Abstract : As the " Arctic frontiers " conference held in Tromso ( Norway ) last month showed an agreement on a futur regulation of arctic issues throught existing bodies ( Arctic council , UN , IMO , .... ) and existing treaties ( UNCLOS ) , globalists are back . The Us federal agency National Oceanic and Atmospheric Administration ( NOAA ) issued a report suggesting that countries bordering the Arctic circle , and especially Canada , are unable to face great ecological disasters and that this aerea needs an international body for its administration . This report highlits how Us will launch their " arctic strategy " against nation-states bodering the arctic circle , and especially Canada on the North-West passage issue . At the same time Oran R. Young , a well known environemental globalist from UCLA , pleads for an " International NORDREG " .
Alors que la conférence " Arctic Frontiers " qui s'est tenue à Tromsoe en Norvège à la fin du mois dernier avait vu naître un large concensus parmis les participants sur la necessité d'assurer la gouvernance de la région selon les traités et accords existants et dans le cadre des institutions existantes ( Conseil Arctique , ONU , CMI , ....... ) les partisans d'une " internationalisation " de l'Arctique essayent de revenir dans le débat .
Sans évoquer l'article de " l'Immonde " de M. Olivier Truc qui se plait à distiller les conceptions globalistes de cette feuille de chou , la nouvelle la plus importante est la position adoptée par une agence fédérale Etazunienne , la
National Oceanic and Atmospheric Administration ( NOAA ) . Celle ci aura certainement un rôle important à jouer dans la nouvelle doctrine arctique adoptée par l'administration Bush sur son départ et sa prise de position peut être considérée comme un des axes de " l'offensive arctique " que le gouvernement Américain s'apprête à lancer .
Elle reprend le " pretexte environentaliste " que les chefs politiques Canadiens mettent en avant pour asseoir la souveraineté de leur pays sur les eaux arctiques et le transforme au nom d'un agenda globaliste .
Le Canada et les Etazunis s'opposent sur le statut juridique du passage du Nord-Ouest .
Il est à noter que cette annonce de la NOAA survient au moment ou une agence fédérale de pêche Americaine , le North Pacific Fishery Management Council , vient , sous la pression d'associations environementalistes , de prendre la décision d'un moratoire sur la pêche dans une partie des eaux arctiques sous juridiction Etazunienne . Une décision bien peu globaliste , prise sans concertation avec les Canadiens et les Russes , et trés souverainiste dans la ligne des positions Canadiennes .
De la même manière le " code polaire de Navigation maritime " proposé par Oran Young de l'Université de Californie - UCLA ( un hasard ? ) n'est qu'une version mondialiste du NORDREG ou de l'Administration de la Route du Nord Russe .
L'auteur est connu pour ses prises de positions globalistes et sur le " droit d'ingérence environemental " .
Il plaide , parmis d'autres ,pour un systéme international de gestion des ressources .
Peut être n'a t'il pas lu Christovam Buarque ?
Enfin le WWF cherche à créer des conflits en dissociant les intêrets des "nations arctiques " , de pays comme la Chine et la Corée du Sud en citant curieusement le Brésil qui n'a pas ( source INPA ) d'agenda arctique mais un agenda Antarctique . [ Note : " Antarctica " est la marque d'une bière et d'un soda-guarana bien connus au Brésil ;0) ]
Sur ce point la Norvège semble " déminer le terrain " en oeuvrant pour un rapprochement des états sus-cités avec le Conseil Arctique .
EDMONTON - Une agence fédérale américaine demande aux gouvernements de travailler ensemble à protéger l'Arctique.
Un nouveau rapport de la National Oceanic and Atmospheric Administration des Etats-Unis souligne qu'il existe peu de règles internationales protégeant les écosystèmes du Nord.
Le rapport recommande à ceux qui utilisent les ressources du Nord de contribuer à un nouveau fonds visant à réparer les dommages causés par les inévitables accidents environnementaux et à payer pour les efforts de recherche et sauvetage.
Les pays de l'Arctique comme le Canada sont réticents à accepter les règlements internationaux pour les eaux nordiques, rendues plus accessibles grâce à la fonte des glaces. Ces pays affirment qu'ils s'occuperont eux-mêmes de la sécurité et de la protection environnementale de ce territoire.
Des observateurs croient cependant que l'Arctique est trop étendu et que des mesures de surveillance et de protection internationales sont nécessaires.
Les conclusions du rapport viennent appuyer celles d'une étude semblable préparée par le Fonds mondial pour la nature et présentée dans le cadre d'une conférence internationale en Norvège, le mois dernier.
Faut-il instaurer une gouvernance particulière de la zone arctique ?
Depuis quelques années, de plus en plus de nations s'agitent autour de l'océan Arctique qui, réchauffement climatique oblige, livrera bientôt ses richesses aujourd'hui couvertes par la glace. Ne faudrait-il pas davantage réguler cette zone ? La conférence "Arctic frontiers" organisée en janvier à l'Université de Tromso, dans le Grand Nord norvégien, a réuni des participants de l'ensemble de la zone polaire pour tenter de faire avancer la question de la gouvernance.
Les domaines où l'activité humaine peut être amenée à se développer sont clairement identifiés : les hydrocarbures, la pêche, le tourisme et le transport maritime. Deux écoles s'affrontent : la première estime que les conventions actuelles - essentiellement celle régissant le droit de la mer sous l'égide de l'ONU (Unclos) - suffisent et ont tout au plus besoin d'être adaptées. La seconde rassemble des organisations écologistes qui réclament un régime spécial tel le Fonds mondial pour la nature (WWF) voire, comme Greenpeace, un moratoire bloquant toute exploitation des ressources pour 50 ans en attendant que les scientifiques en sachent davantage.
Les représentants des nations riveraines (Russie, Etats-Unis, Norvège, Danemark et Canada) penchent, à une large unanimité, en faveur d'une espèce de statu quo : l'actuelle convention de la mer (Unclos) devrait être le régime utilisé pour régler d'éventuels contentieux en zone arctique. Certes, les Etats-Unis ne l'ont toujours pas ratifiée mais ils ont affiché, fin 2008, leur volonté de le faire. Quant à la Russie, elle devrait publier sa stratégie arctique dans les semaines qui viennent.
PRINCIPE DE PRÉCAUTION
La convention de l'Unclos établit que la zone du fond des mers et des océans, ainsi que leur sous-sol (au-delà des limites des juridictions nationales), sont le "patrimoine commun de l'humanité". En conséquence, "nous n'avons pas besoin de bâtir un système de gouvernance qui s'applique à l'Arctique. L'Unclos apporte sécurité et stabilité", estime Joe Borg, commissaire européen en charge de la pêche et des affaires maritimes. Si nécessaire, les conventions actuelles pourraient être élargies. Elisabeth Walaas, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères de la Norvège, a annoncé que son pays allait prendre l'initiative d'un accord régional de pêche qui couvrirait la zone arctique. Même approche pour la navigation maritime. Les principes définis par l'Organisation maritime internationale (OMI) pourraient être renforcés, selon les souhaits du professeur Oran Young, de l'université de Californie, d'un "Code polaire de navigation arctique" qui prendrait en compte les spécificités climatiques extrêmes de cette région. Les partisans du régime actuel estiment en outre qu'un nouveau traité prendrait trop longtemps à être mis sur pied.
C'est justement cette précipitation qui inquiète les défenseurs de l'environnement, car elle fait fi, selon eux, du principe de précaution, tant la soif de ressources est grande. Le régime actuel ne leur suffit pas. "L'ambition affichée n'est pas à la hauteur des enjeux à venir dans l'Arctique, même si ces derniers semblent avoir été correctement identifiés, juge Rasmus Hansson, secrétaire général de WWF Norvège. De nombreux domaines ne sont pas couverts par les instruments existants, notamment celui de la gestion des activités et de l'exploitation des ressources."
Pour le WWF, l'intérêt grandissant que montrent des pays comme la Chine, la Corée du Sud, l'Inde et le Brésil pour l'Arctique parle aussi en faveur d'un règlement plus global. "Une solution fondée sur les intérêts nationaux d'un petit nombre de pays arctiques est inadéquate, car je ne pense pas qu'elle sera respectée, les autres pays estimant que leurs intérêts seront mal défendus."
Olivier Truc