environnement

Publié le 9 Février 2010

MOSCOU, 9 février - RIA Novosti

Le premier ministre russe Vladimir Poutine rencontrera le président lituanien, les premiers ministres danois et norvégien dans le cadre de sa visite de travail en Finlande qui débute mercredi, a annoncé mardi à Moscou le service de presse du gouvernement russe.

Ses entretiens avec la présidente lituanienne Dalya Grybauskaite, le premier ministre danois Lars Løkke Rasmussen et le premier ministre norvégien Jens Stoltenberg seront consacrés aux "relations bilatérales et aux dossiers internationaux d'actualité", selon un communiqué de presse du gouvernement.

La rencontre russo-lituanienne peut en outre porter sur le "transit de Kaliningrad",  (transit de marchandises russes vers l'exclave russe de Kaliningrad via le territoire lituanien-ndlr.). "Ces dernières années, Moscou et Vilnius entretiennent des contacts politiques assez limités", selon le ministère russe des Affaires étrangères. La visite la plus récente du président lituanien à Moscou remonte à 2001, les chefs de gouvernement et les ministres des Affaires étrangères des deux pays se sont rencontrés respectivement en 2004 et 2006. A Helsinki,
M.Poutine participera au Sommet d'action pour la mer Baltique 2010 programmé pour le 10 février.
Ce forum aura lieu à l'initiative de la présidente finlandaise Tarja Halonen, du premier ministre Matti Vanhanen et du Groupe d'action pour la mer Baltique (BSAG) qui réunit des responsables politiques et des chefs d'entreprises de la région.

Le sommet aura pour but de coordonner les ressources et les potentialités des secteurs public et privé en vue de sauver cette vaste étendue d'eau menacée par la pollution.

Selon le quotidien finlandais Helsingin Sanomat, la coopération entre les pays riverains pourrait s'exercer dans le cadre de l'Initiative mondiale de Bill Clinton (Clinton Global Initiative - CGI). Formulée par l'ancien président américain, elle constitue une tribune privilégiée pour les discussions portant sur les problèmes climatiques les plus pressants.

L'un des projets soumis au chef du gouvernement finlandais consiste notamment à réhabiliter d'ici 2020 la partie de la mer Baltique située entre les golfes de Botnie et de Finlande.

Les organisateurs du sommet appellent les pays participants à remplir leurs engagements contractés dans le cadre du plan d'action Helcom (Helsinki Commission), organe directeur de la Convention d'Helsinki de 1992 pour la protection de la mer Baltique. Ces efforts impliquent une coopération étroite entre tous les signataires de la Convention (Allemagne, Danemark, Estonie, Finlande, Lettonie, Lituanie, Pologne, Russie, Suède et UE). 

Parmi les participants au sommet d'Helsinki figurent le roi Charles XVI Gustave de Suède, la présidente lituanienne Dalia Grybauskaite et son homologue letton Valdis Zetlers, les premiers ministres russe Vladimir Poutine, estonien Andrus Ansip, norvégien Jens Stoltenberg et danois Lars Lekke Rasmussen [ 1 ]

Peu avant la tenue du sommet  le journal Suédois SVT  avait revélé des informations , aussitôt démenties par la Russie , sur le rejet de dechêts toxiques par la marine Russe  dans la Mer Baltique .
Selon la chaîne, le gouvernement suédois de l'époque a été informé à la fin des années 1990 par ses services secrets militaires mais n'a pas réagi
SVT a affirmé dans cette "enquête" que la marine russe avait déversé, entre 1991 et 1994, des armes chimiques et des déchets radioactifs au large de l'île suédoise du Gotland, au centre de la mer Baltique. Les déchets proviendraient de la base navale géante Karosta du port letton de Liepaja, selon SVT.
"C'est un délire complet, une provocation propagée au niveau international", a déclaré l'amiral Vladimir Egorov, ancien commandant de la Flotte russe de la Baltique (1991-2000).
"Les forces de la flotte (russe) qui ont quitté la base navale de Liepaja n'avaient pas d'armes chimiques et de déchets radioactifs", a assuré l'amiral Egorov.

"Même si nous avions voulu dissimuler quelque chose, nous n'aurions pas pu le faire", a-t-il dit, soulignant que le retrait des forces russes de Lettonie avait eu lieu "sous le contrôle des services appropriés de ce pays".


Le premier ministre russe Vladimir Poutine présentera au cours de cette rencontre la situation écologique dans cette région, y compris en rapport avec la construction du gazoduc Nord Stream, a annoncé le service de presse de l'exécutif russe.  [ 2 ]

"Dans son discours à Helsinki, le chef du gouvernement mettra l'accent sur les mesures adoptées par Moscou en vue de sauver l'écosystème unique en son genre de la mer Baltique, sur les aspects écologiques du projet Nord Stream et - dans un sens plus large - sur la coopération entre les pays riverains visant à renforcer la sécurité écologique et énergétique en Europe", a indiqué un porte-parole du gouvernement.

Le gazoduc Nord Stream servira à acheminer le gaz russe vers l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la France et le Danemark. D'une longueur de 1.220 km et d'une capacité de 55 milliards de m3 de gaz par an, il reliera par le fond de la mer Baltique la ville russe de Vyborg à la ville allemande de Greifswald. Le système comprendra deux pipelines d'une capacité de 27,5 milliards de m3 chacune. Le premier doit entrer en service en 2011.

L'année dernière, l'opérateur du projet, la société Nord Stream AG, a obtenu les autorisations nécessaires de la part de presque tous les pays dont les eaux seraient traversées par le gazoduc (Danemark, Suède, Finlande, Allemagne et Russie). La seule autorisation qui lui manque est celle de la Finlande qui doit encore permettre la pose de la conduite conformément à la loi sur l'utilisation de son espace maritime.

Le groupe Nord Stream AG déploie des efforts considérables en vue de protéger l'écosystème de la Baltique. Depuis avril 2006, la compagnie a tenu 16 consultations qui ont réuni tous les pays riverains de la mer, dont l'Estonie et les autres Etats baltes qui s'opposent à la mise en place du gazoduc.[ 3 ]






Liens :
[ 1 ]Sommet de la Baltique: 140 projets pour sauver la mer (gouvernement finlandais) - Depêche de Ria Novosti du 9 février 2010 .
[ 2 ]
Sommet de la Baltique: Poutine évoquera le projet Nord Stream (officiel) - Depêche de Ria Novosti du 9 février 2010 .
[ 3 ] Les actions en faveur de la protection de l'environnement prises par NordStream AG ( En )

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Rédigé par DanielB

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Publié le 24 Janvier 2010

Et si la vérité était ailleurs ?
C'est en paraphrasant  cette citation d'une bande-annonce d'un feuilleton célèbre que l'on peut commenter les nouvelles les plus contradictoires en provenance sur le dossier du supposé " réchauffement climatique " .
La dernière en date
m' a été transmise par le blogue de Virgilio Freire , membre d'une communauté de blogueurs géopolitiques Brésiliens [ Voir le lien donné à gauche ] de tendance " Nationale-Patriotique " .
Il cite un article paru le 7 janvier dernier dans O estado de Sao-Paulo concernant les derniers relevés effectués sur la station antarctique Brésilienne de Comandante Ferraz  - Estação Antártica Comandante Ferraz (EACF) - située dans le Nord de la péninsule Antarctique .
Les données recueillies ces 14 dernières annèes y indiquent une tendance à la baisse de 0.6°c par décade .
La région Antarctique prise dans son ensemble a vu une augmentation de sa temperature moyenne de 3°C sur l'ensemble du 20eme siècle .
Commentant ces dernières données le chercheur Alberto Setzer de l'INPES ( Institut National des Recherches Spatiales ) qui ccoordonne les recherches climatologiques sur la base de Ferraz déclare " Malheureusement je ne posséde pas  un thermomètre pour mesurer les variations causées par les phènomènes naturels et un autre pour mesurer les effets de l'homme "
Peut être devrait-il s'adresser au GIEC qui prétend posséder cet instrument magique ?  [ Il s'agit en fait de modèles mathématiques - NDLR ] .
Aberto Setzer admet que ces données peuvent influer sur le débat lancé sur le " réchauffement global " .
" Nous avons des oscillations de température causées par les phènomènes naturels qui créent un bruit important " [ Ces oscillations de températures ne permettent pas de dégager les causes d'un supposé réchauffement et l'attribuer aux activités humaines - De la même manière le " lissage " des courbes de températures qui permet de dégager une tendance résulte aussi d'un choix d'outils mathématiques . Le lecteur est appellé à consulter  Schaum's Statistics - NDLR ].
Le scientifique Etasunien Marc Tedesco du City College de New-York souligne que la climatologie de l'Antarctique est encore trop peu développée par rapport à celle de l'Arctique ou le réchauffement est incontestable
Alberto Setzer s'attend à une année 2010 un peu plus chaude , dans la moyenne , car aprés une année froide il y a généralement un réchauffement .
2009 a été une année particulièrement froide sur la base de Ferraz  avec une tepérature moyenne de -2.6°c . Seule 2007 a plus froide avec une température moyenne de -3.1°c .

L'autre phénomène qui a marqué la fin de l'année sur la base de Ferraz ont été les chutes de neige du Jour de Noël .
Cela a constitué " un grand événement " affirme Heber Passos responsable de la station Brésilienne .
" Nous avons eu des chutes de neige toiute la nuit du 25 et durant toute la journée du 26 " commente t'il par mèl .
" La neige qui s'est déposée devant et autour de la station a tenu plus de 12 journées au cours desquelles la température a été supèrieure à 2°C "
" On a même fait un bonhomme de neige prés du mat de la bannière nationale " ajoute le physicien
[ Si la station de Ferraz est occupée par des scientifiques , le rôle de l'Armée Brésilienne y est très important - Le rappel à la " Bandeira " , le drapeau est récurrent chez les Brésiliens : Une question de " kultur " . Le fait de construire un bonhomme de neige prés de l'endroit ou a lieu la cérémonie aux couleurs n'est pas un manque de respect mais témoigne de la relation " gemütlich " des Brésiliens vis à vis des symboles de leur nation - NDLR ]

La communauté scientifique Brésilienne et plus particulièrement l' INPES en charge de la collecte et de l'interprétation des donnés satellitaires a été profondément marquée , échaudée pourrait on écrire , par l'agitation manifestée autour de l'Amazonie au début des années 90 .
Cette expérience désagréable lui permet aujourd'hui de  garder la " tête froide " , mis à part quelques exceptions peu représentatives [ Voir " L'Appel des Pôles " ] , autour des prévisions alarmistes du GIEC et de l'embrasement médiatique qui entoure la question du " réchauffement global " .
On ne peut que l'en féliciter !

Virgilio Freire  fait aussi le compte rendu d'une émission de CNN du diffusée le 13 janvier 2009 ou il est fait état des conclusions suivantes :
- Selon Joseph D’Aleo, directeur du programme
ICECAP , les points de mesure situés prés des zones urbaines ont été privilégié au profir des points de mesure situés hors zone urbaines ce qui fausse les mesures , les zones urbaines ou peri-urbaines étant plus chaudes que les zones non-urbaines .
- Selon Jay Lehr ,
chercheur et directeur du Herthland Institute , le fait de ne pas inclure l'activité solaire dans les modéles climatiques , c'est le cas du GIEC et du NOAA , est synonyme de " naïveté " [ J'ecrirais plutôt qu'il s'agit ici d'une escroquerie intellectuelle délibérée - NDLR ] .
Cette activité solaire a été particulièrement basse ces dernières années , ce qui paourrait amener à un refroidissement qui pourrait durer plusieurs années .

Le site publie aussi plusieurs graphiques , dont un montrant l'élevation des couches supérieures de l'atmosphère qui traduit bien une évacuation des calories présentes dans les couches basses ainsi qu'une carte montrant les " points froids " dans l'espace Eurasiatique .
Si le site fait référence à un gel des canaux Hollandais , je citerais  une autre nouvelle passée elle aussi sous silence par nos mediats qui ne distillent que la propagande réchauffiste :
Quinze jours aprés la conférence de Copenhague , la Marine Danoise a pour la première fois depuis plus d'une dizaine d'années été obligée de mobiliser ses trois brise-glaces pour faire face à la vague de froid qui a frappé l'Europe !
Depuis le 4 janvier 2010 , les trois principaux brise-glaces de la Marine Danoise , Le Thorbjørn, Le Danbjørn et le Isbjørn sont de nouveaux en état d'alerte pour effectuer des missions dans les ports et lesa eaux territoriales Danoises [ 1 ]

Liens :
[ 1 ]
Set to break the ice after a decade - Article de The Copenhagen Post du 4 janvier 2010 .




 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 9 Janvier 2010

Alors que Moscou connaît une de ses plus violentes chutes de neige de ces dernières années depuis Dimanche dernier ,et les plus viloentes depuis 130 ans pour Saint-Petersbourg [ 1 ]  ,  provoquant des embouteillages dans une ville qui compte desormais prés de cinq millions de véhicules ( Un fait qu'oublie de préciser l'innénarable Alexandre Billette de RFI et " L'Immonde " qui veut remplacer Mme Nougat-Ridée au panthéon de la Russophobie ) , le maire de Moscou Iouri Loujkov vient de proposer d'ensemencer les nuages porteurs de neige d'iodure d'argent afin de provoquer la chute de celle-ci sur la périphérie de la ville et éviter de lourds et couteux travaux de déneigement . Selon un porte-parole de la ville de Moscou , les rues de la ville ont été débarrassées en 24 heures , depuis Jeudi , de plus de 285.000 mètres cubes de neige. Depuis le début de l'hiver, plus de six millions de mètres cubes de neige ont ainsi été évacués et près de 11.000 véhicules de nettoyage sont mobilisées pour déblayer les rues et les services municipaux sont obligés de débalayer les rues rues toutes les deux heures . [ 2 ]
Le projet de M. Iouri Loujkov  serait susceptible de permettre à la ville d'économiser jusqu'à 300 millions de roubles (10 millions de dollars). C'est la somme dépensée par Moscou pour débloquer ses rues durant la période hivernale  . [ 3 ]
Le procédé qui consiste à ensemencer les nuages avec de l'iodure d'argent et du ciment est un "classique "de la géoingéniérie Soviétique et Russe puisque cette méthode est utilisée à la veille des cérémonies du 9 mai depuis 1946 sur décret du Maréchal Staline pour " nettoyer " le ciel de la capitale  et permettre la tenue d'un défilé aérien .
C'était sans compter l'activisme nihiliste des environnementalistes " Russes " , avec des guillemets car il s'agit de l'association dite " Non Gouvernementale " Anglo-Saxonne Greenpeace , qui s'opposent à ce projet pilote et novateur .

"Les réactifs utilisés dans la dispersions des nuages - iodure d'argent, ciment, glace artificielle - sont absolument inoffensifs. Ce qui est dangereux, c'est le processus de modification des conditions météo car, une fois stoppés devant Moscou, les cyclones laisseront la neige sur les territoires environnants et provoqueront l'arrêt total de la circulation", à indiqué le responsable des programmes " toxiques " du groupuscule environnementaliste , Alexeï Kisseliov , à l'agence Ria Novosti [ 3 ] .

Le plus regretable est que désormais les autorités Russes semblent prêter oreille aux propos de ceux qui en Russie , et à travers le monde comme en Amazonie pour les projets de grands barrages et en France pour le nucléaire , ne cessent de s'opposer au développement des infrastructures et de l'économie des états puisque l'expérience a été annulée comme l'a confirmé à la fin de l'année dernière le directeur adjoint du Service fédéral pour l'Hydrométéorologie et le contrôle de l'Environnement, Valeri Diadioutchenko.
La planification du projet prévoyait des ensemencements entre le 15 novembre 2009 et le 15 mars 2009 et le cout envisagé était de 180 Mio Roubles - 6 Mio USD . [ 4 ] .

M. Iouri Loujkov est connu pour ses projets de géoingéniérie en particulier la construction d'un canal Sibérie vers Asie-Centrale destiné à alimenter en eau des régions qui risquent de souffrir , et là on n'est pas dans le catastrophisme écologiste politisé , d'une pénuirie à trés brève échéance [ 5 ] .
En réponse au refus de l'agence Russe , les autorités Moscovites ont vivement critiqué celle-ci pour ne pas avoir su prévoir les chutes de neige de cette dernière semaine qui ont placé  les services techniques de la ville dans l'embarras .

Note de l'Editeur :
A Belgrade ( Serbie - " société d'ordre " ) , les autorités de la ville obligent les propriètaires et locataires d'appartements et de boutiques à déblayer la voirie ( trottoirs ) en période de chutes de neige sous peine d'amendes . Une liste affichée à l'entrée des immeubles fixe la répartition de cette tâche durant la période hivernale . Un exemple de civisme " forcé " - mais accepté par la population Belgradoise - à méditer !

Liens :
[ 1 ] Saint-Pétersbourg bloquée par la neige - Diaporama de Ria Novosti .

[ 2 ] La capitale russe sous plus de 10 cm de neige - Depêche de Ria Novosti du 8 janvier 2010 .
[ 3 ]
Neige à Moscou: Greenpeace réagit aux projets de dispersion des nuages - Depêche de Ria Novosti du 22 décembre 2009 .
[ 4 ] Moscow Region objects to city’s winter cloud-seeding plans - Depêche de Ria Novosti du 16 octobre 2009 .
Articles associés :
[ 5 ]
Voda i Mir ( вода и мир ) : La Russie pourrait vendre de l'eau à l'Asie centrale

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Rédigé par DanielB

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Publié le 3 Janvier 2010

Reprise de deux article de " L'Immonde " .

L'environnement unique et fragile de l'Arctique est soumis à de multiples pollutions, qui, pour beaucoup, proviennent de l'extérieur : réchauffement climatique, substances toxiques transportées par les courants atmosphériques et océaniques vers le pôle...

Mais la zone connaît aussi une pollution endogène, moins étudiée, dont l'association de protection de l'environnement Robin des Bois dresse, pour la première fois, dans une étude publiée en décembre, un tableau général.

En compilant les données fournies par six des pays riverains de l'océan Arctique (la Russie n'a pas transmis ses données), l'association dénombre 2 750 sites pollués dans la zone. "C'est un nombre anormalement élevé par rapport à la densité de population sur place, qui est très faible", commente Jacky Bonnemains, président de Robin des Bois.

Bases militaires et scientifiques, prospection, exploitation et distribution de gaz et de pétrole, stockage de carburants, complexes miniers et sidérurgiques, décharges de déchets ménagers sont responsables de ces pollutions. L'éloignement des sites de stockage et d'élimination des déchets, les coûts de transport, la faible densité de la population, ont incité les producteurs de déchets à les abandonner sur place.

Les substances toxiques les plus présentes sont les hydrocarbures, les métaux lourds (plomb, mercure, cadmium), et les polluants organiques persistants (pesticides, PCB), potentiellement dangereux pour l'environnement et la santé des populations locales (les pollutions radioactives ne font pas partie de cet inventaire).

Les Inuits du Groenland et du Canada présentent des taux de mercure et de PCB dans le sang parmi les plus élevés au monde. Cette contamination est en général attribuée au régime alimentaire des populations autochtones, qui se nourrissent de mammifères marins dans la graisse desquels les polluants organiques persistants s'accumulent. "La contamination d'origine locale pourrait également être importante", selon Jacky Bonnemains.

Les sites pollués se situent en bordure de l'océan, de lacs ou de fleuves. "Ce sont des abcès environnementaux et des voies de transfert des polluants vers les eaux douces et marines", prévient l'association.

Une menace accrue par le réchauffement climatique. "On a longtemps considéré le gel comme un mode de confinement des substances toxiques contenues dans les déchets, explique M. Bonnemains. Mais ils pourraient être remobilisés par la fonte du permafrost."

LUTTE CONCERTÉE

Parmi les pays interrogés, seule la Russie n'a pas fourni les informations demandées, bien que sa zone arctique soit notoirement polluée. Les autres pays disposent d'inventaires nationaux. L'objectif de l'association, en "décloisonnant" ces données, est d'inciter les pays à conduire une action de lutte concertée contre la pollution.

Pour l'heure, ces dernières sont menées, à des rythmes inégaux, par les Etats. Les mesures consistent le plus souvent à regrouper les déchets et à les stocker sur place dans des fosses étanches. Les transferts vers des centres de traitement, très coûteux, sont rares.

Les pays les plus avancés dans la mise en sécurité des déchets sont les Etats-Unis et le Canada, suivis des pays scandinaves. Le Groenland, qui vient d'accéder à l'autonomie, arrive en dernier - sans compter la Russie.

Pour Robin des Bois, les Etats concernés doivent résorber les pollutions existantes, mais aussi prévenir l'abandon de déchets dans le futur. "Si tous les projets d'activité industrielle en Arctique gèrent les déchets de la même manière que les activités pionnières, on court à la catastrophe", affirme Jacky Bonnemains.

Hydrocarbures, pêche, transports maritimes, tourisme : l'Arctique est aujourd'hui l'objet de toutes les convoitises, et les Etats riverains s'affrontent pour faire valoir leur souveraineté dans la zone.

Les écologistes rêvent d'un statut protecteur comparable à celui de l'Antarctique, signé en 1959, qui interdit tant les activités militaires que l'exploitation des ressources minérales.

Mais les Etats concernés y sont hostiles, car les projets d'exploitation sont légion : au Canada, par exemple, un consortium international espère y exploiter des champs de gaz, qu'il faudra relier aux réseaux existant par 1 200 km de pipelines.

Mercredi 30 décembre, une commission a jugé le projet acceptable. Mais seulement à condition que les compagnies respectent 176 recommandations pour en minimiser l'impact.

Gaëlle Dupont

Mauvaise élève, la Russie n'a pas transmis ses données

Les autorités russes n'ont pas voulu participer à l'étude menée par l'association Robin des bois, bien que - ou peut-être parce que - la situation environnementale du nord du pays est particulièrement dégradée.

Le Grand Nord russe souffre en effet de plusieurs maux : pollution industrielle de l'air et de l'eau en raison de l'exploitation de matières premières, et radioactivité et pollution nucléaire là où des installations militaires ont été déployées.

Le problème est d'autant plus grave que la région est assez peuplée : sur quatre millions de terriens vivant dans la région arctique, deux millions vivent en Russie. Mourmansk (300 000 habitants) et Norilsk (200 000 habitants) sont les plus grandes villes du monde établies au nord du cercle arctique.

La ville de Norilsk constitue un exemple du désastre écologique en cours ; l'ONG américaine Blacksmith Institute en a d'ailleurs fait l'une des dix villes les plus polluées du monde en 2008.

Centre d'extraction de nickel, mais aussi de cobalt, de cuivre et de charbon, la région rejette chaque année plus de 2 000 000 de tonnes de dioxyde de soufre. Le taux de maladies respiratoires, notamment chez les enfants, y est particulièrement élevé.

Plus à l'ouest, la péninsule de Kola est, elle, doublement touchée : la région, au coeur du système de défense de l'URSS, compte un grand nombre de "cimetières" de sous-marins nucléaires, notamment autour de Mourmansk. Plus d'une cinquantaine d'appareils n'ont toujours pas été désarmés.

Une ONG norvégienne, Bellona, a lancé en vain un signal d'alarme : les installations qui accueillent les vieux sous-marins sont également désuètes et pourraient facilement contaminer l'air et l'eau environnants. La région souffre également de pollution industrielle : la ville de Nickel, à la frontière norvégienne, crache 100 000 tonnes de dioxyde de soufre par an, soit quatre fois plus que l'ensemble des rejets norvégiens...

NOUVELLE STRATÉGIE

Enfin, la grande île de Nouvelle-Zemble, encore plus au nord, est un cas mystérieux : site de prédilection pour les essais nucléaires du régime soviétique, la région est inhabitée et difficilement accessible. Les taux de strontium et de césium y seraient astronomiques, et certains déchets nucléaires y auraient été entreposés afin de soulager des régions habitées, notamment la péninsule de Kola.

Face à ce florilège de sites en danger, le gouvernement russe semble davantage préoccupé par le développement de ses régions nordiques. En 2008, le président Dmitri Medvedev a présenté sa politique pour le Nord : l'Etat russe entrevoit un programme en douze ans, qui s'appuie d'abord sur une réappropriation de la région, notamment en déterminant les frontières internationales, encore parfois floues.

En 2007, la grande médiatisation de la pose du drapeau russe à 4 200 m au fond des mers glacées par une équipe d'explorateurs marins avait déjà laissé entrevoir cette nouvelle stratégie. Vers la fin de la prochaine décennie, Moscou entend faire du Grand Nord la "base stratégique de (ses) ressources naturelles", au risque de sacrifier encore davantage l'écosystème déjà affaibli de la région.

Alexandre Billette

Note de l'Editeur :

On ne peut encore une fois que s'extasier devant l'incroyable ignorance et partialité des journalistes de " l'Immonde " et en particulier de M.Billette qui se veut un " spécialiste " de la Russie dans cette feuille de chou qui se pose en " journal de référence " .
Des " taux astronomiques " sont , stricto sensu , des taux présents dans les astres et le césium et le strontium ne sont pas particulièrement des élèments présents en grande quantité dans " les astres " M.Billette !
Concernant le Strontium , M.Billette devrait savoir que la principale source était les batteries des phares et balises installés à l'époque Soviètique .
La dernière de celles-ci a été enlevée sur l'île de Vaîgach fin aout 2009 .Désormais les 180 phares et balises Russes de l'arctique ne possédent plus aucun radio-élèment .
Quand à affirmer que " notamment en déterminant les frontières internationales " , M.Medvedev a explicitement précisé qu'il s'agissait des FRONTIERES ADMNISTRATIVES INTERIEURES DE LA FEDERATION DE RUSSIE .
Cela les lecteurs de ce blogue le savent depuis le début !
Quand au nombre de submersibles restant à démanteler , il n'en reste pas 50 comme l'affirme M.Billette mais il en restera seulement 7 aprés 2010 comme l'a confirmé l'agence ROSATOM au mois d'octobre 2009 .
Au moins d'octobre 2009, il n'en restait plus que 25 .
Ce qui pose d'ailleurs des problèmes car quid du devenir du personnel des chantiers de démantélement !
En ce qui concerne les réacteurs , ils sont stockés de manière sécurisée dans la baie de Saida , entre Mourmansk et la frontière Norvègienne , et ceci sous la " supervision internationale des bailleurs de fonds  " chère aux mondialistes de l' " Immonde " .

Il faut vous tenir au courant de l'actualité M.Billette et mettre vos tablettes à jour .
Je vous conseille de lire " Ice Station Zebra " de temps en temps ou de demander avis à son redacteur !




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Rédigé par DanielB

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Publié le 19 Décembre 2009

Encore une interview de l'agence Ria Novosti d'un chercheur Russe qui réfute les thèses " réchauffistes " du GIEC .
C'est la seule grande agence internationale et le seul média international qui accorde une telle liberté d'expression alors que les agences et média du " Monde Libre " ne cessent de bailloner ces * hérétiques * .

Interview de directeur de l'Institut de stratégie énergétique, professeur Vitali Bouchouïev à RIA Novosti

Samir Shakhbaz : Bonjour, nous accueillons aujourd'hui dans notre studio le professeur Vitali Bouchouïev, le directeur de l'Institut de stratégie énergétique.

Samir Shakhbaz : Nous voudrions parler aujourd'hui du changement climatique global. Permettez-moi de vous poser, sans préalable particulier, quelques questions. Assiste-t-on vraiment à un changement climatique global ? Présente-t-il vraiment un danger ? De quoi l'homme est-il coupable dans ce phénomène ? Et, surtout, l'homme doit-il vraiment continuer à intervenir ?

Vitali Bouchouïev : Nous vivons tous sous le Soleil, par conséquent, nos processus terrestres, aussi bien sociaux que climatiques, sont un reflet des processus cosmiques des rapports entre la Terre, le Soleil et les autres planètes. Cela veut dire que les processus terrestres et cosmiques sont régis par des règles communes. L'une d'elles est le caractère cyclique de tous les processus. C'est pourquoi les changements cycliques, y compris climatiques, se sont produits, se produisent et continueront à se produire. Peut-on identifier, dans cet ordre d'idées, les changements actuels à un processus passé ? Certes, non, car, durant chaque période, tous les processus se déroulent un peu différemment. C'est pourquoi l'influence technologique et, dans l'ensemble, anthropique qui existe effectivement, est naturelle, elle contribue au processus cyclique de réchauffement global, mais elle ne change pas son principe. Lorsqu'on dit que le climat est une conséquence du bilan énergétique général de la planète, je suis d'accord, plutôt deux fois qu’une, car en l’occurrence l'énergie joue un rôle déterminant. Mais, curieusement, les climatologues ne prennent en considération que le bilan calorifique de la planète. Autrement dit, ils ne prennent en considération que l'influence du rayonnement solaire ou de son absence à cause de l'effet de serre qui l’arrête. En réalité, il y a une puissante force énergétique liée au changement de la vitesse de rotation de la Terre. En ce moment, on est en présence du processus de ralentissement de la vitesse de rotation. Même s'il est insignifiant, à peu près d'une seconde en quelques années,  l’énergie immense qui se dégage dépasse celle qui est dégagée par toutes les centrales électriques du monde. C'est pourquoi nous estimons que le changement climatique actuel est lié non pas à des facteurs anthropiques, ou aux émissions dues à la combustion de combustible par l'homme, mais qu'il est déterminé principalement par des processus de dégagement d'une énergie dans l'atmosphère de la Terre inhérents au changement de la vitesse de rotation de la Terre.

Samir Shakhbaz : Faut-il en déduire que l'homme ne peut rien faire et qu'il ne doit rien faire?

Vitali Bouchouïev : Je ne le dirais pas ainsi. Premièrement, l'homme accroît ou réduit cette influence. On peut parler de petits pourcentages pour cette influence. Mais, parfois, même un petit pourcentage ajouté à un changement critique peut libérer une détente. Les estimations présentées à notre demande par des employés du Centre de calculs de l'Académie des sciences montrent que le seuil, lorsque l'environnement est déjà au point de non-retour à l'ancien système et commence à évoluer, pour ainsi dire, de façon défavorable, pourrait se présenter vers la fin du siècle, pas plus tôt. C'est pourquoi l'homme se doit d’étudier ce processus, mais j'ai toujours estimé et c’est toujours le cas aujourd'hui qu'il ne faut pas passer d'un extrême à l'autre (les uns affirment qu'il n'y a aucune influence, que l'écologie ne nous intéresse pas, etc. et d'autres disent que tout doit être conforme aux exigences écologiques). Ce n'est pas par hasard qu'à Rio de Janeiro, lors de l'examen du programme pour le troisième millénaire, une phrase très judicieuse a été prononcée: « L'économie sans écologie est une impasse et l'écologie sans économie est une voie vers nulle part ».  Je ne voudrais pas que nous nous retrouvions dans le vide.

Samir Shakhbaz : Alors peut-être faut-il séparer ces deux questions ? Le changement climatique est une chose et l'écologie, plus précisément l'activité humaine qui pollue l'environnement, en est une autre.

Vitali Bouchouïev : Je proposerais de revenir de nouveau à la notion d'écologie. Il y a beaucoup de points de vue différents. Je considère comme juste le point de vue selon lequel l'influence existe mais est naturelle, cosmique au lieu d’être anthropique, mais naturelle, cosmique. Le mot "écologie" provient du mot "ecos" : notre maison. C'est la science de l'harmonisation des rapports dans notre maison, de l'harmonisation des rapports économiques, énergétiques, sociaux, technologiques, etc. Par conséquent, du point de vue des conditions écologiques, nous devons certainement adopter aujourd'hui une approche générale : éco-énergo-économique. Seule cette approche nous permettra d’adopter une solution juste en vue de développer notre civilisation.

Samir Shakhbaz : Il est notoire que l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre change, on dit que 2012 sera l'année de changements assez sérieux.

Vitali Bouchouïev : Je n'aurais pas l’audace d'affirmer que c'est l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre qui entraînera une situation critique, qu'elle est la cause de tout. Mais en tout cas je suis certain que, selon tous les programmes cycliques, l'année 2012 marquera un tournant entre les crises mondiales passées et le début d'une nouvelle crise mondiale. Durant le siècle dernier, il n’y a pas eu de telles crises n'ont pas été nombreuses. Ce fut la crise des années 20 et du début des années 30 du siècle dernier, nous l'appelons la Grande Dépression, mais, en réalité, c'était une crise mondiale qui a débouché sur l'industrialisation accélérée de l'URSS, de l'Allemagne et des Etats-Unis. La deuxième crise de ce genre fut le passage au développement post-industriel après la fin de la guerre froide dans les années 70, lorsqu'on a commencé à gonfler artificiellement notre économie mondiale par l'argent. A présent, nous en sommes venus à la conclusion que l'année 2012 sera marquée par le début de la troisième crise qui sera une synthèse de la crise technologique, écologique, financière et, par conséquent, de la crise de la conception du monde.

Samir Shakhbaz
: Lorsque vous parlez de cycles qui se répètent, cela rappelle, volens nolens, l'astrologie, un certain chamanisme. Tous ces cycles, sont-ils argumentés scientifiquement ?

Vitali Bouchouïev : J'estime que le processus cyclique de développement du monde est effectivement scientifiquement argumenté. Mais le fait est que les cycles sont nombreux. Il n'y a pas un cycle de 12, de 30 ou de 140 ans. Ces cycles se superposent. Lorsque deux oscillations périodiques se superposent, ils peuvent s'intensifier, s'affaiblir, etc. Quant à l'année 2012, elle sera celle de la superposition de tous les cycles: économique, social et politique. C'est pourquoi l'année 2012 est considérée comme le début d'une crise généralisée. Quant à l'astrologie et au chamanisme, il y a en eux des germes de la science. Ils sont la source de toute la science, raison pour laquelle je ne négligerais pas ce qui existe. Bien entendu, on ne peut pas dire que la disposition des étoiles détermine le sort de l'homme. Certes, l'homme, en tant qu'individu, peut changer quelque chose dans son comportement, il peut changer son destin, etc. Mais je suis certain qu'il y a une certaine logique dans son existence, c’est un fait acquis pour moi. La science est assez claire et précise là-dessus.

Samir Shakhbaz : Autrement dit, il y a des raisons d'être optimiste ?

Vitali Bouchouïev : Il y a toujours des raisons d'être optimiste. Premièrement, l'essentiel est de comprendre le caractère cyclique de ces processus, il faut s'y adapter et il ne faut pas agir dans le sens contraire. Les exemples ne manquent pas. Le dernier d'entre eux a été fourni par l'année 1990. Ce fut une année critique, le peuple était très excité, les masses populaires débordaient d'énergie et il fallait lui trouver un emploi. Le Parti communiste de l'URSS n'a pas su proposer un emploi digne de cette force, ce qui a eu un effet destructif. Cela s'est produit précisément en 1990, ni avant, ni après. En 1929, la situation était différente. En Russie et dans le monde entier, le peuple était excité, saturé d'énergie, mais on lui a proposé d’accélérer le processus d'industrialisation. Toute l'énergie du peuple a été canalisée non pas vers la destruction, mais vers l'édification dans le cadre de cette industrialisation accélérée. Cela a eu lieu non seulement en URSS, mais aussi dans le monde entier. Si les dirigeants des pays en sont conscients, s'ils trouvent un digne objectif et y dirigent l'énergie du peuple, cela suscite l'optimisme et le processus se déroule de façon constructive. Si les dirigeants ne trouvent pas de digne objectif et laissent les choses suivre leur cours, l'énergie ne conduira qu’à des destructions.

Samir Shakhbaz
: Vous m'avez rassuré : finalement, notre avenir est entre les mains des leaders mondiaux. Alors, on peut être tranquille.

Vitali Bouchouïev : Je l'ai dit parce que les leaders mondiaux ne sont pas des démiurges qui usent de leur volonté. Si les leaders prennent connaissance de ces lois et s'y conforment, ils remportent des succès, mais s'ils ne le font pas, alors nous ne pouvons attendre rien de bon. Mais j'espère que l'humanité, en tant que système universel, trouvera toujours une issue plus digne et calme à la situation.

Samir Shakhbaz : je vous remercie d'avoir trouvé le temps de commenter ce problème.


Note de l'Editeur :
L' " energie des masses populaires  " qu'évoque le professeur Vitali Bouchouïev , c'est bien sûr l'" ethnos " de Lev Goumilev !
Je suis le modeste (co-)redacteur des articles " Oeuvre " et  " Théories  "de sa page Wikipedia .
Goumiliov décrit les sociétés comme des groupes humains disposant d'une énergie vitale en relation avec leur environnement, mais qui subissent d'autres influences que le déterminisme géographique et dont l'évolution obéit à des cycles. L’énergie vitale de certaines sociétés serait ainsi à l'heure actuelle ascendante (cas de la Russie, de la Chine, du monde arabe) alors que l’énergie vitale occidentale serait descendante, voire en phase de destruction. Goumiliov crée le concept de « passionarité » qui peut se comprendre comme l'« énergie vitale d'un groupe humain ». Cette passionarité passe de manière cyclique au cours de l'histoire (il adopte un cycle quasi-sinusoïdal de 15 siècles, mais la période peut varier selon le groupe étudié) par les étapes de montée, développement, climax, inertie, destruction et mémoire [5],[6]. C'est durant la phase acmatique, quand la passionarité d'un groupe ethnique ou national est la plus grande que ce groupe humain fait ses plus grandes conquêtes militaires ou intellectuelles.


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Publié le 13 Décembre 2009

Tire deRia Novosti

Les écologues (*) russes ont préparé un rapport sur les cataclysmes naturels et économiques qui s'annoncent avec la fonte de la merzlota, en liaison avec le réchauffement climatique, rapportent les sites rian.ru et nkj.ru.

On constate partout, depuis les années 70, un accroissement de la température annuelle moyenne de la couche supérieure de la merzlota (sol éternellement gelé) de 1,2 à 2,8 ° sur le territoire européen de la Russie, et de 1 à 1,5 ° en Sibérie, relèvent les écologues dans leur rapport. Ces modifications sont dues à des processus climatiques globaux. En témoigne le fait que dans le Nord de l'Alaska et dans le Canada du Nord-Ouest, la température des sols gelés a, là aussi, augmenté de 2 à 4 ° au cours des deux dernières décennies.

Ces modifications climatiques, estiment les auteurs du rapport, favorisent le développement de processus géocryologiques défavorables, qui influent sur la stabilité de l'infrastructure de villes entières. Il s'agit d'un sérieux problème, car environ 65 % du territoire de la Russie se trouvent dans la zone de la merzlota. Il faut également tenir compte du fait que dans les limites de la cryolithozone du pays sont concentrées plus de 30 % des réserves prospectées de pétrole, environ 60 % de celles de gaz naturel, d'énormes gisements de houille et de tourbe, une grande partie des ressources hydrauliques, des réserves de métaux précieux, d'or, de diamants, de bois et d'eau douce. Sur ces territoires se trouvent des villes, des voies ferrées, des gazoducs, des oléoducs, des routes. C'est tout cela qui est menacé d'être endommagé, voire détruit.

Le vice-recteur de l'Université de Tomsk, le docteur en biologie Sergueï Kirpotine, a noté, lors d'une conférence de presse donnée dans les locaux de  RIA Novosti, qu'au cours des dernières décennies, la fonte de la merzlota avait été à l'origine de la multiplication de plusieurs fois de l'érosion côtière sur le littoral arctique russe. Ce processus emporte chaque année environ 30 kilomètres carrés du territoire russe.

La menace provenant du méthane se fait de plus en plus précise - il s'agit, en l'occurrence, de la libération en grandes quantités d'un gaz de serre encore plus "puissant" que le CO2. Dans les lacs qui fondent, en Sibérie Occidentale, il y a des endroits de dégagement concentré de ce gaz, où ce dernier frappe en quelque sorte à la surface sous forme de bulles. Plus la fonte de la merzlota sera intense, et plus importante sera la quantité de méthane rejetée dans l'atmosphère.

Cependant, les informations sur le nombre d'accidents et les pertes entraînés par la dégradation de la merzlota sont présentées dans le rapport de manière assez imprécise. Il est indiqué qu'il se produit environ 1.900 accidents par an. Mais il est extrêmement difficile de déterminer dans quels cas concrets les conditions climatiques ont joué un rôle dans la destruction de tel ou tel ouvrage, relève Fedor Romanenko, un expert en géomorphologie et géocryologie. Il souligne également que certaines photos illustrant des destructions consécutives à la fonte de la merzlota ne sont pas précises. Par exemple, un bâtiment détruit avait été construit au milieu du siècle dernier et était chancelant. Ou bien encore, une voie ferrée ayant été endommagée avait été édifiée dans un secteur difficile. Mais ce chercheur assure toutefois que le problème de la merzlota existe, incontestablement, et qu'il faut absolument continuer de l'étudier.

Le principal auteur de ce rapport, le docteur en géographie Oleg Anissimov, de l'Institut de l'hydrologie de Saint-Pétersbourg, estime qu'il est difficile de chiffrer exactement les dommages économiques causés par la fonte de la merzlota, car en Russie les estimations quantitatives manquent et les méthodes de calcul adéquates font défaut.

Les écologues assurent qu'il est dès à présent indispensable d'élaborer des mécanismes d'adaptation aux modifications climatiques. Pour savoir dans quels secteurs il faut conserver la merzlota, et dans quels autres il faut, au contraire, partiellement dégeler pour assurer la stabilité des bâtiments. Des méthodes modernes de construction sont nécessaires pour édifier les nouveaux ouvrages et rénover en profondeur ceux existant déjà. Les écologues devaient  remettre leur rapport, accompagné de cartes mentionnant les zones à risques, aux responsables des différentes entités de la Fédération et des grosses entreprises industrielles.

(*) L'écologie est une science qui s'occupe des relations entre les êtres vivants et l'environnement. Elle ne doit pas être confondue (comme c'est très souvent le cas) avec l'écologisme, qui est un courant de pensée, rappelle en substance le site wikipedia.fr. Il convient donc d'opérer une distinction entre écologues et écologistes.

Personne ne profiterait d'un changement de climat

Les économies d'énergie et le rétablissement des forêts sont des mesures-clés dans la lutte contre le changement climatique et pour la diminution des risques liés au réchauffement global, estime Viktor Danilov-Danilian, un chercheur russe bien connu, dont les propos sont rapportés sur le site rian.ru. Des modifications climatiques ne seraient utiles à personne, a-t-il souligné lors d'un chat mené de front avec Alexeï Kokorine, responsable du programme climatique russe du WWF.

"La meilleure chose que l'homme puisse faire pour diminuer les risques liés au réchauffement global et contrecarrer les changements climatiques est de réaliser des économies d'énergie et de replanter les forêts, a déclaré Viktor Danilov-Danilian, membre correspondant de l'Académie des sciences russe, à la veille de la conférence de Copenhague. Il s'exprimait dans le cadre d'un chat organisé par RIA Novosti, après la loi adoptée en Russie sur les économies d'énergie et l'efficacité énergétique.

Le chercheur s'est félicité de l'adoption de cette loi. Elle implique, par exemple, le retrait progressif de la vente des ampoules à incandescence (à compter du 1er janvier 2011, pour celles de 100 watts et plus, de 2013 pour celles de 75 watts et plus, et de 2014 pour celles de 25 watts et plus). "Toute économie d'énergie, au final, débouche sur une baisse des rejets de gaz carbonique dans l'atmosphère, favorise la diminution de sa concentration dans l'atmosphère et, par voie de conséquence, la diminution aussi de l'effet de serre et le ralentissement du réchauffement, estime Viktor Danilov-Danilian."

Pour Alexeï Kokorine, il existe un lien direct entre la diminution des conséquences négatives de la modification du climat et les économies d'énergie. "Le lien est des plus directs entre l'utilisation de technologies économes en énergie et la diminution des conséquences du changement climatique. Et non pas tant les conséquences du changement climatique que la modification du climat en tant que telle, a-t-il dit. Cette modification est provoquée actuellement, pour l'essentiel, par les rejets de gaz à effet de serre, principalement le CO2. Or, la principale source d'émission du CO2 est la combustion des combustibles fossiles."

Un changement climatique ne serait utile à personne, a souligné lors de ce chat Viktor Danilov-Danilian. Selon lui, des prévisions faisant état d'une montée du niveau de la mer d'ici la fin du siècle d'au moins 1,40 m semblent très plausibles. Sans parler d'autres grosses conséquences climatiques que l'humanité peut en quelque sorte s'infliger à elle-même. C'est la raison pour laquelle les dépenses que les analystes, même les plus audacieux, proposent pour faire barrage à ces changements apparaissent comme infimes, comparées aux possibles pertes que pourraient entraîner les changements climatiques, écologiques et autres, estime le chercheur.

Pour Alexeï Kokorine, l'hypothèse la plus plausible est une montée de l'océan mondial de l'ordre de "seulement un mètre". Mais pour bien des pays et villes côtières, ce serait déjà beaucoup. D'autant plus que cette élévation du niveau des eaux ne manquerait pas de s'accompagner d'un accroissement des tempêtes, vents et autres inondations.

Par ailleurs, deux degrés représentent pour Alexeï Kokorine la limite au-delà de laquelle le déficit en eau douce risque de nettement s'aggraver. Une élévation de la température moyenne de deux degrés signifierait déjà une pénurie d'eau pour un demi-milliard d'habitants de notre planète, mais une augmentation de trois degrés et demi toucherait carrément 3,5 milliards d'entre eux (sur les 9 milliards que pourrait compter la Terre au milieu du XXIe siècle).

Gaz à effet de serre : dérèglement oui, réchauffement non, selon un chercheur russe

L'accumulation de CO2 dans l'atmosphère peut conduire à des variations climatiques marquées, mais en aucun cas à un réchauffement de la planète. Telle est, brièvement résumée, l'opinion défendue par un chercheur russe, le professeur Oleg Sorokhtine (*), dont l'opinion est rapportée sur le site ng.ru. Les lois régissant l'effet de serre, estime-t-il, ne peuvent en aucun cas s'appliquer à l'atmosphère.

Les gaz ressemblant au gaz carbonique (CO2) et susceptibles d'être réchauffés par le rayonnement infrarouge ont été baptisés gaz à effet de serre, bien que cette appellation soit totalement inappropriée, explique Oleg Sorokhtine. Dans une serre, il fait chaud non pas parce que le verre ne laisse pas passer le rayonnement infrarouge et que la serre s'emplit elle-même de gaz à effet de serre, mais parce que celle-ci constitue un système fermé, coupé par le verre de l'air extérieur. L'atmosphère, en revanche, forme un système totalement ouvert allant jusqu'au cosmos. C'est la raison pour laquelle les lois applicables à des serres de jardin ne sauraient lui être appliquées.

Il n'en demeure pas moins que le principal argument des écologistes réside dans le réchauffement du climat observé ces dernières années, lié à l'accumulation simultanée dans l'atmosphère du gaz carbonique produit par l'homme. C'est pourquoi cette hypothèse des gaz de serre est considérée comme évidente, pratiquement sans preuves ni vérifications. Ce point de vue, regrette Oleg Sorokhtine, est l'opinion qui prévaut dans tous les grands forums internationaux. Il a été totalement confirmé par les décisions prises lors des conférences écologiques internationales de Rio de Janeiro (1992) et Kyoto (1997).

Si l'on en croit ces prévisions, poursuit le chercheur, d'ici 2100 le réchauffement climatique pourrait être de l'ordre de 2,5 à 5 °, et la fonte des glaciers polaires induite par celui-ci pourrait engendrer une élévation du niveau des océans de 0,6 à 1 m. Sans compter bien d'autres prévisions catastrophiques pour la nature découlant de ce réchauffement (extension des déserts, disparition de la merzlota, érosion des sols, etc.).

Bien des spécialistes des sciences physiques défendent un autre point de vue. Ainsi, la théorie du climat de la Terre élaborée à l'Institut d'océanologie de l'Académie des sciences russe montre que la température de la troposphère (la couche inférieure de l'atmosphère terrestre), de même que celle de la surface du globe, dépendent non pas d'un, mais de plusieurs facteurs.

Il importe de noter que cette théorie fournit des données chiffrées et permet de mesurer l'influence sur le climat de chacun des facteurs énumérés, pris ensemble ou séparément. Il s'avère que le processus dominant, celui qui régit les transferts de chaleur et la répartition de la température dans la troposphère, est la convection des masses d'air.

Qui plus est, cette théorie a permis de déterminer et de vérifier d'après des données géologiques l'évolution du climat terrestre tout au long des quatre derniers milliards d'années. Il s'avère que durant cette période, dans un contexte de luminosité croissante du Soleil, il s'est produit un refroidissement régulier du climat, la température étant passée d'environ +70 ° à l'époque archéenne à +15 ° (température annuelle actuelle moyenne à la surface du globe). Le principal facteur de ce refroidissement a été la baisse de la pression atmosphérique, qui est passée de 4 à 5 atmosphères à l'époque archéenne à 1 atmosphère aujourd'hui. Ce refroidissement continuera de se produire à l'avenir.

Cette théorie montre clairement que l'accumulation du gaz carbonique dans l'atmosphère ne conduit en aucune manière à un réchauffement du climat. Bien au contraire, à des concentrations élevées, elle ne fait que favoriser son refroidissement. Comment cela s'explique-t-il ? En absorbant le rayonnement infrarouge, l'air chaud se dilate, devient plus léger et s'élève rapidement vers les couches supérieures de l'atmosphère. Il est alors remplacé par de l'air froid qui descend de la stratosphère. Si bien que la température au sol de l'air ne bouge pratiquement pas, ou baisse même légèrement.

A la différence de ce que fait l'approche classique, il faut tenir compte du fait que sur les planètes ayant une atmosphère dense (une pression de plus de 0,2 atmosphère), le principal mécanisme de transfert de chaleur à partir de leur surface est le transfert par convection de masses d'air dans la troposphère.

Les calculs montrent que l'apport de la composante convection dans le transfert de chaleur est de 66,5 %, celui des processus de condensation de 25 % et celui des gaz à effet de serre de seulement 8,5 %.

Dans une troposphère ayant une teneur élevée en gaz carbonique, les échanges de masse de gaz atmosphériques par convection doivent s'accélérer sensiblement. C'est pourquoi il n'est pas exclu que l'intensification des processus synoptiques (mais pas l'élévation de la température) observée ces dernières années dans la troposphère puisse être liée précisément à l'accumulation en son sein du gaz carbonique produit par l'homme.

Il s'avère donc, conclut Oleg Sorokhtine, que les idées communément admises sur le réchauffement du climat de la Terre en raison de l'accumulation dans l'atmosphère du CO2 produit par l'homme relèvent du mythe. Ce qui est beaucoup plus réaliste, c'est d'envisager que l'accumulation de gaz carbonique puisse conduire, toutes choses égales par ailleurs, à un refroidissement du climat et à un certain renforcement de l'activité synoptique dans la troposphère de la Terre.

Quant au réchauffement climatique de ces dernières années, il revêt, à l'évidence, une origine naturelle. Le professeur Sorokhtine en veut notamment pour preuve les travaux menés aux Etats-Unis par une équipe de chercheurs sous la direction de A. Robinson. Ces travaux ont montré qu'il existait une corrélation assez marquée, au cours des 120 dernières années, entre les variations de température dans l'Arctique et l'activité solaire, alors qu'il n'y a pratiquement pas de lien avec l'accumulation de CO2 produit par l'homme.

Ces travaux, ajoute enfin le chercheur russe, ont démontré sans équivoque que la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère terrestre n'influe aucunement sur le climat de la Terre. Bien plus : si l'on tient compte des cycles d'environ 60 ans de l'activité solaire, et du fait que le dernier cycle d'oscillation a débuté approximativement en 1970, on peut s'attendre, dans les 20 ou 30 prochaines années, à de nouveaux refroidissements climatiques.

(*) Le professeur Oleg Sorokhtine, géologue-physicien et docteur ès sciences physiques et mathématiques, est chef du Laboratoire de géodynamique théorique de l'Institut océanographique Chirchov, relevant de l'Académie des sciences russe. Cette opinion du professeur Sorokhtine est tirée de la livraison du 02/12/2009 de la Nezavissimaïa Gazeta.

Note de l'Editeur :
Il ne s'agit pas ici de prendre parti pour ou contre les prévisions parfois alarmistes et controversée d'organismes comme le GIEC .
Il s'agit de présenter des conséquences géo-politiques et géo-stratégiques dans l'hypothése d'un tel réchauffement . Le viel adage " prévoir , c'est gouverner " étant plus que jamais d'actualité .
Outre les éttas riverains de l'arctique , la planification climatique et ses conséquences sur la sécurité ( compétition  accrue pour les ressources , migrations - N'annonce t'on pas des " guerres du climat "  ) doit desormais être prise en compte par tous les chefs politiques et militaires


http://fr.beta.rian.ru/images/18565/67/185656737.jpg

Liens :
[ 1 ] ] Изменение климата: что это означает для России и каждого из нас - Conférence on-line de Ria Novosti du 3 décembre 2009 .
Article associé
Climatgate : Un chercheur Russe conteste la thèse technogène du réchauffement global .

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Rédigé par DanielB

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Publié le 9 Décembre 2009

Alors que nos chaînes de télèvision semblent avoir retrouvé leur aspect " Soviétique " datant des débuts des campagnes contre le SIDA avec la re-(re-re ) diffusion du film climatiste " Home " , un chercheur Russe conteste l'origine humaine du réchauffement climatique .


L'activité technogène de l'homme n'est pas à l'origine des changements climatiques globaux, a déclaré mercredi Mikhaïl Roukine, expert russe en climatologie, au cours d'un duplex Moscou-Pékin organisé par RIA Novosti.

L'expert a indiqué que l'actuel changement climatique est un processus naturel faisant partie des oscillations cycliques des températures globales. "Si l'on examine l'histoire millénaire du climat, on peut se rendre compte du caractère cyclique des changements climatiques, ce que l'on observe actuellement", a indiqué M.Roukine.
Toutefois, les participants au Sommet de l'ONU sur le réchauffement climatique à Copenhague  s'en tiennent à un point de vue différent, estimant que le réchauffement  est provoqué par les gaz à effet de serre, rejetés  en énormes quantités par les entreprises industrielles, ainsi que par l'activité technogène de l'homme.[ 1 ]
L'agence Ria Novosti a tenu à la veille du sommet de Copenhague un forum sur les changements climatiques et ses conséquences pour la Russie , plus particulièrement dans l'arctique et en Sibérie . [ 2 ]
Celles ci sont les mêmes que nous avons vu pour le Canada ,[ 3 ]  en particulier les conséquences économiques :
"La disparition du pergélisol augmente les risques de d'endommagement de l'infrastructure des régions du Grand Nord et ainsi met en danger l'économie russe", indique le professeur Oleg Anissimov de Greenpeace Russie dans un rapport présenté à Ria Novosti le 20 novembre dernier . [ 4 ]
L'autre danger qui menace la Russie dans l'arctique est " L'effet Titanic " : [ 5 ]
Des icebergs se détachant en plus grand nombre qui pourraient compromettre l'utilisation de la Route Maritime Nord en tant qu'artère commerciale et menacer les plateformes de forage off-shore
Il faut ici signaler que les Russo-Soviétiques ont déja procédé à des bombardements d'icebergs ainsi qu' à des remorquages d'icebergs .En mai 2005 , le "  Mikhail Somov "  a remorqué un iceberg de 200 000 tonnes dans la Mer de Barents dans le cadre des travaux exploratoires du champ gazier de Shtokman  [ 6 ]

Note de l'Editeur :
Il ne s'agit pas ici de prendre parti pour ou contre les prévisions parfois alarmistes et controversée d'organismes comme le GIEC .
Il s'agit de présenter des conséquences géo-politiques et géo-stratégiques dans l'hypothése d'un tel réchauffement . Le viel adage " prévoir , c'est gouverner " étant plus que jamais d'actualité .
Outre les éttas riverains de l'arctique , la planification climatique et ses conséquences sur la sécurité ( compétition  accrue pour les ressources , migrations - N'annonce t'on pas des " guerres du climat "  ) doit desormais être prise en compte par tous les chefs politiques et militaires

Liens :

[ 1 ] Réchauffement climatique: l'homme hors de cause (expert) - Depêche de Ria Novosti du 10 décembre 2009 .
[ 2 ] Изменение климата: что это означает для России и каждого из нас - Conférence on-line de Ria Novosti du 3 décembre 2009 .
[ 4 ] Réchauffement climatique: une menace pour l'économie russe (Greenpeace) - Depêche de Ria Novosti du 20 novembre 2009 .
[ 5 ] Эффект "Титаника" - Россия пытается выработать арктическую политику - Article de Vremya  Novosti du 16 novembre 2009 .

Articles associés :
[ 3 ] " Franc Nord ":Le Nord du Canada n'est pas prêt pour le changement climatique .
[ 6 ] Le "' Mikhaîl Somov " de retour dans l'arctique .

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Rédigé par DanielB

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Publié le 3 Novembre 2009




La Russie  est prête à approuver un nouvel accord international sur le climat à condition que ce protocole soit ratifié par tous les pays industrialisés et que soit reconnu le rôle des immenses forêts russes, a déclaré le Premier ministre Vladimir Poutine.

La Russie est le troisième émetteur mondial de gaz à effet de serre après la Chine  et les Etats-Unis et elle joue un rôle central dans les négociations préparatoires à la conférence de Copenhague prévue en décembre.

Interrogé par un journaliste sur la possibilité de voir son pays ratifier un accord prolongeant le protocole de Kyoto, Poutine a répondu: "Oui, nous sommes prêts à le faire."

"Nous soutiendrons l'idée de M. (Lars Lokke) Rasmussen de parvenir à un accord politiquement contraignant à la fin de la conférence de Copenhague", a déclaré Poutine après des entretiens avec son homologue danois à Moscou.

Mais le chef du gouvernement a assorti ce soutien de deux conditions:

1. "Tous les pays, en particulier ceux responsables des émissions les plus importantes - les grandes économies mondiales - doivent, sans exception, signer ce document, sinon il perd toute sa logique", a expliqué Poutine.

2. En outre, a-t-il ajouté, Moscou "insistera pour que soit prise en compte la capacité des forêts russes à absorber le dioxyde de carbone".

La Russie abrite les plus grandes forêts de la planète qui contribuent, par le processus de la photosynthèse (absorption de CO2), à compenser les émissions de dioxyde de carbone en provenance d'autres pays. Poutine souhaite que ce paramètre soit pris en compte dans l'établissement des objectifs assignés à son pays dans le cadre d'un nouvel accord.

"Nous savons depuis longtemps que la Russie veut que ses forêts soient incluses dans l'accord. Mais, elle n'a pas fourni de données satisfaisantes sur la déforestation et sur la gestion du parc forestier", a expliqué Bill Hare, du Potsdam Institute for Climate Impact Research.

Les émissions de gaz à effet de serre en Russie sont plus de 30% inférieures à celles de 1990, année précédant la disparition de l'Union soviétique. Suivant un effondrement de l'économie russe, ces émissions avaient atteint leur plus bas niveau en 1998.

Dans un entretien à Reuters, Lars Lokke Rasmussen a dit constater un élan en faveur d'un accord sur le climat et espère convaincre les grands dirigeants mondiaux de participer à la conférence.

Guy Faulconbridge, version française Pierre Sérisier

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Rédigé par DanielB

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Publié le 30 Octobre 2009

MOSCOU, 30 octobre - RIA Novosti. Pas de cataclysme en vue, mais il faut intensifier la recherche concernant le climat. C'est ainsi que l'on peut résumer la tonalité des interventions faites lors du récent Congrès météorologique russe, résume le site nkj.ru. ( Метеорологи не ожидают катаклизмов, но настаивают на развитии климатической науки - NDLR )

 

Les prévisions apocalyptiques concernant la disparition d'îles entières, voire de continents, ne sont pas de mise, a déclaré en substance le responsable du Rosguidromet (Service météorologique russe), Alexandre Breditski. [ 1 ]  Il s'exprimait а l'occasion du Congrés météorologique russe (*), la première réunion de ce type après près d'une quarantaine d'années d'interruption. Les délégués ont adopté un projet de Stratégie de développement des Services météorologiques et des domaines connexes jusqu'en 2030.

 

S'exprimant devant la presse, Alexandre Breditski a convenu qu'il existe, bien sûr, des processus de réchauffement de la planète, et que ces processus vont se poursuivre. On ne peut nier leur incidence négative, par exemple, sur l'état de la calotte glaciaire des Pôles, de la zone de la merzlota et de la ligne côtière de l'océan Glacial arctique. [ 2 ] - [ 3 ]

 

Cependant, estime le patron du Rosguidromet, ce processus, hétérogène, varie selon les territoires. Il serait, notamment, "imprudent de se prononcer sur le caractère inexorable de la disparition des glaces arctiques, comme le prédisent certains analystes occidentaux et russes". Si l'on prend, par exemple, l'Arctique ou l'Antarctique en tant que continents, dans certaines régions polaires nous constatons effectivement un certain réchauffement, tandis que dans d'autres tout se déroule exactement а l'inverse. On assiste dans ces dernières а un accroissement systématique de la glace, les températures annuelles moyennes minimales évoluent à la baisse ou demeurent à leur niveau antérieur et, dans certains endroits des Pôles, on assiste même à un refroidissement.

 

Le plus probable, estime Alexandre Breditski, est que les anomalies climatiques revêtent un caractère cyclique sur le long terme, comme on a pu l'observer dans le passé, et ont une multitude de causes étalées dans le temps. Si bien que "les déductions par trop hâtives de certains analystes et médias sur la disparition prochaine d'îles entières, voire même de continents, à la suite d'une montée en une seule fois des mers et des océans, me semblent déplacées au sein d'une communauté scientifique qui se respecte". [ 4 ]

 

Ces prévisions apocalyptiques et d'autres seront réfutées par la Décennie polaire internationale, a poursuivi Alexandre Breditski, qui est également président de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Cette Décennie devrait être organisée après 2010, et s'appuyer sur des complexes d'observation et de recherche des plus performants. Les résultats des études qui seront menées sur les plans d'eau des mers circumpolaires constitueront un instrument majeur pour comprendre les modifications globales du climat.

 

Alexandre Breditski a également indiqué que le Rosguidromet allait, avec le concours de l'Académie des sciences russe, organiser le premier Centre scientifique russe dans l'Arctique, sur l'archipel du Spitzberg.  [ 5  ] [ à Pyramiden - NDLR ] "Ce centre scientifique de la Russie dans l'Arctique, qui jouera un rôle de pionnier, est appelé а réaliser un large éventail de recherches hydrométéorologiques, géologiques, géophysiques", qui seront importantes pour la compréhension de la "cuisine du temps" sur notre planète, a souligné le patron du Rosguidromet.

 

La Russie est également en train de mettre sur pied tout un système d'observation spatiale de l'Arctique avec un groupe de satellites, baptisé Arktika, évoluant sur une orbite elliptique élevée, a indiqué Vassili Asmous, directeur du Centre de météorologie spatiale. Au premier trimestre 2010, un satellite du système "Meteor" sera placé sur une orbite elliptique, avec une apogée de 40.000 km. Par la suite, des satellites du type Arktika-M seront eux aussi orbitalisés. Avec des orbites d'une telle hauteur, il sera possible d'étudier en détail la région arctique, qui n'est pas suivie de manière systématique par la Russie depuis l'espace, a noté Vassili Asmous. [ 6 ]

 

Vladimir Katsov, directeur de l'Observatoire géophysique général, estime pour sa part que "la Russie a besoin d'un programme national d'étude du climat". En raison de moyens financiers limités et de "commandes" de l'Etat insuffisantes dans le secteur de la météorologie, "chacun étudie ce qu'il peut ou ce qu'il veut". Alors que le climat, le temps, les phénomènes naturels dangereux concernent aussi bien l'Etat tout entier, son économie et sa sécurité, que chaque individu pris isolément, a-t-il noté.

 

Les priorités pour la climatologie russe sont, selon Vladimir Katsov: l'étude de l'Arctique et de la zone de la merzlota éternelle, le niveau de la mer Caspienne, la gestion des risques climatiques spécifiques а la Russie. Par ailleurs, l'évaluation des conséquences économiques des changements climatiques revêt, selon lui, une importance grandissante.

 

La climatologie russe est en crise, actuellement, en raison du retard pris au cours des dernières décennies, poursuit Vladimir Katsov. "Depuis le début des années 90, la climatologie russe vit, pour l'essentiel, sur les acquis des décennies précédentes. Aujourd'hui, ces ressources sont, concrètement, épuisées, et les perspectives de combler ce vide demeurent très modestes." Selon lui, la Russie a perdu au début du XXIe siècle les positions de leader qu'elle occupait précédemment dans la science mondiale sur le climat. Il faudra consentir des efforts а la fois importants et prolongés pour que cette science retrouve une digne place, tant dans le pays que dans le monde. L'augmentation du financement de la climatologie doit, selon lui, être "radical".

 

(*) Le premier Congrès météorologique avait eu lieu en 1900, sur décision du Conseil d'Etat de l'Empire russe. Le cinquième de ces congrès (le dernier, avant celui de cette année) s'était déroulé en 1971 а Leningrad

Note de l'Editeur :
Le " Science et Vie " Russe consacre aussi un article , " l'attraction du Nord " , consacré à l'histoire des expeditions polaires arctiques malheureusement reservé aux seuls abonnés :0(

Liens :

[ 1 ] La calotte arctique fondra totalement en été "dans 20 à 30 ans"
[ 4 ] Maldives: les habitants risquent d'être des "réfugiés climatiques" - Depêche AFP du 22 octobre 2009 .



Articles associés
[ 2 ]
Le réchauffement climatique amplifie le degel de la Merzlota
[ 3 ] Rechauffement climatique : Les villes russes de l'arctique menacées
[ 5 ] Aprés le Pôle-Nord , le " Barbu " va envahir le Spitzberg
[ 6 ]
Un systéme de surveillance satellitaire de l'arctique Russe en projet

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Environnement

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Publié le 16 Septembre 2009

A l'heure ou un gouvernement de rencontre vient d'instaurer la " Taxe Carbone " , la décision du gouvernement Groenlandais d'envisager la multiplication de ses émissions de CO2 quatorze fois est un exemple qui montre que le terme " courage" existe en politique , surtout lorsqu'il s'agit de " résister aux pressions de la communauté internationale ®" ou plutôt selon la vulgate officielle " défier la communauté internationale ® " comme un vulgaire Ahamadinedjad .
Dans un entretien au journal Danois Politiken le premier ministre Groenlandais , Kuupik Kleist , a annoncé que son gouvernement refusera de signer un accord global sur le climat à la prochaine conférence de Copenhague si celle ci refuse d'accorder au Groenland une augmentation de ses droits d'émission .
Le premier ministre Groenlandais cherche à se libérer du carcan des émissions imposées par un accord avec le Danemark . A contrario des îles Feroe le Groenland a accepté les obligations résultant du traité de Kyoto .Actuellement les droits d'émission du Groenland sont de 650 000 tonnes mais les projets de développements , en particulier une fonderie d'aluminium de l'Américain ALCOA , nécessitent des droits d'émission avoisinant 10 millions de tonnes .
Lançant un harpon , il a rappellé les mesures de l'Union Européenne concernant l'interdiction de la vente des produits issus de la chasse au phoque qulaifiée de " génocide culturel " par son prédecesseur .[ 4 ]
" On ne veut pas nous laiser vivre selon nos coutumes ancestrales mais on ne veut pas non plus que nous puissions développer de nouvelles industries . Que devons nous faire ? Est ce qu'on veut nous maintenir dans un état de dépendance économique afin que nous continuions à demander des subventions au Danemark ?"

La ministre Danoise chargé des questions climatiques , Connie Hedegaar , a déclaré qu'elle était prête à travailler avec le gouvernement Groenlandais sur cette question mais a indiqué qu'elle refuserait un quota de 170 tonnes par habitant pour le Groenland .Elle n'admet pas que " L'endroit qui endure avec le plus de force les effets du changement climatique soit autorisé à emettre huit fois et demie plus que l'Américain moyen " [ 3 ]

La question de la souveraineté nationale qui placerait le Groenland " indépendant " sous la coupe des subsides Danois , et a fortiori Européens , est la remarque la plus acerbe depuis les dernières elections du premier ministre Groenlandais .
Derrière la question des droits d'émissions et des subsides  se profile la question d'un Groenland indépendant de l'institution Bruxelloise .

HAUT LES CHOEURS , Monsieur Kuupik Kleist et FELICITATIONS !

Liens :
[ 1 ]
Greenland ready to increase CO2 emissions - Depêche de Sermitsiaq.gl du 14 septembre 2009 .
[ 3 ] No climate change deal unless it means more emissions for Greenland - Article de Sikunews du 16 septembre 2009 .
Articles associés :
[ 2 ] Kuupik Kleist vous parle : Le Groenland veut émettre plus  de CO2 .

[ 4 ] Kulturkampf : " meutre culturel "

 
 

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Rédigé par DanielB

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