Publié le 5 Janvier 2009

Il FAUT TOUJOURS téléphoner à Mr Météo avant déclancher une guerre , surtout en montagne ! Ou alors jeter un coupd'oeil sur " Wiki " ..............

Blog initialement consacré à la géopolitique de l'Arctique . Il traite désormais de l'actualité politique , economique , socio-culturelle , historique et militaire et présente des analyses " non conformistes " .Il ne pretend pas à l' " objectivité " mais presente un point de vue alternatif , en opposition avec les pretendues " analyses " syndiquées des " mediats libres " des " democrassies occidentales "
Publié le 5 Janvier 2009
Publié le 4 Janvier 2009
Publié le 4 Janvier 2009
MOSCOU, 4 janvier - RIA Novosti. La Russe poursuivra les essais du missile balistique Boulava malgré l'échec du dernier test le 23 décembre dernier, a déclaré dimanche à Moscou le chef adjoint de l'État-major général des Forces armées russes Anatoli Nogovitsyn.
"Le travail sur le missile sera achevé. Nous voyons où nous en sommes maintenant par rapport au début des travaux de conception. Il y a une grande différence", a indiqué le général.
Certains analystes ont proposé de renoncer au nouveau missile Boulava et de poursuivre la modernisation du missile Sineva après l'échec du tir de Boulava du 23 décembre.
Conçu par l'Institut des technologies thermiques de Moscou, le missile balistique intercontinental R30 3M30 Boulava-30 (code OTAN: SS-NX-30), à propergol solide et à trois étages, peut être équipé de six ou dix ogives nucléaires hypersoniques à trajectoire indépendante. Le missile a une portée de 8.000 km. Il devrait entrer en service en 2009, en même temps que le sous-marin nucléaire stratégique conçu pour lui - le Iouri Dolgorouki (projet 955 de classe Boreï) - et déjà été mis à l'eau à Severodvinsk en avril 2007.
Le réacteur du Iouri Dolgorouki a été lancé le 21 novembre 2008. Le sous-marin sera livré à la Marine russe en 2009. Son équipage est composé de 107 hommes, dont 55 officiers. L'autonomie maximale en plongée de ce "novice" de la Marine russe est de 100 jours et sa profondeur maximale de 450 mètres. Son déplacement en plongée est de 14.720 à 24.000 tonnes et sa vitesse de 15 à 29 noeuds.
Au total, la Russie compte construire huit sous-marins nucléaires de type Iouri Dolgorouki avant 2015
Publié le 4 Janvier 2009
Par Ilia Kramnik, RIA Novosti
Les Forces armées russes doivent être dotées en 2009 d'une nouvelle doctrine militaire, élaborée en tenant compte des réalités du monde moderne et des objectifs fixés par la stratégie de sécurité nationale et la conception de la politique extérieure de la Russie.
Une doctrine militaire, c'est, au fond, un ensemble de thèses déterminant les objectifs de l'édification militaire, la préparation du pays et de l'armée à la guerre et, enfin, les moyens et les formes de conduite de la guerre. Ces thèses dépendent du régime politique, de la forme de gouvernement, du développement économique et technologique, ainsi que de l'idée que les auteurs de la doctrine se font du caractère de la guerre attendue.
La question de la création d'une doctrine militaire unique dans notre pays, en tant que document distinct, a été posée pour la première fois après la révolution d'Octobre 1917. La doctrine militaire soviétique est un document extrêmement curieux, dont les modifications ont suivi les modifications des thèses idéologiques de l'Etat. Ainsi, par exemple, les futures guerres ont été vues pendant longtemps comme des guerres de classe entre le monde de l'impérialisme et le premier pays socialiste au monde. De grands espoirs ont été fondés sur l'aide du prolétariat international. On considérait que la lutte de l'Armée Rouge irait de pair avec des insurrections et des guerres civiles sur l'arrière de l'ennemi.
On commença à renoncer à ces thèses avant même la Grande Guerre patriotique (1941-1945) : la guerre avec la Finlande avait déjà montré leurs défauts, et la Seconde Guerre mondiale fit table rase de la théorie des guerres de classe. Cependant, la doctrine militaire soviétique avait bien pressenti le caractère de la future guerre - une guerre motorisée, de manoeuvre, visant à mener des offensives décisives en profondeur, un rôle extrêmement important étant dévolu aux forces aériennes. Les auteurs de la doctrine avaient prévu, à juste titre, le rôle et l'importance de l'arrière dans la future guerre, ce qui permit, sans perdre de temps, de procéder à une mobilisation de l'ensemble de l'industrie et de l'économie, en fournissant le potentiel nécessaire pour mener les combats.
Après la Seconde Guerre mondiale, la doctrine militaire de l'URSS, tout comme celle des autres grandes puissances, commença à être édifiée en tenant compte d'un nouveau facteur, qui bouleversa réellement toutes les représentations précédentes des guerres : l'arme nucléaire. On considérait que si une guerre devait débuter, elle revêtirait immanquablement le caractère d'une guerre de missiles nucléaires et conduirait inévitablement à la faillite du capitalisme. On pensait que la guerre nucléaire supprimerait les frontières entre le front et l'arrière, et que le théâtre des opérations militaires s'étendrait aux territoires de tous les pays impliqués dans les combats. La frappe nucléaire viserait non seulement les armées combattantes, mais avant tout les centres industriels et autres éléments vitaux de l'infrastructure. Bientôt, avec le développement des potentiels nucléaires, on inclut également au nombre des objectifs prioritaires les moyens de frappe nucléaire de l'adversaire. Cependant, on commença de surévaluer les missiles nucléaires au détriment des armes conventionnelles.
De fait, au milieu des années 60, la guerre nucléaire était considérée comme impossible. Toutefois, les événements qui ont suivi ont montré qu'il n'en était pas ainsi. Les nouvelles rédactions de la doctrine admettaient la possibilité de conflits sans le recours à l'arme nucléaire, ou avec un recours limité à celle-ci. On supposait toutefois que tous ces conflits seraient de grande ampleur, et que l'adversaire, c'étaient les armées régulières des pays occidentaux. Un rôle considérable était dévolu au système de sécurité collective, incarné par la structure de l'Organisation du Traité de Varsovie.
Au final, le conflit afghan, où l'adversaire de l'URSS était incarné par des formations armées irrégulières, fut dans une grande mesure une surprise : l'armée ne disposait ni d'une structure adaptée à cette guerre, ni d'un armement optimal, ni d'une tactique. Il fallut prendre la mesure de tout cela directement pendant les opérations militaires.
La dernière doctrine soviétique, adoptée en 1987, revêtait un caractère défensif fortement marqué. On y avait renoncé au terme d'"adversaire probable", et l'URSS confirmait les engagements contractés précédemment par ses dirigeants de ne pas entreprendre en premier des opérations militaires, et de ne pas recourir en premier à l'arme nucléaire.
Mais l'URSS devait disparaître peu après. La Fédération de Russie, devenue son héritière, dut redéfinir sa place dans le monde et élaborer une doctrine militaire.
Dans sa doctrine de 1993, la Russie déclara également qu'elle n'avait pas d'adversaire désigné, et qu'elle prenait l'engagement de ne pas utiliser la force militaire, excepté pour sa propre défense. L'arme nucléaire était considérée non pas comme un moyen de conduire des opérations militaires, mais comme un moyen politique de dissuasion. En ce qui concerne le potentiel militaire, le principe de "suffisance raisonnable" fut adopté, le potentiel devant être maintenu à un niveau correspondant aux menaces existantes.
L'évolution ultérieure des événements a nécessité de revoir plusieurs thèses de cette doctrine. Il a été annoncé, notamment, que l'arme nucléaire pouvait être utilisée pour repousser une agression, y compris si celle-ci était menée en utilisant des armements conventionnels.
La doctrine considère comme les plus probables les guerres locales et régionales, tout en faisant état d'une diminution de la probabilité d'une guerre de grande ampleur, y compris nucléaire.
En partant de l'expérience de ces dernières années et du développement supposé des événements, on peut penser qu'effectivement ce sont les guerres locales et régionales qui sont les plus probables. Mais, dans le même temps, la probabilité d'une guerre de grande ampleur peut brusquement augmenter avec l'apparition de nouveaux facteurs déstabilisants, telle la rupture de la parité nucléaire. Le déploiement d'un système ABM américain capable, à terme, dans le contexte d'une diminution des arsenaux nucléaires, de porter une première frappe non sanctionnée (autrement dit, suivie d'une frappe de riposte occasionnant des dommages minimes, voire nuls), peut être considéré comme un tel facteur.
On peut penser que la nouvelle doctrine militaire de la Russie, tout en continuant de mettre l'accent sur les conflits locaux et régionaux, considérés comme étant les plus probables dans les prochaines années, attirera l'attention sur la probabilité accrue d'un conflit nucléaire de grande ampleur dans le contexte d'une déstabilisation, et qu'elle placera la création d'un système ABM au nombre des menaces extérieures.
Par ailleurs, les conflits locaux et régionaux peuvent également prendre, dans un proche avenir, le caractère de conflits nucléaires. C'est ce à quoi concourt l'augmentation progressive du nombre des pays détenteurs de l'arme nucléaire et des technologies nécessaires à sa création. Le perfectionnement de l'arme nucléaire, qui la rend plus facilement "utilisable" dans des opérations militaires réelles, apparaît lui aussi comme un élément d'importance. C'est pourquoi le maintien par la Russie de son potentiel nucléaire et des moyens d'agir sur le potentiel nucléaire de l'adversaire lors d'éventuelles opérations militaires sera l'un de ses principaux objectifs pour garantir sa sécurité militaire. Cela implique la nécessité de maintenir des forces armées de qualité, capables de mener des opérations militaires dans tous les domaines et de frapper des cibles à n'importe quelle distance.
Dans le même temps, la Russie doit disposer d'une "machine militaire" lui permettant de mener des actions dans le cadre d'opérations de maintien de la paix et de conflits locaux et régionaux, car leur probabilité, comme le montrent les événements de ces dernières années, ne cesse de croître.
Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabilité de l'auteur.
Publié le 2 Janvier 2009
Publié le 30 Décembre 2008
Publié le 30 Décembre 2008
La " stratégie arctique " reste le serpent de mer de la Garde Cotière Etazunienne . Si depuis sa nomination en 2006 , l'amiral Thad Allen ne cesse de mettre en avant l'importance de cette région et le retard des Etats Unis en matière de brise-glaces par rapport à la Russie par exemple , la garde côtière Americaine reste dans l'expectative d'une définition précise des nouvelles missions et de la dotation de nouveaux moyens .
Publié le 30 Décembre 2008
Publié le 23 Décembre 2008
SEVERODVINSK, 23 décembre - RIA Novosti. La Russie a raté mardi un essai de missile balistique Boulava, a fait savoir une source compétente au sein de la base navale russe de Severodvinsk, en mer Blanche, interrogée par RIA Novosti.
"Le missile a été tiré à 6h00, heure de Moscou (3h00 GMT), par le sous-marin Dmitri Donskoï, en mer Blanche, en direction du polygone de Koura, sur la presqu'île du Kamtchatka. Mais ce test a échoué. La marine russe doit mettre en place une commission pour en élucider les raisons et analyser la trajectoire et la télémétrie du vol", a précisé l'interlocuteur de RIA Novosti.
Le porte-parole de la Marine russe, le capitaine de vaisseau Igor Dygalo, a confirmé le test du missile, sans toutefois en préciser le résultat. "Les résultats du tir sont en train d'être analysés", a-t-il déclaré à RIA Novosti.
Il s'agit du dixième test d'un missile Boulava, dont cinq ont échoué. Le lancement précédent, réussi, avait été effectué le 28 novembre 2008.
"Après le détachement d'un premier étage, il y a eu un dysfonctionnement, et le missile a quitté sa trajectoire", a expliqué une autre source proche du complexe militaro-industriel russe.
Le missile balistique intercontinental Boulava (code OTAN: SS-NX-30) est un tout nouveau missile russe, à propergol solide et à trois étages, censé équiper les sous-marins du projet 955 classe Boreï. Conçu par l'Institut des technologies thermiques de Moscou, il offre un rayon d'action d'au moins d'8.000 km et peut emporter six ou dix ogives nucléaires hypersoniques à orientation individuelle. Le missile devait entrer en service en 2009
Publié le 23 Décembre 2008