guerre navale

Un air de déjà vu pour les deux drones , que ce soit le drone-torpille du HAMAS ou le robot souterrain Israélien . Un " robot souterrain " - autonome - étant une extrapolation de systèmes filaires et non-filaires destinés à l'inspection des canalisations . Il s'apparenterait au NERVA © LG de Thalès™ . Le robot du HAMAS est un " cousin "  du drone-torpille  Ukrainien dont je vous ai parlé sur ce blogue et s'apparente aussi à la Maiale Italienne .

Il ne faut pas oublier que :

1- Les premières tentatives de sceller des réseaux souterrains datent des années 20-40 lors d'insurrections urbaines , la bataille du " Ghetto de Varsovie " étant la 1^ére bataille de ce type documentée  ainsi que celle du soulèvement de 1944 .

L'insurrection de Vienne en 1934 a donné lieu à la création d'une " brigade des égouts " dont je vous ai parlé lors des mes articles consacrés à la bataille de MARIOUPOL .

2- L'utilisation de la robotique militaire pour traquer des personnes en milieu souterrain date de la fouille des grottes de Tora-Bora . 

Etre un opérateur de drones sur le champ de bataille n'est pas une sinécure ! L'opérateur de drones FPV connu sous l'indicatif " Мечта  "  est mort au combat après avoir détruit 20 embarcations sur le DNIEPR , très probablement dans la région de KHERSON  . . 

Des images de l'arraisonnement du vraquier " SUKRU OKAN  " par un équipage de prise héliporté du " VASILY BYKOV ".

​​​​​​ UkrAgroConsult affirme que cet arraisonnement n'a jamais eu lieu !  Pour une petite plumitive de " Libération™ " , c'est même de la " piraterie militaire " , rien que ça ! 

Cet arraisonnement n'a toutefois eu aucun impact sur le cours des céréales .

Comme toujours un article écrit à l'instant " t " sans préjuger de l'évolution de la situation sur le terrain.

Si les forces navales Russes ont procédé à plusieurs interceptions de drones navals Ukrainiens au cours des dernières semaines il n'en reste pas moins que tout système de défense n'est pas étanche .

Les dernières 48h viennent de le démontrer avec deux attaques réussies par des drones navals Ukrainiens radiocommandés. La première a eu lieue lors des premières heures du vendredi 4 aout 2023 dans la baie du port de NOVOROSSIISK contre un navire de débarquement de la classe " Ropucha " , l' Olenogorskii gornyiak   , la seconde ce matin contre le pétrolier " SIG " dans le détroit de KERCH prés du Pont de Crimée 

Les deux navires sont à flot et ne sont pas " détruits "  comme on pu le lire dans certains articles . Le navire de débarquement après avoir bénéficié de l'assistance de deux remorqueurs est désormais à quai tandis que le pétrolier SIG dont la salle des machines à été inondée est assisté . Dans les deux cas l'équipage est sain et sauf .

Un caisson étanche semble avoir été posé contre la coque de l'Olenogorskii gornyiak par un navire d'assistance à couple pour entamer les opérations de pompage des compartiments noyés . Ce navire empêche aussi l' Olenogorskii gornyiak de chavirer .  On y note aussi désormais la présence de la barge-grue GURZUF .

Ces attaques posent une fois de plus la nécessité de mesures systématiques de protection qui ont montré leur preuves lors des précédentes attaques . Le mouillage d'un navire de débarquement en pleine baie , sans protections actives ou passives relève bien d'une erreur d'appréciation des menaces . Une nouvelle génération de drones dont certain ont très probablement une propulsion hybride pour certaines missions peut avoir un rayon d'action compris entre  400 MN et 450 MN ( 740 km à 830 km ) 

Bien sûr ces navires ont chacun une importance particulière dans le cadre des opérations en cours . Le navire de débarquement Olenogorskii gornyiak fait partie des navires déployés sur ordre du Président Vladimir POUTINE pour le transport de véhicules vers la Crimée après l'attaque contre le Pont de Crimée et le pétrolier SIG assurait le ravitaillement de la péninsule et assurait un trafic avec la SYRIE . 

MAJ du 11/08/2023 :

A-Bien que cela amtha imprudent une vidéo est apparue montrant les avaries infligées au pétrolier " SIG " . Si effectivement la salle des machines a été en partie noyée il n'en demeure pas moins que ce navire avait soit une double-coque comme l'exige la règlementation , soit la charge affichée par les chefs militaires Ukrainiens n'est pas de 400 kg d'explosifs .

Le pétrolier a été remorqué jusqu'au port d'AKSAÏ près de ROSTOV.

B-L'Olenogorskyi gornyiak est en cale sèche. L'eau a déjà été évacuée des compartiments innondés et les réparations des avaries ont commencé . Contrairement à ce qu'a affirmé avec mépris le célébrissime " renseignement Britannique  " avec mépris c'est bien l'action de l'équipage qui a préservé le navire . Je donne pour comparaison l'avarie de la coque de l' USS Cole .

Toujours un article écrit à l'instant " t " sans préjuger de l'évolution de la situation sur le terrain . Je profite d'une courte escale dans l'Hexagone pour commencer à le rédiger avant de repasser le clavier à ma plume numérique .

C'est une hypothèse que je n'avais pas "osé" formuler lors de mon dernier article sur ce dossier : Le " manque " que constituait une attaque contre le terminal céréalier fluvial d'IZMAÏL sur le DANUBE .

On peut désormais écrire que cet " oubli " semble réparé ! Il était d'autant plus "étonnant" que ce terminal céréalier est l'objet d'importantes modernisations ces dernières années , que cela soit au niveau des silos , des élévateurs à grains ou des infrastructures ferroviaires .

Il est toujours difficile de définir quelles infrastructures ont été touchées mais il semble bien que les infrastructures détruites la nuit dernière ont été inaugurées cette année . Signalons qu'un autre projet d'infrastructure céréalière semblait être en cours de construction au port fluvial de RENI .

A IZMAÏL il semble que les infrastructures suivantes aient été partiellement ou totalement détruites :

- Port fluvial 

- Elévateur à grains

- Bureaux de la Compagnie Maritime du Danube

-Terminal pétrolier 

Je note juste que malgré la présence de la frontière Roumaine au milieu du chenal l'attaque a été menée au moyen de drones Sahe... Geran-2 plus facilement interceptables et même " déviables  , ce qui serait idéal pour provoquer un incident diplomatique avec la ROUMANIE . 

Si l'ensemble des ces projets à IZMAÏL et RENI sont des entreprises à capitaux Ukrainiens il n'en demeure pas moins que lors de la dernière conférence sur la reconstruction de l' UKRAINE qui s'est tenue à LONDRES le 21 et 22 juin 2023  il était question d'affermer - très probablement à des sociétés Occidentaliennes - l'exploitation certains terminaux céréaliers Ukrainiens et en particulier celui d'IZMAÏL . Il faut d'autre part signaler que certaines sociétés à capitaux Ukrainiens sont directement subventionnées par le gouvernement Etasunien au travers du programme USAID . Par la fourniture de wagons-trèmies adaptés au transport des céréales par exemple . L'ambassadrice Etasunienne Bridget BRINK a d'ailleurs visité ces deux ports en compagnie du représentant pour l'Ukraine de l' USAID James HOPE le 26 avril 2023 et elle y annoncé des projets de financement de ces infrastructures portuaires en partenariat avec des sociétés Ukrainiennes comme NIBULON™ et KERNEL™  . 

Comme d'habitude une intense propagande s'est développée ces derniers jours autour de ces terminaux céréaliers et en particulier sur ce " navire Israélien qui navigue vers un port de la Mer Noire " . Ceux qui ont la chance de lire Ice Station Zebra savent que depuis quelques jours plusieurs dizaines de navires sont stationnés dans l'embouchure du DANUBE et ce navire - AMS 1 - qui bat pavillon du Sierra Leone - et qui donc n'est pas " Israélien " comme on pu le lire en particulier dans le " Journal de référence™® " - affichait pour destination finale le port d'IZMAÏL . La nationalité et le siège social du propriétaire du navire est inconnue à ce stade .

Pendant ce temps là le Gouvernement Egyptien au travers de son office d'achat public GASC  a procédé à des achats de blé et cinq des six lots ont été attribués à des fournisseurs Russes . Ces lots ont été négociés par un courtier Russe , un courtier Singapourien et un courtier de Dubaï . Le sixième lot est Roumain et a été négocié par VITERRA™ Ces lots qui représentent une masse totale de 300 KT ont été négociés au cours de 250 USD la tonne FOB et un cout de transport de 14USD la tonne . La décote du blé Russe semble diminuer par rapport aux blés Occidentaliens qui ont été entrainés dans une baisse des prix . Les lots de blé Français ont ainsi commencé les enchères à 270 USD la tonne FOB . 

Cette première enchère Egyptienne largement remportée par les exportateurs Russes après le retrait de la Russie de l'accord sur les céréales de la Mer Noire devrait faire réfléchir l'ancien AMBAFRA à MOSCOU M. Claude BLANCHEMAISON qui , le regard dépité devant les terminaux céréaliers d'IZMAÏL en feu , pérorait sur le petit écran en nous affirmant que " Poutine en se retirant de l'accord sur les céréales a brûlé tous ses vaisseaux puisqu'aucun courtier ne veut plus vendre son blé ! " . Il devrait peut-être lire Ice Station Zebra car ce dossier y a été évoqué  et ces premières enchères viennent de lui apporter un démenti cinglant ! 

Signalons les vagissements de M. Josep BORRELL qui après une n^iéme accusation d'affameur contre la Russie , dans les colonnes de L'Orient le jour cette fois , estime que les promesses Russes de fourniture de blé aux pays Africains à prix bas risquent de les entrainer dans une spirale de dépendance . C'est peut-être vrai mais cette dépendance est toujours moins couteuse que celle de s'endetter pour acheter du blé Européen , parfois Ukrainien revendu par un courtier Européen , ou Nord-Américain . 

Enfin , at last but not the least , un habitué des commentaires où l'on parle pour ne rien dire , cette commission de moncolonel Guillaume ANCEL .

Avant de terminer cet article demain je vous propose cet article sur la thrombose des flux logistiques routiers dans la région d'IZMAÏL . Il est intéressant d'y noter que mêmes des transporteurs Européens sont sollicités pour acheminer les céréales et les oléagineux vers ce port . C'est ce que je vous avez expliqué dans un article précédent : Si en UKRAINE les projets de terminaux céréaliers d'exportation se multiplient , les centres de stockage " au bout du champ " ou " silos de proximité " y sont rares . C'est tout le contraire de la France .

Je vais vous parler ici du silo de VERDUN SUR LE DOUBS qui fut le premier de France  J'espère pouvoir vous en donner des photos personnelles demain si j'ai le temps car je l'ai visité - de l'extérieur - il y a quatre jours . 

Comme toujours c'est article écrit à un instant " t " sans préjuger de l'évolution de la situation sur le terrain.

Si la blogosphère Défense& GP se gausse régulièrement des " dauphins tueurs " censés protéger le Pont de Crimée il n'en demeure pas moins que la protection de cette infrastructure oblige les chefs politiques et militaires Russes à innover .... En regardant vers le connu . En l'occurrence il s'agit ici de " filets anti-drones " qui ne sont que des " filets anti-torpilles " .

Comme je l'avais suggéré dans un article précédent les piliers devront être protégés eux par des " Ducs d'Albe " ou pilotis d'acier . Cela se fait assez communément pour protéger des piles de pont de l'impact d'un navire ou d'une péniche . Comme lors de toute attaque de ce type de nombreuses personnes s'expriment sur ce dossier de la protection d'une infrastructure avec parfois des avis divergents . L'avis des historiens militaires est souvent précieux et cela semble être le cas ici . Ceux-ci mettent en avant le blocus de la Baltique par les Allemands et la protection du terminal minéralier de Bell Island au Canada durant la Seconde Guerre Mondiale .

La publication des premières photos de ces " filets anti-drones " par la blogosphère Défense& GP Russe  survient au moment où le Ministre de la Défense Russe M. Sergueï CHOÏGOU annonce un renforcement des mesures de protection des infrastructures contre les " attaques par air et par mer " .

Cette protection n'est en fait nécessaire que dans la partie du pont où le tablier est bas sur l'eau et donc où il peut être soumis à l'action du souffle d'une explosion . Ce qui est le cas de la dernière attaque . 

Dans la partie centrale la protection des piliers par des Ducs d'Albe est à priori suffisante .

Toujours un article écrit à l'instant " t " sans préjuger de l'évolution de la situation sur le terrain . Je profite d'une courte escale dans l'Hexagone pour commencer à le rédiger avant de repasser le clavier à ma plume numérique .

Suite à l'attaque terroriste contre le Pont de Crimée qui est en cours de réparation et à l'arrêt de l'accord sur les céréales de la Mer Noire les chefs politiques et militaires Russes ont commencé une campagne de frappes au moyen de missiles de croisière Kh-22 et P-800 Oniks tirés  à partir de complexe de défense côtières BASTION-P déployés en Crimée .

Il faut ici signaler l'inénarrable colonel Michel GOYA qui nous affirme doctement du haut de son clavier que le tir de ces missiles P-800 Oniks est le signe que les forces armées Russes manqueraient de missiles de croisière " traditionnels " subsoniques et ce serait même "un signe de faiblesse" ! Vous , derniers lecteurs de Ice Station Zebra vous aurez compris pourquoi ! De la même manière que les les lecteurs de l'Hindustan Times™ ou même du Kyiv Post™ : Ces missiles comme le Kh-22 sont supersoniques durant toutes les phases de vol et sont donc difficilement interceptables . Rien ne ressemble d'autant plus en taille à un navire sur l'eau qu'un terminal céréalier portuaire ou fluvial avec ses superstructures métalliques , un " navire " qui de plus est au mouillage et se trouve en partie sur l'eau ! 

Si ces frappes de missiles P-800 Oniks provoquent des railleries chez nos vieilles badernes galonnées commentantes , il en est tout autrement chez les analystes militaires Indiens qui considèrent qu'elles valident ce modèle pour le missile BrahMos™ .

Cette campagne de frappes sur les infrastructures d'exportations céréalières Ukrainiennes sur la Mer Noire - et même sur le Danube à RENI - coïncide avec l'annonce d'un blocus des ports céréaliers Ukrainiens de la Mer Noire dont ODESSA  .

Les lecteurs d'Ice Station Zebra™ se souviendront qu'ODESSA a été fondée pour trouver un débouché aux céréales produites dans la partie centrale de l'Ukraine , alors province de l'Empire Russe , au travers d'un corridor infrastructurel qui évitait à la fois le Grand Duché de Pologne , l'Autriche-Hongrie et l'Empire Ottoman . C'est assez savoureux lorsque l'on sait qu'aujourd'hui la Pologne et les états successeurs de l'Empire Austro-Hongrois ne veulent pas de ces céréales ! Ces mêmes lecteurs et lectrices se souviendront que ce n'est pas le premier blocus instauré par la Russie en Mer Noire . C'était dans cet article d'il y a tout juste une année .

De facto la destruction des stockages et des équipements de manutention des céréales permet d'éviter à la Flotte de la Mer Noire d'avoir effectivement à mettre en œuvre ce blocus , que cela soit au travers d'une escorte navale de navires de l'OTAN ou de l'arraisonnement d'un vraquier Panaméen ou Cambodgien passé sous pavillon Français , Britannique ou Etasunien comme ce fut le cas lors du blocus du Golfe Persique instauré par l'IRAN* . J'en avais aussi parlé sur ce blogue . C'est le " droit de convoi neutre " .

Il faut ici se poser la question de la participation du capital Occidentalien dans ces terminaux portuaires et du silence plus qu' étonnant des chancelleries Occidentaliennes sur ce dossier ? Pour mémoire les principaux courtiers en céréales et légumineuses Occidentaliens ont été bannis hors de Russie et ils peuvent donc difficilement , par exemple , refuser désormais de charger des céréales Russes dans les ports Russes ou d'affréter des navires pour leur transport .

Comme il n'y aura plus de céréales à transporter et plus d'équipement de manutention pour les charger il est inutile d'envoyer des vraquiers ! C'est , si l'on veut , une forme de déconfliction dans une période qui en a bien besoin.

L'autre intérêt militaire est de scléroser les lignes de communication terrestres , routières et ferroviaires Ukrainiennes . Au lieu de jeter des millions de réfugiés sur les routes de l'exode comme en mai-juin 1940 , il s'agit ici de jeter sur les voies de chemin de fer et les routes des centaines , voir des milliers de wagons et de camions remplis de céréales et d'oléagineux . De la même manière les lecteurs d' Ice Station Zebra savent que le système de stockage des récoltes Ukrainien , du producteur au terminal d'exportation , n'est en rien comparable au système Français et le manque d'infrastructures de stockage va très probablement - mais rien n'est certain - obliger les acteurs économiques Ukrainiens à instaurer un flux tendu entre les exploitants agricoles et les convois routiers et ferroviaires d'exportation avec une pression sur les systèmes de transport ! 

L'attaque contre le port de RENI a de son côté compromis l'utilisation des " routes alternatives " pour l'exportation du blé Ukrainien comme le soulignent toutes les publications du secteur de la logistique .   Plusieurs navires - " dozen of wessels" - affrétés pour le transport du blé Ukrainien mouillent à l'embouchure du Danube.

Il faut ici signaler que des ponts routiers et ferroviaires Ukrainiens ont aussi été frappés par des missiles , en particulier le pont de ZATOKA que j'ai évoqué sur ce blogue . 

Bien entendu autour de ce " reblocus " s'est engagé une violente guerre diplomatique avec en particulier les ambassades Françaises en Afrique cherchant à empêcher la présence des chefs d'états Africains au prochain sommet " Russie-Afrique " .**

* [ MAJ du 26/07/2023 à 17h00 ] : Myadmiral James STAVRIDIS lit-il Ice Station Zebra ? on peut se poser la question puisqu'il vient d'évoquer cette option en évoquant le précédent du blocus Iranien .

** [ MAJ du 26/07/2023 à 17h00 ] : La diplomatie Ukrainienne est elle aussi très active en Afrique . Sans beaucoup de succès apparemment .

Toujours un article écrit à un instant " t " , sans préjuger de l'évolution de la situation sur le terrain et transmis à ma " plume numérique " en France .

Il s'agit bien sûr de l'attaque terroriste contre le Pont de Crimée , une de plus ! Cette fois-ci par des drones navals .

Je vais tout d'abord rendre hommage à la famille KULIK qui laisse une jeune fille de 14 ans orpheline . Je crois que je suis le seul support Francophone à diffuser leurs photos et je l'assume . 

Ensuite pour signaler à ce perroquet pseudo-savant de Pierre SERVENT que j'ai pu écouter ce soir que ce n'est pas du tout la première attaque de ce type et une " innovation militaire " comme il se plait à le dire avec gourmandise  . J'en ai déjà parlé sur ce blogue lors de l'attaque contre le Pont de ZATOKA le 11 février 2023 et j'y ai souligné que les forces armées Ukrainiennes étaient parfaitement capable de mener ce type d'attaque .

D'où  le titre de cet article . J'ai d'autre part signalé dans l'article sur le barrage de KAKHOVKA que j'ai participé à des exercices avec des exploitants de barrage pour se prémunir contre ce type d'attaque contre des vannes-wagons .

A défaut de frapper des piliers qui sont des structures massives , ce type d'attaque qui vise à " souffler " les appuis des travées ne peut être menée que dans des endroits où la travée n'est pas à une hauteur trop importante par rapport à la surface . 

La grande différence est que l'attaque Russe de février 2023 visait un axe de flux militaires alors que la partie routière du Pont de Crimée est essentiellement destinée aux communications civiles et que la logistique militaire emprunte essentiellement la partie ferroviaire . En attentant la très probable " commission " du colonel Guillaume ANCEL il faut signaler les mensonges de mongénéral  général Dominique TRINQUAND qui reprend sur les plateaux de télévision cette antienne d'axe logistique militaire pour la partie routière.  .

Avant de terminer  cet article , je vous invite à vous rendre sur Kommersant™  pour l'évaluation des dégâts et les mesures de restauration envisagées et sur Moskovski Komsomolets™ pour des photos des dégâts sans tampons .

Comme vous avez pu le suivre sur ce blogue , la reconstruction des travées endommagées a nécessité la présence de grues de levage sur la travée adjacente du " deuxième pont routier " . Cela ne sera pas possible pour ces travées . L'utilisation de grues-barges étant aussi impossible cette reconstruction nécessitera la construction d'une travée temporaire de 250 m de long qui servira aussi au trafic routier . De telles structures sur pilotis capables de supporter la masse de la travée à remplacer et des équipements de levage ont été employées pour la partie la plus haute du pont ( photo ci-dessous ) et ici elles seront au niveau de la travée . 

Cela sera peut-être là ma conclusion car je ne sais pas si en fait j'aurai du temps pour le terminer . C'est en tout cas beaucoup plus complet que ce que vous pourrez trouver dans le MSM-PGC Francophone . Celui-ci semble d'ailleurs " lâcher le morceau " en raison du maintien du trafic ferroviaire , du rétablissement sous une forme - très - dégradée du trafic routier et des deux victimes civiles . 

C'est pour cette raison que je vous invite à vous rendre sur ces deux supports et même au travers d'un traducteur automatique à y suivre cette actualité . 

MAJ du 20/07/2023 : Correction de quelques coquilles ; " Déconstruction " par ' reconstruction " et " ferroviaire " par " routière " 

C'est un article d'Izvestia™ consacré aux progrès de l'IA pour l'identification de " cibles " sous-marines . Bien sûr il n' y a stricto-sensu rien de " militaire " dans cet article mais on ne peut pas , et surtout on ne doit pas , s'empêcher de penser à l'utilisation de ces technologies pour la protection d'infrastructures sensibles comme la rade de Sébastopol par exemple ou le Pont de Crimée ... Il faut ainsi noter que ces systèmes sont testés à l'embouchure du fleuve KAGALNIK ave la Mer d'AZOV .

Ce qui est intéressant dans ce système c'est qu'il permettrait aussi de détecter des variations d'aspect des fonds marins et donc , la déformation professionnelle m'inspirant , à détecter des " mines dormantes " camouflées dans les fonds marins . Des mines-torpilles  conçues à l'image des " mines-pierres " des rebelles Houthis . 

Je signalerai juste ici le caractère visionnaire , une fois de plus , de Vladimir VOLKOFF qui évoque ce type de mines-torpilles dans " Langelot et la voyante " . 

Car on ne doute pas qu'un système qui vous identifie une espèce de méduse ou un alevin peut identifier de plus gros " poissons " . 

Ce qui est aussi intéressant c'est que ce système est développé sur des drones sous-marins . On a donc ici l'architecture d'un système de surveillance quasi-autonome dont aurait rêve Mr. H.R. EVERETT .

Je serai curieux de voir comment notre MSM-PGC qui a évoqué les parcs à dauphins présents dans cette rade va évoquer cette avancée technologique qui on s'en doute aura des répercussions dans la robotique militaire . Notez que les " commandos Ukrainiens " dont parle M. Maurin PICARD ce sont très certainement les " Crapauds de rivière " que j'ai évoqué dans cet article .  

C'est aussi toujours un plaisir d'écouter Mmes. Natalia TURINE et Galia ACKERMAN disserter de technologies militaires .

Je rajouterai juste dans cette rubrique , un peu comme un SAV des articles , la remontée de l'épave du submersible TITAN qui est une des formes de cette " guerre des fonds marins " ou " guerre des abysses ".

Le Sénat Français a aussi confirmé que " l'Océanographie ça, d'abord , à faire la guerre ! " en officialisant  la coopération entre la Marine Nationale et l'IFREMER™ autour du bathyscaphe NAUTILE .  C'est en fait juste un " coming out " comme l'on dit dans certains milieux ! 

Comme toujours un article écrit à l' " instant t " , sans préjuger de l'évolution des événements . Il ne s'agit pas de tout " militariser  " ou d'analyser tous les événements au travers du prisme déformant de ses fantasmes mais bien de montrer quels en sont les ressorts . 

Les opérations en cours pour essayer de sauver l''équipage du mini-submersible " TITAN " * qui effectuait une mission d'exploration fortement monétisée sur l'épave du RMS TITANIC relèvent bien de ce que l'on nomme le " seabed warfare " ou " guerre des abysses " - " guerre des fonds marins " . C'est le cas avec les moyens de détection ASM aéroportés et navals déjà déployés et cela sera aussi le cas avec les moyens de récupération même si les moyens militaires de sauvetage des submersibles comme le Nato Submarine Rescue System sont limités à des profondeurs de 600 m .  C'est très bien expliqué dans cet article de Popular Mechanics ™.

La présence " sur zone " ©™ largement me(r)diatisée du navire de recherches océanographiques Français " L'Atalante " de l'IFREMER™ avec son ROV VICTOR-6000 se doit d'être analysée au travers du prisme que cet organisme est un " cache-sexe " des capacités de renseignement et d'intervention sous-marines de la Marine Nationale .Si pour "Sud-Ouest™ " c'est une figure de style imposée , même l'antinational " L'Aberration™  " se lance pour le coup dans le couplet techno-patriotard .Une vision - beaucoup - plus critique est développée dans cet article de " Zavtra™ " .

La présence de ces capacités de l'IFREMER™ dans la région est très probablement liée à l' " éco-militarisme universaliste " des chefs politiques Français . Ce navire était d'ailleurs en train d'effectuer une mission pour le SHOM , le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine . 

N'oubliez pas que " L'océanographie ça sert , d'abord , à faire la guerre "™© . Il ne faut pas non plus oublier que comme dans les campagnes avec des parcelles agricoles , en ville avec des appartements squattés , en Cisjordanie ou en Crimée  , " Possession is 90% of the law " c'est à dire que " Le fond des mers appartient à celui qui y descend "™© . Les personnes qui s'indignent du fait que de tels moyens n'aient pas été déployés pour secourir des immigrants naufragés en Méditerranée , c'est le cas de notre Laurent BERGER national** , ont peut être un début de réponse au travers de ce filtre de lecture .Un succès des opérations de récupération du " Titan " et de son équipage - ou leur échec - sera un argument de lobbying pour les chefs politiques et militaires Occidentaliens de développer des moyens robotisés pour la " guerre des abysses "  . Il n'est pas non plus impossible que les attaques simultanées et manifestement coordonnées de la PGC contre la société OceanGate Inc ™  sur la " non conformité " du mini-submersible TITAN ne cachent en fait le désarroi des chefs politiques et militaires Ocidentaliens face aux possibilités d'accès à ces fonds marins par des acteurs non étatiques et surtout - horresco referens - civils . Petit à petit on s'achemine à bas bruit vers peut-être l'option de réglementer les plongées - horresco rereferens - civiles en haute mer où les juridictions nationales n'ont pas force de loi ? 

J'avais déjà évoqué sur ce blogue le fait que la récupération d' " objets " sur les fonds marins fait partie de cette " guerre des abysses " : Récupération de l'épave d'un F-35 en Méditerranée , destruction de l'épave du " Moskva " et récupération des débris d'un ballon-sonde Chinois .   La nature militaire - ou paramilitaire comme c'est le cas du navire de l'IFREMER™ -  de la quasi-totalité des moyens déployés dans le cadre de ces opérations de sauvetage en est une preuve . Les navire de service pétroliers et de travaux sous-marins déployés pour ces opérations de secours , le Bahaméen OCV Deep Energy et le Norvégien Skandi Vinland ,  illustrent ici le lien ténu qui existe entre le civil et le militaire dans le domaine de l'accès aux fonds marins et la volonté des militaires - ici la ROYAL NAVY - de disposer de tels navires . Vous avez sur ce lien les lignes directrices de la conception du Deep Energy .

Pour terminer je vous signale deux " Les plus belles histoires de l'Oncle Paul " : " La fin du Pluviôse " et bien sûr la vision OnclePaulesque du naufrage du RMS TITANIC ™ ! Je vous avoue que la lecture tout minot de " La fin du Pluviôse " a développé chez moi une certaine claustrophobie sousmarinesque ...

* Je vous reporte au " tout ce que vous devez savoir " ™© ou " tout ce que l'on sait "™©  de votre MSM préféré ! Comme ça vous saurez tout .

** J'y rajoute cette grande conscience qu'est Hélène SY .

Le rédacteur de ce blogue se trouve en dehors de l'Hexagone. Les commentaires ne sont donc pas mis à jour . Pour des raisons de " discrétion numérique " cet article est rédigé par AntonioD depuis la France .

Je profite de quelques heures de retour dans l'Hexagone , je repars ce lundi de la Pentecôte , pour consacrer quelques dizaines de minutes à l'attaque - encore ratée - le 24 mai dernier dans les eaux territoriales Turques de drones navals Ukrainiens contre le navire-espion ( appelons un chat , un chat ) Russe" Ivan Khurs " 

Bien sûr cet article ne préjuge pas de l'évolution de la situation sur le terrain qui peut rapidement évoluer et ne signifie pas que ce type d'attaque ne se reproduira pas et que l'une d'entre elles pourra finir par causer des avaries ou couler un navire de la Flotte de la Mer Noire .

Je vous reporte à cet excellent article d'Izvestia™ et à ces vidéos tournées après le retour - sans avaries - du navire " Ivan Khurs "à la base navale de Sébastopol .

Il apparaît que cette attaque s'est déroulée au milieu de ce célébrissime " brouillard de la guerre " qui pour le coup était bien physique et à " couper au sabre " ( d'abordage bien sûr ) . Selon le témoignage de l'un des marins de l'équipage , l'aspirant Evgueni SCHERBA , l'explosion consécutive à la destruction du premier drone a commencé à provoquer sa dissipation ce qui a facilité la détection des deux autres drones .  De 200m la visibilité est passée à environ 800m. Dans cet article de Vzglyad™ quelques détails supplémentaires sont fournis : Les forces de défense de bord , dont les marins de quart , se sont mises aux postes de combat , rendu compte à l'officier des systèmes d'armes de bord [ l'aspirant Evgueni SCHERBA - NDLR ] et ont ouvert le feu . L'attaque s'est faite de manière séquentielle et a nécessité un rechargement des armes de bord .

J'en profite pour vous renvoyer ici vers un autre article de Izvestia™ consacré à l'attaque - ratée est il utile de le préciser - de drones navals contre la base de Sébastopol le 22 mars 2023 . Vous pouvez y constater que détruire des drones avec une arme automatique ce n'est pas uniquement une " affaire d'hommes " mais que des dames peuvent très bien s'attaquer à des drones ! 

Plusieurs hypothèses commencent à circuler sur le schéma de l'attaque du 24 mai 2023  : Attaque à partir d'un navire-mère comme je l'avais suggéré dés le 1^er article que j'ai consacré à ces drones , attaque avec un drone guidé au moyen du réseau Starlink™ avec un nouveau type de drones fournie par le SBS , ... Dans cet article de Vzglyad™ vous pourrez trouver une analyse sur les raisons plausibles du choix de cette cible et un inventaire - avec des données publiques - des moyens de défense du bord contre ce type d'attaques . 

Je reviendrai juste sur la vidéo diffusée par des comptes liés à la (dés)infosphère Ukrainienne et largement utilisée par le MSM et la PGC Occidentalienne pour évoquer cette attaque .

Comme pour la vidéo de l'attaque contre l' " Admiral Makarov " je la tiens pour ce que l'on appelle un " deep fake " , et les faits m'ont donné raison pour la première attaque , à peine amélioré et en voici les raisons :

1- Absence d'embruns sur l'optique de la caméra . Ceci malgré l'existence d'optiques dédiées et navalisées . Les tâches que l'on semble discerner sur la fin sont manifestement rajoutées informatiquement .

2- Absence d'indications de télémétrie sur le retour vidéo de ce qui est censé être un dispositif de guidage sur l'objectif . 

3- Comportement " lisse " de l'image du drone qui n'est en fait qu'un hors-bord très bas sur l'eau et donc - très - " secoué " . Ceux qui ont essayé d'obtenir des flux vidéos à partir d'une telle plateforme savent de quoi je veux parler ! 

4- Absence de personnels sur la plage arrière et le pont bâbord de l' "Ivan Khurs " ( voir photo ) alors que ce drone est censé être le dernier et l'équipage aux postes de combat ( voir vidéos 2 et 3 ) , tirant sur les drones . 

5- Sillage à peine marqué du navire en pleine mer alors que lorsqu'il rentre au port celui-ci est beaucoup plus important . L'ensemble de la vidéo laisse d'ailleurs supposer que le navire est immobile avec personne sur le pont ! 

6- Présence dans le film d'une seule gerbe dans l'eau de munition tirée contre le drone . On peut penser qu'à minima que l'équipage de défense de bord , qu'un ne voit d'ailleurs pas , tire en rafales avec des armes automatiques sur l'emplacement où est supposé arriver le drone ! 

7- Il n'y a pas de brouillard ( voir supra ) .

Tout ceci est à comparer avec l'une des premières vidéos diffusées sur ces attaques et qui semble être l'une des seules " réelles " !

S'il est normal que MM. Darius ROCHEBIN et Pierre SERVENT accompagnés par ces deux grandes spécialistes des drones navals que sont Mmes. Natalia TURINE et Françoise THOM tiennent comme beaucoup d'intervenants sur les RS cette vidéo pour " réelle " et bâtissent leur narratif dessus il est toutefois regrettable qu'une " pointure " comme M. H.I.SUTTON la tient aussi pour vraie , parle de succès et préconise l'amélioration des dispositifs de mise à feu et de la charge explosive  sans se poser la question de savoir si l'explosion d'un drone naval qui dispose d'un flux vidéo ne peut pas être actionnée à distance comme ce fut certainement le cas avec l'attaque du drone Russo-Iranien - ou Irano-Russe -  contre le pont de ZATOKA . On notera d'ailleurs que le premier drone tombé intact aux mains des Russes après échouage comportait deux dispositifs de détonation de la charge explosive !  

Je profite de cet article pour signaler que la Flotte de la Mer Noire a parfaitement le droit de " dépersonnaliser " le cas échéant un navire ! Un des "arguments " censé nous faire croire que le navire rentrant au port de Sébastopol n'était pas l' " Ivan Khurs " . Cela se pratique  dans les meilleures maisons et ce n'est pas monamiral Pierre VANDIER qui vous dira le contraire . 

Je profite aussi de cet article pour évoquer une nouvelle " wunderwaffe " devant laquelle s'est esbaudie l'expertie citée plus haut : La torpille télécommandée TOLOKA TLK-150 .

Juste pour vous rappeler qu'il s'agit d'un n^ième version , remise au gout du jour avec STARLINK™ , de la torpille automatique ou " torpille dirigeable "  de 1907-1909 inventée par M. Gustave GABET . Cette torpille était composée d'un corps immergé à 1,50m sous l'eau et soutenu par un flotteur en surface qui supporte l'antenne . Cette torpille mesurait 9 m de long et pouvait emporter 300 Kg d'explosifs . Combiné avec les travaux de la célébrissime Heidy LAMMAR en 1942-1943 la torpille de 1907 n'a en fait rien à envier au drone TOLOKA TLK-150 .

Il ne s'agit pas bien sûr ici de dénigrer les potentialités militaires de la torpille ou drone TOLOKA TLK-150  mais de relativiser tout ce que l'on pu lire et écouter sur ce dossier , en particulier déjà de la part de nos experts et expertes sus-cité(e)s .

Ce n'est en tout cas certainement pas le 1^er drone de ce type alors que je ne pense pas , ni moi ni M. H.R. EVERETT d'ailleurs , que le 1er drone aérien soit une réalisation Française comme veut le montrer cette conférence à Nantes à laquelle je n'ai pas pu malheureusement assister ! Vous pouvez aussi lire cet article .

Voilà ! J'en ai terminé et je vous demanderai de ne pas m'oublier si je reste absent de cet espace quelque temps ... Pour la route je vous propose ce livre sur " L'art torpédique "™® par moncolonel Eugène HENNEBERT .

MAJ du 13 juillet 2023 : Reportage d'Izvestia™ sur les nouvelles stratégies pour lutter contre les drones navals  . Celle-ci consiste en des systèmes de guerre électronique ( РЭБ ) associés à des armes automatiques de calibre 14.5 mm.