Le conflit gazier Russo-Oukraïnien suscite les commentaires les plus divers sur les fora . On peut noter que contrairement au conflit deJanvier 2006 , la majorité des intervenants " comprend " la position Russe et les articles Russophobes de la " presse libre " Occidentale sont vivement critiqués . Parmis celles ci , j'ai choisi l'intervention du pseudo " Dobb " commentant un article , bourré de mensonges ou de contre-vérités factuelles , de
Federico Rampini dans La Repubblica . On peut avoir une idée de cet article en consultant le blog autoproclamé de " géopolitique " de Pierre Rousselin dans " Le Figaro " .
Comme quoi , la " géopolitique " , c'est trés simple et cela peut s'exprimer avec des " mots de tous les jours " !
" Décidément, des journalistes imbéciles, ce n'est pas ce qui manque
à La Repubblica !
Si ce crétin de Federico Rampini prenait la peine de faire son métier, qui est de se renseigner avant de pondre ses âneries, il aurait su que le contrat de fourniture de gaz à l'Ukraine expirait le 1/1/2009 à 07h00 GMT très exactement. Depuis ce moment, il n'existe plus de contrat, puisque les ukrainiens ont refusé d'en signer un nouveau.
C'était la même chose en 2006, exactement au même moment, début janvier.
Comme le 1/1/2009 à 07h00 GMT, l'Ukraine n'avait pas signé les nouveaux contrats, Gazprom a cessé d'être un
fournisseur de gaz pour l'Ukraine. Exactement comme Alcatel cesse d'être votre opérateur téléphonique lorsque
vous résiliez votre contrat.
Par contre, les fournitures à destination du reste de l'Europe ont continué.
Les Ukrainiens ont alors bêtement siphoné les gazoducs destinés à l'Europe pour leur consommation propre. En
français, on appelle ça du vol, de la piraterie d'Etat.
Pour éviter le pillage de la part des Ukrainiens, Gazprom a alors coupé aussi les gazoducs destinés à l'Europe, qui traversent l'Ukraine.
Les autres gazoducs n'ont pas été coupés. Ce qui montre ce qu'il faut penser des bavasseries du mythomane-journaliste de service.
Le problème de base est celui du transit du gaz par un Etats-voyou, l'Ukraine. C'est le même problème que
celui du transit des pétroliers au large des côtes somaliennes, nfestées de pirates. Dans le cas de la Somalie, les occidentaux ont eu la réponse adéquate, en envoyant les militaires sécuriser
le transit et faire la chasse aux pirates.
Dans le cas de l'Ukraine, vous pouvez entendre d'ici les cris de putois des euroloques si les Russes osaient venir chasser le pirate en Ukraine. Les Russes le savent, et, bienveillants, disent donc aux occidentaux : "d'accord, on n'intervient pas. Mais puisque c'est votre allié, alors, intervenez vous-mêmes si vous voulez avoir du gaz via l'Ukraine." Les euroloques ont toujours refusé d'intervenir pour empêcher les opérations de piraterie des ukrainiens, en disant "c'est un problème commercial bilatéral, il doit être réglé entre les 2 parties". En fait, le pouvoir ukrainien étant un allié de Washington, les euroloques ont toujours eu la pétoche d'aller leur remonter les bretelles.
Et maintenant, comme le gaz est coupé, hé bien, ils vont bien devoir y aller. Faute de pouvoir s'en charger eux-mêmes comme ils le voudraient bien, les Russes exigent que des observateurs européens controlent alors les flux de gaz (et donc la piraterie) en Ukraine.
Quand on a un Etat-voyou comme allié, hé oui, il y a toujours des inconvénients. Les populations des Balkans paient aujourd'hui le sponsoring des euroloques pour la "révolution orange", dont les dirigeants sont aujourd'hui haïs par quasi toute la population ukrainienne elle-même.
Mais bon, les allemands et les russes ont déjà la solution au problème que constitue la ceinture de pays inféodés à Washington qui entourent la Russie : le Nord Stream fera passer le gaz directement de Russie en Allemagne à
travers la Baltique. Ce qui a fait hurler les polonais et les ukrainiens qui se voient ainsi dépossédés d'un moyen de chantage. Et le South Stream devrait relier la Russie à la Bulgarie, via la mer noire, puis aux Balkans + Italie.
Lorsqu'il sera fonctionnel, le mythomane-journaliste de La Repubblica pourra cuver son chianti au chaud au
mois de janvier.
Dobb "