petrole et gaz dans l'arctique

Publié le 29 Septembre 2010

C'est encore un de ces projets suivis sur Ice Station Zebra qui arrive à son terme malgré les prévisions pessimistes des " experts " et autres " spécialistes " de la Russie : Les chantiers Sevmash basés à Severodinsk viennent d'annoncer la fin de la construction de la plateforme PRIRAZLOMNAYA destinée au champ pétrolier éponyme situé dans la Mer de Pechora dans le district autonome de Nenetsie .[ 1 ]  La plateforme sera remorquée à destination de Mourmansk courant novembre afin d'y procéder à l'installation des derniers équipements et au  ballastage de la structure avant son acheminement sur site durant l'été 2011 .

Le champ de Prirazlomnoye  sera la première exploitation pétrolière off-shore de l'Arctique Russe .[ 2 ]

Au delà de cette nouveauté , l'achévement des travaux de construction de la plateforme Prirazlomnaya marque la capacité du secteur de la construction navale Russe a satisfaire les demandes de l'industrie pétrogazière Russe dans l'off-shore Arctique sans être dépendant de l'industrie occidentale . La menace d'un embargo agité par certains centres analytiques Etasuniens sur les technologies destinées à l'off-shore Arctique Russe sera desormais sans effet .

De nombreuses analyses , ou présentées comme telles , essayaient de démontrer que la Russie était entièrement dépendante des technologies occidentales pour la mise en valeur de son pétrole et de son gaz sur le plateau continental Arctique .

Bien sûr , des équipements et des composants comme des grues ont été achetés à des sociétés Finlandaises ou Sud-Coréennes et la plateforme a été construite sur la base d'une ancienne plateforme Hutton opérant dans la Mer du Nord mais il s'agit là d'un élément commun à tous les projets pétroliers et parapétroliers dans le monde et l'essentiel du travail de modernisation et d'adaptation de la plateforme aux conditions d'exploitation dans l'Arctique ont  été réalisé par des sociétés d'ingéniérie et par des chantiers navals Russes .

 Au besoin , ces chantiers navals Russes disposent de fournisseurs indigènes capables de fournir ces équipements et c'est d'ailleurs une tendance qui va en augmentant ne serait ce que pour diminuer le prix de revient .

Si comme tout projet industriel original celui a connu des errements et des retards ceux ci ne sont que les manifestations de l'apprentissage d'une technologie nouvelle pour les chantiers navals Russes qui desormais maitrisent cette technologie de souveraineté pour le secteur énergetique .

Au mois de juillet 2009 , le président Dmitri Medvedev a procédé à une visite des chantiers Sevmash et avait fait de la complétion des travaux sur la plateforme Prirazlomnaya un objectif stratégique pour le secteur energétique Russe .[ 3 ]

 

 

 

 

 

 

 

 Liens :

[ 1 ] МУРМАНСК ЖДЕТ "ПРИРАЗЛОМНУЮ - Communiqué de presse de Sevmash du
23 novembre 2010 .

 

Documentation :

[ 2 ] Prirazlomnoye Oilfield - Barents Sea, Russia

 

 

  Articles associés :

[ 3 ] Dmitri Medvedev visite le Cluster Maritime Russe de l'Arctique

 

 

 

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Publié le 18 Septembre 2010

MOURMANSK, 15 septembre - RIA Novosti

 

L'exploitation des réserves d'hydrocarbures du plateau continental de l'Arctique ne pourra commencer que 12 à 15 ans après le début des travaux de prospection, a déclaré mercredi le ministre russe des Ressources naturelles et de l'Ecologie Iouri Troutnev.

"Le territoire du plateau continental était fermé à la prospection depuis 1982 conformément à un accord approprié signé par la Russie et la Norvège. Suite à la ratification de l'accord sur la délimitation de la frontière en mer de Barents, nous aurons une base légitime pour commencer la prospection puis l'exploitation du plateau continental arctique", a indiqué M. Troutnev.

"Selon le pronostic le plus optimiste, il faudra patienter 12 à 15 ans", a-t-il ajouté.

La Russie et la Norvège ont signé mercredi un accord sur la délimitation de leur frontière en mer de Barents et dans l'océan Glacial Arctique

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Publié le 4 Septembre 2010

Par Andreï Fediachine, RIA Novosti

 

La fièvre pétrolière en Arctique pourrait se déclarer plut tôt que prévu. Elle serait accompagnée par les problèmes graves qui suivent toujours les déclarations du genre : « De nouveaux gisements de pétrole et de gaz ont été découverts ». La compagnie pétrolière britannique Cairn Energy a déclaré la semaine dernière que son forage d'essai avait mis en évidence la présence de pétrole et de gaz dans la mer de Beaufort, près des côtes du Groenland . [ 1 ]

 

Elle devra présenter le bilan définitif de ses recherches sur le plateau seulement en octobre. On ne se demande plus s'il y a du pétrole au Groenland. La question est maintenant de savoir quand le pétrole jaillira.

 

 

Au début de la semaine prochaine, le bureau des minéraux et des hydrocarbures du Groenland devrait annoncer les autres compagnies qui ont remporté les appels d'offres pour le forage d'essai dans la mer de Beaufort. Des « enchères d'offre » supplémentaires seront organisées l'année prochaine et les troisièmes sont également prévues pour l'année d'après. Les principaux acteurs sur le marché pétrolier avec une grande expérience d'extraction dans les latitudes nord et dans l'océan sont déjà dans la file d'attente pour le droit de forage : les américains ExxonMobil et Chevron, la compagnie anglo-hollandaise Shell et le géant pétrolier et gazier norvégien StatOil.

Plusieurs facteurs nous montrent l'importance de la situation. Par exemple, Cairn Energy (dont le siège se situe à Edimbourg, elle est spécialisée dans le forage du plateau dans des conditions difficiles; son chiffre d'affaires annuel est d’environ 600 millions de dollars, le bénéfice net cette année s'évalue à près de 180 millions de dollars). Elle a déclaré qu'il n'y avait pas pour le moment de pétrole et de gaz à profusion. La compagnie n'est entrée que dans les couches de sables, riches en gaz thermogénique, premier signe de la présence d'hydrocarbures en grande quantité. En même temps, la compagnie a déclaré qu'elle mettait en vente la part majoritaire de sa filiale Cairn India (extraction et recherche de pétrole et de gaz en Inde et dans l'océan Indien) pour 9,6 milliards de dollars. Le contrat avec l’acheteur a déjà été signé. Cairn a l'intention d’utiliser toutes les recettes pour l'exploitation des hydrocarbures dans les régions arctiques de l'Atlantique et du Groenland.

Entre-temps, des « mini-conflits militaires » ont éclaté entre les écologistes de Greenpeace, les gardes-côtes, la marine de guerre et les polices du Danemark et du Groenland en mer de Baffin (le Groenland est un territoire d'outre-mer du Danemark). Le navire Espranza, le vaisseau amiral de la protection écologique de Greenpeace, s’est déjà avancé dans la région. Les autorités du Groenland avaient déjà instauré une zone exclusive autour de la plateforme de forage de Cairn Energy dans un rayon de 500 mètres. Mais le 31 août, certains activistes de Greenpeace ont réussi à franchir les cordons de sécurité et ont débarqué sur la plateforme de forage, dont le travail est interrompu jusqu'à présent.

Kuupik Kleist, le premier ministre du gouvernement autonome du Groenland, a déclaré que l'assaut est une violation flagrante des droits constitutionnels du Groenland, de sa souveraineté, la violation de toutes les libertés et des droits démocratiques, un scandale, une insolence etc. Globalement, il est probable que dans les mois ou les années à venir, le gouvernement du Groenland, misant apparemment sur les réserves de pétrole et de gaz, devienne l'ennemi numéro un de Greenpeace et des écologistes dans le monde entier.

Les Groenlandais ont toutes les raisons de manifester leur « indignation pétrolière » anti-écologique. La plus grande île du monde accueille 57 000 personnes qui vivent principalement grâce à la pêche et aux allocations annuelles de la métropole à hauteur d'environ 600 millions de dollars, ce qui représente 55% du budget groenlandais (0,75% du budget d'État du Danemark). Les petits frères du nord du Danemark (or, le territoire du Groenland pourrait accueillir une dizaine de royaumes danois) n'éprouvent plus depuis longtemps d’amour pour la mère-métropole. Ces trente dernières années ils tentent d’ « envoyer balader » Copenhague mais l’autonomie est tout ce qu’ils ont obtenu pour le moment. Ils espèrent que le pétrole leur rapportera suffisamment d'argent pour se séparer enfin des « usurpateurs » danois, d'en finir pour toujours avec leur « héritage colonial » et même vivre très agréablement grâce aux dollars du pétrole et du gaz. Le rêve est tout à fait clair : devenir un très grand Koweït au-delà du cercle polaire.

Les chances d'y arriver existent et sont même très bonnes.

Les recherches de la compagnie pétrolière écossaise qui a misé si courageusement son avenir sur les hydrocarbures du Groenland confirment toutes les prévisions de l’Institut d'études géologique des États-Unis (the United States Geological Survey). Il y a deux ans, il a commencé et il y a un an terminé les évaluations des réserves de « la reine des neiges ». D’ailleurs, des scientifiques russes, ainsi que les experts du Canada, du Danemark, du Groenland et de la Norvège ont également participé à ce travail. Selon les informations de l’Institut, on peut dire avec une certitude de 95% que les réserves de la région arctique constituent 90 milliards de barils de pétrole et 50 milliards de mètres cubes de gaz. Peut-être même plus. Quoi qu'il en soit, les américains affirment qu'en Arctique se trouvent 22% de toutes les réserves mondiales de minéraux, incluant 30% de gaz naturel et 13% de pétrole. Et si le pétrole se trouve majoritairement dans les parties du Groenland et de l'Alaska, le gaz devrait être concentré près ou dans le secteur arctique de la Russie.

Qu'il soit dit en passant, le 3 septembre, les brise-glace arctiques des services côtiers des États-Unis et du Canada partiront dans une nouvelle expédition de recherche et « d'arpentage ». Depuis le milieu de l'été l’expédition russe, chargée de la même mission, s'y trouve déjà. Les trois groupes s'occupent des études sismiques, des sondages, des recherches géologiques. Globalement, il est question de la préparation de la « démarcation » des frontières arctiques nationales sectorielles et d'une meilleure étude de ce qui se trouve sous la glace, les eaux et le fond. Et dans quelles quantités.

Le « partage » de l'Arctique devrait commencer très rapidement. «L'arpentage pétrolier » nécessite, bien sûr, beaucoup d'efforts et de dépenses mais ne souffre aucun délai.

Quant aux écologistes, ils sont surtout préoccupés, comme lors de chaque forage sur le plateau continental, par le danger sur l'environnement du dernier recoin vierge (ou presque) de la nature, l'Arctique. Et il n'est pas nécessaire d'aller chercher des exemples bien loin : les Américains n'ont pas encore définitivement remédié aux conséquences de la catastrophe écologique dans le golfe du Mexique causée par la plate-forme BP Deepwater Horizon. Près de 5 millions de barils de pétrole se sont écoulés dans les eaux de l'océan suite à l'accident. Les experts avertissent que les conséquences d'un déversement de pétrole en Arctique seraient bien plus graves que dans les eaux chaudes. L'eau froide est incapable de désagréger les hydrocarbures et leur vaporisation dans l'air glacé sera pratiquement bloquée. Tous les déchets iraient alors au fond et infecteraient l'océan pour de très nombreuses années.

 

 

Liens :

[ 1 ] Cairn Energy finds oil signs off Greenland

 

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Publié le 29 Août 2010

Раздел: Новости
26.08.2010

Танкер-гигант "Балтика", совершающий экспериментальный рейс по Северному морскому пути, вышел на заключительный этап маршрута. В сопровождении... Подробнее »

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Publié le 17 Août 2010

Parti samedi du port de Mourmansk à destination de la Chine , le tanker de 100 000 tonnes " SCF Baltica " ( 114 546 dwt - Classe AFRAMAX ) de Sovcomflot et affreté par Novatek est chargé de condensats de gaz produits sur la péninsule du Yamal .

C'est la première fois de l'histoire qu'un tanker de ce tonnage va emprunter la Route Maritime Nord ou Sevmorput . Le trajet d'une longueur de 7000 miles devrait durer deux semaines .

Il sera escorté par trois brise-glaces à propulsion nucléaire , le " NS Rossiya " , le " NS Tamyir " et le " NS 50 let pobedy " .

Ce dernier aura un équipage et des moyens spécialisés dans la dépollution .

Un équipage de scientifiques à bord du " SCF Baltika " va procéder à l'analyse des conditions de banquise le long du trajet afin de valider la rentabilité économique de l'utilisation de la RMN  par rapport à une route sud via  le Canal de Suez et plus particulièremment pour l'exporation de produits énergetiques en provenance de la Mer de Barents en direction de la Chine .[ 1 ] [  voir video ]

La Russie au travers du MChS est en train de procéder depuis le 20 juillet dernier à une inspection d' " objets potentiellement dangereux " , des déchets nucléaires civils et militaires , le long de cette voie maritime dans l'hypothèse d'une exploitation commerciale .

Cette expédition se terminera le 3 octobre .

L'autre mission de cette expédition est de déterminer l'emplacement optimal pour des sations de secours en mer et d'assistance à la navigation .[ 2 ]

 

Liens :

[ 1 ] На первый коммерческий рейс по Севморпути вышел танкер "Балтика" - Lancer la vidéo

 

[ 2 ] МЧС обследует подводные опасные объекты в Карском море - Article de Ria Novosti du 20 juillet 2010 .

 

 

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Publié le 10 Juillet 2010

MOSCOU, 9 juillet - RIA Novosti

 

WWF a adressé à la vice-présidente du Parlement européen Diana Wallis une demande visant à appeler tous les pays à mettre en place un moratoire sur les nouveaux projets d'extraction pétrolière dans l'Arctique et espère que ce thème sera au menu de la session parlementaire d'automne. 

"La catastrophe du golfe du Mexique montre de toute évidence que l'industrie n'est pas en mesure de gérer les risques élevés liés à l'exploitation pétrolière en mer et que cette sphère ne possède pas de mécanismes de régulation de ce nom. Dans un contexte de quête active de nouveaux gisements de pétrole et de réduction de l'épaisseur de la calotte glaciaire dans l'océan Arctique, des Etats et des compagnies se préparent à la prospection et l'extraction des ressources inexplorées du plateau continental de l'Arctique. Toutefois, dans leur ruée vers des revenus pétroliers rapides, ils risquent de mettre en danger des ressources et des enjeux économiques bien plus importants", lit-on dans un communiqué du World Wildlife Fund.

D'après les écologistes, d'éventuels déversements de pétrole endommageraient les ressources renouvelables de l'Arctique, dont les stocks de poisson de l'Atlantique nord et de la mer de Barents.

Le communiqué indique que l'un des principaux arguments en faveur de la mise en valeur de l'Arctique est la création d'emplois. Cependant, l'Europe aspirant à une "décarbonisation" de l'économie et à des investissements majeurs dans l'énergie renouvelable, il serait erroné de se lancer dans de nouveaux projets pétroliers.

WWF estime qu'il convient d'éviter coûte que coûte les doubles standards: une économie basée sur l'extraction d'hydrocarbures en Arctique d'un côté et une économie "verte" en Europe de l'autre.

Possédant un énorme potentiel de développement de l'énergie éolienne aussi bien en mer qu'au sol, l'Arctique a toutes les chances de contribuer à la stabilité de l'économie, stipule la lettre.

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Publié le 8 Juillet 2010

C'etait aussi un de ces grands projets suivis sur Ice Station Zebra [ 1 ] - [ 2 ] | 3 ] . L'oléoduc ESPO [ East Siberian-Pacific Ocean ] est en train de transformer le rapport de forces en Asie au profit de la Russie et en défaveur du Moyen-Orient .[ 4 ]

De plus  en plus de raffineurs Asiatiques préférent le brut Sibérien transporté par l'ESPO mis à service à la fin du moisde décembre 2009 à des importations en provenance du Moyen-Orient .

Le cout de transport du baril par l'ESPO représente 70cts alors que le cout du transport du brut moyen-oriental atteint

Les importations de brut par la Corée du Sud ont atteint le record de 179 000 barils quotidiens au mois de mai ce qui représente 7.3% des importations Sud-Coréennes tandis que les imporations Japonaises ont atteint 241 000 barils quotidiens soit une progression annuelle de 61% .

L'autre avantage du pétrole Sibérien transporté par l'ESPO estq ue celui-ci est de meilleur qualité que le pétrole Moyen-Oriental . Il ne contient que 0.535 % de composés soufrés en comparaison du brut Saoudien qui en contient 1.8 %.

Le brut Russe transporté par l'ESPO ne menace toutefois pas la prédominence du Moyen-Orient comme principal source d'approvisionnement du marché asiatique

 

 

 

Liens :

[ 3 ] Russia Making Oil Inroads Through Siberian Pipeline - Article du Djakarta Globe du 26 février 2010 .

[ 4 ] Russian Oil Erodes Middle East's Hold on Exports to Asia: Energy Markets - Depêche de Bloomberg du 8 juillet 2010 .

 

  Articles associés

[ 1 ] Lancement du premier tronçon de l'oléoduc Sibérie orientale - Pacifique

[ 2 ] Du pétrole arctique Russe pour la Chine .

 

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Publié le 2 Juillet 2010

Le ralentissement des travaux d’exploration géologique sur le plateau continental russe pourrait conduire à terme à une réduction des extractions d’hydrocarbures en Russie .


Le 21 mai 2010, à l’hôtel Baltschug Kempinski à Moscou, s’est déroulée la VIIème Conférence internationale « L’exploitation du plateau continental de la Russie et des pays de la CEI ». La politique d’État relative aux minéraux, la coopération des entreprises russes et étrangères sur le plateaU, ainsi que la préparation et la réalisation des projets-clé dans les mers arctiques, du Sud et d’Extrême Orient de Russie ont été à l’ordre du jour lors du forum, écrit jeudi le mensuel Neft Rossii.


Denis Khramov, le directeur du département des politiques d’État et de la réglementation dans les domaines de la géologie et de l’exploitation du sous sol, au Ministère des ressources naturelles et de l’écologie, a présenté aux participants les tendances principales dans le cadre de la mise en œuvre des projets off-shore . Selon le ministère, les mers de Kara (37,4% de matière première), de Barents (30,7%) et d’Okhotsk (8,9%) sont les trois premières ressources estimées d’hydrocarbures sur le plateau continental russe. En terme de réserves prospectées, la mer de Barents occupe la première place avec 4 663 milliards de m3 de gaz naturel et 415 millions de tonnes de pétrole, suivie par la mer de Kara avec 3 889 milliards de m3 de gaz et près de 15 millions de tonnes d’or noir, la mer d’Okhotsk avec 1 191 milliards de m3 de gaz et 411 millions de tonnes de pétrole et la mer Caspienne avec 768 milliards de m3 de gaz et 367 millions de tonnes de pétrole. Globalement le plateau continental russe constitue un volume total de réserves de 10 540 milliards de m3 de gaz (dont 2 916 millions de m3 dans des réserves non-reparties) et 1,216 milliards de tonnes de pétrole (50 millions de tonnes dans des réserves non-reparties). Selon Denis Khramov, la Russie a un retard monumental par rapport aux autres puissances pétrolières en termes de travaux d’exploration géologique des gisements maritimes.


Selon le ministère, dans la période 2005-2008 les compagnies ont dépensé 30 milliards de roubles, et l’État 1,2 milliards de roubles, pour l’exploration géologique du plateau continental. « La prospection ultérieure, l’évaluation et l’exploration de matière première d’hydrocarbures sur le plateau continental sont à la charge de ceux qui exploitent les richesses du sous-sol», a fait remarquer Denis Khramov.


C’est depuis longtemps déjà que le Ministère des ressources naturelles et de l’écologie critique les compagnies publiques pour leur activité insuffisante en matière de mise en valeur du potentiel d’hydrocarbures des mers russes. Afin d’accomplir le programme gouvernemental respectif, les utilisateurs des richesses du sous-sol russes auront besoin de 150 ans. « Nous estimons que les travaux sur le plateau se font au ralenti. Sans investissements et sans travaux sur le plateau, d’ici 10-15 ans on ignore si la Russie sera capable d’exploiter ses propres avantages naturels », a déclaré le porte-parole du ministère de l’Environnement. Il estime que les compagnies devraient commencer la réalisation des projets off-shore  aussi vite que possible, sachant que l’exploitation d’un gisement off-shore  nécessite près de 25 ans.

 

Source :

Neft Rossii via Ria Novosti .

 

Articles associés :

 

  Youri Troutnev : 40 milliards de Roubles pour l'exploration géologique du plateau continental Russe d'ici 2020 .

 

Documentation

 

Ресурсы шельфа

 

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Publié le 27 Juin 2010

MOSCOU, 25 juin - RIA Novosti

Le groupe Gazprom est intéressé par des projets de gazoducs en Alaska, a annoncé vendredi le PDG du groupe Alexeï Miller lors d'une conférence de presse à l'issue d'une assemblée générale des actionnaires.

"L'Alaska présente un grand intérêts pour nous. Nous souhaitons réaliser des projets de transport et de production de gaz dans la région", a affirmé M.Miller, ajoutant toutefois que Gazprom n'envisageait la production de gaz schisteux ni en Europe ni en Amérique du Nord.

Selon lui, le groupe possède une riche expérience de travail dans l'Arctique. "Nous travaillons depuis 40 ans dans le district autonome des Iamalo-Nenets", a-t-il précisé.

Le PDG de Gazprom a déclaré suivre attentivement les grands projets en cours de réalisation en Alaska.

"Il s'agit de deux projets qui se font mutuellement concurrence: TransCanada et Denali. La décision optimale est celle qui privilégie le projet Denali", a-t-il conclu.

Piloté par Conoco Phillips et BP, ce projet prévoit la construction d'une usine de traitement de gaz naturel en Alaska et d'un pipeline traversant la partie orientale du Canada.

 

Le groupe Russe a en outre annoncé qu'il allait livrer à la Grande-Bretagne 4 milliards de mètres cubes de gaz par an via le gazoduc Nord-Stream . [ 1 ]

 

D'une capacité annuelle de 55 milliards de m3 de gaz, Nord Stream reliera par le fond de la mer Baltique les réseaux gaziers russe et européens en contournement des pays de transit traditionnels. Son itinéraire passera par les eaux territoriales et les zones économiques exclusives du Danemark, de la Suède, de la Finlande, de la Russie et de l'Allemagne.

Le gazoduc comptera deux conduites. La première, d'une longueur d'environ 1.220 km et d'une capacité de 27,5 milliards de m3 de gaz, doit entrer en service en 2011. L'achèvement de la deuxième tranche, d'une capacité de transport égale, est prévu pour fin 2012 .

 

A la tête de la " Russopohobie gazière " qui a secoué l"Europe ces dernières années , Russophobie Gazière marquée par une campagne violente contre la gazoduc Nord-Stream , la Grande-Bretagne s'est trouvée confrontée à une rupture de ses approvisionnements en provennace de Norvège et a au bout de quelques dizaines d'heures les principaux cadres de l'industrie gazière Britannique ont souligné le rôle du gaz Russe dans la sécurité enégetique du pays . [ 2 ]

 

Liens :

[ 1 ] Gazoduc Nord Stream: 4 Mds de m3 par an pour les Britanniques (Miller) - Depêche de Ria Novosti du 25 juin 2010 .

 

Articles associés

  [ 2 ] Le groupe pétrolier BP veut s' implanter dans l'arctique Russe ...pour sauver la Grande-Bretagne de la pénurie énergetique .

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Publié le 8 Juin 2010

Lors d'une déclaration faite dans le cadre d'une commission d'enquête sur le développement des  îles Lofoten  et de la Mer de Barents , le ministre de l'énergie et du pétrole Norvègien Terje Riis-Johansen vient d'annoncer un moratoire sur les forages en eaux-profondes :

" Ce ne serait pas convenable que j'autorise les forages en eaux profondes dans le cadre de l'attribution de nouvelles licences avant que nous ayons une bonne conniassance de ce qui est arrivé à la plateforme Deepwater Horizon et ce que cela implique pour notre législation " [ 1 ] .

 

La décision Norvègienne est la second moratoire sur les forages off-shore aprés celui institué par le gouvernement Etasunien .

Le gouvernement du Premier Ministre Norvégien Jens Stoltenberg est profondémment divisé sur la question des forages au large des Lofoten alors que l'industrie pétrolière Norvégienne , et principalement StatOil , doit faire face à un épuisement des réserves de la Mer du Nord .

La production pétrolière Norvégienne a diminué de 50% depuis son pic il y a une dizaine d'années et StatOil est à la recherche de nouvelles réserves .

La catastrophe survenue dans le Golfe du Mexique a renforcé les arguments des opposants dont les écologistes au projet de forages au large des Lofoten . Parmis les promoteurs du projet il faut signaler les gouverneurs Travaillistes du comté de Nordland et de Troms , Odd Eriksen et  Pia Svendsgaard qui bénéficieraient en premier des revenus liès à l'extraction de ces réserves .La question des forages off-shore divise aussi l'Eglise Norvégienne et le parti Travailliste .  

L'opposition se manifeste aussi entre les partisans d'un développement pétrolier du pays et les défenseurs de la pêche au cabillaud .[ 2 ]

 

Les réserves pétrolières au large des côtes Norvégiennes [Lofoten , Vesterålen et  Senja (Nordland VII and Troms II) ]  sont estimées à 60 milliards d'Euros .[ 3 ]

 

 

 

 

Liens :

[ 1 ] Norway bans deepwater oil drilling  - Article du FT du 8 juin 2010 .

[ 2 ] Pétrole ou cabillaud en Norvège

[ 3 ] Petroleum resources off Lofoten, Vesterålen and Senja

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