrique. Elles sont véritablement présentes à travers les ambassades mais aussi avec des forces militaires. Comment expliquez-vous cela ?
La présence des forces militaires sur d’autres espaces permet à un Etat d’avoir des glacis, c’est-à-dire que ce sont des espaces qui permettent à un Etat d’intervenir sur d’autres espaces en dehors de son territoire et en même temps d’avoir une nette influence, d’abord pour ses débouchés ensuite pour son rayonnement international, d’où le glacis, l’espace d’influence qui permet à l’Etat d’avoir une aire d’influence ailleurs. C’est la première des choses. Deuxièmement, les bases permettent aux Etats qui en sont détenteurs d’avoir un règlement international. Au-delà de l’espace que j’ai sur le plan national, j’ai
d’autres espaces ailleurs. C’est le cas de la France et des Etats-Unis. L’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) permet aux Américains d’avoir un rayonnement en Europe occidentale. Souvenez-vous que la France qui était membre de l’OTAN, qui était l’une des structures intégrées de l’OTAN, s’est retirée en 1966. N’oubliez pas également que l’université d’Ofine, dans le 16ème arrondissement, était en réalité une base de l’OTAN. Et les Français se sont rendu compte qu’ils ne pouvaient pas avoir une souveraineté en ayant sur leur territoire une base étrangère. Donc, ils ont demandé aux forces de l’OTAN de se retirer. Mais la France reste quand même membre de cette organisation et non une structure intégrée. Il y a une différence. Malheureusement, la France qui a compris qu’elle ne peut pas avoir sa souveraineté et avoir une base sur son territoire, a des bases en Afrique. La question est de savoir pourquoi.

Cela nous ramène en Côte d’Ivoire, où justement la France à une base militaire. Et l’actualité nous apprend que l’effectif de cette base militaire, notamment la force licorne, sera réduite suite à une décision de l’Etat français. Quel commentaire vous inspire cette décision ?
Je pense d’abord que cela est dû à l’accalmie qu’il y a en ce moment. Nous avons connu une crise militaire depuis 2002, ce qui a occasionné l’arrivée de la force Licorne à la demande de la Côte d’Ivoire. Mais n’oublions pas qu’avant la venue de la Licorne, il y a avait la présence du 43ème BIMA qui n’a rien à voir avec la force Licorne. Si l’Etat français se rend compte que la force Licorne est de trop et qu’elle demande la réduction de son effectif, je crois qu’il faut
comprendre une chose. Le départ de 2000 ou 5000 soldats français n’enlèvera rien dans la capacité militaire de la France. La France peut fermer la base du 43ème BIMA mais elle peut, de par le Gabon et Djibouti, intervenir militairement en Afrique, particulièrement en Côte d’Ivoire. La question qu’il faut se poser aujourd’hui, c’est de savoir si la Côte d’Ivoire a les moyens de sécuriser son territoire national. La Côte d’Ivoire a-t-elle une armée pour faire face aux différentes guerres ? La question est là. Et ce n’est pas le retrait des soldats français. Quand je lis les journaux, certaines personnes, des hommes politiques s’en réjouissent, mais les mêmes causes peuvent créer les mêmes effets. Si les Français quittent le territoire ivoirien, cela veut dire qu’ils ne sont plus attachés à la Côte d’Ivoire. S’il y a une autre crise et que nous n’avons pas d’armée pour faire face, qu’allons-nous faire ? Nous allons encore faire appel à la France ? Donc il faut réfléchir à une armée ivoirienne forte, mais laquelle ?

Doit-on comprendre que les autorités ivoiriennes doivent demander à la France de rester ?

 La question n’est pas de demander aux Français de rester. Le départ des Français est souhaité et même la France l’a prévu. J’ai encore un document ici, dans lequel la France a prévu son départ depuis longtemps. Ils vont partir, mais que fera l’autorité ivoirienne face à ce vide stratégique ? Avons-nous une armée pour défendre les intérêts vitaux de l’Etat de Côte d’Ivoire ? Voilà la question. Or actuellement nous avons une armée hybride. Après l’accord de Ouagadougou, on veut former une armée, c’est-à-dire les Forces armées des Forces nouvelles et l’armée loyaliste, pour former une armée nationale. Mais il y a un problème. Pour moi, en tant que géopoliticien et spécialiste des questions militaires, une armée loyaliste, qui a suivi des cours d’état-major et une armée des Forces nouvelles qui n’en a jamais suivi, où on a vu des coxers qui se sont trouvés là dans une crise et qui ont pris des armes, les mettre dans un même format posera problème. La première des choses à faire, c’est de former les soldats des Forces nouvelles à la loyauté d’une force républicaine, donc à l’EFA (Ecole des Forces Armées). Il faut une formation pendant un an comme les Angolais l’ont fait chez eux, pour qu’on leur inculque la doctrine d’une armée républicaine, avant d’intégrer l’armée ivoirienne. Deuxièmement, on peut prendre un format, c’est-à-dire prendre des éléments des Forces nouvelles et d’autres éléments des groupes d’autodéfense pour créer une armée. C’est ce que j’appellerai une légion éburnéenne. Qu’est-ce qu’une légion éburnéenne ? Ce sera le prototype de la légion étrangère française, c’est-à-dire que ce sont des Ivoiriens qui n’ont pas fait une école de guerre, qui n’ont pas fait des exercices des Forces armées nationales de manières régulières et qui ont connu des guerres asymétriques, c’est-à-dire des guerres qui ne sont pas normales. Ce sont des individus, des bandes armées qui affrontent un Etat. Et comme ces éléments des groupes d’autodéfense et des Forces nouvelles sont aguerris à ce genre de guerre, on peut créer une force dite la légion éburnéenne pour faire face à ces nouvelles formes de guerre appelées les guerres asymétriques, et l’armée nationale qui est là fera face aux guerres conventionnelles. Donc nous aurons deux types d’armée. Une armée pour faire face aux guerres asymétriques, donc une unité spéciale, et l’armée régulière.

En attendant que ces formations soient mises en place, qu’est-ce qu’on fait ?
C’est une bonne question. Je pense que dans une crise comme ce que nous avons vécue, l’Etat doit réfléchir à son destin. Quand vous prenez la capitulation, l’Allemagne et le Japon ont repensé leurs destins et aujourd’hui, ce sont des puissances industrielles et économiques. Aujourd’hui, que fait la Côte d’Ivoire ? Voilà 8 ans de guerre que nous avons passés, et nous n’avons pas formaté la culture stratégique ivoirienne. Il faudrait, pour pouvoir faire cela, créer au niveau de l’état-major un centre d’études stratégiques pour que les civils qui ont suivi une formation dans ces questions stratégiques et militaires travaillent ensemble pour repenser la défense et la sécurité de la Côte d’Ivoire. C’est indispensable. Avant que nous sortions de cette crise, il faut que nous ayons une Côte d’Ivoire nouvelle avec un projet global qui permette une culture nouvelle, de repenser l’Etat, c’est-à-dire que chacun se sente ivoirien et défende l’intérêt national. On peut ne pas être d’accord sur certaines choses, mais dès l’instant où les intérêts nationaux sont menacés, on se met d’accord pour défendre la nation. Et quand je pense qu’il y a certains partis politiques, dont je ne citerai pas les noms, qui ont demandé à l’ONU de mettre sous tutelle leur propre pays. C’est une aberration.

Au-delà de la réduction des effectifs de la force Licorne, il y a la question de fond, à savoir les accords de défense entre les deux pays. Les accords de défense qui ont été signés entre la Côte d’Ivoire et la France, il faut faire très attention. C’est après les indépendances quand même. Au sortir des indépendances en 1961-1962,la Côte d’Ivoire était un nouvel Etat. Mais là encore, on le constate, un nouvel Etat face à une Guinée qui venait de dire non, et on a vu les conséquences. Face à un Etat ghanéen qui, en 1957 a eu son indépendance. La Côte d’Ivoire avait besoin de stabiliser ses institutions et c’est dans cet esprit que le président Houphouët Boigny a signé ces accords. On peut lui reprocher tout mais il faut reconnaître, et moi en tant que géopoliticien, que les faits historiques qui ont permis de stabiliser la Côte d’Ivoire sont déterminants dans les rapports de la Côte d’Ivoire moderne. Mais il appartient aux nouveaux hommes, au nouveau pouvoir, de repenser les accords de défense comme le président Laurent Gbagbo et Sarkozy sont en train de discuter. Nous ne connaissons pas les fondements de ces discussions mais il semblerait, selon les journaux, qu’il y aura un retrait progressif, sinon la fermeture du 43ème BIMA.

On parle de plus en plus de souveraineté, et il y a que la présence militaire est perçue comme un frein à cette souveraineté de l’Etat. Vous savez, la souveraineté est chère aux Africains. Mais en Italie par exemple, il y a une base militaire de l’OTAN. L’Italie est pourtant un Etat souverain. Il y a des Etats où il y a des bases militaires. Cela n’entache pas la souveraineté. On veut être souverain et on n’a même pas les moyens de payer ses fonctionnaires. Où est lasouveraineté ? Je crois que la première chose, c’est d’assurer les conditions économiques, sociales des citoyens et ensuite maximiser la sécurité. Le plus important, c’est ça ; ce n’est pas les bases militaires. Les bases militaires en elles-mêmes n’entachent pas notre souveraineté, mais c’est le comportement de ces bases. Quand un Etat comme le nôtre, qui a eu un accord de défense avec la France, est agressé et que l’Etat ivoirien demande à la France de réactiver ces accords de défense et que la France refuse, en ce moment il y a un problème. C’est là qu’il y a le hic, sinon les bases ne posent pas de problème.

On a vu cela avec la France quand la Côte d’Ivoire a été attaquée. Quelles explications vous en faites ?
Cela veut dire simplement que les intérêts défendus par celui qui est au pouvoir ne vont dans les mêmes orientations que la France. C’est pourquoi la France a refusé d’activer les accords de défense. Je suis même un peu surpris que le Président de la République prenne le pouvoir. En tant qu’historien, il sait déjà que la Côte d’Ivoire fait face à des ratés géopolitiques, dans la mesure où quand il prend le pouvoir en 2000, la guerre froide n’existe plus. Deuxièmement, en
France, il y a un système avec un président de droite et il y a un autre système où il y a la gauche au pouvoir, c’est que le Premier ministre est de gauche. Dès l’instant où le pouvoir est pris par un président de gauche, un historien, le Président doit comprendre que les relations ne peuvent plus être les mêmes. Que ce soit la gauche ou la droite au pouvoir en France, dès l’instant où les intérêts de la France sont mis en cause, il n’y a pas de solidarité politique. Ce sontd’abord les intérêts de la France qui comptent.

Le président Gbagbo devrait donc savoir qu’il n’aurait pas la paix ?

Je pense qu’il le sait, parce qu’il n’y a que les intérêts qui comptent entre les Etats et non les amitiés socialistes. Ce sont les intérêts qui comptent et on l’a vu. D’abord pendant la crise, le parti socialiste français n’a pas soutenu la Côte d’Ivoire. C’est clair, et c’est d’abord l’intérêt français qui compte. Et quand le Président vient et qu’il dit qu’il veut développer le multilatéralisme, c’est-à-dire que le marché ivoirien est ouvert à tout le monde, cela veut dire qu’il a les moyens de protéger la Côte d’Ivoire. Parce qu’en face, celui qui avait la main mise sur l’Etat de Côte d’Ivoire allait réagir. Je prends le cas du chien que vous avez chez vous, auquel vous donnez un os chaque matin. Et un matin, vous lui arrachez l’os. Mais il va réagir violemment. Et cela veut dire que vous avez les moyens de le faire taire ou alors vous créer des alliances pour vous protéger de votre chien qui devient dangereux. Pourquoi n’avons-nous pas créé des
alliances avec d’autres puissances du Conseil de sécurité pour nous protéger au cas où la France nous attaquerait. On ne l’a pas fait. On n’a pas compris la grille de lecture du système international. Il faut la comprendre. En géopolitique, il n’y a que les intérêts qui comptent et non les amitiés.

La Côte d’Ivoire n’a pas non plus été soutenue par les pays de la sous- région. Comment expliquez-vous cela ?

Je ne veux pas citer des Etats, mais vous devez savoir que dans une entité politique, comme le disais le professeur Raymond Aron, il ne peut y avoir plusieurs acteurs. Il y a un seul acteur. Le seul acteur de la sous-région, c’est le Nigeria. Quand on a été attaqué, le Nigeria a été le premier pays à nous avoir envoyé des avions pour nous protéger. Mais dès l’instant qu’après quelque temps, il y a eu une montée en puissance de la force militaire de la Côte d’Ivoire.
Souvenez-vous d’où a été décidé l’embargo. C’était au Nigeria. Et avec combien de pays ? Avec 6 pays, 5 pays francophones et le Nigeria. Dans
une unité politique, il ne peut pas y avoir deux maîtres. Il y a un seul maître et on devait le comprendre.

Et le maître c’était le Nigéria ?

C’était le Nigeria, et la Côte d’Ivoire doit s’en rendre compte. Dans la sous région, il y a des pays qui ont profité de la guerre, de la crise ivoirienne pour s’enrichir. Il y a d’autres qui ont profité pour rayonner au plan de la démocratie et d’autres encore au plan militaire. Et vous voyez que les investisseurs se sont déplacés de la Côte d’Ivoire vers les pays plus stables comme le Ghana. Et Côte d’Ivoire a perdu. C’est de bonne guerre, car entre les Etats, il n’y a que lesintérêts et non l’amitié.

In l'Inter du 12/02/2009

                 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

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Publié le 21 Mai 2011

Bien sûr il ne s'agit pas d'une prise de position officielle , mais le simple fait d'autoriser une manifestation en Israël vaut " blanc-seing " de la part du gouvernement . L'année dernière , le 20 mai 2010 , une manifestation de " Tcherkesses Israéliens " a eu lieu  devant le consulat de Russie . Les Tcherkesses vivant en Israel sont largement employés par " Tsahal " comme troupes auxiliaires dans la répression des Arabes .

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Rédigé par DanielB

Publié dans #psyops - guerre secrête

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Publié le 20 Mai 2011

Ante los acontecimientos que están teniendo lugar por todo el territorio nacional, llevados a cabo por el autodenominado y heterogéneo “Movimiento 15 M”, Falange Española de las JONS desea manifestar:
 
1.- Que vemos con simpatía dicho movimiento y que asumimos la mayor parte de las reivindicaciones de este sector de la juventud española, por ser intrínsecamente justas, y por ser las claves del desarrollo futuro de España.
 
2.- Que tanto Falange Española de las JONS como otras organizaciones, sindicatos libres y partidos políticos minoritarios llevamos lustros solicitando las mismas medidas y otras similares, sin tener ningún tipo de atención por parte de los medios de comunicación. Así, los falangistas defendemos y pedimos una Democracia real sin la ley d´Hont, con una circunscripción única para toda España, con listas abiertas, una democracia directa y participativa de los españoles sin la nefasta intermediación de la casta partitocrática, una vivienda digna para todos los ciudadanos, un trabajo estable y la propiedad para los trabajadores de los medios de producción, la nacionalización de la Banca, mayores coberturas sociales, una educación pública y de calidad, y sobre todo el derecho de expresión, que solamente se respeta para unos pocos.
 
3.- Que saludamos, pues compartimos a grandes rasgos en nuestras propias ideas nacional-sindicalistas, el mensaje transversal y apartidista al menos inicial de dicho movimiento, en el que los españoles se están expresando directamente y sin intermediarios. Y que condenamos los torpes y miopes intentos de manipulación del mismo, tanto en contra como a favor, realizados tanto desde la izquierda como desde la derecha.
 
4.- Que deseamos y esperamos que dicho movimiento, aparentemente contrario a la dictadura de los mercados capitalistas apátridas y a instituciones liberales internacionales como el FMI, el BM o la UE, sea cada vez más un movimiento de tipo nacional y ciudadano, solidario a la vez con otros movimientos similares que están teniendo lugar en otras naciones de Europa y África. Los falangistas entendemos que sólo uniendo libertad, soberanía nacional y justicia social, sólo uniéndonos de verdad todos los españoles por encima de diferencias regionales, podrá ser una verdadera Revolución Española, sólo así podrá ser un movimiento neto, fecundo y próspero que nos una a todos los españoles, para el futuro de todos nosotros, por encima de siglas, intereses especulativos o políticos, por encima de los manipuladores de siempre, poniendo por delante y ante todo a las personas.

5.- Asimismo, Falange Española de las JONS considera inapropiada la resolución de la Junta Electoral Central que prohíbe la presencia de este movimiento en las calles en la jornada de reflexión. Entendemos que el horizonte de las reivindicaciones sociales que se están reclamando superan la estrechez de miras de una pobre jornada electoral, caracterizada por el cansino y mediocre mensaje de izquierdas y derechas sin distinción.
6.- Que contra lo que se ha dicho en prensa, no sólo se trata sólo de un movimiento juvenil: existen familias con sus miembros en el paro, pensionistas, jubilados, inmigrantes, desempleados, autónomos… que llevan años padeciendo las injusticias de nuestro “maravilloso” Estado del Bienestar.
7.- Finalmente, Falange Española de las JONS desea trasladar a los manifestantes, entre los que se encuentran, a título personal, numerosos afiliados y simpatizantes de FE de las JONS, que cuentan con nuestro apoyo, y que, en caso de que en algún momento dispongamos de los mecanismos de cambio necesarios, no quepa la menor duda de que pondremos en práctica las medidas necesarias encaminadas a garantizar la libertad, la justicia social y una democracia real, directa y sin intermediarios.
     Partidos politicos

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Rédigé par DanielB

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Publié le 20 Mai 2011

KRASNODAR, 20 mai - RIA Novosti

La police russe a démantelé à Novorossisk (rive nord de la mer Noire) un réseau de trafic de cocaïne sud-américain finançant le terrorisme dans le Caucase du Nord, rapporte vendredi le service de presse de l'antenne régionale du Service fédéral de sécurité.

Selon la source, les forces de l'ordre ont interpellé un groupe de citoyens russes et israéliens résidant en Equateur "au moment de l'achat de 30 kg de cocaïne latino-américaine de qualité". Les suspects avaient sur eux "des armes et des moyens techniques spéciaux".

D'après la police, une partie de recettes était destinée à financer le terrorisme dans le Caucase russe.

"L'identité de l'un des suspects à été établie - il s'agit d'un ressortissant du Caucase qui serait lié à une bande armée sévissant en Tchétchénie", indique le document.

Le département ne précise pas le nombre exact de personnes interpellées.

Une instruction judiciaire a été ouverte. Les trafiquants présumés risquent 20 ans de prison.

Note de l'Editeur : On peut se poser des questions sur le " materiel spécial " saisi , très probablement du matériel de communication , spécialité du complexe militaro-industriel Israélien .Cette saisie de " matériel spécial " et l'arrestation de citoyens Israéliens donne du crédit aux accusations du Président IngoucheYunus-Bek Yevkurov qui avait accusé dés 2009 les gouvernements Etasuniens , Anglais et Israeliens d'être derrière les attentats qui se produisent dans le Caucase .[ voir : Ingush leader accuses West of seeking to destabilize Caucasus ]
" Je suis à des lieues de penser que ce soient les arabes qui soient responsables de ces attentats . Il y a des forces plus importantes derrière tout ça ...........Nous comprenons qui à intêret à les commettre : Les Etats-Unis , la Grande-Bretagne et aussi Israel "
Sur les activités du Mossad en Equateur et en AL :

El corresponsal de la agencia informativa iraní, N., a quien conocí en la Asociación de los periodistas extranjeros en Caracas, me contó, que antes de llegar a Venezuela había trabajado en Buenos Aires. Parecía, que todo andaba bien, en la agencia estaban contentos con sus artículos y reportajes, y N. planificaba quedarse en Argentina por varios años más.

 

Pero todo resultó de otra manera. Comenzó a darse cuenta, que lo estaban vigilando, que desde su buzón estaba extrayendo una parte de la correspondencia, y visitantes inesperados estaban penetrando la corresponsalía con una sospechosa regularidad. Dirigirse a la policía y la contrainteligencia no le ayudaron en nada: “No tenemos nada que ver”. Aunque, le insinuaron con precaución, que un alto interés hacia él estaban revelando “los sionistas”. “En Teherán, en mi agencia tenían conocimiento de unos casos parecidos respecto a ciudadanos iraníes, y hicieron la conclusión, que el Mossad estaba preparando una provocación en contra de mí. Es por eso que vine acá,- explicó N.- Venezuela es un país amigo de Irán, aquí existen ciertas garantías de la seguridad y de la defensa en caso de la necesidad”.

 

Una charla parecida la tuve con F., un periodista de Siria. Reconoció, que hasta en Venezuela no pierde la vigilancia, ya que la inteligencia israelita “trata de controlar totalmente y comprometer” a los sirios, quienes están trabajando en los países de América Latina. Según las palabras de F., junto con otros compatriotas suyos, no excluye la posibilidad de operaciones hostiles por parte del Mossad, drogas tiradas, falsas acusaciones en los vínculos con “los terroristas árabes” o “pruebas documentales” sobre los contactos con los guerrilleros colombianos. “Estoy dispuesto a todo,- me dijo F. y, al desabrochar el saco, mostró una pistola dentro de una pistolera debajo del sobaco.- Precisamente por eso obtuve un permiso oficial para portar el arma. Créeme, no es una paranoia, sino una evaluación real de la realidad”.

 

En el sitio oficial del Mossad están indicados los objetivos y las tareas de la inteligencia israelita, la recolección secreta de la información operativa política y estratégica en el exterior, la puesta del fin a la actividad terrorista contra los objetivos israelitas y judíos, la prevención de las elaboraciones y la adquisición de reservas de las armas de exterminio masivo por los países enemigos, el cumplimiento de las operaciones especiales más allá de las fronteras de Israel. Para imaginar, qué carácter llevan estas “operaciones especiales”, es suficiente recordar la reciente liquidación por el Mossad del jefe del ala militar de la organización HAMAS, Mahmud Al Mabhuh, realizada en enero de 2010 en uno de los hoteles del emirato de Dubai.

 

El grupo especial del Mossad, que formaban parte 11 agentes camuflados como turistas despreocupados, tomó bajo su control los accesos lejanos y cercanos a la habitación, donde se encontraba Al Mabhuh. “Los liquidadores” penetraron adentro, neutralizaron al palestino por un shocker eléctrico, y después lo ahogaron a sangre fría. Dentro de unas horas todos los israelitas, quienes tenían que ver con el asesinato, estaban ya más allá de las fronteras del emirato, partiendo del país con los falsos pasaportes británicos, canadienses, irlandeses y australianos.

 

El carácter abiertamente demostrativo de “la liquidación” tenía una carga propagandística, el Mossad es capaz de asesinar por cualquier medio a los enemigos de Israel, en cualquier punto geográfico, con el uso de cualquier cobertura operativa. En los medios de comunicación masiva de América Latina esta operación de la inteligencia israelita se comentaba ampliamente, se publicaban abundantes fotografías de los “mossadistas”, los participantes de aquella operación, y, claro está, de su jefe, Meir Dagán de 64 años, quien hace tiempo ha merecido el apodo del “hombre con un puñal en los dientes”. A su autoría pertenecen, en particular, centenares de “liquidaciones” exitosas de científicos iraníes e iraquíes, relacionados con las investigaciones en la rama de las tecnologías militares. Estos especialistas representaban una amenaza para Israel, y por eso cayeron en “el punto de mira” del Mossad.

 

La zona de las “tres fronteras”

 

Según los datos de la ALAI (Agencia Latinoamericana de Información), el Mossad usa en la región no menos de 40 compañías y firmas israelitas para cubrir su actividad (además de las embajadas y otras instituciones oficiales). El número total de los agentes operativos en el continente no supera 100-110, pero el aparato ramificado de los agentes y “la colaboración patriótica” de las comunidades judías y las organizaciones de distinta índole le aseguran al Mossad una nutrida presencia informativo-exploratoria en todo el espacio de América Latina y el Caribe.

 

Los israelitas muestran un alto interés hacia aquellas regiones al sur del Rio Grande, donde están concentrados los procedentes de los países árabes. Como el epicentro “del potencial terrorismo islámico” en América del Sur los analistas del Mossad consideran “la Zona de las tres fronteras”, en el punto del linde entre Paraguay, Argentina y Brasil. De una manera similar se presenta la isla venezolana de Margarita, donde desde los primeros decenios del siglo XX comenzaron a asentarse libaneses y sirios, quienes se ocupaban de la extracción de perlas. Más tarde, cuando en la Margarita fue abierta una zona de libre comercio, pasaron a convertirse en hombres de negocio, al estar vendiendo calzado, productos textiles y la bisutería. La mentira de que Chávez “cubre a los extremistas islámicos, asentados en la Margarita”, se desmentía más de una vez por el gobierno bolivariano. En una isla pequeña, donde todos se conocen bien uno al otro, es imposible ocultar algo, sobre todo, “los campamentos de entrenamiento de Hezbollah”.

 

Durante todos los años de la observación minuciosa de todos estos “centros del terrorismo”, el Mossad no logró revelar organizaciones ramificadas, que representarían un peligro real para Israel. Sin embargo los esfuerzos de la inteligencia israelí no han sido vanos, aunque sea porque Estados Unidos apoyaba infaliblemente sus planes del despliegue posterior de la lucha contra el terrorismo y el extremismo en América Latina con “los argumentos y los hechos”, sacados de “las fuentes fidedignas” del Mossad. Precisamente de esta manera se fabricaban “los fundamentos” para crear nuevas y nuevas bases militares de EEUU en el continente en la vecindad cercana con los países, donde gobiernan “regímenes populistas”.

 

Los agentes israelitas se ocupan frecuentemente del negocio legal de la venta de armas, lo que les permite establecer contactos directos de alto nivel en los círculos militares locales y en los servicios especiales.

 

El Mossad usa con éxito una red de sus “filiales comerciales”, que prestan una ayuda consultiva (de consejos) a los colegas latinoamericanos en la lucha contra los terroristas, “los extremistas de la izquierda”, los grupos guerrilleros y las estructuras de su apoyo, así como en la modernización del equipamiento técnico de los servicios secretos. En este sentido se menciona frecuentemente la compañía israelí “Global CST”, dirigida por los agentes retirados del Mossad de alto rango. Así, por ejemplo, en julio de 2009 esta compañía fue atraída por el gobierno del Perú para reorganizar los servicios de inteligencia del país con el objetivo de elevar su eficacia en la lucha contra “las organizaciones subversivas y terroristas”, incluso contra el movimiento maoísta “Sendero Luminoso”, que de nuevo comenzó a cobrar fuerza. “Global CST” también se ocupa de la creación en el Perú de un sistema moderno del aseguramiento del control electrónico de la comunicación móvil, el Internet, otras estructuras de la comunicación.

 

La “Global CST” se activó de una forma notoria en Colombia. Los israelitas dan a conocer a los agentes de la inteligencia militar y el DAS (la policía política) las novedades know how en la esfera de la lucha antiterrorista y el espionaje. Durante los últimos años los servicios secretos colombianos están actuando de una forma más enérgica más allá de los límites de su país, copiando abiertamente el modus operandi de sus tutores del Mossad y la CIA. Los colombianos han creado redes de inteligencia en Brasil, Ecuador, México, Panamá y otros países de América Latina. Se está llevando a cabo vigilancia permanente contra las representaciones de las FARC y el ELN. Se están practicando secuestros de “los emisarios guerrilleros”, y en algunos casos, su liquidación física.

 

Está operando de una forma activa en América Latina “la Agencia Internacional de Seguridad” (ISA), cuyo núcleo de cuadros lo constituyen ex comandos israelitas y agentes de inteligencia retirados. Esta agencia participó (en una estrecha colaboración con la CIA y el Mossad) en el derrocamiento del presidente legítimamente elegido de Honduras, Manuel Zelaya. Ahora los especialistas de la ISA prestan sus servicios en “la protección” del actual presidente hondureño, Porfirio Lobo, elevado al puesto del jefe de estado en resultado de una imitación de “elecciones democráticas libres” según el modelo de aquellas, que habían sido elaboradas por Washington en Irak y Afganistán.

 

Chávez como objetivo

 

Los observadores destacan, que “el principal adversario y el objetivo primordial” del Mossad en América Latina es el presidente de Venezuela Hugo Chávez, quien condena los intentos de Israel de solucionar los conflictos en el Oriente Medio y Cercano por los métodos de fuerza. En agosto de 2006, después de la agresión israelí en el Líbano, Chávez declaró sobre la detención de las relaciones diplomáticas de Venezuela con Israel. El embajador Shlomo Kohen y el personal diplomático (en su mayoría “los mossadistas”) abandonaron Caracas. Pasaron varios meses, y Chávez (al hacerse eco de las solicitudes de la comunidad judía en el país, que cuenta con 12 mil personas), emprendió pasos para la normalización de las relaciones con Israel.

 

En enero de 2009 las relaciones diplomáticas de nuevo fueron rotas por Venezuela en señal de protesta contra los crímenes del ejército israelí en el Sector de Gaza. En el curso de esta operación perecieron más de 1000 palestinos, un tercio de ellos niños. Chávez intervino por la televisión y condenó Israel como “un estado, que practica el genocidio”, “que está persiguiendo inhumanamente a los palestinos”. Evidentemente, tal evaluación fue recibida con hostilidad por la dirección israelita. En noviembre de aquel mismo año el presidente Simón Peres declaró, sin enmascarar demasiado una amenaza, en el curso de su viaje por países de América Latina, que Chávez “pronto desaparecerá”. El líder venezolano respondió: “Sólo imagínense, que él (Peres) no tuvo pereza en arribar aquí, a nuestra América, para pronunciar estas palabras. ¿Y si nosotros hubiéramos declarado algo parecido aquí, en Venezuela, respecto a él?

 

El observador de la televisión, José Vicente Rangel, el ex vice-presidente de Venezuela, está avisando con mayor frecuencia en su programa “Confidencialmente” sobre las maniobras secretas del Mossad, dirigidas a preparar el asesinato de Chávez. Con cuadros respectivos han sido reforzados los servicios secretos en Colombia, la República Dominicana, Panamá y en la isla Curazao. Según la opinión de Rangel, un especial peligro representa “la dirección colombiana”, ya que en las entrañas del DAS estaban madurando en reiteradas ocasiones complots contra Chávez, estimulados por los agentes de la CIA. Con comentarios alarmantes intervino la periodista de EEUU, Eva Golinger, la experta reconocida en la rama de las operaciones secretas contra la República Bolivariana. José Sant Ros, el autor de la investigación “la CIA en Venezuela”, está llamando insistentemente a las autoridades a poner atención en la actividad conspiradora del Mossad en el país.

 

Las acciones de los servicios secretos bolivarianos en la revelación de los agentes del Mossad están tropezando, como regla general, con las protestas bien orquestadas de la comunidad judía en Venezuela y la campaña de “solidaridad” en América Latina y Estados Unidos. Como si fuera por una orden, los medios de comunicación masiva comienzan a acusar a Chávez del antisemitismo y el complot con “los extremistas islámicos”. Aunque, el tema del antisemitismo surge por distintas razones. Por ejemplo, en los casos, cuando el gobierno emprende medidas, dirigidas a establecer el orden en la esfera económico-financiera.

 

En el centro de Caracas, al lado del Ministerio del Exterior, en el edificio Francia se ubicaban durante varios decenios de años tiendas de joyería, que se ocupaban de la compra prácticamente no controlada y la venta de oro y piedras preciosas. Los intentos de las autoridades de introducir este negocio dentro de los marcos legales y realizar una revisión, que hace tiempo se había madurado, de los libros de contabilidad y de otros documentos de control, los medios de comunicación masiva de la oposición los condenaron: “Están persiguiendo a los hombres de negocio judíos”. Sin embargo, la declaración sobre una revisión potencial produjo el efecto de una bomba: durante las horas contadas La Francia se vació completamente. Las mercaderías más valiosas fueron evacuadas en la oscuridad de la noche, sin testigos.

 

Los agentes de contrainteligencia venezolana observaban este ajetreo desde afuera. De vez en cuando hacían clics las cámaras fotográficas. Sólo por si acaso. No hubo nada nuevo en la información de que el Mossad está usando La Francia para realizar sus propias operaciones financieras.

"The Mossad trained Ecuadorean police in torture techniques between 1986 and 1994. The Israeli secret services gave technical support to the tyranny that stained Ecuador with blood. The police corps received advanced training by Israeli agents to torture and to force those who opposed the tyranny to speak. The Israeli agents transmitted their knowledge about the numerous techniques used to torture people. They are criminals! Hundreds of people disappeared during those dark years."
  
Mossad agents have long operated in Ecuador, covertly through Israel's Quito embassy and perhaps throughout in the country, like in so many others.
  
In addition, Israel maintains business ties with Ecuador, having sold 26 Kfir combat planes and reportedly Python-3 air-to-air missiles in 1997. Afterward, its technicians and trainers provided support and perhaps continues to do so. Further, in 2009, Israel's On Track Innovations contracted with Ecuador's Central Registry Office to provide an electronic biometric-based electronic identification card systems .

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Rédigé par DanielB

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