Publié le 30 Septembre 2008

Blog initialement consacré à la géopolitique de l'Arctique . Il traite désormais de l'actualité politique , economique , socio-culturelle , historique et militaire et présente des analyses " non conformistes " .Il ne pretend pas à l' " objectivité " mais presente un point de vue alternatif , en opposition avec les pretendues " analyses " syndiquées des " mediats libres " des " democrassies occidentales "
Publié le 30 Septembre 2008
Publié le 30 Septembre 2008
Une manière aussi de souligner l'absence de verticalité dans une région où la terre et le ciel ne font parfois qu'un, où tout repère entre le haut et le bas ("Upside down" ou "sens dessus dessous") disparaît "quand les vents se lèvent et que la neige poudreuse envahit l'atmosphère", comme l'écrivait en 1973 l'anthropologue Sir Edmund Carpenter, commissaire de l'exposition parisienne.
Quelque 500 pièces sont réunies en provenance des fonds de la Rock Foundation de Sir Carpenter et de musées étrangers (Russie, Danemark, Etats-Unis, Canada).
"Uspide down" se veut une référence également à des cultures qui croient à un monde souterrain où les ancêtres sont représentés à l'envers, tout comme le film projeté à l'entrée de la salle principale dont les artistes se retrouvent la tête en bas.
Un monde où le mythe de Sedna, jeune fille qui règne sur le fond des océans, est le plus important.
Les populations de l'Arctique "sont des chasseurs et les masques mi-hommes mi-animaux représentent le lien de respect entre l'humain et l'animal. C'est la continuité de la vie, les Esquimaux ont besoin des morses ou des phoques pour survivre, donc ils ont un profond respect pour eux", explique Sean Mooney, coordinateur de l'exposition pour la Rock Foundation, en montrant la sculpture en ivoire finement travaillée d'un bébé morse.
Les esprits sont omniprésents dans ces cultures où l'on pratiquait le chamanisme, et de nombreuses sculptures représentent des animaux - têtes d'oiseaux, morses, ours, phoques, baleines - qui, comme les masques, ont des vides pour laisser passer les esprits.
A l'opposé, deux masques mortuaires Ipiutak montrent comment les orifices du visage - yeux, nez, bouche - étaient obturés pour empêcher les mauvais esprits de tourmenter le mort.
L'exposition utilise à plusieurs reprises le mot "esquimau", toujours controversé, en l'absence de terme qui fasse référence à l'ensemble des peuples de l'Arctique. Inuit signifie en effet "les être humains", Yupik "les vrais gens". Pour les premiers, "esquimau" est un terme péjoratif mais pas pour les seconds. Et pour cause, pendant longtemps, il a été prêté au mot "esquimau" la signification de "mangeurs de viande crue", issu d'un terme algonquin, la langue parlée par des indiens d'Amérique. Mais d'autres explications sont avancées. Il proviendrait d'un dialecte des indiens Cree qui pourrait être traduit par "tisseurs de raquettes".
(tlj sauf le mardi de 9H00 à 18H00, 20H00 les samedis et 22H00 les mercredis et vendredis. 9,50 euros, 13 euros avec les collections permanentes. TR : 11 euros. Catalogue : 480 pages. Hazan/Musée du Louvre Editions, 42 euros. Hors série Découvertes Gallimard. Mantegna à Padoue, 8,40 euros).
Nota : Je suis loin d'être un amateur de ces raouts ethno-museographiques car pour moi ces objets , principalement les objets cultuels ou funeraires , auraient du rester dans les mains de leurs propriétaires .......
Publié le 29 Septembre 2008
CALGARY - Le climat politique international risque de se rafraîchir, alors que le Canada se prépare à une nouvelle "guerre froide" avec d'autres pays nordiques pour le contrôle du Nord et de ses ressources, selon un spécialiste international sur la souveraineté de l'Arctique.
Rob Huebert, un professeur de l'Université de Calgary, a appuyé les conclusions d'un rapport publié cette semaine par le centre de réflexion de Londres "Jane's International Defence Review", qui fait des avertissements de mauvaise augure.
Le rapport indique que "le retrait de la plate-forme de glace de l'Arctique expose d'énormes nouvelles réserves de pétrole, de gaz et d'autres ressources, faisant apparaître une nouvelle région sujette à la compétition géostratégique. Le retrait a engendré des revendications territoriales, augmentant la possibilité d'une guerre froide authentique entre les états occidentaux et la Russie pour la région arctique".
Le rapport ajoute que malgré qu'il n'y ait pas de menace imminente de conflit, le présage des années 2020 est moins encourageant.
M. Huebert s'est lui aussi dit d'avis que les relations deviennent plus froides, mais il estime que les querelles sur l'Arctique seront probablement davantage politiques que militaires.
Le Canada, la Russie, le Danemark, la Norvège et les Etats-Unis sont tous intéressés par des grands lots de la région, sous laquelle se terrent des ressources énergétiques non exploitées. Le réchauffement climatique facilitera l'accès à ces réserves, ravivant la course au contrôle de la région.
M. Huebert a ajouté que les pays impliqués dans la course étaient déjà en train de "prendre position maintenant", le Danemark envoyant des navires vers une île de la région tandis qu'un sous-marin russe a planté son drapeau sous la glace du Pôle Nord. Le professeur a affirmé qu'il était encore temps de s'occuper de l'impasse actuelle entre ces pays
Publié le 29 Septembre 2008
Publié le 29 Septembre 2008
Publié le 29 Septembre 2008
VLADIVOSTOK, 28 septembre - RIA Novosti. Un cortège de carnaval célèbrera ce dimanche la journée du tigre dans les rues de Vladivostok, a déclaré une représentante du comité d'organisation.
La journée du tigre a pour objectif d'attirer l'attention sur la question de la conservation du tigre de l'Amour, inscrit sur la Liste rouge des espèces menacées.
"La fête se poursuivra sur la place centrale de la ville, où des concours de costumes et maquillage "faunesques" seront organisés, des concours de dessins sur l'asphalte, des jeux, des quizzes, sur le tigre de l'Amour", a indiqué l'interlocutrice de l'agence.
Les caméras d'importantes émissions télévisées ainsi que des représentants de grandes associations écologiques internationales et de la Banque mondiale sont attendus à Vladivostok. La Banque mondiale soutient un projet pour la sauvegarde des tigres dont le but est d'unir, d'accorder et de financer les moyens des structures gouvernementales et de la société civile de 13 pays, recensant les 4.000 tigres encore vivants sur la planète.
C'est la dixième fois que la Journée du tigre est célébrée à Vladivostok.
Publié le 28 Septembre 2008
La gare est fantomatique, la station-service en berne. L'immense sanatorium des années 1920, qui pouvait accueillir 400 patients et domine le village, a retrouvé vie. Depuis le milieu de l'été, et jusqu'à début octobre, il est devenu le camp de base de 350 Chinois arrivés du district de Changxing, à 200 kilomètres au sud de Shanghaï. Cent cinquante autres Chinois sont dans une autre région, plus au nord-est. La saison a démarré avec la mûre polaire, s'est poursuivie avec la myrtille, la plus cotée pour ses vertus médicinales, et se termine maintenant avec l'airelle.
Dès six heures du matin, le village grouille d'activité. Les Chinois terminent hâtivement leur petit déjeuner, une énorme assiette de riz avec un peu de poulet, du thé ou de l'eau chaude. La plupart sont vêtus d'une veste orange marquée "China", et coiffés d'une casquette de la même couleur portant le sigle de la Fédération suédoise des chasseurs. Histoire d'être bien visible en ce début d'automne quand commence la chasse à l'élan.
"J'ai vu une affiche dans mon village en mars, raconte Jang Wei Liang, un fermier de 45 ans, coupeur de bambous. Je me suis décidé tout de suite. J'allais pouvoir découvrir un autre pays et surtout gagner de l'argent." Lui comme tous les autres ont la même idée en tête : faire le plus d'argent pour payer les études de leur enfant. Combien ? Il l'ignore. "Je pense que ce sera beaucoup d'argent", dit-il. "Tout dépendra de ce qu'ils ramassent", tempère Peter Fust, le patron suédois de Rabema Service, la compagnie qu'il a reprise cette année après que son ancien patron a été condamné à une peine de trois ans de prison pour fraude fiscale.
Ainsi va ce secteur qui, par bien des aspects, demeure très sulfureux. Si c'est la première fois que des Chinois sont aperçus dans les forêts de Laponie - Peter Fust a travaillé avec la Chine dans le passé pour d'autres projets -, l'appel à des ramasseurs étrangers remonte à une vingtaine d'années : des Polonais, des Baltes, des Ukrainiens, puis des Thaïlandais, les plus nombreux aujourd'hui.
Cette fois-ci, Rabema Service s'appuie sur une société intérimaire chinoise, Huzhou Jindingzi Overseas Employment Service Co Ldt, enregistrée auprès du ministère chinois du travail et de la sécurité sociale, qui emploie elle-même les ramasseurs. Ce sont ces derniers qui devront payer leurs cotisations sociales et leurs impôts en Chine.
La bande des Ukrainiens et la troupe des Chinois s'éparpillent en petits commandos aux quatre coins de la Laponie, sur les routes bordées d'arbres jaunissants, vers des destinations mystérieuses connues d'eux seuls et marquées de croix noires sur des cartes jalousement gardées. Parfois, ils doivent rouler jusqu'à 200 kilomètres pour trouver la clairière miraculeuse. Au bout de la route, ces perles rouges, des airelles, qui feront leur richesse, espèrent-ils, une fois revenus au pays.
"QUAND IL PLEUT, C'EST DUR"
Au restaurant Chu Lee Mee, à Vindeln, un village voisin d'Hällnäs, le patron chinois élevé en Inde voit parfois quelques-uns de ses congénères qui viennent prendre un verre après leur journée de cueillette dans la forêt. "Il y a tellement de place ici !, s'exclame-t-il en vantant les grands espaces inhabités de Laponie, qui couvre l'équivalent d'un tiers de la France pour quelques centaines de milliers d'habitants seulement. Ils pourraient bien faire venir dix millions de Chinois sans problème", dit-il en rigolant de son idée. Qui sait ?
Ils sont payés en fonction des quantités ramassées et du cours en vigueur. Cet été où les baies ont été moins nombreuses leur assurera sans doute un niveau de prix plus élevé. Ils devraient pouvoir s'y retrouver. Peter Fust, le patron suédois, assure ignorer combien ils toucheront en octobre, une fois rentrés au pays. "C'est l'agence d'intérim chinoise qui va les payer, après avoir déduit les différents frais." Pas loin de 1 000 euros pour le billet d'avion, et environ autant pour le logement, la nourriture et la location des véhicules, et il faut encore compter le passeport, le visa, l'essence. L'équation est très simple : les Chinois ne doivent pas chômer.
"Quand il pleut, c'est dur, dit Zhen Mei Long, une couturière. Mais le salaire est bien meilleur qu'en Chine." Les meilleurs ramasseurs - récompensés le soir d'une bière - arrivent à ramener jusqu'à 70 kg de baies par jour. C'est beaucoup. Cela leur assure un revenu brut de plus de 110 euros par jour. Mais la plupart font peut-être 70 euros par jour en moyenne. "Même si vous enlevez les frais et tout ça, ils doivent arriver à peu près à 1 300 euros par mois, estime Peter Fust. Aucun Suédois ne veut travailler aussi dur à ce salaire." Mais Deng Chao, la jeune Chinoise qui travaille comme interprète, estime qu'ils gagnent en moyenne 150 euros par mois au pays. "En Suède, ils gagnent en deux mois l'équivalent de six à douze mois de salaire en Chine."
Soixante-dix kilos par jour, c'est ce que ramassent en moyenne chaque jour les ramasseurs thaïlandais qui travaillent pour Catarina Lundberg et sa compagnie Norrskensbär. De son quartier général de Jörn, un petit village tout aussi isolé mais plus au nord, Catarina Lundberg dirige les opérations de quelque 900 cueilleurs thaïlandais sur les 3 500 venus cette année en Laponie, officiellement du moins, et dotés d'un permis de travail temporaire tamponné par une ambassade suédoise à Bangkok complètement débordée. Bon nombre viennent aussi avec des visas touristes et échappent à la vigilance du fisc suédois.
Les Thaïlandais sont devenus en quelques années l'aristocratie des ramasseurs. Ils reviennent d'année en année, connaissent les bons coins, et sont du coup bien plus efficaces.
Pendant quelques années, Catarina Lundberg a dirigé l'organisation professionnelle du commerce des baies dominée par trois grossistes qui rachètent toute le stock suédois ramassé par une poignée de compagnies comme Rabema ou Norrskensbär. "Il fallait essayer de nettoyer la mauvaise réputation de la branche", dit-elle, tout en laissant entendre qu'il reste du travail. Les conflits ont été légion avec le fisc, l'agence de l'immigration, et autres administrations tatillonnes, sans compter les syndicats.
Au cours des ans, il y a eu beaucoup d'arnaques à la TVA, de ramasseurs floués, de promesses déçues. Depuis cette année, la branche s'organise, un cahier des charges a été mis au point. Si les Chinois reviennent l'an prochain, ce sera bon signe.
Publié le 28 Septembre 2008
Publié le 28 Septembre 2008
To the regime's critics, today's expedition is a chilly reminder of the brutal era when millions of Gulag prisoners were sent to the frozen expanses to build senseless mega-projects for the power-crazy dictator."
* J'ai eu le plaisir de travailler quelques mois au sein de la filiale Marseillaise cette socièté en 1997-1998 .
Stage inoubliable au service R&D en Allemagne .
Publié le 27 Septembre 2008
Selon le chercheur Norvégien Willy Østreng cité par FiskeribladetFiskaren , la Russie et la Norvége seraient sur le point de trouver un compromis à propos de leurs disputes territoriales dans l'Arctique .
En echange d'une reconnaissance de la souveraineté Norvégienne sur la reserve de pêche du Spitzberg , la Norvége accepterait de reculer " un peu plus à l'Ouest " , en faveur de la Russie , la délimitation de la zone de 176 000 km2 que se disputent Russes et Norvégiens dans la Mer de Barents .
L'accord porterait sur les derniers 20% restants , zone ou se trouve les structures les plus prometteuses du point de vue petrogazier .
Cet accord permetterait de calmer le regain de tension entre la Norvége et la Russie consécutif aux propos acerbes des chefs politiques Norvégiens sur l'operation de retablissement de la paix des forces Russes dans le Caucase .