Publié le 24 Décembre 2024
Les hommes partent , l'œuvre reste ! Avant ces fêtes de Noël un article pas très réjouissant mais qui mérite d'être porté à la connaissance du public francophone via ma " plume numérique " .
L'attentat terroriste qui a couté la vie au commandant des forces de défense radiologiques , chimiques et biologiques Russes - RKhBZ - le général Igor KIRILLOV et à son adjoint n'a pas empêché la poursuite des travaux d'investigation de cette unité . Avec un nouvel espace de conflictualité : L'Afrique.
C'est ce qu'a révélé dans une conférence de presse le Major-Général Alexei RTISHCHEV .
Sous prétexte de " coopération scientifique " de nombreux laboratoires , en particulier militaires comme le Walter Reed Army Reasearch Institute , et sociétés liées au " Complexe Militaro-Biologique " - Big Pharma - Etasunien chercheraient à utiliser l'Afrique comme " terrain d'expérimentation" ainsi que de collecte du patrimoine génétique des agents pathogènes mais aussi de la population . Il s'agit en effet de la collecte de Big-Data , certains échantillons de sources pathogènes ayant été " exfiltrés " en contrebande . Il s'agirait aussi d'avoir une "cartographie bactériologique" et " cartographie génétique " sur la lime de confrontation avec des opposants géopolitiques dans le cadre d'un déploiement de troupes :
" Je tiens à rappeler que le déploiement du système Etasunien de contrôle biologique en Afrique s'effectue selon un scénario déjà éprouvé.
Tout d'abord des inquiétudes sont exprimées à propos d'épidémies régulières, par exemple de charbon et de tularémie dans une région, de fièvre aphteuse et de peste dans une autre. En règle générale, cela se produit lors des réunions des ambassadeurs Etasuniens avec des représentants du ministère local de la santé. Les Etasuniens soulignent que de telles épidémies compromettent le développement du potentiel économique de la région. Le niveau de formation des cadres et des spécialistes [ locaux - NDLR ] en matière de neutralisation des menaces biologiques est remis en cause et la nécessité d'améliorer leurs qualifications est proposée .
Dans ce contexte, il est proposé de créer dans un espace de temps de un à deux ans un centre de diagnostic des maladies et d'essais de médicaments, qui étudierait les agents pathogènes dangereux et les mécanismes de leurs mutations, qui développerait et testerait des vaccins modernes.
Parallèlement, il est prévu d'impliquer des spécialistes locaux dans les projets de recherche du Bureau de Réduction des menaces - DTRA - du ministère Etasunien de la Défense. A cet effet, il est annoncé que les États-Unis prépareront un programme de formation de trois mois pour les employés du centre.
La question de l'intégration des systèmes d'information régionaux dans le système Etasunien de surveillance électronique des maladies rentre dans la discussion. Le plus souvent, les représentants de la DTRA recommandent aux partenaires d'intensifier ce processus, en accordant une attention particulière à assurer le fonctionnement ininterrompu des équipements et des communications réseau concernés.
En règle générale, à ces fins, 5 à 10 millions USD sont immédiatement alloués, avec une éventuelle augmentation du financement jusqu'à 20 millions, compte tenu de la mise en œuvre de la première phase du projet.
Pour établir une interaction avec les ministères locaux concernés, les agences gouvernementales des États-Unis, les entreprises privées, y compris les entreprises de ce qu'on appelle les « Big Pharma », sont impliquées.
Le résultat de cette «l'assistance sélective» est la transition vers les normes Etasuniennes de formation du personnel, ainsi que le transfert et la synthèse d'informations sur la situation biologique, la dégradation des systèmes nationaux de santé et l'imposition de fournisseurs d'équipements médicaux et de médicaments.
Dans le même temps, les États participants impliqués dans ce système perdent leur souveraineté nationale en matière de biosécurité et deviennent totalement dépendants des États-Unis."
Dans son briefing le général RTISCHEV liste les pays concernés par cet entrisme Etasunien : Nigeria , Guinée , RCA , RSA , Kenya , Zambie , Tanzanie , Sénégal , Sierra Leone , Ethiopie , République de Djibouti , ...
Il liste aussi des sociétés impliqués dans ces prélèvements et ces expérimentations réalisées parfois sans l'aval des gouvernements: Bavarian Nordic™ , Gilead Sciences ™, la SMP Bancroft Global ™ ainsi que trente personnes , Etasuniens et Africains , impliqués dans ces programmes . Le 26 juin dernier le général Igor KIRILLOV avait déjà accusé d'autres groupes de " Big-Pharma " pour leurs activités en Afrique avec le DoD : Metabiota Inc. ™ , Quicksilver Analytics ™ , EcoHealth Alliance™ , .... Il a souligné que le groupe Metabiota™ avait été déclaré " firma non grata " par certains gouvernements en raison de sa politique de prélèvement de souches du virus Ebola. Parmi les reproches adressés à la société Metabiota Inc.™ figurait la diffusion en 2014 d' " erreurs " de diagnostics lors d'une épidémie d' Ebola au Sierra Leone .
Mr. Alexis ROBINSON , attaché du DTRA pour l'Afrique Australe .
Mrs. Helena MARY et Mr. Mark BREDA , directeurs régionaux pour le Walter Reed Institute au Nigeria et en Tanzanie. Ces deux personnes procèdent à des collectes de biomatériaux et se livrent à des expérimentations humaines avec des médicaments non approuvés.
Le Dr. Robert POPE directeur du Cooperative Threat Reduction Program au DTRA. Le Dr. Robert POPE du fait de ses fonctions est présent sur tout le continent Africain : De l' AFS à l'Ethiopie en passant par le Kenya ( voir Mrs. Jane WACHIRA ) .
Le major-général John NKOIMO est le commandant des Forces Spéciales Kenyannes - SOCOM.
MAJ du 27/12/2024 à 10h00 : Cette annonce survient pendant le procès qui a condamné à 15 ans de prison du citoyen Etasunien Eugène " Gene " SPECTOR qui se livrait à la collecte clandestine d'échantillons biologiques destinés à effectuer un profilage génétique de la population Russe.
Avis aux lecteurs : Comme il est indiqué le nom des personnes et des sociétés citées est une retranscription des propos du général Alexei RTISHCHEV. Pour toute réclamation s'adresser à Gospodine BELOOUSSOV. J'ai juste rajouté des liens afin de clarifier les agissements de certaines personnes citées par le général RTISCHEV.
" Des dates , des lieux , des noms "
Robert BOUCARD
Présentation - en Russe - du programme de recherches militaro-biologiques Etasunien en Afrique