petrole et gaz dans l'arctique

Publié le 6 Juin 2009

Les presidents de GAZPROM , Alexei Miller , et de StatoilHydro ASA , Helge Lund ont signé hier lors du forum économique de Saint-Petersbourg un protocole d'accord d'une durée de trois ans portant sur l'exploration et l'exploitation des reserves petrogazières arctiques .( 1 ) - ( 2 )
Les deux sociétés sont déja partenaires dans le projet de Shtokman et ont toutes deux une grande experience de développement de projets off-shore et on-shore dans l'arctique .
" La signature d'un nouveau protocole demontre la continuité et le caractère à long terme des relations entre StatoiHydro et Gazprom . La Norvège et la Russie sont des partenaires stratégiques dans le Nord , partageant des opportunités et des responsabilités dans l'arctique " .

La signature de ce protocole intervient apres que les diplomaties Russes et Norvégiennes se soient mises d'accord sur la necessité de coopérer dans le domaine energétique dans l'arctique ( 3 ) . Elle intervient aussi apres la publication d'une étude de l'USGS montrant que la Russie detiendrait les plus importantes réserves de gaz  ( 4 ) et l'annonce de la découverte d'un " super-geant " par StatoilHydro , Gro , dans la Mer de Norvège .( 5 )
Cet accord a certainement été facilité par le fait que les états Russes et Norvégiens sont actionnaires majoritaires au sein de Gazprom et de StatoilHydro .

Pendant que les Européens discutent d'un éventuel projet Rocardien d'une " convention sur l'arctique " , pendant que des voix de la " Nouvelle Europe " nous invitent à " affronter la Russie " sur la question energetique , pendant que la television d'etat Française nous propose de regarder " Home " de Yann Hartus Bertrand , les petrogaziers Russes et Norvégiens se mettent d'acord pour exploiter les richesses minières de cet arctique ..............................


Liens :
    ( 1 ) Communiqué de Gazprom 
    ( 2 ) Communiqué de StatoilHydro ASA 
    ( 5 ) StatoilHydro , Shell may have unlocked large gas fiel off Norway  article de Rigzone du 2 juin 2009 .
 
 

Articles associés :
     ( 3 ) Gaz : La Russie et Gazprom detiennent les plus grandes reserves .
     ( 4 ) Russie - Norvege : Une cooperation centrée sur le plateau continental

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

Repost0

Publié le 4 Juin 2009

MOSCOU, 4 juin - RIA Novosti. Le PDG du géant gazier russe Gazprom Alexeï Miller et le président du groupe américain ConocoPhillips Jim Malva ont discuté jeudi de la coopération en Arctique dans le cadre du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, rapporte le service de presse de Gazprom.

"Les entretiens ont porté sur la coopération dans les zones arctiques, y compris en Alaska. L'expérience et les savoir-faire de Gazprom permettent de réaliser des projets d'envergure dans cette région. Nous sommes prêts à poursuivre le dialogue avec nos partenaires américains sur la coopération scientifique et technique dans l'exploitation des gisements, la construction des gazoducs et la prospection géologique dans le Grand Nord", a indiqué M.Miller cité par le service de presse

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

Repost0

Publié le 2 Juin 2009

MOSCOU, 1er juin - RIA Novosti. Gazprom a évoqué une éventuelle coopération avec les compagnies japonaises dans le cadre des projets du gisement de Chtokman et d'une usine GNL à Iamal, stipule un communiqué du holding russe.

Lundi, une rencontre de travail entre le PDG de Gazprom Alexeï Miller et l'ambassadeur japonais en Russie Masakharou Kono a eu lieu. La coopération des sociétés japonaises et de Gazprom dans le cadre de projets Chtokman et GNL de Iamal ont été au menu de l'entrevue.

Les parties ont évalué positivement les résultats de coopération de Gazprom et de sociétés japonaises dans le cadre du projet Sakhaline-2 et ont évoqué les perspectives du partenariat russo-japonais dans le secteur pétrogazier.

Une attention particulière a été accordée à la réalisation du projet du gazoduc Sakhaline-Khabarovsk-Vladivostok qui donnera une possibilité technique pour les livraisons supplémentaires dans les pays de la région Asie-Pacifique, notamment au Japon.

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

Repost0

Publié le 28 Mai 2009

Une étude de l'Us Geological Survey ( USGS ) qui sera publiée par le magazine Science affirme que 30% des réserves de gaz restant à découvrir se trouvent sur le plateau continental arctique par des profondeurs de moins de 500 m , dont les 2/3 réparties dans quatre zones :  le sud de la mer de Kara ,le bassin Nord de la Mer de Barents , le bassin sud de la Mer de Barents , le plateau Alaskan  . Le sud de la mer de Kara  entièremment sous souveraineté Russe détiendrait 39% des réserves de gaz de l'arctique ( 1 )
Cette nouvelle survient aprés l'annonce hier que la demande mondiale en énergie va s'accroitre de 44% dans les vingt années à venir .( 2 )
L' " analyse " de l'expert Norvègien Anders Aslund publiée avant-hier par " The Moscow Times " selon laquelle GAZPROM devrait rennoncer à ses gisements arctiques prend donc toute sa saveur et l'on se doute qu'elle sera écoutée par les dirigeants Russes .( 3 )
GAZPROM traverse certes des difficultés du fait de la baisse du prix du gaz six mois apres celle du pétrole et d'une baisse de ses exportations , mais ses réserves de gaz constituent un serieux argument pour toute négociation avec des banques ou des partenaires étrangers .
Pourquoi " ses réserves " ?
Ce sont les services du premier ministre Vladimir Poutine qui sont en charge de la gestion du plateau continental Russe et principalement de l'attribution des licences d'exploration et d'exploitation .( 4 )  Or les critères retenus - Une expertise de cinq années minimum dans l'exploitation en zone arctique et une participation majoritaire de l'état Russe - ont été taillés sur mesure pour le petrogazier Russe .
La situation de StatoilHydro ASA , la petrogazière Norvègienne est par contre plus problèmatique .
Le taux de reouvellement de ses réserves n'est plus que de 34 % en 2008 alors qu'il était de 84% en 2007 .
Ce qui signifie que pour 100 barils de pétrole extraits , seuls 34 nouveaux barils ont été découverts en 2008 .
SatoilHydro ASA doit aussi faire face à des problèmes techniques récurrents à sa station de liquéfaction  de Melkøya qui traite le gaz du gisement de Snøhvit  . ( 5) .
La publication du rapport de l'USCG vient valider la politique de restructuration des chantiers navals Russes ( 6 ) qui s'axe sur des navires et des systèmes destinés à opérer dans l'arctique : Brise-glaces à propulsion nucléaire , plateformes à capacités arctiques , méthaniers ( 7) - ( 8 ) .
De la même manière la politique maritime Russe qui fait de l'arctique une priorité ( 9 ) avec principalement la construction de navires de recherches seismologiques se voit ainsi validée .
Les brise-glaces seront un des moyens essentiels pour assurer la souveraineté et la projection de puissance dans l'arctique même dans l'hypothèse d'un réchauffement accéléré de la région .
Les zones évoquées par le rapport de l'USCG voient encore une banquise de 2 à 3 m d'épaisseur durant plusieurs mois de l'année .

La nouvelle doctrine de sécurité Russe qui évoque la posibilité ( à l'échéance 2020 ) de conflits autour de la Mer de Barents montre aussi sa pertinence : Ce n'est pas autour du " Pôle Nord " dont la question de la souveraineté diminue d'importance mais autour d'autres régions que se focaliseront les conflits d'intêrets .( 10  ) .Un point de vue déja soutenu par le général Leonid Ivashov ( 11  ) .
Outre ses réserves en hydrocarbures , la Mer de Barents va prendre une importance économique et stratégique de plus en plus grande pur la Russie comme le suggére un rapport Novègien ( 12 ) - ( 14 ) :c'est par cette mer , en conjonction avec le gazodc Nord-Stream ( voir article ci-dssous ) , que se feront les exportations de petrole et de gaz Russe exploités dans la partie occidentale du plateau continental Russe .
La capacité d'exportation qui devra être de 15 millions de tonnes en 2009 , pourra  atteindre 100 millions de tonnes en 2015 selon cette étude . Mais comme le souligne l'analyse , cela ne signifie pas que 100 millions de tonnes de pétrole seront effectivement exportées par cette voie maritime : Le choix des itinéraires , et donc en fait des clients , dépend d'une décision politique ce qui invalide définitivement le rapport d'Anders Aslund : GAZPROM , et les autres acteurs du secteur pétrogazier Russe , ont raison de se mêler de " politique pipelinière " et le contrôle des voies de transport des hydrocarbures a autant d'importance qu'autrefois la maîtrise de la " Route de la Soie " ou de la " Route des Epices  " .( 13 )



MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti. Le PDG de la société Nord Stream AG et ex-chancelier allemand Gerhard Schröder assure que la conduite censée relier la Russie et l'Allemagne sous la mer Baltique deviendra opérationnelle en 2011, comme prévu.

"Naturellement, Nord Stream tiendra parole. Dès 2011, nous fournirons du gaz russe aux pays d'Europe", a promis M.Schröder lors d'une conférence de presse à Moscou.

Tous les pays membres de l'UE sont intéressés par ce projet, a-t-il ajouté. A la question de savoir si la société avait réussi à lever les objections écologiques au chantier, M.Schröder a indiqué que le projet de gazoduc était conforme à toutes les normes.

"Nord Stream a investi 100 millions d'euros pour la protection de l'environnement", a-t-il expliqué.

Nord Stream est un itinéraire foncièrement nouveau pour l'exportation de gaz russe vers l'Europe (avant tout vers les marchés allemand, britannique, néerlandais, français et danois), qui contournera les pays de transit traditionnels. Long de 1.220 km, il reliera Vyborg (Russie) et Greifswald (Allemagne) par la mer Baltique.

Sa première conduite, longue de 1.200 km et d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de mètres cubes, doit entrer en exploitation en 2011. L'opérateur du projet est la société Nord Stream .


Liens :
    ( 1 ) Arctic Holds One-Third of World's Undiscovered Natural Gas Reserves article de Rigzone du 29 Mai 2009 .
        Interview du géologue Don Gauthier sur le site du magazine Science - Il décrit la méthodologie utilisée .
     ( 2 ) 
Global energy demand seen up 44 percent by 2030: EIA depêche Reuters du 27 mai 2009
     ( 3 )
Gazprom's New Weakness Offers Opportunity article de The Moscow Times du 28 mai 2009 

     ( 5 ) Statoil tømmes for olje  article du Dagens Naeringsliv du 22 mai 2009 . 
    ( 12 )
Oil transport from the Russian part of the Barents region
     ( 14 ) Mer de Barens - Vers un nouveau Grand Jeu ? Analyse de l'IFRI 

Articles associés
:
       ( 4 ) Le plateau continental Russe géré par V.V. Poutine
       ( 6 ) La Russie va construire sa troisième génération de brise-glaces à propulsion nucléaire 
       ( 7 )La Russie va constuire son premier méthanier 
       ( 9 )  Stratégie maritime Russe : Priorité à l'arctique 
       ( 10 ) La doctrine de sécurité Russe 2020 , l'arctique et le traité CFE .
       ( 11 ) Le général Leonid Ivashov vous (re)parle de l'arctique
       ( 13 ) " Bienvenue au Pipelineistan  " , un article de Pepe Escobar

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

Repost0

Publié le 25 Mai 2009

Une Infographie de Ria- Novosti avec la précision supplémentaire que le gisement arctique de Shtokman servira lui aussi à alimenter le Nord-Stream .

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

Repost0

Publié le 20 Mai 2009

MOSCOU, 18 mai - RIA Novosti. Dans le cadre du consortium SeverEnergia, le russe Gazprom et les italiens Eni et Enel ont convenu d'entamer l'exploitation du gisement de Sambourgsk (district autonome des Iamalo-Nenets, Arctique) en juin 2011, lit-on dans un communiqué de presse publié par Enel.

"Nous souhaitons produire 150.000 barils d'équivalent pétrole par jour deux ans après le lancement", stipule le communiqué.

En avril 2007, Eni et Enel ont investi 852 millions de dollars dans la création d'un consortium, SeverEnergia, chargé de racheter des actifs de production du groupe Ioukos alors en faillite. Le consortium a notamment acquis les sociétés Arktikgaz, Urengoil Inc et Neftegaztekhnologia qui possédaient des licences de mise en valeur et de production d'hydrocarbures dans le district autonome des Yamalo-Nenets.

Eni et Enel ont signé vendredi dernier un accord de vente à Gazprom de 51% de parts du consortium pour 1,5 milliard de dollars. Eni recevra 900 millions de dollars et Enel 600 millions.

Articles liés : Les Italiens dans l'arctique .

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

Repost0

Publié le 14 Mai 2009

Alors que sa rentabilité avait été fortement remise en cause au mois de décembre 2008 suite à la baisse considérable du cours des hydrocarbures (  3 ) , le gouvernement Norvègien vient d'accorder son  feu vert pour l'extension des travaux  pour le gisement pétrolier de " Goliat " dans la Mer de Barents ( 1 ) - ( 2 ) .Cette décision doit toutefois recevoir l'aval du parlement Norvègien . Le champ pétrolier de Goliat découvert en 2000 renfermerait selon certaines prévisions 174 millions de barils de pétrole . Il est situé à 50 km du champ gazier de Snohvit et à 85 km au nord-est de  Hammerfest. Il est constitué de deux réservoirs Kobbe et Realgrunnen sur les licences 229 et 229 B ,et la profondeur moyenne y est de 400 m .  Au cas ou le parlement Norvégien donnerait son accord , Goliat consituerait le premier champ pétrolier Norvégien dans l'arctique , la production Norvégienne se limitant pour l'instant au champ gazier de Snohvit  dont l'usine de liquéfaction de Melkoya doit faire face à des problèmes techniques récurrents . Cette autorisation gouvernementale Norvégienne est assortie de conditions environementales draconniennes , notamment sur les émissions de CO2.
Comme l'a souligné le ministre du pétrole et de l'énergie Terje Riis-Johansen ,
" La mer de Barents va être un élement essentiel du progrés de l'industrie pétrolière Norvégienne . Nous avons une tendance dans l'industrie pétrolière Norvégienne ou la poduction baisse . Elle baisse trés rapidement "
" Goliat sera le plus grand projet industriel développé dans le nord de la Norvège "
La multinationale Italienne Eni détient 65% des parts du projet tandis que les 35% restants sont détenus par la petrostatale Norvégienne StatoilHydro ASA .
La première semaine de mai , la Norvége a accordé 21 licences d'exploitation dont 9 dans la mer de Barents  , principlement à des sociétés étrangères dont Total S.A., ExxonMobil Corporation, Chevron Corporation , Royal Dutch Shell Plc  ( 4 )-(6)  . Eni Norge AS a remporté deux de ces licences .
Pour la première fois une société pétrolière basée dans le Nord de la Norvège , North Energy AS , s'est vu attribuer une licence d'exploitation  dans la région , sur le champ de  Vågar (8 ). Cette condition faisait l'objet d'une demande récurrente des politiques et des populations des districts nords de la Norvège qui avaient de plus en mal à voir leur ressources " pillées " par la pétrostatale Norvègienne StatoilHydro ASA ainsi que desormais par des sociétés internationales .
La récente attribution d'une part importante du plateau continental Nord-Atlantique et Arctique par la commission des limites du plateau continental des Nations-Unies ( 5) fait dire à l'expert petrolier Norvègien Jarand Rystad  que " des centaines de milliards de couronnes  " seront disponibles pour  le trésor Norvégien et les sociétés petrogazières dans les décennies à venir .( 6 )
La  Norvège a décidé de préserver certaines régions du plateau continental arctique de l'exploitation petrogazière , mais pour combien de temps ?
Les pressions se font de plus en plus nombreuses , y compris parmis les dignitaires religieux des régions concernées , pour lancer l'exploration et ensuite l'exploitation ( 4  ) .
La semaine dernière , la Norvège a présenté son plan de gestion environnemental de la Mer de Norvège qui interdit les forages dans certaines zones côtières mais en même temps autorise les forages autour de l'île Jan Mayen ( 7 )
Cette décision a , pour une fois , sucité la réprobation de l'association environnementaliste " Bellona" qui souligne les contradictions entre la décision de geler les forages le long du littoral mais qui les autorise en haute mer .
Le gisement de Goliat ,comme tous les gisements de l'arctique , est fortement sensible aux baisses du cours des hydrocarbures en raison du montant élevé des investissements . Des craintes semblables , mais qui semblent infondées à l'aune des dernières annonces , ont concerné les gisements Russes de l'arctique .L'investissement nécessaire au projet Goliat est estimé à 4.3 milliards USD et la production qui doit débuter en 2013 devrait durer 15 ans .
Pour le premier quart de l'année 2009 , StatoilHydro ASA a dégagé un résultat opérationel de de 35.5 milliards de couronnes Norvègiennes a comparer aux 51.4 milliards de l'année dernière . ( 9 )
De son côté la gazostatale Russe " GAZPROM " a annoncé un repli de ses résultats de 84 % pour le Q4-2008 par rapport au Q4-2007 . (10 )
Le premier ministre Russe Vladimir Poutine qui a en charge la gestion du plateau continental arctique Russe ( 11 ) a demandé à l'agence  des ressources naturelles de Russie ( Rosnedra ) d'accélerer l'attribution des licences sur le plateau continental pour lesquelles la gazostatale Russe part largement favorite ( 12 ) .
Le 13 mai , le vice premier ministre Russe Viktor Zubkov et le premier ministre Norvègien Jens Stoltenberg ont souligné lors d'une rencontre la nécessité de renforcer les liens économiques ente la Russie et la Norvège , et plus particulièrement dans le domaine de l'énergie , en temps de crise .(13 )  La coopération dans ce domaine est effective entre les deux états puisque StatoilHydro ASA détient 24% des parts du projet de Shtokman et désire se renforcer dans l'arctique Russe ( 4 ). Le premier ministre Russe Vladimir Poutine rencontrera son homlogue Norvègien le 19 mai prochain , toutefois des percées dans le réglement du litige territorial en Mer de Barents ne semblent pas attendues .( 5 )

L'autre nouvelle importante dans le secteur pétrogazier dans l'arctique est l'annonce par Alexei Miller , pdg de Gazprom , lors de la visite de Vladimir Poutine au Japon d'une éventuelle participation de capitaux Japonais à la mise en valeur du champ gazier de Shtokman situé dans la Mer de Barents ( 14 ) - ( 15 ) .
Cette participation se fera certainement , si elle est effective , autour de la station de liquéfaction de Teriberka . ( * )
Cette annonce est une menace voilée aux Européens face à leurs atermoiments dans le dossier du gazoduc " Nord-Stream " , mais aussi aux Canadiens qui ont proposé un temps de revoir la participation de Gazprom au terminal méthanier de Rabaska . ( 16 ) .
Le Japon a récemment posé , sans succés , sa candidature à un poste d'observateur au sein du Conseil Arctique ( 17 ) .
Le gouvernement  Russe use admirablement de ce que l'on pourrait apeller le " chantage " suivant : " Chaque goutte de pétrole ou chaque molécule de gaz Russe qui partira vers l'Asie , ne partira pas vers l'Europe ou le continent Nord-Américain ".
Les scénarii  de transport des hydrocarbures , et en particulier du GNL , de la partie Européenne du littoral arctique Russe vers l'Asie ( Chine , Japon , Corée du Sud ) via la Route maritime du Nord  pendant une grande partie de l'année ne sont plus desormais de la fiction mais entrent dans une phase de concrétisation . ( 18 )



Liens : ( 1 )
Eni, StatoilHydro Receive Approval To Develop $4.3 Billion Goliat Field In Norway
              ( 2 ) Eni Approved for Goliat Development, First Oil Field in Barents Sea 
              ( 6 ) Norge har fatt milliardverdier 
              ( 7)  Plan de gestion environnemental de la Mer de Norvège 
              ( 8 ) Listes des licences d'exploitation sur le plateau continental Norvègien 
              ( 9 ) Résultats de StatoilHydro pour le Q1 - 2009 
              (10 ) Gazprom's Q4 Profit Falls 84%
              (12 ) Путин поручил ускорить передачу Газпрому участков Западно-Камчатского шельфа
              (13 ) В.Зубков назвал "внушающими оптимизм" результаты сотрудничества России и Норвегии в  экономике за 2008г.
              ( 14 ) Gisement de Chtokman: la coopération avec le Japon évoquée
              ( 15 ) Gazprom delegation visits Japan .
                   ( 18 ) Scenarii pour le transport maritime arctique

Articles associés : ( 3 ) Norvège , Goliat en danger
                             ( 4 ) Russie-Norvège : Une coopération centrée sur le plateau continental
                             ( 5 ) La Norvège renonce au Pôle Nord mais se voit attribuer 235 000 km2                                    de plateau continental .
                              ( 11 )
Le plateau continental Russe géré par Vladimir Poutine
                              ( 16 ) " Dommages Collateraux " ; Le Canada
                              ( 17 )  Le Japon postule au Conseil Arctique .


( * ) J'ai recémment appris dans un docu-drama diffusé sur France 2 que le village de Teriberka a été le point de ralliement des flottilles Allemandes et Soviétiques lors de la traversée de la RMN par le corsaire Allemand " Komet " .









Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

Repost0

Publié le 23 Avril 2009

MOSCOU, 23 avril - RIA Novosti. Le ministre russe des Ressources naturelles Iouri Troutnev et le ministre norvégien du Pétrole, Terje Riis-Johansen ont passé en revue, lors d'une rencontre à Moscou, la coopération des deux pays dans la mise en valeur du plateau continental, a annoncé un communiqué officiel du ministère.

Les perspectives du partenariat stratégique entre Moscou et Oslo dans le domaine de l'énergie et de l'exploitation des gisements d'hydrocarbures sur le plateau continental de la mer de Barents ont été examinées, a précisé le texte.

 "Nous avons toujours estimé que les sociétés norvégiennes possédaient une expérience unique en matière de mise en valeur de gisements off-shore", a indiqué M.Troutnev cité par le communiqué .

Note de l'Editeur : Cette annonce survient au moment ou la pétrostatale Norvègienne StatoilHydro ASA a manifesté son intêret pour les gisements arctiques Russes et ou le gouvernement Norvégien semble privilégier des compagnies étrangères pour la mise en valeur de son plateau continental , menaçant le monopole de StatoilHydro ASA qui a besoin desespérément de nouveaux champs pour compenser la baisse de production de ses gisements .La Norvègevient de se voir attribuer par la Commission des Nations Unies sur l'extension du plateau continental 235 000 km2 dont certaines zones très prometteuses sur le plan petrogazier . La zone contestée entre la Russie et la Norvège dans la Mer de Barents pourrait faire l'objet d'une exploitation conjointe .


C'est le premier ministre Russe Vladimir Poutine qui assume la gestion directe du plateau continental Russe en particulier dans l'octroi des licences , tandis qu'en Norvège les nouvelles licences  d'exploration et d'exploitation dans des zones protégées sont soumises à des décisions parlementaires . C'est le cas par exemple dans la zone située prés des îles Lofoten et Vesterålen qui font l'objet d'intenses débats . Les différents acteurs politiques sont pour l'instant d'accord sur la necessité de préserver ces zones jusqu'en 2010 et ils ont reçu l'appui d'une partie du clergé Norvègien et en particulier du président du conseil des evêques Jens-Petter Johnsen  . Certains directeurs de conscience de l'Eglise  , et particulièrement dans les diocèses du Nord , soutiennent toutefois l'industrie pétrolière Norvègienne et les syndicats Norvègiens favorables à la mise en exploitation sine die de ces zones . C'est le cas par exemple
de l'evêque Luthérien Per Oskar Kjølaas qui considère qu'" iln'existe pas de contradictions  entre  exploiter de manière raisonnée les créations de Dieu et oeuvrer pour la préservation d'autres  " .


La  décision du gouvernement Norvègien pourrait s'expliquer par la conjonction de quatre  facteurs :

1- Les gisements ON-SHORE , et à plus long terme off-shore , de l'arctique Russe de la peninsule du Yamal sont moins couteux à mettre en exploitation . Les gisements du plateau continental Norvègien plus gourmands en investissements sont laissés au financement par des capitaux étrangers .

2- La volonté récurrente du gouvernement Norvégien d'" internationaliser" le dossier de l'arctique et d' y inclure des acteurs extérieurs , y compris non-étatiques , afin d'éviter de se retrouver face à face avec la Russie . C'est le cas dans la Mer de Barents .

3- StatOilHydro ASA  doit accepter les règles de la compétition si elle veut se développer à l'international .
( C'est le point de vue exprimé dans l'article de Bloomberg )

4- Les problèmes techniques réccurents  de l'usine de gazéification de Melkoya qui nécessitent l'arrivée d'acteurs extérieurs et de leur expertise technique .

Liens : 
Norwegian petroleum directorate
StatoilHydro Touts Russia for Arctic Energy
Statoil’s Arctic Status Threatened as Exxon, Shell Make Bids 

Articles associés : La Norvège renonce au Pôle Nord .



Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

Repost0

Publié le 14 Avril 2009

Abstract : Gazprom and ConocoPhillips will cooperate in the arctic - Gaprom CEO Alexei Miller meet his counterpart Jim Mulva of ConocoPhillips in Moscow to discuss about cooperation in the arctic including Alaska .The two societies could cooperate in the exploitation of oil and gas fields , transport in the High North .
The two CEO also talked about cooperation in the field of LNG .
This meeting is the result of the visit of the staff of Gazprom in Alaska during the last Us presidential elections .
At that time few analysts believed that it will go further away due to a political gap between Us and Russia on the Georgian issue and territorial rivalries on the continental shelf . Despite these rivalries , firms from arctic border states are more and more eager to cooperate and exploit  the bounties hidden under thece cap .


MOSCOU, 14 avril - RIA Novosti. Le président de Gazprom Alexeï Miller et le PDG de l'américain ConocoPhillips, Jim Mulva, ont examiné mardi lors d'une rencontre de travail les perspectives de la coopération des deux sociétés dans les zones arctiques, dont l'Alaska, a annoncé le holding russe dans un communiqué.

Les deux sociétés pourraient entre autres coopérer dans la mise en valeur de gisements et le transport d'hydrocarbures dans le Grand Nord, lit-on dans le communiqué de Gazprom. Selon M. Miller, l'expérience du holding russe "sera utile dans la réalisation de nouveaux projets gaziers aux Etats-Unis".

D'autre part, les directeurs des deux sociétés ont passé en revue les perspectives des projets conjoints sur les marchés énergétiques internationaux, notamment dans la production de gaz naturel liquéfié (GNL). Au terme de la rencontre MM. Miller et Mulva ont confirmé la volonté de Gazprom et ConocoPhillips, troisième vendeur de gaz aux Etats-Unis (90 mds mètres cubes par an), de coopérer dans le domaine énergétique.

Note de l'Editeur : Cette rencontre entre le président de Gazprom et le PDG de ConocoPhillips est l'aboutissement logique de la visite du directoire de Gazprom en Alaska lors des dernières elections présidentielles Américaines .
A l'époque , les commentateurs étaient dubitatifs sur l'issue d'une telle visite dans un contexte de crise politique entre la Russie et les Etats-Unis , la Russie et l'OTAN à propos de la guerre en Géorgie du mois d'aout 2008 .
Malgrés les rivalités dans l'arctique pour le partage du plateau continental , une Realpolitik s'installe : La mise en valeur des richesses de l'arctique au travers de coopérations bi-latérales .
ConocoPhillips est égalemment interessé par la mise en valeur des reserves pétrogazières de la péninsule du Yamal.


Article associé : Les Russes à la reconquête de l'Alaska :
Gazprom chez Sarah Palin .

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

Repost0

Publié le 25 Mars 2009

SAINT-PETERSBOURG, 25 mars - RIA Novosti. Le PDG de la compagnie norvégienne StatoilHydro Russia, Bengt Lee Hansen, a confirmé que la décision concernant les investissements dans la mise en valeur du gisement de gaz de Shtokman serait adoptée au premier trimestre 2010.

"L'opérateur prendra la décision définitive au premier trimestre de l'année prochaine", a déclaré M. Hansen à Saint-Pétersbourg lors d'un forum consacré aux problèmes du complexe énergétique russe.

Le groupe StatoilHydro détient 24% des actions de la société Shtokman Development AG, opérateur du projet de mise en valeur du gisement. Le bloc de contrôle (51%) de Shtokman Development AG appartient à Gazprom, tandis que Total possède 25% du capital de la joint-venture.

Le gisement de Shtokman a été choisi pour alimenter le gazoduc Nord Stream, un projet destiné à acheminer le gaz russe vers l'Europe. Le système comprendra deux canalisations de transport dont la première, longue d'environ 1.200 km et d'une capacité de 27,5 millions de m3 de gaz par an, doit entrer en service fin 2010.

Situé dans la partie russe de la mer de Barents, gisement de Shtokman est estimé à 3.800 milliards de m3 de gaz naturel et à environ 37 millions de tonnes de condensat de gaz .

Note de l'Editeur : Cette annonce survient au moment ou StatoilHydro prévoit de reconsidérer ses investissements sur le plateau continental de la Mer de Barents .
Lors d'une conférence à Bergen , la petrostatale Norvègienne a annoncé que les dernières découvertes dans un context des prix des hydrocarbures en berne ne justifient pas de nouvelles infrastructures .
Selon Geir Richardsen " même si les champs gaziers présentent des réserves importantes, leur productivité remet en question le dévelopement d'infrsatructures importrantes pour les exploiter "
La principale unité de production de Statoilhydro dans la région est le champ gazier de Snøhvit ( Blanche-Neige)
dont l'unité de liquéfaction souffre de problèmes récurrents depuis sa mise en service .
En 2008 StaoilHydro a effectué huit forages dans la région dont six ont donné  des résultats positifs mais en quantité insuffisante pour avoir une rentabilitééconomique aux cours actuels .
Le retrait de StatoilHydro du seceur Norvègien de la Mer de Barents pourraît profter au projet de Shtokman et à des investissments plus importants dans celui-ci .
Les municipalités cotières Norvégiennes qui auraient à souffrir de ce retrait de StaoilHydro du plateau continental Norvègien devraient alors se tourner vers la Russie pour essayer d'accueillir des bases logistiques lièe au projet Russe .
 
StaoilHydro derait prochainement changer de nom pour devenir Statoil ASA .

Voir les commentaires

Rédigé par DanielB

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

Repost0