les canadiens dans l'arctique

Publié le 13 Octobre 2008

Réponse dans quelques heures !

La crise pénalise Stephen Harper aux élections canadiennes

Premier dirigeant d'un pays du G8 à affronter l'électorat depuis le début de la crise financière, le premier ministre conservateur du Canada, Stephen Harper, sera-t-il, à l'issue des élections législatives du mardi 14 octobre, la première victime politique de la tourmente mondiale ? Début septembre, il avait décidé d'appeler les Canadiens aux urnes dans l'espoir de former un gouvernement majoritaire (le sien est minoritaire depuis son élection, en janvier 2006) : les sondages accordaient alors une confortable avance à sa formation. Mais à la veille du scrutin, l'écart entre les conservateurs et les libéraux (centristes) de Stéphane Dion n'est plus que de quelques points.

Entre-temps, l'inquiétude est montée d'un cran : les Canadiens craignent les répercussions de la crise financière, dans un panorama économique déjà dégradé. Après des années de croissance enviable, le Canada est en effet menacé d'une récession, en raison principalement de sa dépendance économique à l'égard des Etats-Unis : son grand voisin du Sud absorbe 75 % de ses exportations et contribue à un quart de son produit intérieur brut.

Sur la défensive lors des débats télévisés de la campagne, M. Harper a été accusé par l'opposition de n'avoir aucun plan pour protéger le Canada des conséquences de la crise économique et de rester indifférent au sort des épargnants.

Jusqu'à présent, les plus touchés sont les investisseurs, qui subissent de plein fouet la chute des marchés boursiers. A la Bourse de Toronto, l'indice de marché TSX a perdu 16 % la semaine dernière (et 34 % depuis le début de l'année), sous l'effet d'une forte baisse des prix du pétrole et des matières premières, deux des piliers de l'économie canadienne.

Les banques canadiennes n'ont guère été affectées pour le moment, mais les déboires financiers des autres pays occidentaux commencent à peser sur la disponibilité du crédit. Le ministre canadien des finances, Jim Flaherty, a dégagé 25 milliards de dollars canadiens (15,7 milliards d'euros) pour racheter des prêts hypothécaires douteux aux banques, dans l'espoir qu'elles mettront les fonds ainsi libérés à la disposition des entreprises et des particuliers. Et la Banque centrale du Canada, se joignant à ses homologues occidentales, a abaissé son taux préférentiel. M. Flaherty répète que les banques canadiennes sont solides et bien capitalisées et que les ménages canadiens sont moins endettés que leurs voisins américains.

 

OPPOSITION FRAGMENTÉE

 

Jusqu'à récemment, M. Harper a surtout fait campagne en défendant son bilan : baisse des impôts, remboursement de la dette publique grâce aux excédents budgétaires dégagés, contrôle des dépenses publiques, investissements ciblés et aides accrues aux familles. Le libéral Stéphane Dion avait, lui, centré sa campagne sur l'instauration d'une taxe sur le carbone pour favoriser une réduction des gaz à effet de serre. Un cheval de bataille qui passait mal dans l'opinion. Il a réorienté son discours vers l'économie, scandant que son adversaire est "déconnecté des réalités".

M. Harper fait face à une opposition très fragmentée : celle des libéraux mais aussi du Nouveau Parti démocratique (centre gauche), du Bloc québécois (présent au Québec seulement) et du Parti vert. Le premier ministre sortant comptait marquer des points dans les provinces clés, où sa formation était peu présente. Il aura du mal à gagner son pari, avec le retour en force des libéraux (en Ontario ), des néo-démocrates (en Colombie-Britannique et en Ontario) et des "bloquistes" indépendantistes au Québec. Là comme en Ontario, la population est mécontente de la dégradation de l'emploi dans deux secteurs majeurs : l'automobile et l'exploitation des forêts. M. Dion reproche à M. Harper d'avoir refusé de soutenir ces industries, au nom d'une philosophie du "laisser-faire".

"Les Canadiens n'ont pas peur de perdre leurs emplois et leurs maisons, comme les Américains", a déclaré M. Harper, alors que les électeurs avaient les yeux rivés sur la Bourse. "Notre situation est meilleure que celle de nos partenaires", a-t-il assuré. Il a aussi conseillé à ses compatriotes de profiter de la crise pour faire des affaires en Bourse, plutôt que de céder à la panique. M. Harper a pris, samedi, la mesure du danger électoral : "Il n'y a pas de garantie que nous allons gagner. Nous avons besoin de chaque vote, de chaque siège", a-t-il lancé. Au Canada, le parti politique qui remporte le plus de sièges de députés forme le gouvernement.

Anne Pélouas

L" Immonde " du 13 Octobre 2008 .
Note de l' Editeur : " Jusqu'à récemment, M. Harper a surtout fait campagne en défendant son bilan : baisse des impôts, remboursement de la dette publique grâce aux excédents budgétaires dégagés, contrôle des dépenses publiques, investissements ciblés et aides accrues aux familles."
 

Il ne faut pas oublier le " Programme Arctique " du Parti Conservateur et le " Contre Programme " de M. DION .

 



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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 6 Octobre 2008

MONTREAL -Faisant escale pour la première fois de la campagne en territoire arctique, le chef libéral Stéphane Dion a taillé en pièces dimanche la militarisation de l'Arctique prônée par les conservateurs.

 

M. Dion a affirmé que les Canadiens ne "battront jamais" militairement les Russes, qui ont affiché avec éclat il y a quelques temps leurs prétentions dans le cercle polaire, convoité pour ses ressources naturelles.

"Ce n'est pas une erreur d'avoir une présence militaire, mais c'est une erreur d'en faire le fer de lance principal de la politique canadienne", comme le privilégient les conservateurs, a semoncé M. Dion, sous le pâle soleil nordique, à Iqaluit, face à la baie de Frobisher.

"Pourquoi? Parce que si la question devient principalement militaire, comment voulez qu'on appuie notre souveraineté face aux Russes et aux Américains?"

Selon lui, il faut d'abord que les Canadiens prouvent qu'ils sont les meilleurs gardiens du baromètre climatique de la planète que constitue le Grand Nord, que le Canada est le meilleur gardien du Nord. "C'est nous qui nous en occupons le mieux. (C'est la meilleure façon de s'assurer que) le monde désire que l'Arctique demeure canadien."

Pendant que M. Dion navigue en terre libérale, son adveraire direct pour le poste de chef de l'opposition, Jack Layton, lui, poursuit son offensive pour permettre au NPD de supplanter les libéraux.

De passage à Terre-Neuve et ensuite à Thunder Bay, en Ontario, le chef néo-démocrate a tenté de convaincre les partisans du Parti libéral et du Parti vert à s'unir pour appuyer son parti et vaincre les conservateurs. "Nous devons nous assurer que nous faisons non seulement sortir le vote, mais que nous amenons de tous nouveaux électeurs qui votaient différemment dans le passé pour montrer la porte à Stephen Harper", a-il affirmé

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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 24 Septembre 2008

Que n'aurait on pas entendu ou lu : Land grab , imperialism ,jingoism ,   sabre rattling , soviet-like gesture , new threat against peace ,  ...........










Ps : On dirait du Gilles Vigneault ..........................

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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 21 Septembre 2008

Steven Harper promet une agence de développement pour le Grand-Nord canadien

IQALUIT, Canada - A l'occasion d'un déplacement de quelques heures à peine à Iqaluit, dans le Nunavut, le Premier ministre canadien Stephen Harper a promis de nouvelles mesures pour assurer le développement du Grand Nord canadien, et par ricochet, la souveraineté du Canada sur l'Arctique.
Il était le premier candidat au poste de Premier ministre à fouler le sol gelé depuis le début de la campagne, et il a fait savoir qu'il entendait faire du Grand Nord canadien, l'une de ses priorités.

"L'importance économique et stratégique de l'Arctique s'est accrue de façon exponentielle au fil des ans, notamment en raison de la hausse de la demande mondiale pour ses ressources énergétiques et minérales, de la fonte de la calotte glacière et de l'augmentation de la navigation", a-t-il soutenu lors d'un point de presse dans un centre communautaire d'Iqaluit.

Un gouvernement conservateur réélu s'engagerait à regrouper toutes les activités de développement du Grand Nord sous la direction d'une agence de développement régionale indépendante. Il établirait également un "bureau satellite", sorte de guichet unique facilitant les démarches administratives et il améliorerait le processus réglementaire pour les projets sur les ressources naturelles.



Avec ces mesures, le chef conservateur se targue de ne laisser aucune région du Canada à l'écart, aussi éloignée soit-elle.

Mais si l'intérêt croissant d'Ottawa pour les énormes réserves de pétroles et de gaz naturel dans ses fonds sous-marins ne fait pas de doute, certains sur place se demandent si sa population et ses conditions de vie suscitent un tel enthousiasme.

"Nous avons beaucoup de gens qui sont sans travail, nous avons une crise du logement et notre taux de pauvreté est dans le plafond: ces problèmes doivent être abordés dès maintenant", a fait valoir le candidat libéral pour le Nunavut, Kirt Ejesiak.

Avec son équipe, il faisait le pied de grue devant le centre communautaire où M. Harper tenait son point de presse, pour lui demander des comptes sur ces thèmes.

Le leader du Parti conservateur s'est défendu de laisser les gens à l'écart. "C'est clair que ce gouvernement a une priorité du Grand Nord avec plusieurs éléments: évidemment la souveraineté du Canada, appuyée par tous les Canadiens, mais aussi le développement économique et social", a-t-il indiqué.

D'autres avancent que le réchauffement planétaire, bouleversant le mode de vie des gens qui habitent la région, devrait être plus haut dans la liste des priorités des conservateurs.

A cela, M. Harper réplique en enfonçant le clou sur son sujet préféré: le plan vert de son adversaire libéral. "Personne ne veut payer de taxe sur le carbone, y compris dans cette partie du pays", a-t-il prétendu.

Le Canada n'est pas le seul a avoir les yeux rivés sur l'Arctique, riche en hydrocarbures. Pas plus tard que cette semaine, le chef conservateur s'est dit préoccupé par les revendications territoriales de la
Russie  et par les incursions de ses bombardiers.Les Etats-Unis, la Russie, la Norvège, le Danemark et le Canada convoitent ce territoire, tant pour ses ressources naturelles cachées que pour son positionnement stratégique. AP

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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 11 Septembre 2008

Rédigé par P@lp@tine

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