La crise gazière Russo-Oukrainienne a remis sur le devant la necessité de terminer au plus vite la construction du gazoduc Nord-Stream . De nombreux dirigents de sociétés gazières Européennes partagent desormais cet avis , tel Rainer Seele de Wingas .
BERLIN, 22 janvier - RIA Novosti. Rainer Seele, président du directoire de Wingas, un des principaux distributeurs de gaz allemands, juge indispensable la construction du gazoduc Nord Stream censé connecter les réseaux russe et européens par le fond de la mer Baltique.
"C'est un projet novateur, européen et surtout indispensable. Il est prévu de créer une double conduite de 1.200 km sous la mer Baltique et deux embranchements, Opal et Nel", a-t-il expliqué jeudi lors de la conférence annuelle du journal Handelsblatt à Berlin.
Selon lui, les événements de ces dernières semaines liés à la suspension du transit de gaz russe via l'Ukraine vers l'Europe devront persuader la Suède, la Pologne et les pays baltes que "cette liaison directe entre l'Union européenne et les sources de gaz naturel représente une assurance-vie".
"La rupture de l'approvisionnement (en gaz) - dont l'Ukraine est le mot clef - ne peut être résolue qu'à l'aide de gazoducs supplémentaires. C'est pourquoi nous souhaitons que l'Allemagne et l'Europe aient un accès direct au gaz sibérien", a-t-il poursuivi.
"Mesdames et messieurs, le "pays de transit" le plus fiable est la mer Baltique", a lancé le PDG de Wingas, détenu à 50% par Gazprom.
L'Europe a besoin de nouvelles capacités de transport gazier pour couvrir ses besoins croissants, a rappelé M.Seele.
Nord Stream est un itinéraire foncièrement nouveau pour l'exportation de gaz russe vers l'Europe (avant tout vers les marchés allemand, britannique, néerlandais, français et danois), qui contournera les pays de transit traditionnels. Il reliera Vyborg (Russie) et Greifswald (Allemagne) par la mer Baltique.
Sa première conduite, longue de 1.200 km et d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de mètres cubes, devait initialement entrer en exploitation en 2010. L'opérateur du projet est la société Nord Stream enregistrée en Suisse et détenue à 51% par Gazprom, à 40% par les allemands Wintershall Holding et E.ON Ruhrgas et à 9% par le néerlandais Gasunie.
Plusieurs pays, dont l'Estonie, la Pologne, la Suède et la Finlande, se déclarent hostiles au projet au motif que la construction du gazoduc présente des risques écologiques. Les experts notent cependant que Varsovie redoute de perdre les profits qu'elle engrange en tant que pays de transit.
Tandis qu pour nos " amis " d'outre Manche , c'est une " conspiration Germano- Sovié.......OUPS ! Russe " .............
MOSCOU, 13 janvier - RIA Novosti. Le géant gazier russe Gazprom réalisera tous ses projets gaziers, y compris le gazoduc Nord Stream, malgré les problèmes du transit de gaz russe via l'Ukraine, a déclaré mardi le vice-président du conseil d'administration de Gazprom Alexandre Medvedev.
"Nous poursuivrons la mise en oeuvre de tous nos projets de production, de transport et de distribution de gaz malgré toutes les menées" (de l'Ukraine), a indiqué M.Medvedev commentant l'éventuel impact de la situation autour du transit de gaz russe vers l'Europe via l'Ukraine sur la construction de nouveaux gazoducs, notamment du Nord Stream.
Le gazoduc Nord Stream doit relier le port russe de Vyborg au port allemand de Greifswald sous la mer Baltique. Sa première conduite, longue de 1.200 km et d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de mètres cubes, devait initialement entrer en exploitation en 2010. L'opérateur du projet est la société Nord Stream enregistrée en Suisse et détenue à 51% par Gazprom.
"La situation actuelle confirme une fois de plus qu'il faut diversifier les itinéraires d'exportation et diminuer les risques des pays de transit, parce que nous sommes déjà confrontés à des risques ingérables. Des risques ingérables tant au niveau bilatéral qu'au niveau multilatéral, quand nous et nos partenaires européens essayons de rappeler un pays de transit à l'ordre", a noté M.Medvedev.
"Plus vite nous réaliserons les projets comme Nord Stream ou South Stream (allant de la mer Noire en Russie jusqu'à l'Italie via les Balkans), moins de risques nous prendrons dans l'avenir", a conclu le responsable de Gazprom