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Publié le 1 Mars 2010


MOSCOU, 26 février - RIA Novosti
Lors de la visite du président russe Dmitri Medvedev à Paris, les 1er-3 mars, Gazprom Export envisage de signer avec GDF Suez un mémorandum prévoyant des livraisons supplémentaires de gaz à la France, a annoncé vendredi lors d'un point de presse le conseiller du chef de l'Etat russe Sergueï Prikhodko. 


"Gazprom Export et GDF Suez ont l'intention de signer en marge de la visite un mémorandum d'entente sur la livraison de volumes supplémentaires de gaz à la France", a-t-il déclaré.

Selon le conseiller présidentiel, le groupe français évoquera en outre sa participation au projet Nord Stream. Il s'agit notamment de l'augmentation des quantités de gaz qui seront acheminées vers la France par ce pipeline passant par le fond de la mer Baltique.

Moscou salue également le désir d'un autre géant français, EDF, de s'associer davantage au projet South Stream. Piloté par le russe Gazprom et l'italien Eni, ce projet est destiné à livrer le gaz russe de la mer Caspienne à l'Union européenne en contournant l'Ukraine.

"Ils (les Français) manifestent un vif intérêt pour le gazoduc South Stream. Nous considérons ce facteur comme un bon signe pour les investisseurs et les consommateurs", a affirmé M.Prikhodko interrogé sur l'augmentation éventuelle de la participation française au capital de South Stream.

Il a rappelé que le protocole d'entente entre EDF et Gazprom relatif à ce projet avait été signé en novembre dernier.

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Publié le 28 Février 2010

SOTCHI (mer Noire), 27 février - RIA Novosti

Le
premier ministre russe Vladimir Poutine en visite de travail à Sotchi a rencontré samedi l'ex-chancelier allemand et président du comité des actionnaires de la société Nord Stream AG Gerhard Schröder, a déclaré à RIA Novosti le porte-parole du chef du gouvernement russe Dmitri Peskov.

"Lors de la rencontre, MM. Poutine et Schröder, qui se trouve à Sotchi à l'invitation du premier ministre russe, ont procédé à un échange de vues sur l'état actuel des relations entre les deux pays", a-t-il affirmé.

"Les parties ont également examiné la construction du gazoduc Nord Stream", a indiqué M.Peskov, rappelant que ce projet en était au stade final de sa réalisation.
D'une capacité totale de 50 milliards de m3 de gaz, le système Nord Stream reliera par le fond de la mer Baltique la ville russe de Vyborg à la ville allemande de Greifswald. Le gazoduc comprendra deux conduits. Le premier, d'une longueur d'environ 1.220 km et d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de m3 de gaz, doit entrer en service en 2011.

Afin de réaliser le projet, une société - Nord Stream AG - a été fondée. Son capital est réparti entre le russe Gazprom (51%), les allemands Wintershall Holding и E.ON Ruhrgas (20% chacun) et le néerlandais Gasunie (9%).

Le projet a obtenu les autorisations de tous les cinq pays qui seront traversés par le gazoduc: l'Allemagne, le Danemark, la Finlande, la Russie et la Suède.

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Publié le 11 Novembre 2009

L'accord de la Finlande et de la Suéde à la pose du gazoduc Nord-Stream dans leur ZEE [ 1 ] provoque de très vives réactions de la presse Anglo-Saxonne qui ouvre ses colonnes , à l'image du WSJ [ 2 ] , aux " experts " des centre analytiques atlantistes qui ont du mal à cacher leur déception .
Le projet de gazoduc Russo-Allemand est comparé , on s'étonne de pouvoir encore s'étonner , au pacte Molotov-Ribbentrop :
" This is because the Nord Stream project is part of an exclusionary agreement between Moscow and Berlin—nicknamed in circumvented Warsaw the "Molotov-Ribbentrop Pact," after the 1939 Soviet-Nazi deal to carve up Poland. It would have been much cheaper to build an overland pipeline through Eastern Europe, but the purpose of Nord Stream from the beginning was to bypass countries Moscow still considers to be part of its sphere of influence "


S'en suit une " analyse " géopolitique ou plutôt de " psychologie géopolitique Russe "

 " Russia's geopolitical message here is clear: It doesn't trust the new EU member states as transit countries or even as energy consumers and is willing to incur enormous costs to bypass them. The other message—or implied threat—is that Nord Stream will allow the Kremlin to cut off gas deliveries to Eastern Europe through current pipelines without reducing energy supplies to Germany. But what sort of message does Germany, a fellow EU member, intend to send to its neighbors?"

On peut en effet se poser les questions suivantes :

1- Pourquoi la Russie , mais aussi l'Allemagne , ont voulu construire un gazoduc sous-marin alors qu'un tracé via la côte Balte aurait été moins onéreux ?
Les Etats Baltes et la Pologne ne sont ils donc pas des partenaires fiables en matière de transit energétique ?

2- Pourquoi les éditorialistes et experts invités du WSJ ne se réjouissent ils pas du fait qu' à l'avenir la Pologne et les Etats- Baltes seront ainsi moins dépendants du gaz Russe et donc moins soumis au " chantage Russe "  ?
En effet , privés des livraisons du Nord-Stream , ils pourront " réduire leur dépendance vis à vis de la Russie " (c)et se fournir au Qatar , en Australie , en Algérie , au Nigeria et même en Republique Dominicaine ?
C'est bien pour cette raison que ces mêmes experts conseillaient depuis deux ans à l'Europe de ne pas autoriser la pose de ce gazoduc et lui préférer le GNL !

On peut , enfin , se poser des questions sur l'agument selon lequel les sociétés Baltes et d'Europe de l'Est ont été écartées du projet :
Of the dozens of companies involved in the pipeline's construction, not one is from the Baltics, Central or Eastern Europe.

Peut être par ce qu'elles n'ont aucune expertise en matière de métallurgie et de fabrication de tubes , de déminage , de pose sur le plateau continental ou de process des fluides ? [ 3 ]

Liens :
[ 2 ] The Molotov-Ribbentrop Pipeline - Article du WSJ du 10 novembre 2009 .
[ 3 ] Северный поток" почти пошел - Reportage de Vesi Nedeli du 8 novembre 2009 avec en particulier des images sur la fabrication des tuyaux .

Articles associés :
[ 1 ] La Suède et la Finlande accordent l'autorisation de pose pour le Nord-Stream



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Publié le 5 Novembre 2009

Les gouvernements Suédois et Finlandais viennent d'accorder  leur autorisation au consortium Nord-Stream AG pour la pose du gazoduc dans leur ZEE " Nord- Stream " devant relier le champ gazier de Chtokman dans la Mer de Barents à l'Allemagne [ 1 ]
Ces dernières semaines , le gouvernement Finlandais avait exercé un chantage sur le gouvernement Russe en conditionant son accord à la renonciation de l'augmentation des  taxes d'exportation sur le bois brut en provenance de Russie .[ 2 ]
Un groupe d'industriels Finlandais desireux de mener des recherches minières dans la ZEE avait même posé comme condition la restitution à la Finlande de la Carélie , en proposant généreusement d'y garder les populations Russes [ " la cage avec les oiseaux " ? ] , en échange de l'abandon de son  projet .
Les gouvernements de la région , à l'image du gouvernement Suedois , ont été soumis à des pressions sans précédent de la part de la diplomatie Etasunienne , y compris par voie de presse , pour les dissauder d'accorder leur accord .
Le consortium Nord-Stream AG a du satisfaire à des contraintes écologiques sans précédantes parmis lesquelles l'obligation de déminage dans une bande de plusieurs dizaines de mètres autour du tracé du gazoduc .


Liens :
[ 1 ]
Sweden and Finland Grant Permits to Nord Stream - Communiqué de Nord-Stream AG du 5 novembre 2009 .
[ 2 ]
Ради Финляндии заградительные пошлины на лес будут введены не ранее чем через 14 месяцев - Article de News.ru du 27 octobre 2009 .

Pour recevoir la lettre d'information de Nord-Stream AG , enregistrez vousici .

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Publié le 2 Novembre 2009

MOSCOU, 2 novembre - RIA Novosti

Le premier ministre russe Vladimir Poutine considère que l'autorisation du Danemark de poser dans ses eaux territoriales et dans sa zone économique exclusive le gazoduc Nord Stream a contribué à l'amélioration des relations entre les deux pays. [ 1 ]

"En réponse à votre question, je dirai oui, cet accord a contribué aux améliorations des relations bilatérales ", a déclaré lundi Vladimir poutine en répondant aux questions des journalistes.
 
Le Danemark a été le premier pays à autoriser la pose du gazoduc Nord Stream dans ses eaux territoriales (87,7 km) et sa zone économique exclusive (49,9 km).

Long de 1.220 km, Nord Stream reliera Vyborg (Russie) et Greifswald (Allemagne) par la mer Baltique Sa première conduite, longue de 1.200 km, aura une capacité annuelle de 27,5 milliards de mètres cubes.
Le volume des livraisons de gaz au Danemark par le gazoduc en construction Nord Stream peut en perspective passer à 3 milliards de mètres cubes annuellement, a annoncé lundi le premier ministre russe Vladimir Poutine aux journalistes en dressant le bilan des pourparlers avec son homologue danois.[ 2 ]
Le Danemark est membre , comme la Russie , du Conseil Arctique et au travers de la souveraineté exercée sur le Groenland a des revandications , dont la souveraineté sur le Pôle-Nord , sur le plateau continental arctique .

Liens :
[ 2 ]Nord Stream : le Danemark recevra annuellement 3 mds de mètres cubes de gaz (Poutine) -Depêche de Ria Novosti du 2 novembre 2009 .

Articles associés :
[ 1 ] Gazoduc Nord Stream: le Danemark donne le feu vert à sa construction

 

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Publié le 21 Octobre 2009


MOSCOU, 21 octobre - RIA Novosti. Le gazoduc Nord Stream, le principal projet énergétique et politique de la Russie, a obtenu la première autorisation pour sa construction : de la part des autorités du Danemark. Seule la Suède fait maintenant obstacle au passage du tube russo-allemand par le fond de la Baltique. Mais les analystes estiment que cette dernière barrière tombera sous la pression d'autres pays intéressés à la construction du gazoduc, lit-on mercredi dans les quotidiens Kommersant et RBC daily.

Nord Stream AG, l'opérateur du projet, a deux fois changé l'itinéraire du gazoduc et a renoncé à la station de compression et au câble à fibres optiques initialement prévus par le projet. A présent, les concertations du projet avec les organismes d'Etat de Finlande, de Russie, de Suède et d'Allemagne sont au "stade final", explique Nord Stream AG. La Finlande a déjà approuvé le fondement écologique du projet et autorisé les travaux de déminage du fond du golfe de Finlande sur le trajet prévu de Nord Stream. Une décision définitive sur l'octroi du droit d'utiliser la zone économique du pays doit être prise par le gouvernement finlandais la semaine prochaine, le 29 octobre. La décision de Rosprirodnadzor de Russie

(Service fédérale de contrôle en matière d'exploitation des ressources naturelles) est attendue fin novembre - début décembre et celle des organismes d'Etat d'Allemagne et de Suède, à la fin de l'année. L'accord des autorités allemandes et russes ne pose pas de problèmes. Avant fin octobre, le gouvernement suédois doit achever le dernier round des concertations sur Nord Stream, après quoi la décision sera prise. En l'absence ne serait-ce que d'une seule de ces autorisations, le projet ne peut être réalisé, indique Nord Stream AG.

Le directeur de l'Institut de l'énergie nationale Sergueï Pravossoudov fait remarquer que la Suède n'est nullement intéressée par ce projet. "La Suède ne prévoit pas de recevoir le gaz du gazoduc Nord Stream. Pas plus, d'ailleurs, que la Finlande, mais celle-ci est intéressée par les livraisons de bois russe", a déclaré l'expert. Il n'exclut toutefois pas que, sous une pression de ses voisins, ce pays adopte tout de même une décision positive sur le projet.

Vitali Gromadine d'Arbat Kapital suppose que les pays baltes pourraient essayer d'empêcher la construction du gazoduc Nord Stream. Mais, selon l'expert, au plus fort de la crise, leur mécontentement a diminué : "Peut-être, à cause de leur forte dépendance des crédits ouest-européens".

Ce texte tiré de la presse russe n'engage pas la responsabilité de RIA Novosti.



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Publié le 28 Septembre 2009

MOSCOU, 28 septembre - RIA Novosti. Le gazoduc Nord Stream qu'il est prévu de construire sur le fond de la mer Baltique peut être complété par un câble électrique reliant la centrale nucléaire de Kaliningrad et le Nord de l'Allemagne, lit-on lundi dans les quotidiens RBC daily et Kommersant.

La société russe Inter RAO EES a entamé l'examen de propositions appropriées avec des partenaires étrangers. Ce câble ajouté au gazoduc peut accroître la rentabilité du projet de transmission de l'énergie et renforcer les positions de Nord Stream en Europe, estiment les analystes, mais cela compliquera la concertation, déjà difficile, sur le projet de gazoduc avec les pays scandinaves.

Le premier des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Kaliningrad (6 milliards de dollars) d'une puissance totale d'environ 2,4 gigawatts doit être mis en service en 2016, le deuxième, en 2018. Il est prévu que l'enclave russe consommera environ un tiers d'énergie produite, le reste sera exporté, notamment, vers l'Allemagne (près de 1000 mégawatts).

La combinaison du câble électrique (d'une puissance de 600 à 1000 mégawatts) et du gazoduc peut accroître l'intérêt des compagnies allemandes, indique l'expert du Centre de conjoncture politique Dmitri Abzalov. Cette semaine, la différence du coût de l'énergie en Russie et en Allemagne a été de plus de 2,5 fois : le prix spot d'un MW sur le marché allemand a été de 46 euros et dans le secteur privé du marché russe dans la zone Europe-Oural, 790 roubles (17,8 euros), indique l'analyste de Troïka Dialog Alexandre Kotikov. La situation est complexe sur le marché électrique de l'Union européenne, et dans ce contexte, l'intérêt pour le projet peut être manifesté par plusieurs compagnies étrangères, par exemple, E.ON, estime Dmitri Abzalov.

Selon Nord Stream AG, la compagnie n'est pas encore au courant de la pose d'un câble électrique parallèlement au gazoduc. Un interlocuteur qui est au courant de la mise en oeuvre du projet de centrale nucléaire à Kaliningrad suppose que, lors de la pose du câble le long de Nord Stream, il faudra évaluer de nouveau l'influence du gazoduc sur l'écologie de la Baltique. Mais la compagnie Nord Stream AG explique : "La phase finale de concertation du projet est en cours avec les cinq pays par les eaux desquels passera l'itinéraire du gazoduc et les changements au projet ne sont pas prévus". La première évaluation (compte tenu des suppléments) est revenue aux participants au projet à environ 100 millions d'euros.

Ce texte tiré de la presse russe n'engage pas la responsabilité de RIA Novosti.

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Publié le 21 Septembre 2009

BERLIN, 21 septembre - RIA Novosti. La construction du gazoduc Opal, visant à raccorder Nord Stream aux réseaux de transport gazier existants, sera lancée en octobre prochain en Saxe, a annoncé Bernd Vogel, PDG d'Opal Net Transport GmbH.

"Nous procédons actuellement au déblayage du site et aux travaux de terrassement. Selon nos calculs, le soudage des tubes et leur mise en place commenceront en octobre prochain", a affirmé M.Vogel cité par le service de presse de la compagnie.

Opal Net Transport GmbH est une filiale de Wingas, coentreprise fondée par le russe Gazprom et l'allemand Wintershall en vue de piloter la conception et la construction du gazoduc Opal.

D'une capacité de 36 milliards de m3 de gaz par an, ce pipeline reliera Greifswald à Olbernhau en traversant plusieurs länder fédéraux: le Mecklembourg-Poméranie occidentale, le Brandebourg et la Saxe. Il servira à acheminer du gaz vers la frontière entre l'Allemagne et la République tchèque.

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Publié le 19 Septembre 2009

Depuis longtemps les " amis " de l'Europe comme l'European Council on Foreign Relations et le German Marshall Fund " conseillaient " aux Européens de " se délivrer du dikat énergétique Russe " et combattaient avec acharnement le projet de gazoduc  Nord-Stream  qui doit alimenter l'Allemagne et l'Europe avec le gaz en provenance du champ de Chtokman dans la Mer de Barents .
L'une de leurs propositions phares était de " liquéfier " les approvisionnements Européens en recourant à des approvisionnements de pays considérés comme " sûrs " : Algérie , Egypte , Qatar , Nigéria , Indonésie , République Dominicaine ... Cette liste je ne l'ai pas inventée !
Ils ont été entendus au delà de leurs espérances ..........mais à Saint-Petersbourg .
Dans une interview réalisée à Saint-Petersbourg hier , le CEO de Shtokman Development AG Youri Komarov vient d'annoncer que la troisième phase de développement du champ de Chtokman se fera uniquement pour la production de GNL ( Gaz Naturel Liquéfié ) [ 1 ]
Nul n'est besoin d'être clerc pour comprendre ce que gaz naturel liquéfié ne sera pas destiné prioritairement à l'Europe mais au marché Nord-Américain ( Rabaska ) ou à l'Asie via la Route Maritime Nord .L'Europe  pourra certes en bénéficier mais probablement au travers du marché " spot " qui on le sait est trés spéculatif et qui a tendance à attirer les fournisseurs vers les zones ou les prix sont plus élevés  .[ 2 ]
Celui-ci est en outre trés sensible au moindre aléa : Ouragan Katrina ou tempête dans le golfe du Mexique , rupture d'un oléoduc au Nigéria ou arrêt d'une centrale nucléaire au Japon en raison d'un tremblement de terre . Beaucoup plus que son homologue pétrolier et pour longtemps encore malgrés l'augmentation des capacités de liquéfaction et de regazéification . [ 3 ]
Le message de Vladimir Poutine à son homolgue  Finlandais au mois de novembre 2008 aurait du être entendu et il ne l'a pas été .[ 4 ] Qui s'en souvient même ?
Certains se sont gaussés en en parlant comme d'un " bluff " et que la Russie était dépendante de l'Europe , qu'elle ne serait pas capable de mettre au point des usines de liquéfaction . La déclaration de M. Komarov montre que NON !
Depuis ces " analyses " , la Russie produit du GNL depuis le champ gazier de Sakhaline .
Pis encore : Le gouvernement Russe a annoncé que desormais la Russie va de plus en plus faire appel à ses chantiers navals nationaux pour construire ses méthaniers . Le seul  " moyen de pression" (Sic ! ) occidental , un embargo sur les technologies de compression et de liquéfaction et les enveloppes des cuves des  méthaniers , devenant ainsi inopérant

Pendant ce temps l'Europe a  décidé de participer , sans consulter la Russie qui l'alimente , à la modernisation du réseau de gazoducs Ukrainiens .

Maintenant les Zéropéens devront méditer cette loi d'airain de la géopolitique des ressources :
" Toute goutte de pétrole ( Russe ) ou toute molécule de gaz ( Russe ) qui partira vers l'Est ne pourra pas aller vers l'Ouest "

Liens :
[ 1 ]
Shtokman to Be ‘Purely’ LNG Project at Phase Three, CEO Says - Depêche de Bloomberg du 17 septembre 2009 .
[ 2 ] ". But we are also seeing heavy demand for LNG from the far east attracting shipments which might otherwise have come here, and also the ongoing impact of a dysfunctional European market sitting next to our highly competitive one. The market in which we buy our gas is now pretty much a worldwide one."
Gas flow to Britain slows despite high prices - Article du Guardian du 28 avril 2008 .
[ 3 ]
Pipeline crunch helps spur surge in LNG prices - Article de The Standart du 29 novembre 2005 .
 
Article associé :
[ 4 ] "
Nord-Stream" : Le Poutine tel qu'on le parle



" Having the capacity does not mean the molecules are going to arrive."

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Publié le 16 Septembre 2009

MOSCOU, 15 septembre - RIA Novosti. La France pourrait devenir partenaire de la Russie dans le cadre des projets gaziers South Stream et Nord Stream, a annoncé mardi le journal russe Kommersant commentant la rencontre des premiers ministres russe et français, Vladimir Poutine et François Fillon, lundi soir à Moscou.

Les chefs de gouvernement russe et français se sont penchés sur la participation des sociétés françaises à la construction des gazoducs sous-marins South Stream et Nord Stream qui relieront la Russie à l'Europe respectivement via la mer Noire et la mer Baltique, indique le journal se référant à une source au sein du gouvernement russe.

La France s'est montrée intéressée par les gazoducs russes après avoir été exclue en 2008 du gazoduc européen Nabucco qui doit relier la mer Caspienne à l'Union européenne à l'horizon de 2012. En février 2008, les actionnaires de Nabucco ont retenu l'électricien allemand RWE comme sixième partenaire du consortium qui réunit désormais l'autrichien OMV, le hongrois Mol, le roumain Transgaz, le bulgare Bulgargaz et le turc Botas. Le français GDF Suez a déclaré qu'il étudierait d'autres projets dont South Stream. Ensuite GDF Suez a décidé de se joindre à Nord Stream dont la construction commencera en 2010. [ 1 ] 
 GDF Suez obtiendra 9% du gazoduc d'ici octobre, d'après Alexandre Medvedev, vice-président du conseil d'administration du russe Gazprom.

Le gazoduc Nord Stream reliera Vyborg (Russie) à Greifswald (Allemagne) par le fond de la mer Baltique. Le système comprendra deux pipelines. Le premier, d'une longueur d'environ 1.200 km et d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de m3 de gaz, doit entrer en service en 2011.

Toutefois, la France ne renonce pas au projet South Stream. La source du Kommersant affirme que Gazprom mène des négociations avec Électricité de France sur sa participation au projet. Gazprom et EDF se sont abstenus de tout commentaire, mais un responsable haut placé du groupe russe a confirmé cette information. Les négociations ont commencé il y a six mois, selon les sources du Kommersant.

"Gazprom et EDF signeront bientôt un mémorandum de coopération paraphé la semaine dernière", a déclaré une source au sein du gouvernement russe. Un autre responsable russe affirme que le document sera signé fin septembre, lors d'une visite du PDG de Gazprom Alexeï Miller en France. "Le document prévoit notamment l'acquisition d'au moins 10% de South Stream par EDF en échange de contrats à long terme sur la livraison de gaz aux centrales électriques situées le long du gazoduc", selon lui.

Pour le moment, l'italien Eni est le seul partenaire de Gazprom pour South Stream. Le groupe italien a refusé de commenter l'éventuelle adhésion d'EDF au projet.

Un responsable proche des négociations russo-françaises indique qu'EDF a besoin de gaz supplémentaire pour ses centrales italiennes (EDF contrôle 19,36% de la société italienne EDISON) et hongroises (95,57% de Budapesti Eromu Zrt) qui seront desservies par le gazoduc South Stream.

D'une capacité de 63 milliards de mètres cubes de gaz par an, le projet South Stream, promu depuis 2007 par le russe Gazprom et l'italien Eni, reliera la Russie à l'Europe méridionale et centrale sous les mers Noire et Adriatique. Le gazoduc sera mis en service en 2013.

Articles associés :

[ 1 ]
GDF Suez bientôt actionnaire de Nord-Stream

 



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