petrole et gaz dans l'arctique

Publié le 9 Janvier 2009

Le projet est tellement " fou " à priori qu'il paraît tout droit sorti d'un roman de Jules Verne .
Selon le quotidien  Dagens Naerinsliv  , GAZPROM qui fait la une actuellement avec la crise gazière Russo-Oukrainienne , envisage d'utiliser un submersible à propulsion nucléaire et un systéme de forage sous-marin alimenté à l'énergie nucléaire  pour l'exploration et la mise en place des infrasructures , dont les têtes de puits , sur les champs pétrogaziers arctiques dont celui de Shtokman   . L'avantage du projet  réside dans le fait qu'en travaillant sur le plateau continental , on peut s'affranchir des aléas climatiques ( houle , banquise ) , ce qui permet un travail tout au long de l'année .






Le projet  developpé par le constructeur  " LAZURIT " situé à Ninji-Novgorod serait construit par les chantiers SEVMASH . Il est basé sur les projets de " sous-marins cargos " envisagés au lendemain de la chute de l'URSS pour recycler le SNLE et SNA Soviétiques et qui ont été abandonnés au cours des années 90 par manque de crédits .
LAZURIT est un bureau d'études fondé en 1953 en vue de la conception de " submersibles pour missions spéciales "  développe développe desormais des projets allant des caissons hyperbares aux chalutiers ,
Bien entendu ce projet donne des boutons aux écologistes de " Bellona "  et il fait l'objet d'un rapport spécial ou il est vivement critiqué .
" Bellona " , association écologiste financée par le gouvernement Norvévien et le congrés Etazunien qui accorde tous les brevets d'honorabilté écologique possibles à la petrostatale Norvègienne " StatoilHydro " mène  actuellement une intense campagne de lobbying auprés des partenaires de GAZPROM dans le projet Shtokman pour que celui renonce à l'utilisation de l'énergie nucléaire .

Mais les choses semblent aller  dans la bonne direction .
Le 16 Décembre 2008  Alexei Miller pdg de GAZPROM a rencontré  Serguei Kirienko directeur de l'agence fédérale ROSATOM . Les deux dirigeants ont signé un accord de collaboration de six ans pour la mise en valeur du plateau continental et de ses gisements d'hydrocarbures . Outre le projet LAZURIT , la construction d'une centrale nucléaire flottante pour l'alimenation des infrastructures du champ de Shtokman ( usine  de liquéfaction ; compresseurs ) ont été abordés ou le projet alternatif de l'alimentation par la centrale nucléaire de Kola .Des projets communs dans le développement des champs pétrogaziers de la péninsule du Yamal ont été aussi évoqués .  Le directeur de cette dernière , avait manifesté quatre jours plus tôt son intêret pour la fourniture en énergie du  projet Shtokman .
Shtokman Development Company , la joint venture entre Total , StatoilHydro et Gazprom pour le développement du champ gazier de Shtokman considère toutefois que des centrales à gaz pourraient être envisagées pour la fourniture de l'énergie mais se refuse catégoriquement à envisager l'utilisation de l'éolien .


Note de l'Editeur : / Mode Humour ( noir )ON / Pour ceux qui croient que hydrocarbures et nucléaire ne peuvent pas cohabiter , je vous conseille de lire le roman de Pierre Boulle  ( Celui de la Planète des singes ) " Le Bon Leviathan "  . Il raconte les périgrénations d'un tanker à propulsion nucléaire . La " chute " est particulièrement savoureuse / Mode Humour OFF / .

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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 8 Janvier 2009

La pétrostatale Norvégienne StatoilHydro annonce une année 2008 record de découvertes : Sur 37 forages , 25 nouvelles découvertes ont été réalisées sur le plateau continental Norvégien . Selon Tove Stuhr Sjøblom la responsable de l'exploration du plateau continental Norvégien il faut remonter aux années 80 pour retrouver un tel nombre de forages positifs . Toutefois l'ampleur des nouveaux gisements , la taille de ces gisements ne peut pas être comparée à ceux réalisés à cette époque .
Les principales découvertes ont été réalisées prés de champs pétrogaziers existants ou le taux de sondages positifs atteint 60%.
Ces découvertes sont toutefois importantes car elles permettent de prolonger la durée d'exploitation des champs existants ainsi que le taux de recouvrement de ces  gisements .
Les principales découvertes réalisées en 2008 sont Dagny/Ermintrude dans la mer du Nord et  Snefrid et Haklang dans la Mer de Norvège .
A titre d'exemple les réserves de Dagny/Ermintrude sont estimées à 200 millions de BEP ( Baril d'équivalent pétrole ) alors que les réserves de GOLIAT dans la Mer de barents sont estimées à 250 millions de BEP .
Tove Stuhr Sjøblom souligne les performances de StatoiIHydro dont le travail de ses équipes multidisciplinaires permet d'augmenter la precision des recherches .
StoilHydro annonce que les activités d'exploration se maintiendront  à un rythme élevé en 2009 mais que les découvertes ne seront pas aussi importantes qu'en 2008 qui restera une année exceptionelle  ( C'est pas le cas du Beaujolais nouveau !) .
La liste complète des découvertes de StatoilHydro sur le plateau continental Norvègien ( NCS ) et de ses partenaires est disponible sur ce lien .

Hier la petrostatale Norvévienne a annoncé la suspension temporaire de la production  du champ gazier de Kristin en raison de problèmes sur les systèmes d'éjection des canaux de sauvetages de la plateforme . Le personnel de la plateforme sera réduit temporairement de 90 à 16 personnes .
Cette suspension survient au moment ou la Norvège a battu des records d'exportation de gazen raison de la crise Gazière entre la Russie et l'Ukraine .
GASSCO  a annoncé un record de ses exportations avec 342 millions de m3 pour la journée de mardi 6 Janvier qui couvrent désormais 17% des besoins Européens .
Kjell Varlo Larsen , le PDG de GASSCO a cependant precisé que la Norvège  a desormais atteint ses limites en capacités d'exportation et que toute nouvelle augmentation des capacités d'export devait passer par la construction de nouvelles infrAstructures , en conduites principalement . La Norvège dispose d'un réseau de 7500 kms qui lui permet dexporter 350 Mcm  ( Millions de m3 ) .
Selon le Dagens Næringsliv  les responsables petroliers Norvégiens prévoient d'augmenter la capacité d'exportation de la Norvège de 102.9 milliards de m3 en 2009 à  106,7 milliards 2010 et 112,0 milliards en 2011,
GASSCO est une société controée à 100 % par l'Etat Norvègien . Elle est en charge du transport et de  'exportation du gaz Norvégien founi par 30 producteurs .
Toutes ces perspectives optimistes  sur le plan gazier occultent , tout comme en Russie , la chute de la production pétrolière de la Norvège . Une tendance qui se confirmera au cours des années à venir .
En 2001 la Norvège produisait 3.4 millions de barils quotidiennement . En 2009 la production prévue est de 110.8millions de m3 soit environ 1.9 millions de barils par jour . Les prévisions sont de 104.4 millions de m3 pour 2010 et 98.5 millions pour 2011 .
Les responsables pétroliers Norvégiens annoncent des investissements de l'ordre de 130 milliards de Couronnes Norvégiennes ( 13.6 milliards d'Euros) pour 2009 .
La chute du cours des hydrocarbures nécesitera une réduction des couts de production et d'exploration et si le baril se maintient en dessous de 60 USD , les acteurs du secteur petrogazier entendent demander auprés de leurs fournisseurs des baisses de prix  .






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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 3 Janvier 2009

Les possibilités offertes par les gisements petrogaziers du plateau continental Arctique semblent faire perdre tous sens de la mesure aux décideurs politiques , militaires ou économiques .
On vient d'entendre encore mieux que le " Coffre fort de la Russie " Chilinagrovien : L'ex directeur du geant petrogazier Norvégien " STATOIL "de 1972 à 1988 , Arve Johnsen , vient de déclarer que les cinquante prochaines années risquent de devenir " un nouvel âge d'or " pour le Nord de la Norvège  . On dirait  les dirigeants du " GUN CLUB " en train de parler du charbon dans l'Arctique .

Il affirme que " L'Industrie pétrogazière Norvégienne est la moins polluante du monde " , on sait déja que sur ce point il peut compter sur la bénediction et l'appui totalement désinterréssé de " Bellona " ;0) , et il s'étonne des restrictions imposées à la prospection par le gouvernement Norvégien autour des îles Lofoten et Vesterålen . Il affirme ainsi que les campagnes sismiques seront sans effet sur la faune et sur la pêche . Je suis sur que " Bellona " va bientôt le confirmer .........
On peut cependant se poser la question si les habitants du Nord de la Norvège partagent l'avis de M. Arve Johnsen ?






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Rédigé par DanielB

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Publié le 22 Décembre 2008

La chute des cours du baril et les etudes alarmistes ne semblent pas freiner le développement des hydrocarbures dans l'Arctique Russe .
La société d'études geophysiques et de modélisation ( Je connais quelqu'un qui ça va intéresser ) AMIGE - Arctic Marine Engineering Geological Ekspedition - basée à Mourmanskvient de se voir accorder une licence d'exploration pour les gisements de Dolginskaya-4 et Dolginskaya-5 situés prés du champ de Prirazlomnoe .
La societé AMIGE dispose de quatres navires d'études geophysiques presents sur toutes les mers de " l'Ocean Mondial " .
L'independance technologique en matière d'études géphysiques du plateau continental , c'est aussi une des clefs de la maîtrise des ressources arctiques .
Pour paraphrase une locution célèbre : " Russian arctic oil and gas : The bottom's not the limit ! "




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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 19 Décembre 2008

Un article de " L'Immonde " daté de ce jour trés interressant . Non pas en raison de son caractère " catastrophiste " qui donnerait raison aux partisans de la thèse du " réchauffement global " mais par ce que pour la première fois on y parle des hydrates de méthane , cet " or blanc " présent aux fonds de certaines mers et qui se forment dans des conditions particulières de température et de pression .
Ils pourraient constituer le " methane d'apres demain " selon certains analystes .
En fait le seul paragraphe intéressant se situe à la fin et m'amène à me poser cette question : Cette " expedition russo-américano-suédoise " derrière son pretexte environnementaliste ne voulait elle pas cartographier les gisements arctiques d' hydrates de méthane ?
Ce ne serait pas la première fois !
Depuis 2002 de pretendues " expeditions archeologiques " en Mer Noire ( dont certaines sur les " Kourganes " ) menées avec des débauches de moyens sans précédents n'auraient en fait servi qu' à cartographier les sites potentiels de ces hydrates de methane .
 


La débâcle de l'Arctique semble engagée


L
es hautes latitudes de l'hémisphère Nord se réchauffent et se transforment, à marche forcée. Les dernières observations de l'Arctique, rendues publiques à San Francisco (Californie) au congrès d'automne de l'American Geophysical  Union (AGU), suggèrent que les effets de ce que les scientifiques nomment l'"amplification arctique" sont désormais tangibles. Propre aux régions polaires, cette "amplification" du réchauffement est caractérisée par l'enclenchement d'un cercle vicieux - une cascade d'événements favorisant la fonte de la banquise, et déclenchés par elle.

 

Le signe le plus évident du changement rapide en cours est la diminution de la surface de la banquise. Celle-ci se rétracte de manière saisonnière, tous les étés, avant de s'étendre à nouveau au cours de l'hiver. Mais en septembre 2007, puis en septembre 2008, la glace de mer arctique a connu deux minimums jamais atteints depuis que le début des observations. "En septembre 2007, elle a été de 26 % inférieure à celle de l'année précédente, explique Julienne Stroeve (National Snow and Ice Data Center). Et 2008 a été presque aussi mauvais."

Cette perte de glace estivale a des répercussions en cascade. En réanalysant les données satellites obtenues entre 1979 et 2007, Mme Stroeve a observé que les températures de la basse atmosphère ont eu tendance à être de plus en plus élevées en automne. Pourquoi ? L'absence de glace expose l'océan, plus sombre, aux rayons du Soleil : la mer absorbe ainsi une énergie qui, auparavant, était réfléchie. "Et en automne, alors que la glace se reforme, une grande part de la chaleur absorbée par l'océan en été est restituée à l'atmosphère, ce qui entrave la formation de nouvelles glaces", précise Mme Stroeve. Ainsi, en 2008, malgré une année plutôt fraîche, les anomalies chaudes en Arctique sont demeurées importantes.

Cette amplification locale du réchauffement ne surprend pas. Elle est prévue par tous les modèles numériques utilisés par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) : pour un réchauffement moyen de 3 °C à la fin du siècle, les modèles prévoient une augmentation des températures de 7 °C dans la zone arctique. "Ce qui arrive était prévu, mais on ne l'attendait pas aussi tôt", résume la chercheuse.

Elément déclencheur de l'amplification arctique, la réduction de la banquise estivale affecte également les terres émergées de la région. Et en particulier le Groenland, dont la réduction des glaces semble être corrélée à celle de la banquise. Dans les régions les plus septentrionales de l'inlandsis, la période de fonte estivale des glaciers, habituellement comprise entre dix et quinze jours, s'est étendue sur près de trente-cinq jours cet été. "Dans une zone située à l'extrême nord du Groenland, c'est quelque chose que nous n'attendions pas", explique Marco Tedesco (City College of New York ), coauteur de ces observations par satellite. Des observations appuyées par d'autres résultats, dévoilés par Jason Box  (université de l'Ohio), et obtenus par d'autres instruments satellites : selon eux, la perte de glace de l'inlandsis groenlandais a été trois fois plus importante au cours de l'été 2008 qu'au cours de l'été précédent.

Autre conséquence des changements accélérés de la région : la fragilisation du permafrost et la possible déstabilisation des hydrates de méthane (ou clathrates) qui reposent sur le plancher océanique. Or ce sont des réserves considérables de carbone organique - de l'ordre de 1 000 milliards de tonnes pour la zone arctique - dont le dégazage aurait de graves conséquences climatiques.

 

FORTES CONCENTRATIONS DE MÉTHANE

 

Ce dégazage est-il en cours ? Une expédition océanographique russo-américano-suédoise a, au cours de l'été, longé la côte russe, depuis la mer de Barents jusqu'aux confins de la mer de Sibérie orientale et de la mer de Chukchi. Plus de 1 000 prélèvements des eaux de surface ont été effectués par les océanographes qui ont noté des concentrations très importantes de méthane, un puissant gaz à effet de serre.

"Parfois jusqu'à 100 à 200 fois les valeurs de fond", souligne Igor Semitelov  (International Arctic Research Center, université d'Alaska). Cela suggère que la région joue de moins en moins bien son rôle de séquestration du carbone qu'elle stocke depuis des dizaines de milliers d'années. Mais il n'y a cependant pas de surveillance continue du méthane dans la zone et il est difficile d'évaluer l'importance de ces mesures.

Rendu public au cours du congrès de l'AGU, un rapport américain dressant l'état des connaissances sur les changements climatiques abrupts - dont une cause possible est précisément le dégazage de ces fameux hydrates de méthane - estime pour sa part "très improbable" une telle éventualité au cours du siècle.

Stéphane Foucart


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Rédigé par DanielB

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Publié le 18 Décembre 2008

La chute du prix du baril pourrait remettre en cause le projet petrolier off-shore Norvégien " Goliat "dans la Mer de Barents  . Avec un baril à 40 dollars la rentabilité du projet ne serait plus assurée selon un article du Dagens Næringsliv.
Les investissements , qui ne comprennent ps les couts d'exploitation , sont estimés à l'heure actuelle à 25 milliards de Couronnes Norvegiennes ( NOK ) alors  que les reserves au cours actuel du baril ne permetteraient de dégager qu'un revenu de 60 millards NOK .



 



Alors que cette nouvelle venait d'être publiée ,le gouvernement Norvegien vient d'annoncer les enchères pour 34nouvelles licences d'exploration pres de divers champs petrogaziers dont ceux de l'Arctique Norvegien : 11 blocs sont mis aux enchères dans la Mer du Nord , 11 dans la Mer du Norvège ou le gouvernement vient de renforcer ses lois environnementales ( ! )  et deux dans la Mer de Barents .
Le gouvernement Norvégien espère par cette mesure enrayer la baisse de la production sur les champs existants .
L'attrait pour ces offres Norvègiennes s'expliquepar la proximité de champs petrogaziers reconnus et deja exploités . Les couts de mise en valeur et d'exploitation de ces nouveaux gisements seraient fortement diminués par un raccordement aux plateformes et aux conduites existantes .
Parmis les 40 compagnies interressées on peut noter la présence de BG Norge AS, Centrica Resources Norge AS, ConocoPhillips Skandinavia AS, Dana Petroleum Norway AS, Det norske Oljeselskap ASA, Dong E&P Norge AS, Eni Norge AS, Lotos E&P Norge AS, Lundin Norway AS, Maersk Oil Norway AS, Marathon Petroleum Norge AS, Nexen Exploration Norge AS, OMV Norge AS, Premier Oil Norge AS, Revus Energy ASA, Rocksource ASA, StatoilHydro ASA,Talisman Energy Norge AS, et  Wintershall Norge AS.

Les compagnies ont jusqu' au 9 Janvier 2009 pour accepter l'offre du gouvernement Norvegien .

La Norvège qui a contario de la Russie maintient ses distances avec l'OPEP semble s'orienter dans une politique " productiviste " semblable à celle de l'URSS dans les années 80 pour compenser la diminution des  revenus petroliers .

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Rédigé par DanielB

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Publié le 9 Décembre 2008

Le Vice directeur général de Gazpromneft , la filiale petrolière à 100 % de GAZPROM , Boris Zilbermints vient d'annoncer ua cours d'une conférence de presse que sa société "considère la possibilité d'attirer des partenaires étrangers pour le développement du champ pétrolifère  de Prirazlomnoye ".

GAZPROM comptait auparavant développer tout seul ce projet .

Le champ pétrolifère de Prirazlomnoye est situé sur le plateau continental de la Mer de Pechora  , au sud de la Nouvelle Zemble . Il est situé à 60 km du rivage par une profondeur comprise entre 19 m et 20 m .Il  a été découvert en 1989 . La licence de développement a été accordée à ROSNEFT en 1993 ( Sous l' " Ere Eltsine " ) puis transférée à Sevmorneftegaz en 2002 ( Début du mandat de Vladimir Poutine ) .

Cette région est caractérisée par des températures très basses et des conditions de glaciation trés dures . Elle est libre de glace 110 jours par an et la saison glaciare dure en moyenne 230 jours .L'épaisseur de la galce peut y atteindre 1.7 m ( se souvenir de la plateforme de chargement  dimensionnée pour 2 m ) . La température moyenne annuelle est de -4°c et peut atteindre des minima de -50°c .


Les réserves estimées ( !  ) de ce champ pétrolifère sont de 160 millions de barils .
Le projet prévoit l'utilisation de 40 puits ( 19 de forage , 16 d'injection et 5 de réserve ) .
La production prévue est de 7. 55 millions de tonnes à partir de la 5eme année et pourrait durer 22 ans . Le début de l'exploitation est prévu pour 2012 .




Les superstructures seront constituées par la plateforme de la mer du Nord achetée par ROSNEFT en 2002.
Elle a été modernisée et adaptée à son futur usage par le " cluster maritime  " Russe du Nord : "Sevmash military shipyard " à Severodvinsk . Le projet en lui même a été conçu par l'institut Vniigaz  Institut scientifique de Gazprom ) .
Sa durée de vie est estimée à 50 ans pour un cout de 800 millions USD .
Elle comprend 14 reservoirs de stockage de pétrole avec une capacité de 110 000 m3 et deux reserrvoirs d'eau d'une capacité totale de 28 000 m3.
Elle a une capacité de production de 22 000 tonnes/jour ( pétrole ) , de 1 million de m3 de gaz et reinjectera  32 000 m3 d'eau/jour .
 

Exportation du petrole .

L'exportation du pétrole se fera en deux temps . Le  reservoir flottant de 360 000 tonnes Belokamenka sera installé dans un port libre de glaces de baie de Kola à 1100 kms du lieu d'exploitation .
Une navette de deux tankers brise-glaces de 220 000 tonnes assureront le transfert du petrole de la plateforme au reservoir tampon Belomenka .
Des supers tankers de plus de 150 000 tdw assureront l'exportation finale du brut .
Deux brises glaces de 16MW assureront des tâches de logistique et de securité .
L'ensemble aura une base arrière de support à Arkhagelsk.










TOUT  ce que vous avez toujours voulu savoir sur le projet de Prirazlomnoye sans jamais oser le demander ( en Anglais ) .

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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 9 Décembre 2008

MOSCOU, 8 décembre - RIA Novosti. Le projet de mise en valeur du gisement gazier de Chtokman, situé dans le secteur russe de la mer de Barents, sera financé à 70% au moyen de crédits, a annoncé lundi le président de la compagnie Shtokman Development, Iouri Komarov.

"Nous espérons que la crise financière sera jugulée l'année prochaine quand nous nous lancerons notre recherche de financement. Nous estimons que les partenaires du projet investiront des sommes conséquentes, près de 30% du montant du projet. Le reste, soit 70%, sera constitué de crédits", a-t-il déclaré lors d'un congrès consacré au secteur pétro-gazier.

La licence du gisement, dont les réserves sont estimées à 3.800 milliards de mètres cubes de gaz, est détenue par Sevmorneftegaz, filiale à 100% de Gazprom.

Shtokman Development AG (Gazprom - 51%, Total - 25%, StatoilHydro - 24%) est l'opérateur de la première phase du projet, qui prévoit l'extraction de 23,7 milliards de m3 de gaz par an et la construction d'un site de liquéfaction de gaz.

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Rédigé par P@lp@tine

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Publié le 7 Décembre 2008

Selon une chercheuse russe, la chute du prix du pétrole pourrait mettre à mal les projets récemment développés de recourir dans les prochaines années au pétrole de l'Arctique.

 

La chute des prix du pétrole pourrait obliger la Russie à mettre une croix sur ses ambitions d'exploiter le plateau continental arctique. Avec le coût actuel de l'or noir, et le régime fiscal actuellement en vigueur en Russie, moins de 1% des réserves de pétrole initialement exploitables pourraient être rentables.

 

La situation évoluera si le prix du pétrole remonte de manière stable à 100 dollars le baril et si, dans le même temps, l'exonération de l'impôt sur l'extraction des minéraux utiles est portée de 7 à 10 ans, écrit le quotidienRBC Daily, [ " proche du pouvoir "- NDLR ] cité par nr2.ru. Mais même dans ces conditions, il sera deux fois plus rentable d'investir dans des productions sur la terre ferme qu'off shore.

 

Le potentiel du plateau continental russe est estimé aujourd'hui à une centaine de milliards de tonnes de combustible conventionnel, dont 13,8 milliards de tonnes de pétrole et 79 100 milliards de mètres cubes de gaz. L'Arctique représente, à lui seul, plus de 71% des réserves de pétrole et de 88% de celles de gaz de tous les plans d'eau maritime de la Russie. Aucune production de pétrole n'est actuellement menée dans la zone arctique russe. [ aucune production de petrole " off-shore " - NDLR ]

 

Les perspectives économiques du début de la prospection géologique et de la production de pétrole et de gaz sur le plateau continental des mers septentrionales ont été évoquées lors de la conférence "Pétrole et gaz du Plateau continental arctique" qui s'est tenue à Mourmansk (nord-ouest). Lioudmila Kalist, chef du laboratoire d'évaluation géologique et économique des réserves et ressources de pétrole et de gaz de l'Institut national de recherche géologique du pétrole a présenté un rapport sur ce problème.

 

Selon les estimations de cette chercheuse, le volume des réserves initialement exploitables dans l'Arctique est de 9,8 milliards de tonnes de pétrole et 69 500 milliards de mètres cubes de gaz. 5,7 milliards de tonnes de pétrole et 35 000 milliards de mètres cubes de gaz sont considérées comme techniquement accessibles, ou techniquement accessibles sous condition, pour l'exploitation.

 

Avec le régime fiscal actuel, a calculé Lioudmila Kalist, on ne dénombre pas plus de 28 projets ayant une norme interne de rentabilité de plus de 10%. Ils représentent moins de 8,7% des réserves du plateau continental arctique techniquement accessibles.

 

Quant aux plans d'eau arctiques exploitables les plus attirants pour l'investissement (offrant une norme de rentabilité de 20% et plus), ils ne représentent pas plus de 70 millions de tonnes de pétrole, soit moins de 1% des réserves de ces mers initialement exploitables. Pour le gaz, le pourcentage des réserves rentables est supérieur - oscillant entre 13 500 et 25 000 milliards de mètres cubes, il représente plus de 50% des ressources en combustible bleu de ces mers.

D'apres RIA NOVOSTI qui m'enlève une grosse épine du pied sur un sujet que je voulais à tout prix évoquer dans ce blogue .

Note de l'editeur : Je ne partage pas ce " petroarctopessimisme " . Des discours semblables ont été entendus à la fin des années 70 et des années 80 à chaque baisse du prix du baril conernant le petrole off-shore de la Mer du Nord . Tout comme
le petrole off-shore de la mer du Nord , le petrole Arctique necessite un investissement initial élevé mais on vu rapidement une baisse des couts d'exploitation et des technologies nécessaires à la prospection ou à l'exploitation .
De la même manière je conseillerais
aux idôlatres de la " 1ere loi de la petropolitique " , comme ces " democrates " " Russes" ( herbergés sur un site Oukraïnien )  , qui considérent que " La chute du prix du baril sauve le monde , et l'Arctique , des ambitions Russes'" de ne pas vendre la peau de l'Ours ( Russe bien sûr ) avant de l'avoir tué .
Le baril est à moins de 40 USD et :
1-
Un chasseur de submersibles Russe vient de passer le canal de Panama
2- La Russie se propose , sinon de " mettre la main au collet du mauvais payeur " , du moins de" couper le robinet " à celui-ci . .
3- Des missiles " Iskander " sont prévus d'être déployés à Kaliningrad en cas de désaccord sur le dossier de la DAM

4 - La Russie ne se " retire pas de l'Arctique " mais continue , certes avec de nouveaux délais , ses projets .
Un dossier à suivre .





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Rédigé par DanielB

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Publié le 6 Décembre 2008

Alors que le cours des hydrocarbures ne cesse de chuter sur les marchés mondiaux , malgrés une baisse annoncée de ses investissements dans le secteur energetique Russe , de sa production pour 2008  et des annonces catastrophistes sur le devenir du developpement de ces " nouveaux hydrocarbures " ( offshore profond au Bresil  , petrole et gaz arctique )  le geant petrogazier GAZPROM vient d'annoncer le début du forage du premier  puits d'exploitation du gisement gazier de Bovanankovo situé dans la peninsule du Yamal ( Repubilque des Komis ) .
Au moment GAZPROM  a annoncé la pose des premiers tronçons du gazoduc Ukhta-Bovanenkovo long de 1100 Kms .
Des travaux preliminaires ont necessité la construction d'une voie de chemin de fer ainsi que de la pose cet été  d'un gazoduc sous-marin long de 40 km sous la baie de Baydarata .
Au cours d'une ceremonie qui s'est déroulée à Ukkhta ( Republique des Komis ) ou etaient présents Alexei Miller PDG de GAZPROM , Vladimir Torlopov gouverneur de la Republqiue des Komis , Yuri Neyolov gouverneur du district autonome de Yamalo-Nenetsie , un des membres du directoire de GAZPROM , Viktor Zukov a déclaré :

" Nous sommes les temoins d'un événement [ voir supra ] qui  marquera non seulelement l'histoire de l'industrie pétrogazière Russe mais l'histoire de la Russie tout court .
La soudure du premier joint du gazoduc Ukhta-Bovanenkovo et le forage du premier puits d'exploitation sur le champ de Bovanankovo marquent le début de la concretisation de ce mega-projet qui va nous permettre de mettre en valeur les richesses en hydrocarbures gigantesques de la peninsule du Yamal "


D'ici 2030 , le champ gazier de Bovanenkovo produira  360 milliards de m3 de gaz destinés aux marchés de la Russie centrale ainsi qu' à l'exportation vers l'Europe , vers l'Italie notamment ( Voir l'article : Les Italiens dans l'Arctique ) .
Les Hollandais , deja interessés par le projet " Nord-Stream " , sont sur les rangs .
On y retrouve aussi les Americains Conoco et Exxon qui sont interréssés par un projet de liquéfaction du GNL
en échange d'une participation de GAZPROM à la mise en valeur de gisements off-shore en Alaska
.
Comme le souligne le directoire de GAZPROM , " Il n' ya pas d'alternatives au Yamal " dont la mise en exploitation en 2011pourrait eclipser dans l'actualité le projet de Shtokman rendu célèbre par la polémique , inutile , autour du gazoduc " Nord Stream " .
Le Yamal est une peninsule ou l'exploitation est assez aisée malgres les conditions arctiques  n'est pas un projet off-shore , du moins pour l'instant .
Bovanenkovo n'est que l'un des 11  gisements de gaz et des 15 gisements de gaz et de condensats déja découverts sur la peninsule dont les réserves cumulées sont pour l'instant estimées à 10.4 trillions de m3 de gaz , 228 millions de tonnes de condensats et 290 millions de tonnes de petrole .


Yamal , Nenetsie , Bovanenkovo ...........des noms qu'il faut apprendre à prononcer des maintenant [ et à localiser sur une carte ] car ils feront l'actualité de la géographie energetique de l'Europe dans les années à venir !


Le gisement petrogazier de Bovanankovo est situé pres du gisement de Novi- Ourengoï  misen exploitation au début des années 80.



Note de l'Editeur : Voilà une nouvelle curieusement passée sous-silence par " Bob " Amsterdam dans son blogue .
Bien sûr , la baisse du cours des hydrocarbures provoque une remise en cause des investissements , tres lourds , dans l'Arctique . Que ce soit en Norvège ou en Russie . Je vais essayer d'y revenir dans un arcticle ( si je dispose d'assez de temps ).

Pour eviter des problèmes avec mon editeur de blogue , et aussi avec GAZPROM dont je ne connais pas le debit des " tuyaux " internet , quelques photos du projet que je vous invite à consulter sur ce lien .
ainsi que celui ci ou il est question des populations locales ( Nenets , Komis ) qui participent au développement de la région . Si les parcours des rennes sont affectés par le tracé du gazoduc , étudié avec ces populations , alors elles reçoivent des compensations . 
Les soudeurs qui seraient ammenés à regarder ces photos " apprecieront " : Souder des tuyaux dans l'arctique ce n'est pas souder des tuyaux sous nos contrées ou même dans le désert .



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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

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