les canadiens dans l'arctique

Publié le 27 Mars 2010

Un sondage d'opinions réalisé par l'Institut  Leger Marketing survey  montre que la moitié des Canadiens est favorable à l'utilisation de la force militaire pour garantir la souveraineté du Canada dans l'arctique .
10% des interviewés affirment que les démonstrations de force militaire doivent être purement symboliques et seulement 22 % pensent que la résolution des conflits portant sur les revandications sur le plateau continental ou les nouvelles voies maritimes peut êre obtenue par la voie diplomatique .
17% n'ont pas d'avis ou ont préféré ne pas répondre .
Les personnes agées de moins de 35 ans et les Québécois [ lire aussi Canadiens Français ]  sont parmi les plus réticents  à l'emploi de la force militaire pour défendre la souveraineté du Canada dans l'arctique tandis que les partisans de l'option militaire se rencontrent dans la population anglophone de Colombie Britannique , de l'Ontario et des provinces des Prairies [ Alberta ,  Saskatchewan et  Manitoba ] .


" Le Canada n'est pas connu comme une nation belliciste mais quand il s'agit du Nord , nous préférons l'usage de la force militaire plutôt que des moyens légaux ou diplomatiques "
" Même le Québéc qui est généralement peu interréssé par les conflits penche en faveur de cette solution " a déclaré Dave Scholz vice-président de l'institut de sondage .

Comme le constatent des chercheurs , la militarisation de la société Canadienne semble devenir une réalité , surtout sur le dossier de l'arctique et de l'A-stan , aprés la réthorique belliciste et interventionniste des gouvernements conservateurs dirigés par Stephen Harper .
Ce sondage a été publié alors que s'ouvre lundi à Gatineau une conférence qui va réunir les cinq états riverains de l'arctique .

Liens :
[ 1 ] Half of Canadians say use military to assert Arctic sovereignty  Depêche du Toronto Sun du 25 mars 2010 .
[ 2 ] La militarisation de l'Amérique du Nord
La militarisation de la culture canadienne

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Rédigé par DanielB

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Publié le 27 Mars 2010

Le Canada et le Danemark viennent d'ouvrir des négociations pour tenter de résoudre leurs conflits de souveraineté dans l'Arctique .
Il ne s'agit pas du conflit de souveraineté à propos de l'ïlot de Hans mais celui portant sur une zone d'environ 200 km2 dans la Mer de Lincoln .[ Voir carte ] .
Selon la porte parole du MAE Canadien Catherine Loubier des représentants des services hydrographiques et géologiques des deux états se sont rencontrés au début de cette semaine à Copenhague afin d'échanger des informations techniques et explorer des solutions pour les résoudre .[ 1 ]
Les experts Canadiens affirment que le récif de Beaumont qui émerge des vagues ne peut pas être choisi , comme le prétendent  les Groenlandais , pour délimiter la frontière maritime .
" Aussi bien la dispute à propos de l'îlot de Hans que celui de la Mer de Lincoln continuent de bien être gérés "  a t'elle ajoutée .
Le mois dernier des représentants Canadiens et Etasuniens se sont rencontrés à Anchorage pour évoquer le conflit frontalier dans la Mer de Beaufort .[ 2 ]
Cette rencontre survient à la veille d'un sommet consacré à l'arctique à Gatineau qui doit réunir lundi des représentants des pays riverains de l'Océan Arctique dont le MAE Russe Serguei Lavrov .

Liens :
[ 1 ] Canada, Denmark seek end to boundary battle - Depêche de Canwest du 26 mars 2010 .
[ 3 ] G8: le chef de la diplomatie russe se rendra à une conférence au Canada - Depêche de Ria Novosti du 25 mars 2010

Articles associés :
[ 2 ]La Gouverneure générale du Canada Michaelle Jean s'engage à résoudre les conflits frontaliers dans l'arctique .





http://a123.g.akamai.net/f/123/12465/1d/www.canada.com/Canada+Denmark+seek+boundary+battle/2732083/2732090.bin?size=620x400

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Rédigé par DanielB

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Publié le 11 Mars 2010

Des scientifiques Canadiens vont cartographier le plateau continental arctique à partir du mois de mars et jusqu' à la mi-mai pour asseoir les revandications Canadiennes devant la Commission des Nations-Unies sur les limites du plateau continental.
Le gouvernement Canadien dispose encore de trois années pour mener ses recherches afin d'étendre sa souveraineté au delà de la zone des 200 miles .
Aprés avoir passé les quatre dernières années à acrtographier l'arctique orientale , c'est au tour de l'arctique de l'ouest d'être cartographiée .
Pour la troisième année consécutive ces missions de cartographie se feront en collaboration avec les Etats-Unis .

Cette cartographie du plateau continental se fera pour la première fois en partie au moyen de robots sous-marins équipés de sonars mis au point par le RDDC Atlantique ,  un des huit centres de recherches exploités par R & D pour la défense Canada, une agence du ministère de la Défense nationale [ site : Le projet "Cornerstone"  ]

Ces robots ont la forme d'une torpille de 6 m de long et de 0.74 mde diamètre .
Le principe de la mise en oeuvre consiste à percer un trou dans la glace et à mettre à l'eau le robot


Liens :
[ 1 ] Canada to map central Arctic seabed - Depêche de CBC News du 9 mars 2010 .

Documentation :
Cartographier le fond de l’océan Arctique

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Rédigé par DanielB

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Publié le 9 Mars 2010

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Lors du discours du Trône annonçant l'ouverture de la 40 ème session du parlement Canadien , la gouverneuse général du Canada Michaelle Jean  a évoqué l'arctique .
Aprés avoir fait la liste des actions entreprises par le gouvernement fédéral  pour défendre la souveraineté Canadienne dans cette région et les mesures en cours dont la création d'une base de recherches et le développement de moyens d'observation satellitaires , elle s'est engagé non seulement à intensifier la cartographie de la règion mais aussi à activer la résolution des conflits frontaliers . [ 1 ]
Cette déclaration a aussitôt été commentée par la presse de l'Alaska et les observateurs s'accordent pour dire que " Pour résoudre ce conflit , Canadiens et Américains devront faire face à des choix difficiles " .[ 2 ]

Samedi dernier , un groupe d'experts Canadiens et Etasuniens s'est réuni dans la ville d'Anchorage pour discuter des différentes lignes de partage [ Voir carte ci-dessus ] dans la zone contestée dans la Mer de Beaufort .
La réunion a été parrainée par The Institute of the North [ Voir lien à droite ] et les débats ont porté sur des options comme la gestion commune de la zone disputée ou un traité sur la fixation de la frontière .
Le gouvernement Canadien examine pour le moment les implications de la prise en compte de lîle de Banks dans le processus de délimitation  qui pourrait donner une position avantageuse dans ce conflit en utilisant le critère choisi par les experts Américains pour délimiter la zone :  La ligne médiane à partir des côtes .
Le Canada se base pour l'instant sur le traité Russo-Anglais de 1825 qui stipule que la frontière suit le prologement de la frontière entre le Yukon et l'Alaska .[ 3 ]




Liens :
[ 2 ]
US, Canada do battle over Beaufort boundary - Article de l'Anchorage Daily News du 6 mars 2010 .
[ 3 ] Canada non-committal over U.S. position on Beaufort Sea dispute - Article de Canada.com du 9 mars 2010 .

Documents :
[ 1 ]
Speech from the Throne
[1540 ]  1

  • It [ Our government ] will continue to give northerners a greater say over their own future and take further steps toward territorial devolution.
     
  • Our Government will continue to vigorously defend Canada's Arctic sovereignty. It will continue to map our northern resources and waters. It will take action to increase marine safety and reduce pollution from shipping and other maritime traffic.
     
  • Our Government will also work with other northern countries to settle boundary disagreements.

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Rédigé par DanielB

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Publié le 6 Mars 2010

OTTAWA — Soucieux de préserver la souveraineté du territoire canadien, le gouvernement conservateur investira 31,4 millions de dollars pour entreprendre la construction d’une base de recherche, pour améliorer sa collecte de données météorologiques et pour cartographier les eaux de l’océan Arctique.

Le budget 2010 de Jim Flaherty confirme qu’il ira de l’avant avec la construction de la Station de recherche de l’Extrême Arctique.

L’étude de faisabilité de 2 millions de dollars sera terminée cette année et le gouvernement annonce le versement de 18 millions de dollars sur cinq ans aux Affaires indiennes et du Nord du Canada « pour débuter la phase de conception préalable à la construction de la station ».

Le gouvernement Harper prend aussi des engagements pour faciliter la navigation dans les eaux de l’Arctique canadien (qui comprend le passage du Nord-Ouest) et dans les eaux voisines situées au nord de l’Alaska et de la côte Ouest du Groenland.

Pour ce faire, on accordera sur deux ans 9,2 millions de dollars à Environnement Canada et 2,2 millions de dollars à Pêches et Océans Canada pour fournir des services de météorologie et de navigation aux navires.

« La circulation maritime dans l’Arctique devrait augmenter en raison de la réduction de la zone couverte par les glaces et de l’expansion résultante des eaux navigables. […] Le Canada a pris l’engagement, auprès de l’Organisation maritime internationale, de fournir des renseignements météorologiques et des données sur la navigation afin de faciliter la gestion sécuritaire de la circulation maritime dans deux zones clairement circonscrites de l’Arctique qui se trouvent en grande partie à l’intérieur du territoire canadien », explique-t-on.

Le Plan d’action économique du Canada fait également état d’investissements d’infrastructure de 35 millions de dollars en 2009-2010 et de 52 millions de dollars en 2010-2011 pour améliorer les infrastructures de recherche déjà existantes dans le Grand Nord.


Valerie Dufour sur
Ruefrontenac.com

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Rédigé par DanielB

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Publié le 6 Mars 2010


Dans le cadre de sa nouvelle stratégie arctique visant à assurer sa souveraineté dans le Nord [ 1 ] , et plus particulièremment dans le Passage du Nord-Ouest Canadien , le ministre des transports John Baird a annoncé la discussion  de nouvelles dispositions réglementant la navigation maritime dans les eaux arctiques Canadiennes .[ 2 ]
L'enregistrement des navires y deviendra désormais obligatoire et non-plus déclaratif et cette nouvelle réglementation  exigera des navires de grande taille qu'ils envoient des renseignements aux autorités (identité, itinéraire...) lorsqu'ils naviguent dans les eaux de l'Arctique canadien.

Le projet a été publié dans La gazette du Canada le 27 février 2010 à cette adresse .[ 3  ]
La souveraineté du Canada sur le pasasge du Nord-Ouest Canadien est contestée par les Etats-Unis et l'Union Européenne qui considèrent que cette voie maritime releverait d'un satut international .

La zone de trafic de l'Arctique canadien (NORDREG) comprend les eaux de la baie d'Ungava, de la baie d'Hudson et de la baie James au sud du 60° parallèle de latitude nord et les eaux auxquelles s'applique la Loi sur la prévention de la pollution des eaux arctiques. Elle ne comprend pas les baies MacKenzie et Kugmallit au sud du 70° parallèle de latitude nord et à l'est du 139° méridien de longitude ouest. [  Source : Garde Côtière Canadienne ]

Au Canada, la navigation dans l’Arctique est régie par plusieurs textes de loi. Ces textes sont principalement la Loi sur la prévention de la pollution des eaux arctiques et son règlement, la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada, la Loi sur la responsabilité en matière maritime, la Loi sur la sûreté du transport maritime, la Loi sur le cabotage et le Code canadien du travail. Ces lois ont été élaborées pour renforcer la sécurité et protéger la vie, la santé, les biens et le milieu marin. Il incombe aux armateurs et aux exploitants de veiller à se conformer à toutes les lois et à tous les règlements applicables.

Les bâtiments doivent être conçus, construits et équipé pour résister à la pression des glaces et pour composer avec les conditions météorologiques et opérationnelles de l’Arctique. Les normes de construction canadiennes des bâtiments de cote glace sont indiquées dans le Règlement sur la prévention de la pollution des eaux arctiques par les navires. Il incombe aux armateurs et aux exploitants de veiller à ce que leur bâtiment soit construit conformément aux normes adéquates. [ Source :Ministère Canadien des transports  ]

Liens :
[ 2 ] Government of Canada Takes Action to Enhance Safety and Protect Arctic Waters - Depêche marketwire du 26 février 2010 .
:


Articles associés :
[ 1 ] Le Canada publie sa stratégie pour le Grand Nord : Notre Nord , notre patrimoine , notre avenir .


Documents
 [ 3 ] Règlement sur la zone de services de trafic maritime du Nord canadien

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 4 Février 2010

Le Grand Nord canadien accueille le G-7-Finances

 

Asociated Press

Au programme: chaudes doudounes, promenades en traîneaux et froid glacial. Les ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales du G-7 se retrouvent vendredi et samedi à Iqaluit, la capitale du territoire inuit du Nunavut, dans le grand Nord canadien. Un lieu choisi par Ottawa pour souligner sa souveraineté sur cette région, à l'heure où l'Arctique aiguise les convoitises.
Bourgade de 7 000 habitants, Iqaluit, sur l'île de Baffin, constitue a priori un lieu improbable pour une réunion des grands argentiers des pays du G-7 (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Canada).

La capitale du Nunavut, territoire de 35 000 habitants grand comme l'Europe de l'Ouest, affronte à cette période de l'année des températures moyennes de -32 degrés Celsius. Les blizzards (tempêtes de neige) peuvent frapper sans crier gare et durer une semaine.

Les hôtes canadiens de la réunion remettront aux ministres et gouverneurs des banques centrales de chaudes parkas. Les capacités d'hébergement seront suffisantes pour les délégations, mais les journalistes qui n'ont pas pu trouver de chambre d'hôtel seront logés dans des dortoirs scolaires ou chez des familles.

Une météo calme et ensoleillée est annoncée pour la fin de la semaine. Le gouvernement canadien a toutefois prévu de déplacer la réunion à Ottawa, à 3200 kilomètres au sud, si jamais les conditions climatiques l'exigeaient.

Le ministre canadien des Finances Jim Flaherty reconnaît qu'outre le fait de montrer les charmes du Nunavut (`Notre terre' en inuit), le Canada veut envoyer un message diplomatique avec ce G-7. «C'est l'une des priorités de notre gouvernement, l'affirmation de notre souveraineté dans l'Arctique», explique-t-il.

La fonte des glaces liée au réchauffement climatique libère des couloirs dans l'océan offrant un nouvel accès à des ressources naturelles et à des routes maritimes arctiques. Le Premier ministre canadien Stephen Harper a fait de l'Arctique une priorité et veut accroître la présence militaire canadienne le long du Passage du Nord-Ouest, entre l'Atlantique et le Pacifique, pour le cas où il deviendrait une voie navigable régulière.

Le Canada estime que ce passage, qui serpente entre les îles arctiques du grand Nord canadien, lui appartient, alors que les États-Unis et d'autres pays le considèrent comme une zone internationale. Par ailleurs, le Canada et le Danemark revendiquent chacun l'îlot de Hans à l'entrée orientale du Passage. De l'autre côté de l'Amérique du Nord, la frontière maritime entre l'Alaska et le Canada est également la source d'un contentieux.

Iqaluit «est un lieu idéal pour accueillir un G-7 afin de montrer à la communauté internationale que l'Arctique canadien fait partie du Canada», déclare la ministre canadienne de la Santé Leona Aglukkaq, premier membre inuit du gouvernement fédéral. «Il existe une menace sur la souveraineté du Canada dans l'Arctique», note de son côté le professeur Robert Bothwell, de l'université de Toronto.

Le Canada prend la question au sérieux. Ottawa compte étoffer sa flotte de brise-glaces et construire de nouvelles installations militaires dans l'Arctique, dont un port en eaux profondes. Une réunion du gouvernement s'est tenue l'an dernier à Iqaluit et l'armée conduit des manoeuvres dans la région.

La Russie, qui ne cache pas son intérêt pour l'Arctique, n'a pas été conviée dans la capitale du Nunavut, alors qu'elle assiste parfois aux G-7 comme observateur. Des responsables russes ont exprimé en privé leur déception de ne pas avoir été invités. Aucune raison n'a été avancée pour expliquer cette non-invitation.

Jim Flaherty espère renouer avec l'ambiance informelle des premiers G-7 des années 1970. Il souhaite emmener ses homologues ministres des Finances faire du traîneaux à chiens et les réunir autour d'un feu de cheminée pour une conversation décontractée.

«Cela peut sembler surprenant d'aller là-bas en hiver, mais c'est en fait la plus belle période de l'année pour y aller car c'est tellement spectaculaire», a-t-il souligné. «J'ai hâte de les emmener faire du traîneau à chiens».

Le dépaysement sera peut-être aussi être culinaire. De la viande de phoque devrait en effet être au menu des grands argentiers, même si l'Union européenne a interdit l'importation des produits dérivés du phoque pour des raisons éthiques. «J'espère qu'elle sera servie et que les gens auront un aperçu de ce que nous mangeons dans le nord', a déclaré Mme Aglukkaq.

Suivi par un A-5

Au même moment le MAE Canadien Lawrence Cannon a annoncé la tenue d'un A-5 regroupant les cinq nations riveraines de l'arctique afin d' y promouvoir le " développement responsable " .[ 1 ]
Cette réunion se tiendra le 29 mars à Chelsea , Québec , prés d'Ottawa  à laveille de la rencontre du G-8 qui se tiendra à Gatineau les 29 et 30 mars 2010 .
" Cette rencontre va fournir une opportunité pour les nations riveraines de l'océan arctique à se préparer et à promouvoir un mode de développement qui ne procure que des bénéfices , y compris économiques
et environnementaux "
" Elle va renforcer la coopération dans la région , y compris au sein du Conseil Arctique" .


Liens :
[ 1 ]
Canada to host Arctic summit in March - Depêche de l'Ottawa Citizen du 2 février 2010 .

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Rédigé par DanielB

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Publié le 4 Février 2010

La Presse Canadienne - Dimanche 31 janvier 2010

EDMONTON - Une petite équipe de scientifiques installera cet été dans le passage du Nord-Ouest des appareils d'écoute expérimentaux qui pourraient un jour permettre de surveiller tout ce qui se passe au-dessus en-dessous des eaux de l'Arctique canadien, 24 heures sur 24.

 

Selon le lieutenant-commandant Bruce Grychkowski, chargé de projet pour le programme Surveillance du Nord, l'objectif est de détecter tout navire ou submersible se déplaçant dans la région.

 

Entamant sa troisième année d'existence, le programme prévoit mettre en place six dispositifs de surveillance dans l'anse Gascoyne sur l'île Devon, un point de passage obligé du détroit de Barrows. [ 1 ]

 

Un groupe de capteurs surveillera ce qui se passe sous l'eau dans un rayon de 11 kilomètres. Deux autres traqueront les émissions du système d'identification automatique qui est maintenant obligatoire pour les grands navires et les avions.

 

Un système d'interception décèlera la présence de radars de navigation, alors qu'un radar spécial de conception canadienne détectera les petites embarcations et les icebergs.

 

Finalement, un système optique utilisera des imageurs laser et infrarouges pour jeter un coup d'oeil à la côte au-dessus des eaux glacées. Une station météorologique complètera le tout.

 

Les appareils fonctionneront sans personnel et transmettront les données à un satellite. En octobre, des chercheurs situés à Halifax commenceront un test de 12 mois pour voir comment l'équipement réagit au climat rigoureux de l'Arctique.

 

Le trafic dans le passage du Nord-Ouest augmente à mesure que la glace marine fond et cesse de représenter un obstacle à la circulation. Selon les statistiques de la Garde côtière, 62 bateaux commerciaux et de ravitaillement ainsi que trois minéraliers ont emprunté le passage en 2008, soit plus que les 54 navires, incluant les embarcations récréatives et vouées à la recherche, qui étaient entrées dans ces eaux quatre ans plus tôt.

 

Si tout se passe bien, M. Grychkowski affirme qu'un système de surveillance complet sera en service d'ici 2012.
Selon Rob Huebert spécialiste en question de défense à l'université de Clagary , ces nouveaux équipements traduisent une militarisation de la région .
Les planificateurs militaires Canadiens envisagent aussi l'utilisation de robots pour surveiller , et éventuellement combattre , dans l'arctique [ 2 ]
On verra en tout cas si " CANDISS " detectera aussi bien les submersibles Etasuniens qui empruntent régulièrement cette voie maritime que les submersibles Russes auquel il est destiné bien que ce ne soit pas affiché de manière officielle ![ 3 ]

Liens :

http://www.westislandchronicle.com/imgs/dynamique/cp/n071335A.jpg

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Rédigé par DanielB

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Publié le 15 Décembre 2009

C'est une annonce qui revient régulièrement sur le devant depuis quatre ans , mais cette fois ci elle semble qu'elle sera suivie d'effets .
Un comité du Sénat Canadien vient de proposer que tout navire de la garde-côtière opérant dans les eaux arctiques Canadiennes soit doté d'un " armement de pont capable d'envoyer un signal ferme " .
Cette proposition risque de soulever des remous à l'étranger car si le Canda considère le Passage du Nord-Ouest Canadien comme des eaux territoriales , les Etats-Unis et l'Union Européenne le considérent comme une voie d'eau internationale .[ 1 ]
Des projets de navires garde-côtes ou de brise-glaces armés pour asseoir la souveraineté du Canada dans les régions arctiques sont régulièremment évoqués .[ 2 ]
Comme l'on souligné certains commentateurs , le projet d'armer des navires gardes-côtes pourrait mener à une " course aux armements " et de l'équipement standart constitué par une mitrailleuse lourde ou un canon naval Bofors de 40 mm , on pourraît passer à des missiles anti-navires ou anti-aériens . L'armement " lourd" des navires gardes-côtes pourrait aussi mener à une militarisation excessive des missions  comme le contrôle du traffic maritime , des pêches , les douanes et même le secours en mer .
Une faille dans laquelle pourraît s'engager l'OTAN qui cite ces missions  pour imposer sa présence dans l'arctique .
Le comité a aussi demandé à ce que l'enregistrement des navires entrant dans les eaux arctiques Canadiennes soit obligatoire auprés du NORDREG et non pas seulement déclaratif comme il l'est actuellement .[ 3 ]
Le gouvernement Canadien vient de désigner  WorleyParsons Westmar Ltd. pour la phase préliminaire des études d'un port militaire arctique , Nanisivik Naval Facility (NNF) au Nunavut , destiné à assurer une présence militaire accrue de la marine Canadienne dans la région .
La base de Nanisivik est destinée à devenir un hub logistique pour les missions de la marine Canadienne dans le grand nord durant la saison navigable . Sa construction doit commencer en 2011 et la disponibilté opérationnelle est prévue pour 2014 [ 4 ]

http://www.casr.ca/mp-ccgmcdv-3.jpg


http://www.casr.ca/mp-opv-diagram.jpg


Liens :
[ 1 ]
Canada wants armed ships in arctic waters - Depêche UPI du 14 décembre 2009 .
[ 2 ]
Proposed Armed Heavy Icebreakers  and  Docking Facilities in the Iqaluit Area  -Article de la CSAR de décembre 2005 .
MCDV for an Interim Maritime Security Force ? - Même source .
[ 3 ]
Make Arctic vessels register in Canada: report - Depêche de CBC News du 14 décembre 2009 .
 [ 4 ]  Canada's Government Awards Contract for Arctic Infrastructure Project - Depêche de Marketwire du 26 novembre 2009 .

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Rédigé par DanielB

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Publié le 1 Décembre 2009

Voilà qui vient confirmer ce que j'écrivais il y a quelques jours [ 1 ] et ce que publiais Rick Rozoff [ 2 ]
C'est , mine de rien , la deuxième fois que mon point de vue est confimé par M.Dmitri Rogozine !

BRUXELLES, 1er décembre - RIA Novosti

Certains pays membres de l'OTAN sont hostiles au partenariat avec la Russie, a déclaré mardi à Bruxelles le représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN Dmitri Rogozine à l'issue d'une réunion du Conseil Russie-OTAN au niveau des ambassadeurs.

"Il est tout à fait clair que certains membres de l'Alliance ne souhaitent pas avoir de relations de partenariat normales avec la Russie. Ils cherchent des prétextes pour inverser la situation", a indiqué M.Rogozine commentant la décision de la délégation canadienne de bloquer l'adoption des documents préparés pour la prochaine rencontre ministérielle Russie-OTAN programmée pour le 4 décembre à Bruxelles.

La Grande-Bretagne et les pays baltes ont appuyé les Canadiens, "le scénario avait été préparé d'avance", a annoncé le diplomate russe après la démarche canadienne.

"La situation s'est aggravée après que la Fédération de Russie eut présenté lundi le projet du Traité pour la sécurité européenne" à l'Alliance, a noté M.Rogozine avant d'ajouter : "ils étaient au pied du mur, ils devaient dire s'ils étaient pour ou contre".

"Toutes les ruses diplomatiques que nous avons observées à la rencontre ministérielle de l'OSCE à Athènes et au Conseil Russie-OTAN à Bruxelles, cachent le désir des partisans de la "guerre froide" d'empêcher tout compromis avec la Russie sur les questions de principe", a-t-il estimé.

Il s'agit avant tout du principal de "la sécurité indivisible de l'Europe" mentionnée dans le projet russe de Traité pour la sécurité européenne. "S'ils le mettent en doute, nous n'avons rien à leur dire", a noté M.Rogozine.

En été 2008, le président russe Dmitri Medvedev a proposé de créer un mécanisme de sécurité en Europe rendant impossible le monopole d'un seul État ou d'une organisation internationale sur les activités de maintien de la sécurité. Dimanche dernier, un projet du Traité pour la sécurité européenne a été mis en ligne sur le site du président russe. Lundi, il a été présenté aux organisations européennes.

Le document prévoit notamment que les pays signataires du Traité puissent considérer une attaque armée contre un autre État membre comme une attaque perpétrée contre eux-mêmes et se prêtent un soutien militaire, interdit aux pays signataires de prendre des engagements contraires aux principes du Traité. Le document est ouvert à la signature pour tous les pays de l'espace euro-atlantique et eurasiatique, de Vancouver à Vladivostok, pour l'UE, l'OSCE, l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), l'OTAN et la Communauté des États Indépendants (CEI).

Articles associés
[ 1
]" La Russie a dépassé les bornes " : Le gouvernement Conservateur Canadien reprend sa réthorique belliciste .
[ 2 ] Aux quatre points cardinaux: le Canada mène les affrontements de l'OTAN avec la Russie dans le Nord



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Rédigé par DanielB

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