nord-stream

Publié le 7 Janvier 2009

Alors que l'Oukraïne se livre à un chantage innadmissible sur l'Europe en prélevant le gaz Russe qui lui est destiné , Gehrard Schröder annonce la mise en service du gazoduc NORD- STREAM pour octobre 2011 .
Le début d'une réeele indépendance énergetique de l'Europe ?

SAINT-PETERSBOURG, 7 janvier - RIA Novosti. Le gazoduc Nord Stream, censé relier la Russie à l'Allemagne parl e fond de la mer Baltique, entrera en service en octobre 2011, a annoncé Gerhard Schröder, ex-chancelier allemand et président du comité des actionnaires de la société opératrice du projet Nord Stream AG.

"Nous sommes absolument convaincus qu'en respectant le calendrier et la législation, ce gazoduc entrera en service en octobre 2011", a assuré M. Schröder lors d'une rencontre avec le premier ministre russe Vladimir Poutine à Strelna, en banlieue de Saint-Pétersbourg.

Selon lui, Nord Stream est un projet capital non seulement pour l'avenir de la sécurité énergétique de l'Allemagne, mais aussi pour l'Europe toute entière.

Le gazoduc ne vise pas à remplacer les gazoducs existants, mais constitue un complément à ces derniers, a ajouté l'ancien chancelier.

Alors que les livraisons de gaz à l'Europe par le territoire ukrainien sont quasiment interrompues en raison du bras de fer entre Moscou et Kiev, cette question est plus actuelle que jamais, a quant à lui ajouté M. Poutine.

Le gazoduc Nord Stream doit relier sous la mer Baltique le port russe de Vyborg au port allemand de Greifswald. Sa première conduite, longue de 1.200 km et d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de mètres cubes, devait initialement entrer en exploitation en 2010. L'opérateur du projet est la société Nord Stream enregistrée en Suisse et détenue à 51% par Gazprom.

Plusieurs pays, dont l'Estonie, la Pologne, la Suède et la Finlande, se déclarent hostiles au projet au motif que la construction du gazoduc présente des risques écologiques. Les experts notent cependant que la Pologne, en l'occurrence, craint de perdre les profits qu'elle engrange en tant que pays de transit de gaz russe.

 

Note de l'Editeur : Le gazoduc " NORD- STREAM ' ( Severnyi Potok ) sera destiné principalement à l'acheminement du gaz en provenance du champ gazier offshore de Shtockman dans la Mer de Barents . Il pourra toutefois aussi servir à l'acheminement du gaz en provenance d'autres champs gaziers situés dans l'Arctique Russe , ceux de la peninsule du Yamal par exemple .



Voir les commentaires

Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Nord-Stream

Repost0

Publié le 1 Janvier 2009

Cette expression employée par des politiques Français dans les années 20 à propos des réparations de guerre dues par l'Allemagne est plus que jamais d'actualité à propos du "gouvernement " ( à defaut d'autre mots ) Oukrainien dirigé par la marionette Youchenko .
Toutes les 1er de l'an depuis 2006 , cela devient un feuilleton : La clique au pouvoir à Kyiv refuse de se conformer aux " lois  du marché " , alors qu'elle  clame haut et fort sa  volonté d'intégrer l' UE et son " marché libre et non faussé " , et l'OTAN bras armé de ce " marché libre et non faussé " .
Bref , l'attitude du legionnaire qui veut s'engager pour les voyages et pas les barouds .
Comme l'avait signalé Vladimir Poutine en prennant le collier de perles d'une journaliste : " Vous ne voudriez pas me céder votre  collier pour rien , alors pourquoi nous les Russes devrions nous céder notre gaz pour rien " .

La dernière bisbille entre Kyiv et Moscou ne porte pas seulement sur le futur prix du gaz , renégociable tous les ans par la volonté explicite de la clique Orangiste , mais sur la volonté de Youchenko de renégocier les tarifs de transit du gaz Russe pourtant gelés jusqu' au 31 décembre 2010 et sur un arrièré de prés de 2 milliards d'USD dus par NAFTOGAZ .
Deux milliards de dollars , c'est justement la somme qui a " disparu " du buget Oukrainien et que beaucoup de députés soupçonnent d'avoir servi à financer l'aide militaire à l'UBU Caucasien de Tbilissi , sans compter les " pertes en ligne " inévitables dans ce genre d'opérations . Curieusement un dépot de munitions d'ou seraient parties les armes a été aussi victime d'une "combustion spontanée" en Aout 2008 , mettant en peril la vie de plusieurs milliers de civils , peu aprés la divulgation de ces soupçons .

Heureusement l'autoproclamée " communauté internationale "semble prendre conscience du caractère corrompu de la clique en place à Kyiv , des luttes de clans intestines qui mettent en danger l'approvisionnement enegetique de l'Europe .
Le " Financial Times " a publié dans ce sens un article explicite le 17 décembre dernier :

" That said, Ukraine could do much more to stabilise its end of the business. Instead of constantly casting itself as a victim of Russian bullying, it should bolster its bargaining position. First, it should pay its gas debts on time so that arrears do not, as they always do, become a weapon in Gazprom’s hands. Next, it must finish the half-complete reform of the domestic market so that gas flows transparently to consumers in one direction and cash flows back, in accountable ways, in the other. Finally, Kiev, in co-operation with Moscow, must fulfil pledges to cut intermediaries out of the wholesale trade and strike a direct deal with Gazprom "

C'est à apprécier à sa juste mesure quand on connait les editoriaux rabiquemenr Russophobes et Poutinophobes qui ont été publiés par ce journal lors des pécédentes " crises du gaz " entre Moscou et Kyiv .
De la même manière le vice-Premier ministre tchèque Alexandr Vondra , dont le pays assure la présidence de l'UE depuis le 1er janvier , vient de déclarer : ( 1 ) «Tous les engagements existants concernant le transit et la livraison (de gaz) doivent être honorés» , une évolution notable par rapport aux prises de position précédentes ou le gouvernement Russe et GAZPROM faisaient figures de seuls coupables .


Cette dernière bisbille gazière montre aussi la necessité urgente , tant pour la Russie que pour une Europe indépendante  , de s'affranchir de l'hypothèque Oukraïniene , une entité geopolitique instable ( Crimée ,Ruthénie Subcarpatique  ou passe un conduite ) et de mettre en service le plus rapidement possible les gazoducs NORD-STREAM et SOUTH-STREAM , seuls garants d'une veritable sécurité energétique de l'Europe .


Sur le plan du droit international  , plutôt que se lancer dans d'interminables procés à la Cour Internationale de Justice ou les décisions lui sont toujours défavorables , la Russie devrait adopter l'attitude de certains dirigeants du FMI qui au cours des années 80  proposaient une " saisie conservatoire " de l'Amazonie Bresilienne devant la difficulté du Bresil à honorer sa dette auprés de cette institution .
Pour cela ils invoquaient un précédent célèbre : L'Occupation Française de la Ruhr dans les années 20 !




( 1 ) Je cite un lien du journal bobo-gôchard " Deglutition " qui vient de censurer trois de mes commentaires sur son article .

Voir les commentaires

Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Nord-Stream

Repost0

Publié le 17 Novembre 2008

Cette semaine le premier ministre Russe Vladimir Poutine a mis les Zéropéens au pied du derrick : Si les entraves environementalistes continuent pour le projet " Nord Stream " alors nous devrons aller nous faire cuire un oeuf avec du GNL . Avec tous les risques accrus que cela comporte pour cette sacro-sainte " sécurité d'approvisionnement " dont on ne cesse , Gluquessemanne et Béachel en tête , de nous battre et rebattre les oreilles .
Voici la version filmée  : C'est net , sec , cinglant , du " Poutine 100% pur jus " , " droit dans ses bottes " , 1ere pression à froid .
Du Poutine style " J'irais buter les terroristes jusque dans les chiottes " .
Du Poutine comme on l'aime ! ( Enfin pas tout le monde ) .


Je vous livre ma traduction officieuse et non assermentée :

" Ecoutez les Zéropéens ! Vous commencez à me les gonfler avec vos histoires de poiscalles qui attraperaient de mauvaises grippes à cause du Nord-Stream . Si vous continuez à me les broutter menues , le gaz je le refroidis et je vends aux Chinetoques et mêmes aux Ricains . Quand à vous ? En bien vous irez vous faire cuire un oeuf mais pas avec mon gaz !"

Ceux qui émettent des doutes
pourront toujours aller consulter l'original de sa declaration ici .


Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Nord-Stream

Repost0

Publié le 13 Novembre 2008

MOSCOU, 12 novembre - RIA Novosti. L'Europe doit définir sa position sur le gazoduc Nord Stream: si elle n'en a pas besoin, Moscou utilisera le gaz destiné au pipeline pour le livrer sur les marchés mondiaux sous une forme liquéfiée, a déclaré mercredi le premier ministre russe Vladimir Poutine.

"L'Europe doit enfin décider si elle a besoin du gaz naturel russe dans les volumes offerts par Moscou ou non. Si elle n'en a pas besoin, nous renoncerons à la mise en place du gazoduc nord-européen. Nous construirons des usines GNL afin de livrer du gaz liquéfié sur le marché mondial", a-t-il affirmé à l'issue de négociations avec son homologue finlandais Matti Vanhanen consacrées, entre autres, aux aspects écologiques du projet Nord Stream

Note de l'Editeur : Le projet " Nord-Stream " est vitale pour la securité energetique Européenne malgrés tout ce qu'affirment nos " amis " Americains . La Russie , avec la technologie GNL , peut livrer son gaz in fine à qui elle veut : Europe , Inde , Chine et même Amérique et choisir le client le plus avantageux .
L'Europe a besoin de ce gaz pour se chauffer , faire tourner ses usines . Elle peut elle aussi utiliser la technologie GNL . Mais dans ce cas elle devient beaucoup plus dépendante car elle ne peut pas planifier un développement à long terme . Quel fournisseur de GNL va se coller un " fil à la patte " d'un contrat de 20 ou 30 ans qui est obligatoire dans le cas de la construction d'un gazoduc ?
Et quid de la sécurité du transport alors que cette " Europe "est incapable de protéger ses navires contres des pirates qui ont à peine changé de tactiques et d'armes depuis Henry de Monfreid ?
Comme le soulignait il ya peu l'économiste Emmanuel Todt dans une interviouve à RTR Planeta : " Le gaz Russe fait partie de cette *économie réelle * qui subsistera alors que les banques et l' économie de casino s'écroulent ".
Se chauffe t'on avec des tires hypothécaires ????????

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #Nord-Stream

Repost0

Publié le 2 Octobre 2008

SAINT-PETERSBOURG, 2 octobre - RIA Novosti. Moscou espère que les pays étrangers au projet de gazoduc Nord Stream n'entraveront pas sa mise en oeuvre et que le pipeline sera construit dans les délais fixés, a déclaré jeudi le président russe Dmitri Medvedev lors des consultations russo-allemandes.

Le gazoduc Nord Stream passera au fond de la mer Baltique pour relier la ville russe de Vyborg à la ville allemande de Greifswald. La première canalisation, d'une longueur d'environ 1.200 km et d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de m3 de gaz, doit entrer en service en 2010.

"Nord Stream fait l'objet de notre attention commune et de notre soutien politique permanent. Nous estimons que ce projet procurera un avantage évident à tous les participants et espérons que les travaux progresseront conformément au calendrier établi", a affirmé le président russe.

"Nous espérons également que les pays étrangers au projet ne chercheront pas à influer sur sa mise en oeuvre", a ajouté M. Medvedev.

Un lecteur  , Alexandre Latsa , m' signalé par courrier privé ces informations complémentaires sur la reaction de la diplomatie Allemande aux ingérences Etazuniennes .

Dans son édition n°39/2008, l'hebdomadaire de Hambourg, "Der Spiegel", dénonce les pressions indirectes qu'exerce Washington pour saboter l'installation définitive du gazoduc germano-russe de la Baltique. Après l'échec de la tentative téméraire du président géorgien Saakachvili dans le Caucase, dont l'enjeu est la ligne de gazoducs et d'oléoducs Bakou-Tiflis-Ceyhan, les Etats-Unis passent à l'offensive en Mer Baltique, pour torpiller le bon fonctionnement de "North Stream", sur lequel  ils n'exercent aucun contrôle. Ils procèdent de manière indirecte. Soi-disant non officielle. Michael Wood, ambassadeur américain en poste à Stockholm, nommé à ce titre par George Bush junior parce qu'il jouait jadis au golf avec lui et l'accompagnait dans ses randonnées en mountain-bike, vient de publier sous son nom propre un article qui enfreint toutes les règles de la bienséance diplomatique, selon la bonne vieille méthode des néocons, qui revendiquent haut et clair ce style de dérapages. Cet article est paru dans le quotidien suédois "Svenska Dagbladet" et constitue un appel au gouvernement suédois: celui-ci devra vérifier, avec la plus extrême rigueur, si le gazoduc est bien "écologique", comme prévu, mais ne devra pas se borner à ce seul aspect écologique. Il devra, selon Wood, prendre d'autres facteurs en considération: notamment que ce gazoduc est le fruit d'accords spéciaux entre Allemands et Russes, qu'il est une mise en oeuvre par Moscou de "l'arme de l'énergie" face à laquelle l'Europe doit faire front commun, en refusant bien entendu toutes les séductions qu'elle offre.

 

Pour une fois, le gouvernement fédéral allemand a réagi clairement: Rüdiger von Fritsch, directeur du département économique du ministère allemand des affaires étrangères, a appelé l'ambassadeur américain en ses bureaux pour lui demander des explications. Le gouvernement fédéral allemand se dit "irrité" devant cette démarche "inhabituelle". La réponse du diplomate américain à Berlin reflète, elle, une hypocrisie bien habituelle: les Etats-Unis sont "surpris", paraît-il, des propos de Wood et prétendent que Washington n'a aucune objection à formuler "quant à l'installation de ce gazoduc privé". Rüdiger von Fritsch, qui n'est évidemment pas dupe, a conservé sa fermeté: un incident comme l'article de Wood ne devra pas se répéter, a-t-il demandé.

 

Le diplomate von Fritsch n'a pas été le seul à marquer son mécontentement en Allemagne. Eggert Voscherau, représentant de BASF dans le Conseil de supervision du gazoduc "North Stream" incriminé, a déclaré: "Les Américains manifestent désormais ouvertement leur opposition au gazoduc". Martin Schulz, chef de la fraction sociale-démocrate au Parlement Européen a, lui, déclaré pour sa part que l'article de Wood est une preuve utile et intéressante "pour montrer quelles sont les intentions réelles des Américains: déstabiliser l'Europe". Notre commentaire: les sociaux-démocrates, jadis, surtout en Belgique, champions de l'alliance atlantiste, vont-ils enfin comprendre, après plus d'un demi siècle, voire un siècle entier, que cette intention américaine a toujours été telle: affaiblir, déstabiliser et détruire l'Europe?

 

Le ministre allemand des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier ne minimise pas davantage l'affaire: il part du principe que la teneur menaçante de l'article de Wood révèle bel et bien les intentions réelles de Washington. Les observateurs attentifs ont déjà pu constater que la diplomatie américaine ne cesse plus d'intriguer contre ce gazoduc long de 1200 km entre Wyborg et Greifswald, qui, pensent les Américains, accentuera la dépendance énergétique de l'Europe au profit de la Russie. Argument classique, banal mais fallacieux: en effet, ce n'est pas cette dépendance que craignent finalement les Américains mais, au contraire, la fusion des potentialités européennes et russes, qui détacherait les uns et les autres de toute dépendance à l'endroit des Etats-Unis et des sociétés pétrolières moyen-orientales qu'ils contrôlent.

 

Cette crainte n'est pas seulement exprimée par Condoleezza  Rice mais, plus nettement encore, par le Sénateur de l'Utah, Bob Bennett, qui s'inquiète de voir la Russie se transformer "en un Etat gazier et pétrolier". Ensuite, le tandem énergétique germano-russe, prétendent les Américains, permet à Poutine et Medvedev  d'agir énergiquement dans le Caucase et d'y mettre les manigances américaines, voire turques, en échec et mat. Raison pour laquelle, la diplomatie américaine tente une politique de la zizanie en Europe du Nord en excitant Polonais, Baltes et Suédois contre l'alliance énergétique forgée par Berlin et Moscou. Réactivation du clivage polémique entre "Vieux Européens" et "Nouveaux Européens", à la différence près que, cette fois, Français, Néerlandais et Britanniques sont ou seront aussi les bénéficiaires du gazoduc contre lequel Washington excite les esprits.

 

La démarche de déstabilisation de l'Europe est si évidente, cette fois, que même les chrétiens-démocrates allemands, souvent très critiques à l'endroit de la politique russe, protestent. Eckart von Klaeden, porte-paroles de la CDU en matière de politique étrangère: "Il faut bien que les énormes investissements [que nous avons faits en Russie] soient amortis".  Déclaration qui montre bien que la dépendance ne va pas en sens unique, que ce n'est pas seulement l'Europe qui dépend de l'énergie russe mais que, simultanément, la Russie dépend du savoir-faire européen, pour combler le "technological gap" que constataient, triomphants,  les auteurs anglo-saxons entre 1917 et 1989, dont Arnold J. Toynbee. La Chancelière Merkel, qui semblait pourtant avoir cédé aux ukases américains après la Guerre du Caucase en août dernier et déplorait une trop grande dépendance européenne face au gaz et au pétrole russes, soutient le projet "North Stream" sans la moindre réticence.

 

Steinmeier et Merkel se sont rendus en Suède pour plaider la cause du gazoduc, qu'ils définissent comme un "projet stratégique européen". Les Suédois ont le droit de vérifier la fiabilité écologique de ce gazoduc, mais rien de plus, disent les Allemands. La vérification sera sans doute la plus méticuleuse qu'un gazoduc aura jamais subie. Nous ajouterions que les Américains jouent là sur une vieille inimitié russo-suédoise, qui remonte à Charles XII de Suède, au temps où la Suéde désirait maîtriser "l'axe gothique", de la Baltique à la Mer Noire, entre Memel et Odessa. La défaite de Charles XII l'a évincée, comme fut aussi évincé le tandem polono-lithuanien. L'axe gothique ne peut plus être maitrisé que par un tandem germano-russe, dans le cadre d'un concert européen cohérent qui rappelle et la Sainte-Alliance de 1815 et l'Alliance des Trois Empereurs au temps de Bismarck.

 

(résumé de l'article et commentaires de Robert Steuckers; titre de l'article: "Aussenpolitik. Amerikanischer Ausrutscher", par Ralf Beste & Cordula Meyer, in: "Der Spiegel",  n°39/2008 )


Les " pressions " sur la Suede ne sont pas prêtes de cesser puisque la Georgie essaye desormais d'utiliser ce pays comme " levier " contre la Russie .



Voir les commentaires

Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Nord-Stream

Repost0

Publié le 18 Septembre 2008

SOTCHI (Sud), 18 septembre - RIA Novosti. La Russie est prête à étudier les propositions visant à augmenter le nombre de partenaires européens dans le projet gazier de Nord Stream, a déclaré jeudi le premier ministre russe Vladimir Poutine.

"Ce projet, dans un premier temps russo-allemand, s'est déjà transformé en projet multinational et paneuropéen puisqu'il engage plus d'une dizaine de grosses sociétés européennes", a noté le premier ministre rencontrant jeudi l'ex-chancelier allemand et président du comité des actionnaires de la société opératrice du projet Nord Stream AG, Gerhard Schröder, et le président de Gazprom Alexeï Miller.

"Cinq pays européens au bas mot recevront du gaz russe livré par cette conduite: Allemagne, France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Danemark", a ajouté M. Poutine.

Selon lui, il s'agit d'un important projet européen tendant à régler nombre de problèmes énergétiques. "Je suis sûr qu'il fonctionnera sans à-coups, pour le bien des économies russe et européenne", a-t-il dit.

La conduite doit être posée sous la mer Baltique entre Vyborg (Russie) et Greifswald (Allemagne), en contournant les pays de transit. D'une longueur de 1.200 km, la première tranche de l'ouvrage d'une capacité de 27,5 milliards de mètres cubes de gaz par an sera mise en service en 2010. La société Nord Stream AG, opérateur du projet, est détenue à hauteur de 51% par le russe Gazprom

Nota : Sur les consequences geopolitiques pour la region , je vous invite à visiter le site d'Olivier Kempf .
Je reviendrais dans un autre " Dommages collateraux " sur les reactions Suedoises à l'opetration de retablissement de la paix Russe dans le Caucase ainsi que celles des Duchés du Petit , Moyen et Grand Fenwick .
On notera la presence du Danemark , un des " Big Five " de l'Arctique .

Voir les commentaires

Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Nord-Stream

Repost0

Publié le 14 Septembre 2008

J'ai délaissé un peu le dossier " Nord-Stream " . Il reprend de son actualité apres les tensions nées dans notre théatre d'operations et consecutives à la guerre dans le Caucase .
Il semble que l'interviouve  de l'ambassadeur Etazunien à Stockholm , n'a pas eu plus de succés que le" Dick Cheney Caucasus tour 2008 " !

GAZODUC NORD-STREAM : BERLIN REAFFIRME L'IMPORTANCE DU PROJET
AFP- Vendredi 12 septembre 2008

Le gouvernement Allemand a reaffirmé vendredi qu'il soutenait " pour des raisons politiques " le projet controversé Russo-Allemand Nord-Stream , apres les critiques de l'ambassadeur Americain à Stocholm .
La cahncelière a dit clairement lors de son dernier voyage en Suède il ya deux semaines que nous soutenions ce projet pour des raisons politiques " , assuré Ulrich Wilhelm , porte-parole du gouvernement , lors de la conférence de presse des porte-paroles .
Il répondait à des questions du quotidien Allemand Handelblatt selon lesquelles Berlin aurait officiellement protesté auprés des Etats-Unis aprés les declarations de l'amabassadeur des Etats-Unis à Stockholm .

Dans une tribune au quotidien Suèdois Svenska Dagblaet mercredi , l'ambassadeur Michael Wood a appelé la Suède à " reagarder avec attention le projet Nord-Stream " et invite le royaume scandinave à " mener des efforts pour réduire la dépendance " des pays européens " vis à vis de l'energie Russe " .

Le projet Nord Stream , dont le gazier Russe GAZPROM est l'actionanire principal , traverse une partie de la zone économque suédoise .

Voir les commentaires

Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Nord-Stream

Repost0

Publié le 18 Juillet 2008

MOSCOU, 18 juillet - RIA Novosti. L'ancien président polonais Alexander Kwasniewski a soutenu contre toute attente le projet russo-allemand de gazoduc Nord Stream passant sur le fond de la Baltique et contournant la Pologne, lit-on vendredi dans le quotidien Vremia novosteï.

De l'avis de l'homme politique, ce gazoduc peut donner à la Pologne une chance de s'assurer un approvisionnement fiable en matières énergétiques, c'est pourquoi Varsovie doit rejoindre ce projet et écarter ainsi la menace de cessation des livraisons de gaz en provenance de Russie. Dans une interview accordée à un média allemand, M. Kwasniewski a regretté que Varsovie ne soit pas entré en pourparlers avec Moscou et Berlin à ce sujet. Il estime que d'autres pays (scandinaves et baltes) commettent également une erreur en essayant de freiner sa construction.

Ces déclarations ont choqué les hommes politiques polonais. Le fait est que toutes les forces politiques les plus importantes de la Pologne protestent unanimement contre le projet russo-allemand. "La majorité n'y voient que la composante politique, alors que cette position a à sa base le mécontentement provoqué par l'élimination de la Pologne en tant que pays de transit", a déclaré ces jours-ci au quotidien Vremia novosteï l'ex-ministre polonais des Affaires étrangères Adam Daniel Rotfeld.

Le projet initial proposait aux Polonais d'y participer et une variante avec une ramification vers la Pologne avait même été examinée. Mais Varsovie ronge son frein. Le président Lech Kaczynski et le Bureau de sécurité nationale sont arrivés à la conclusion que le gazoduc passant par le fond de la Baltique représentait une menace pour la sécurité nationale de la Pologne.

Konrad Szymanski, député européen du parti polonais d'opposition Droit et justice, a remarqué jeudi de manière caustique: "La voix de Kwasniewski est un précieux soutien pour Gazprom". Il s'est demandé quels étaient les motifs de l'ex-président pour annoncer son soutien au projet. Zbigniew Chlebowski, chef de la fraction parlementaire au pouvoir Plate-forme civique, a également fait part de son incompréhension, en rappelant que le gouvernement se prononçait pour la diversification des livraisons de matières énergétiques. Tadeusz Iwinski de l'Union des forces démocratiques de gauche a approuvé son ancien leader: "Nous devons entrer en pourparlers sur une participation au projet. Le pire scénario serait que la Pologne ne profite pas du gazoduc, qui sera de toute façon construit. Le train partira et nous resterons sur le quai".

Répondant aux critiques, Alexander Kwasniewski a indiqué que sa déclaration avait été "quelque peu exagérée", mais il n'y a pas renoncé sur le fond: "Il ne faut pas se voiler la face. S'il s'avère impossible de bloquer le gazoduc compte tenu de ses effets néfastes sur l'environnement, la Pologne doit rejoindre le projet. Le gazoduc peut faire partie d'une politique énergétique commune et nous pouvons profiter de ce projet".

Cette discussion engagée spontanément se déroule dans un contexte dans lequel des efforts sont déployés en Pologne en vue de rechercher des sources alternatives de gaz. Le gouvernement polonais a approuvé ces jours-ci le projet de construction du gazoduc White Stream par lequel le combustible bleu provenant des gisements en Azerbaïdjan doit être transporté vers les pays de l'Union européenne par la Géorgie, la mer Noire et l'Ukraine. On sait qu'au cours de sa visite effectuée cette semaine à Paris, Lech Kaczynski s'est entretenu à ce sujet avec le président français Nicolas Sarkozy, en mettant l'accent sur les intérêts de l'Azerbaïdjan. Varsovie, surtout l'administration présidentielle, considère Bakou comme un partenaire important dans le domaine énergétique qui peut contribuer à la réduction de la dépendance de l'Europe de l'Est vis-à-vis des livraisons de matières énergétiques russes.

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

Nota : On peut se poser la question si certains chefs politiques Polonais ne commencent pas à se défaire du " magistère moral " incarné par Pt'it Père Geremek ?
Le " devoir de deuil " limité au strict minimum pour faire desormais place au " droit d'inventaire " .

Voir les commentaires

Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Nord-Stream

Repost0

Publié le 15 Juillet 2008

Si Bronislaw Geremek , prématurement enlevé Dimanche dernier à l'affection des siens , de l'International Crisis Group , du Cfr et de l'OTAN adoptait officiellement une position " modérée " vis à vis du projet " Nord Stream " en déclarant qu'il fallait le stopper en recherchant des prétextes écologiques , il adoptait un vocabulaire plus " musclé " lorsqu'il était invité à " France Europe Express " par sa collégue de l'ICG , Mâme Kouchnère .
Il n'hesitait pas à evoquer le .........pacte Germano-Sovietique !
Bon ! Comparer Poutine à Staline passe encore , mais  Schroeder à Hitler .............


Voir les commentaires

Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Nord-Stream

Repost0

Publié le 11 Juillet 2008

En votant une resolution hostile au projet Nord-Stream soumise par un groupe d'activistes Polaques , l'autoproclammé Parti " Droit et Justice " , les députés Zéropéens montrent une fois de plus leur totale absence de vision géopolitique , géostratégique et de sens politique :
- Le projet s'il subira des surcouts et des retards , se fera tout de même
- Le Consortium " Nord-Stream AG " ne manquera pas de répercuter ces surcouts sur le consommateur , c'est à dire VOUS !
- L'Europe est en train de s'aliener un fournisseur , GAZPROM , qui est en train de de se constituer en tant qu' " OPEP du gaz " et de controler les fournisseurs " alternatifs "  jusqu'en Asie Centrale .

Souriez ! Vous êtes gouvernés !




Voir les commentaires

Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Nord-Stream

Repost0