Publié le 15 Décembre 2009

C'est une annonce qui revient régulièrement sur le devant depuis quatre ans , mais cette fois ci elle semble qu'elle sera suivie d'effets .
Un comité du Sénat Canadien vient de proposer que tout navire de la garde-côtière opérant dans les eaux arctiques Canadiennes soit doté d'un " armement de pont capable d'envoyer un signal ferme " .
Cette proposition risque de soulever des remous à l'étranger car si le Canda considère le Passage du Nord-Ouest Canadien comme des eaux territoriales , les Etats-Unis et l'Union Européenne le considérent comme une voie d'eau internationale .[ 1 ]
Des projets de navires garde-côtes ou de brise-glaces armés pour asseoir la souveraineté du Canada dans les régions arctiques sont régulièremment évoqués .[ 2 ]
Comme l'on souligné certains commentateurs , le projet d'armer des navires gardes-côtes pourrait mener à une " course aux armements " et de l'équipement standart constitué par une mitrailleuse lourde ou un canon naval Bofors de 40 mm , on pourraît passer à des missiles anti-navires ou anti-aériens . L'armement " lourd" des navires gardes-côtes pourrait aussi mener à une militarisation excessive des missions  comme le contrôle du traffic maritime , des pêches , les douanes et même le secours en mer .
Une faille dans laquelle pourraît s'engager l'OTAN qui cite ces missions  pour imposer sa présence dans l'arctique .
Le comité a aussi demandé à ce que l'enregistrement des navires entrant dans les eaux arctiques Canadiennes soit obligatoire auprés du NORDREG et non pas seulement déclaratif comme il l'est actuellement .[ 3 ]
Le gouvernement Canadien vient de désigner  WorleyParsons Westmar Ltd. pour la phase préliminaire des études d'un port militaire arctique , Nanisivik Naval Facility (NNF) au Nunavut , destiné à assurer une présence militaire accrue de la marine Canadienne dans la région .
La base de Nanisivik est destinée à devenir un hub logistique pour les missions de la marine Canadienne dans le grand nord durant la saison navigable . Sa construction doit commencer en 2011 et la disponibilté opérationnelle est prévue pour 2014 [ 4 ]

http://www.casr.ca/mp-ccgmcdv-3.jpg


http://www.casr.ca/mp-opv-diagram.jpg


Liens :
[ 1 ]
Canada wants armed ships in arctic waters - Depêche UPI du 14 décembre 2009 .
[ 2 ]
Proposed Armed Heavy Icebreakers  and  Docking Facilities in the Iqaluit Area  -Article de la CSAR de décembre 2005 .
MCDV for an Interim Maritime Security Force ? - Même source .
[ 3 ]
Make Arctic vessels register in Canada: report - Depêche de CBC News du 14 décembre 2009 .
 [ 4 ]  Canada's Government Awards Contract for Arctic Infrastructure Project - Depêche de Marketwire du 26 novembre 2009 .

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Rédigé par DanielB

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Publié le 15 Décembre 2009


MOSCOU, 14 décembre - RIA Novosti
La position de Tokyo qualifiant les îles Kouriles de territoires occupés est inadmissible, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.[ 1 ]

"Les déclarations du parlement et du gouvernement japonais sur le statut de "nos" îles, les qualifiant de territoires occupés, ne peuvent ne pas provoquer le rejet. Cela est inadmissible. Nous n'accepterons jamais de négocier sur la base de la réécriture des résultats de la Seconde Guerre mondiale, et nous comprenons très bien la position de nos parlementaires", a indiqué M.Lavrov à l'issue d'auditions au Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

Toujours est-il que le chef de la diplomatie russe a espéré que des conclusions adéquates seraient tirées de la situation présente.
Au même moment , le MAE Russe a indiqué que Moscou était disposé à conclure un traité de paix avec Tokyo [ 2 ]

"Quant au traité de paix, notre position est connue, nous sommes prêts à régler ce problème sur la base solide du droit international, qui est notamment fournie par les documents fixant les résultats de la Seconde guerre mondiale" [ Le Révisionnisme Japonais concernant les îles Kouriles , y compris dans les manuels d'histoire ,  est un des élèments clefs mis en avant par la diplomatie Russe [ 7 ] - NDLR ]
M.Lavrov a souligné que les bonnes relations avec le Japon étaient une des priorités de la politique extérieure de la Russie.

"Nous entretenons une étroite coopération avec le Japon concernant divers problèmes au sein du G20, du Forum de coopération Asie-Pacifique (APEC) et en Extrême-Orient. Nous voudrions débarrasser nos relations de vestiges du passé afin de pouvoir développer notre coopération sur la base du plan d'actions russo-japonais", a précisé le ministre russe.

Le dialogue russo-japonais est dans l'impasse, mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas le poursuivre, ont déclaré  des experts russes lors d'une conférence de presse le 8 décembre dernier [ 3 ]

L'ancien vice ministre russe des Affaires étrangères, ancien ambassadeur russe au Japon, Alexandre Panov estime que depuis ces dernières années, rien n'a changé la position  japonaise, Tokyo ne faisant que répéter ses exigences.

Un autre ancien vice-ministre russe des Affaires étrangères, Georgui Kounadze, estime lui aussi que "les négociations sont au point mort"

"Depuis les années que nous discutons le problème des Kouriles, le Japon n'a pas su intéresser la Russie au point qu'elle change de position, alors que Moscou, à son tour, n'a pas su non plus intéresser le Japon au point de l'inciter à réfléchir sur l'opportunité de sa position", a déclaré M.Kounadze.

Toutefois, l'expert russe affirme qu'il faut continuer de négocier. "On ne peut pas rayer ce problème de l'ordre du jour. Pour les politiciens Japonais, poser ce problème à la Russie est une question de prestige et de soutien de l'opinion publique, alors que pour Moscou la réponse  génère, elle aussi, un certain soutien de la population russe. Ce n'est pas la peine de se faire des illusions - les positions des gouvernements des deux pays sont largement soutenues par la population", a ajouté l'ancien vice-ministre.

M.Kounadze a évoqué la possibilité de ne pas subordonner le traité de paix au sort des Kouriles du Sud, c'est-à-dire exécuter la déclaration de 1956, tout en léguant le problème des deux autres îles aux générations futures, lorsque les relations entre les deux pays se seront améliorées. Pour cela, la Russie a déjà proposé de conclure deux traités, un traité de paix et un  traité sur la frontière commune.

Il est vrai que, si le Japon rejette toutes les propositions russes et insiste opiniâtrement sur la  restitution de l'ensemble des îles, on pourra difficilement trouver une issue à l'impasse, estiment les experts russes.

La signature du traité de paix entre la Russie et le Japon butte sur la question des Kouriles  du Sud (îles Shikotan, Itouroup, Kounachir et Habomai), que Tokyo considère comme des territoires occupés par la Russie. Moscou estime que les îles sont devenues soviétiques suite à la défaite nippone lors de la Seconde Guerre mondiale et refuse de voir sa souveraineté mise en doute.

Le développement des relations économiques  serait il le moyen de normaliser les relations entre les deux pays ?
 C'est ce qu'estime le président de la Commission des relations internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), Mikhaïl Marguelov.[ 4 ]
"Plus nos systèmes économiques seront entremêlés, plus les liens unissant nos pays seront étroits", a-t-il affirmé.

M.Marguelov est persuadé que le développement des relations économiques bilatérales entraînera la formation d'un lobby projaponais en Russie et d'un lobby prorusse au Japon. [ Curieusement , c'est aussi l'avis d'experts Etasuniens qui souhaitent développer les relations économiques Russo-Japonaises pour * éloigner * la Russie de la Chine [ 8 ]  - NDLR ] .Ces groupes de pression réuniront des "personnes dynamiques prônant une approche pragmatique envers les rapports entre Moscou et Tokyo", estime le parlementaire. Selon lui, il s'agit d'une "approche totalement dépourvue d'émotions ".

Dans le domaine énergetique , le Japon se fournit déja en GNL auprés du gisement de Sakhaline II [ 5 ] et envisage d'investir dans l'arctique Russe , dans le projet de Chtokman plus précisément [ 6 ]

Liens :
[ 1 ]
Kouriles: la position du Japon est inadmissible (Lavrov) - Depêche de Ria Novosti du 14 décembre 2009 .
[ 2 ]
Moscou disposé à conclure un traité de paix avec Tokyo (Lavrov) - Depêche de Ria Novosti du 14 décembre 2009 .
[ 3 ]
Kouriles: le dialogue avec le Japon doit continuer (experts) - Article de Ria Novosti du 8 décembre 2009 .
[ 4 ] Relations Moscou-Tokyo: priorité à l'économie (sénateur russe) - Depêche de Ria Novosti du 14 décembre 2009 .

Articles associés :
[ 5 ]Sakhaline : une nouvelle donne énergétique mondiale
[ 6 ] Feu vert pour Goliat , des Japonais dans la Mer de Barents .
[ 7 ]Kouriles: Moscou condamne la déformation de l'histoire dans les manuels japonais (MID)
[ 8 ]La haine en Heritage.org : Affronter la Russie ( et la Chine ) en Eurasie .

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Kouriles et Kamtchatka

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Publié le 14 Décembre 2009

Les attaques récurrentes dont fait l'objet " Il Cavaliere " depuis la rentrée de septembre viennent de franchir un nouveau degré aprés l'ignoble agression dont il a été victime hier à la fin d'une réunion politique à Milan .
Tout a été fait depuis septembre pour discréditer Silvio Berlusconi , depuis ses relations privées et la révélation d'un scandale sexuel , jusqu' à des liens supposés avec la Mafia aujourd'hui contredits par des " repentis " .
Or le début de cette vague d'attaques merdiatiques  coïncide avec la publication le 17 aout dernier d'un article de Maurizio Molinari  de La Stampa mettant directement en cause la politique énergetique de Silvio Berlusconi et du CEO d'ENI , Paolo Scaroni ,  plus particulièrement en ce qui concerne le gazoduc South-Stream .:
ENERGIA IL GELO CON WASHINGTON ''Italia e Eni troppo amiche della Russia'' La partnership per il gasdotto South Stream non piace agli Usa: Roma deve diversificare
En clair : En favorisant le projet de gazoduc South-Stream avec la Russie , Berlusconi trahit les intêrets Anglo-Saxons en Europe , car , derrière le prétendu intêret de nos " amis Americains " pour l'" Indépendance énergetique " de l'Europe se cache une réalité plus prosaïque : Cette indépendance énergetique ( vis à vis de la Russie , bien sûr ) n'est recherchée que pour avoir une Europe plus proche des Etats-Unis  en cas de tensions entre les Etats-Unis et la Russie .
Ce n'est pas moi qui le prétend mais Jeff M. Smith qui l'avoue dans une analyse de l'American Foreign Policy Council ( The Journal of International Security Affairs ) datant du 20 novembre 2009 .
And where does energy fit in this equation? America’s energy interests lie outside Eurasia; nearly all U.S. natural gas imports come via pipeline from Canada (3.5 trillion cubic feet) and Mexico  (43 billion cubic feet) or from liquefied natural gas suppliers (350 billion cubic feet) outside the Caspian. 
The Caspian energy battle is really one for the future of Europe and
its political orientation.
Washington understands full well that a Europe beholden to Russia for light andheat is more inclined to follow Moscow’s lead when United States and Russian interests collide.
That is why successive administrations have made energy diversification for Europe a top priority, generating friction with the Kremlin in the process. It remains to be seen whether President Obama will follow suit
.
 On ne peut être plus explicite et plus franc !
En Italie , pour être plus précis dans un message destiné aux Italiens des Etats-Unis , cet argument est exprimé aussi on ne peut plus clairement par le " Plus Atlantiste que l'OTAN " Giuseppe Vatinno responsable de " Energie e Ambiente "

Questo accordo, ha sostenuto Giuseppe Vatinno, esponente dell'Italia dei Valori, è strategicamente negativo per l'Unione Europea e gli Stati Uniti perchè rafforza la Federazione Russa nella sua posizione predominante di fornitore di gas, mentre "sarebbe meglio guardare al progetto europeo del gasdotto Nabucco".

Le branle est donné , l'hallali est sonné , et les " chiens " ( Mitran dixit ) sont lachés contre le Président du Conseil Italien et à travers lui l'ENI et sa politique énergétique de coopération avec la Russie .
Cette attaque  dans les colonnes de La Stampa que beaucoup d'observateurs Italiens ont perçu comme un " dernier coup de semonce " , relayée par la " Nouvelle Gauche " Italienne que l'on sait Atlantiste  a été doublée par une attaque le 3 septembre 2009 contre la société petrogazière ENI dans les colonnes du Financial Times .
Un article y préconise le démentelement d'ENI en deux sociètés qui , selon l'article , feraient plus le poids financièrement face au " chantage de Gazprom " .
But breaking up Eni is more than a corporate finance daydream, as Knight Vinke Asset Management points out. It would address public interest issues as well. Top of the list is the indebted Italian state, which owns 30 per cent of Eni and needs to wring every penny it can from its assets. Then there is energy security. It is often said
European companies need scale to negotiate effectively with bullies such as Gazprom. But if split Eni was worth more than twice what Eni is now, that problem would be solved. Finally there is regulation.
Brussels increasingly wants to see energy supply and transport separated from distribution. Better for Eni to get ahead of that curve than have solutions forced on it.

De grands " amis " de la Russie comme Robert " Bob " Amsterdam , l'avocat Canadien de l'escroc Khodorkovsky [ 1 ] , n
'hésitant pas à accuser MM.Berlusconi et Scaroni d'importer le " nihilisme légal " en Italie .

Paranoïa ?

La communauté de la défense Italienne , s'exprimant dans les lignes de Pagine di Difesa , somme depuis plus d'un an  les chefs  
politiques et économiques Italiens à s'expliquer sur les choix énergetiques de l'Italie .
L'histoire de l'ENI , et plus particulièrement de son premier et charismatique président Enrico Matteï , montre que lorsque l'Italie a voulu avoir une politique énergétique indépendante , les intêrets pétroliers Anglo-Saxons ont su exercer les pressions nécessaires sur les chefs politiques et économiques Italiens pour qu'ils y renoncent .
Au besoin par le meurtre comme ce fut le cas avec Enrico Mattei en s'appuyant sur certains élèments des services de " sécurité de l'Etat " de sa garde rapprochée .( voir deuxième vidéo ) .

Bien sûr , on ne peut pas voir la " main de Washington " dans l'acte d'un deséquilibré mais la " stratégie de la tension " entretenue en Italie contre le Président du Conseil ne pouvait que se terminer ( provisoirement ) par ce triste dénouement .

Ceux qui l'ont orchestré en étaient pleinement conscient .

"L'acte peut n'avoir aucun rapport avec le climat socio-politique, notamment si la logique de l'agresseur s'inscrit dans une logique délirante. Mais certains malades mentaux sont sensibles à des climats latents de violence et de tensions." "Lorsqu'il y a un parfum un peu flottant de violence et de tensions, cela peut aimanter un passage à l'acte. Comme lorsqu'il y a un climat de chasse à l'homme." explique Roland Coutanceau psychiatre et criminologue .

Liens :
[ 2 ]
Poutine manifeste son soutien à Berlusconi suite à l'agression - Depêche de Ria Novosti du 14 décembre 2009 .

[ 3 ] Biographie d'Enrico Matteï sur le site de l'ENI ( En )


Articles associés :
[ 1 ]
Aymeric Chauprade : « L’arrivée de Poutine est un événement aussi important pour les relations internationales que le 11 Septembre

Autres analyses

[ 4 ] Italia e Russia, legame necessario
[ 5 ]Offensive Atlantiste et pétrolière en Italie .

Bibliographie conseillée :

Giorgio Galli - La regia occulta: da Enrico Mattei a Piazza Fontana


Filmographie

Il caso Matteï - Gian Maria Volonte superbe !






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Rédigé par Daniel BESSON

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Publié le 13 Décembre 2009

MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti

Deux bombardiers stratégiques russes Tu-95 MS ont effectué mercredi et jeudi une mission de paatrouille au-dessus des eaux neutres des océans Arctique et Pacifique, a annoncé jeudi le porte-parole de l'armée de l'air russe, Vladimir Drik.

"Deux bombardiers stratégiques turbopropulseurs ont réalisé une mission de patrouille les 9 et 10 décembre. Après avoir quitté leur base d'Oukraïnka (Sud de l'Extrême-Orient russe), les équipages des avions ont suivi un itinéraire au-dessus des eaux neutres des océans Arctique et Pacifique", a expliqué le militaire.

Les équipages se sont entraînés pendant près de 16 heures à voler sans repères visuels et à réaliser un ravitaillement en vol effectué par des Il-68, a-t-il précisé. Dan leur vol les Tu-95MS ont été escortés par des F-15 et F-4 de l'OTAN, selon le militaire.

Des équipages de l'Aviation russe à long rayon d'action accomplissent régulièrement des missions de patrouille au-dessus des eaux neutres des océans Arctique, Atlantique, de la mer Noire et du Pacifique, aussi bien depuis de leurs aérodromes de base qu'opérationnels.

Tous les vols des avions militaires russes se déroulent en stricte conformité avec les Règles internationales d'utilisation de l'espace aérien au-dessus des eaux neutres, sans violer les frontières des autres Etats, a rappelé le porte-parole de l'Armée de l'air russe.

http://fr.beta.rian.ru/images/18549/40/185494024.jpg

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Rédigé par DanielB

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Publié le 13 Décembre 2009

Tire deRia Novosti

Les écologues (*) russes ont préparé un rapport sur les cataclysmes naturels et économiques qui s'annoncent avec la fonte de la merzlota, en liaison avec le réchauffement climatique, rapportent les sites rian.ru et nkj.ru.

On constate partout, depuis les années 70, un accroissement de la température annuelle moyenne de la couche supérieure de la merzlota (sol éternellement gelé) de 1,2 à 2,8 ° sur le territoire européen de la Russie, et de 1 à 1,5 ° en Sibérie, relèvent les écologues dans leur rapport. Ces modifications sont dues à des processus climatiques globaux. En témoigne le fait que dans le Nord de l'Alaska et dans le Canada du Nord-Ouest, la température des sols gelés a, là aussi, augmenté de 2 à 4 ° au cours des deux dernières décennies.

Ces modifications climatiques, estiment les auteurs du rapport, favorisent le développement de processus géocryologiques défavorables, qui influent sur la stabilité de l'infrastructure de villes entières. Il s'agit d'un sérieux problème, car environ 65 % du territoire de la Russie se trouvent dans la zone de la merzlota. Il faut également tenir compte du fait que dans les limites de la cryolithozone du pays sont concentrées plus de 30 % des réserves prospectées de pétrole, environ 60 % de celles de gaz naturel, d'énormes gisements de houille et de tourbe, une grande partie des ressources hydrauliques, des réserves de métaux précieux, d'or, de diamants, de bois et d'eau douce. Sur ces territoires se trouvent des villes, des voies ferrées, des gazoducs, des oléoducs, des routes. C'est tout cela qui est menacé d'être endommagé, voire détruit.

Le vice-recteur de l'Université de Tomsk, le docteur en biologie Sergueï Kirpotine, a noté, lors d'une conférence de presse donnée dans les locaux de  RIA Novosti, qu'au cours des dernières décennies, la fonte de la merzlota avait été à l'origine de la multiplication de plusieurs fois de l'érosion côtière sur le littoral arctique russe. Ce processus emporte chaque année environ 30 kilomètres carrés du territoire russe.

La menace provenant du méthane se fait de plus en plus précise - il s'agit, en l'occurrence, de la libération en grandes quantités d'un gaz de serre encore plus "puissant" que le CO2. Dans les lacs qui fondent, en Sibérie Occidentale, il y a des endroits de dégagement concentré de ce gaz, où ce dernier frappe en quelque sorte à la surface sous forme de bulles. Plus la fonte de la merzlota sera intense, et plus importante sera la quantité de méthane rejetée dans l'atmosphère.

Cependant, les informations sur le nombre d'accidents et les pertes entraînés par la dégradation de la merzlota sont présentées dans le rapport de manière assez imprécise. Il est indiqué qu'il se produit environ 1.900 accidents par an. Mais il est extrêmement difficile de déterminer dans quels cas concrets les conditions climatiques ont joué un rôle dans la destruction de tel ou tel ouvrage, relève Fedor Romanenko, un expert en géomorphologie et géocryologie. Il souligne également que certaines photos illustrant des destructions consécutives à la fonte de la merzlota ne sont pas précises. Par exemple, un bâtiment détruit avait été construit au milieu du siècle dernier et était chancelant. Ou bien encore, une voie ferrée ayant été endommagée avait été édifiée dans un secteur difficile. Mais ce chercheur assure toutefois que le problème de la merzlota existe, incontestablement, et qu'il faut absolument continuer de l'étudier.

Le principal auteur de ce rapport, le docteur en géographie Oleg Anissimov, de l'Institut de l'hydrologie de Saint-Pétersbourg, estime qu'il est difficile de chiffrer exactement les dommages économiques causés par la fonte de la merzlota, car en Russie les estimations quantitatives manquent et les méthodes de calcul adéquates font défaut.

Les écologues assurent qu'il est dès à présent indispensable d'élaborer des mécanismes d'adaptation aux modifications climatiques. Pour savoir dans quels secteurs il faut conserver la merzlota, et dans quels autres il faut, au contraire, partiellement dégeler pour assurer la stabilité des bâtiments. Des méthodes modernes de construction sont nécessaires pour édifier les nouveaux ouvrages et rénover en profondeur ceux existant déjà. Les écologues devaient  remettre leur rapport, accompagné de cartes mentionnant les zones à risques, aux responsables des différentes entités de la Fédération et des grosses entreprises industrielles.

(*) L'écologie est une science qui s'occupe des relations entre les êtres vivants et l'environnement. Elle ne doit pas être confondue (comme c'est très souvent le cas) avec l'écologisme, qui est un courant de pensée, rappelle en substance le site wikipedia.fr. Il convient donc d'opérer une distinction entre écologues et écologistes.

Personne ne profiterait d'un changement de climat

Les économies d'énergie et le rétablissement des forêts sont des mesures-clés dans la lutte contre le changement climatique et pour la diminution des risques liés au réchauffement global, estime Viktor Danilov-Danilian, un chercheur russe bien connu, dont les propos sont rapportés sur le site rian.ru. Des modifications climatiques ne seraient utiles à personne, a-t-il souligné lors d'un chat mené de front avec Alexeï Kokorine, responsable du programme climatique russe du WWF.

"La meilleure chose que l'homme puisse faire pour diminuer les risques liés au réchauffement global et contrecarrer les changements climatiques est de réaliser des économies d'énergie et de replanter les forêts, a déclaré Viktor Danilov-Danilian, membre correspondant de l'Académie des sciences russe, à la veille de la conférence de Copenhague. Il s'exprimait dans le cadre d'un chat organisé par RIA Novosti, après la loi adoptée en Russie sur les économies d'énergie et l'efficacité énergétique.

Le chercheur s'est félicité de l'adoption de cette loi. Elle implique, par exemple, le retrait progressif de la vente des ampoules à incandescence (à compter du 1er janvier 2011, pour celles de 100 watts et plus, de 2013 pour celles de 75 watts et plus, et de 2014 pour celles de 25 watts et plus). "Toute économie d'énergie, au final, débouche sur une baisse des rejets de gaz carbonique dans l'atmosphère, favorise la diminution de sa concentration dans l'atmosphère et, par voie de conséquence, la diminution aussi de l'effet de serre et le ralentissement du réchauffement, estime Viktor Danilov-Danilian."

Pour Alexeï Kokorine, il existe un lien direct entre la diminution des conséquences négatives de la modification du climat et les économies d'énergie. "Le lien est des plus directs entre l'utilisation de technologies économes en énergie et la diminution des conséquences du changement climatique. Et non pas tant les conséquences du changement climatique que la modification du climat en tant que telle, a-t-il dit. Cette modification est provoquée actuellement, pour l'essentiel, par les rejets de gaz à effet de serre, principalement le CO2. Or, la principale source d'émission du CO2 est la combustion des combustibles fossiles."

Un changement climatique ne serait utile à personne, a souligné lors de ce chat Viktor Danilov-Danilian. Selon lui, des prévisions faisant état d'une montée du niveau de la mer d'ici la fin du siècle d'au moins 1,40 m semblent très plausibles. Sans parler d'autres grosses conséquences climatiques que l'humanité peut en quelque sorte s'infliger à elle-même. C'est la raison pour laquelle les dépenses que les analystes, même les plus audacieux, proposent pour faire barrage à ces changements apparaissent comme infimes, comparées aux possibles pertes que pourraient entraîner les changements climatiques, écologiques et autres, estime le chercheur.

Pour Alexeï Kokorine, l'hypothèse la plus plausible est une montée de l'océan mondial de l'ordre de "seulement un mètre". Mais pour bien des pays et villes côtières, ce serait déjà beaucoup. D'autant plus que cette élévation du niveau des eaux ne manquerait pas de s'accompagner d'un accroissement des tempêtes, vents et autres inondations.

Par ailleurs, deux degrés représentent pour Alexeï Kokorine la limite au-delà de laquelle le déficit en eau douce risque de nettement s'aggraver. Une élévation de la température moyenne de deux degrés signifierait déjà une pénurie d'eau pour un demi-milliard d'habitants de notre planète, mais une augmentation de trois degrés et demi toucherait carrément 3,5 milliards d'entre eux (sur les 9 milliards que pourrait compter la Terre au milieu du XXIe siècle).

Gaz à effet de serre : dérèglement oui, réchauffement non, selon un chercheur russe

L'accumulation de CO2 dans l'atmosphère peut conduire à des variations climatiques marquées, mais en aucun cas à un réchauffement de la planète. Telle est, brièvement résumée, l'opinion défendue par un chercheur russe, le professeur Oleg Sorokhtine (*), dont l'opinion est rapportée sur le site ng.ru. Les lois régissant l'effet de serre, estime-t-il, ne peuvent en aucun cas s'appliquer à l'atmosphère.

Les gaz ressemblant au gaz carbonique (CO2) et susceptibles d'être réchauffés par le rayonnement infrarouge ont été baptisés gaz à effet de serre, bien que cette appellation soit totalement inappropriée, explique Oleg Sorokhtine. Dans une serre, il fait chaud non pas parce que le verre ne laisse pas passer le rayonnement infrarouge et que la serre s'emplit elle-même de gaz à effet de serre, mais parce que celle-ci constitue un système fermé, coupé par le verre de l'air extérieur. L'atmosphère, en revanche, forme un système totalement ouvert allant jusqu'au cosmos. C'est la raison pour laquelle les lois applicables à des serres de jardin ne sauraient lui être appliquées.

Il n'en demeure pas moins que le principal argument des écologistes réside dans le réchauffement du climat observé ces dernières années, lié à l'accumulation simultanée dans l'atmosphère du gaz carbonique produit par l'homme. C'est pourquoi cette hypothèse des gaz de serre est considérée comme évidente, pratiquement sans preuves ni vérifications. Ce point de vue, regrette Oleg Sorokhtine, est l'opinion qui prévaut dans tous les grands forums internationaux. Il a été totalement confirmé par les décisions prises lors des conférences écologiques internationales de Rio de Janeiro (1992) et Kyoto (1997).

Si l'on en croit ces prévisions, poursuit le chercheur, d'ici 2100 le réchauffement climatique pourrait être de l'ordre de 2,5 à 5 °, et la fonte des glaciers polaires induite par celui-ci pourrait engendrer une élévation du niveau des océans de 0,6 à 1 m. Sans compter bien d'autres prévisions catastrophiques pour la nature découlant de ce réchauffement (extension des déserts, disparition de la merzlota, érosion des sols, etc.).

Bien des spécialistes des sciences physiques défendent un autre point de vue. Ainsi, la théorie du climat de la Terre élaborée à l'Institut d'océanologie de l'Académie des sciences russe montre que la température de la troposphère (la couche inférieure de l'atmosphère terrestre), de même que celle de la surface du globe, dépendent non pas d'un, mais de plusieurs facteurs.

Il importe de noter que cette théorie fournit des données chiffrées et permet de mesurer l'influence sur le climat de chacun des facteurs énumérés, pris ensemble ou séparément. Il s'avère que le processus dominant, celui qui régit les transferts de chaleur et la répartition de la température dans la troposphère, est la convection des masses d'air.

Qui plus est, cette théorie a permis de déterminer et de vérifier d'après des données géologiques l'évolution du climat terrestre tout au long des quatre derniers milliards d'années. Il s'avère que durant cette période, dans un contexte de luminosité croissante du Soleil, il s'est produit un refroidissement régulier du climat, la température étant passée d'environ +70 ° à l'époque archéenne à +15 ° (température annuelle actuelle moyenne à la surface du globe). Le principal facteur de ce refroidissement a été la baisse de la pression atmosphérique, qui est passée de 4 à 5 atmosphères à l'époque archéenne à 1 atmosphère aujourd'hui. Ce refroidissement continuera de se produire à l'avenir.

Cette théorie montre clairement que l'accumulation du gaz carbonique dans l'atmosphère ne conduit en aucune manière à un réchauffement du climat. Bien au contraire, à des concentrations élevées, elle ne fait que favoriser son refroidissement. Comment cela s'explique-t-il ? En absorbant le rayonnement infrarouge, l'air chaud se dilate, devient plus léger et s'élève rapidement vers les couches supérieures de l'atmosphère. Il est alors remplacé par de l'air froid qui descend de la stratosphère. Si bien que la température au sol de l'air ne bouge pratiquement pas, ou baisse même légèrement.

A la différence de ce que fait l'approche classique, il faut tenir compte du fait que sur les planètes ayant une atmosphère dense (une pression de plus de 0,2 atmosphère), le principal mécanisme de transfert de chaleur à partir de leur surface est le transfert par convection de masses d'air dans la troposphère.

Les calculs montrent que l'apport de la composante convection dans le transfert de chaleur est de 66,5 %, celui des processus de condensation de 25 % et celui des gaz à effet de serre de seulement 8,5 %.

Dans une troposphère ayant une teneur élevée en gaz carbonique, les échanges de masse de gaz atmosphériques par convection doivent s'accélérer sensiblement. C'est pourquoi il n'est pas exclu que l'intensification des processus synoptiques (mais pas l'élévation de la température) observée ces dernières années dans la troposphère puisse être liée précisément à l'accumulation en son sein du gaz carbonique produit par l'homme.

Il s'avère donc, conclut Oleg Sorokhtine, que les idées communément admises sur le réchauffement du climat de la Terre en raison de l'accumulation dans l'atmosphère du CO2 produit par l'homme relèvent du mythe. Ce qui est beaucoup plus réaliste, c'est d'envisager que l'accumulation de gaz carbonique puisse conduire, toutes choses égales par ailleurs, à un refroidissement du climat et à un certain renforcement de l'activité synoptique dans la troposphère de la Terre.

Quant au réchauffement climatique de ces dernières années, il revêt, à l'évidence, une origine naturelle. Le professeur Sorokhtine en veut notamment pour preuve les travaux menés aux Etats-Unis par une équipe de chercheurs sous la direction de A. Robinson. Ces travaux ont montré qu'il existait une corrélation assez marquée, au cours des 120 dernières années, entre les variations de température dans l'Arctique et l'activité solaire, alors qu'il n'y a pratiquement pas de lien avec l'accumulation de CO2 produit par l'homme.

Ces travaux, ajoute enfin le chercheur russe, ont démontré sans équivoque que la concentration de gaz carbonique dans l'atmosphère terrestre n'influe aucunement sur le climat de la Terre. Bien plus : si l'on tient compte des cycles d'environ 60 ans de l'activité solaire, et du fait que le dernier cycle d'oscillation a débuté approximativement en 1970, on peut s'attendre, dans les 20 ou 30 prochaines années, à de nouveaux refroidissements climatiques.

(*) Le professeur Oleg Sorokhtine, géologue-physicien et docteur ès sciences physiques et mathématiques, est chef du Laboratoire de géodynamique théorique de l'Institut océanographique Chirchov, relevant de l'Académie des sciences russe. Cette opinion du professeur Sorokhtine est tirée de la livraison du 02/12/2009 de la Nezavissimaïa Gazeta.

Note de l'Editeur :
Il ne s'agit pas ici de prendre parti pour ou contre les prévisions parfois alarmistes et controversée d'organismes comme le GIEC .
Il s'agit de présenter des conséquences géo-politiques et géo-stratégiques dans l'hypothése d'un tel réchauffement . Le viel adage " prévoir , c'est gouverner " étant plus que jamais d'actualité .
Outre les éttas riverains de l'arctique , la planification climatique et ses conséquences sur la sécurité ( compétition  accrue pour les ressources , migrations - N'annonce t'on pas des " guerres du climat "  ) doit desormais être prise en compte par tous les chefs politiques et militaires


http://fr.beta.rian.ru/images/18565/67/185656737.jpg

Liens :
[ 1 ] ] Изменение климата: что это означает для России и каждого из нас - Conférence on-line de Ria Novosti du 3 décembre 2009 .
Article associé
Climatgate : Un chercheur Russe conteste la thèse technogène du réchauffement global .

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Rédigé par DanielB

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Publié le 12 Décembre 2009

Le tir du missile balistique russe Boulava effectué le 9 décembre depuis le sous-marin nucléaire stratégique Dmitri Donskoï en immersion dans la Mer Blanche , s'est soldé par un échec  a annoncé jeudi le service de presse du ministère russe de la Défense.[ 1 ]

"Les deux premiers étages du missile ont fonctionné en régime normal, toutefois, le troisième étage a subi une défaillance technique, les spécialistes ayant constaté l'instabilité du fonctionnement de son propulseur", a précisé le service de presse.
Le missile intercontinental R30 3M30 Boulava-30 (code OTAN SS-NX-30, dénomination internationale RSM-56) est un missile à propergol solide et à trois étages. D'une portée de 8.000 km, Boulava peut être équipé de dix ogives nucléaires hypersoniques de 100 à 150 kilotonnes à trajectoire indépendante.
Le missile Boulava-30 doit équiper le sous-marin stratégique modernisé Dmitri Donskoï (projet 941 de classe Akoula) et les sous-marins Iouri Dolgorouki, Alexandre Nevski, Vladimir Monomakh et d'autres submersibles de classe Boreï (projet 955). Au total, la Russie envisage de construire huit sous-marins nucléaires de ce type avant 2020.
Sur les 11 tirs précédents seuls cinq ont été des succès. L'échec le plus récent remonte au 15 juillet 2009, lorsqu'un missile s'était autodétruit suite à une défaillance technique du premier étage .
La défaillance avait alors été imputée à un défaut de conception du servoteur du premier étage [ 2 ]
 Comme le souligne le commentateur militaire de Ria Novosti, Ilya Kramnik , cet échec pourrait remettre en cause la force de dissuasion Russe en la privant de sa composante maritime .[ 3 ] 
Celle ci repose desormais sur le missile Sineva qui donne entière satisfaction mais qui ne posséde pas les capacités de pénetration d'un bouclier DAM  attribués au
Boulava.
Certains experts envisagent le lancement d'un nouveau concours pour la conception d'un nouveau missile devant équiper les submersibles projet 955 .Cela permettrait d’aboutir dans quelques années à un armement capable de remplacer le Boulava – au cas où l’on n’aurait pas réussi à en améliorer la fiabilité.

D'autres commentateurs militaires réclament dés à présent l'abandon pur et simple du projet .[ 4 ]

Malgres les difficultés lièes à la spécificité du programme , seuls des tests in situ soumettent le missile aux contraintes aérodynamiques réelles et aux vibrations du vol ( voir diagramme de lancement ci-dessous ) , à la difficulté de contrôler plus de 600 sous-traitants , il est peu probable que le programme Boulava soit abandonné même si d'autres échecs sont à envisager . 
Privé de sa composante maritime  de dissuasion stratégique , la Russie se trouverait placé en posisition difficile dans les nouvelles négociations START et dans la réorganisation de ses forces stratégiques qui en réusultera . Il semble raisonnable d'envisager  que cet essai avait été retradé non seulement pour des raisons techniques mais pour coïncider avec ces négociations .[ 5 ]

L'échec du tir du Boulava vient occulter un nouveau succés de son ( lointain ) cousin terrestre le Topol .
Les Troupes de missiles stratégiques (RVSN) ont réalisé jeudi un tir d'essai réussi d'un missile balistique intercontinental RS12M Topol, a annoncé à RIA Novosti le porte-parole des RVSN, Vadim Koval.[ 6 ]

"Le tir a été effectué avec succès à 15h35 heure de Moscou (12h35 GMT) depuis le polygone Kapoustin-Iar, dans la région d'Astrakhan (basse-Volga)", a indiqué le militaire, ajoutant que "l'ogive factice du missile a atteint avec précision une cible située sur le polygone de Sary-Chagan (Kazakhstan)".  

Le test du missile Boulava avant le lever du jour mercredi a coiïcidé avec l'apparition d'un objet volant non identifié dans le ciel du nord de la Norvège.

"On ne peut pas le confirmer à 100%, mais il est fort possible qu'il s'agissait d'un missile, compte tenu du caractère de rotation", a affirmé Odd Eric, professeur à l'Institut norvégien d'étude de l'aurore boréale, cité par le journal Kommersant .

 

Une lumière blanche est apparue dans le ciel au-dessus de Tromso, ville norvégienne située au nord du Cercle polaire arctique, non loin de l'endroit où sont effectués les tests de missiles Russes.[ 7 ] 

Liens :
[ 1 ]Tir de Boulava: nouvel échec (Défense) - Depêche de Ria Novosti du 10 décembre 2009 .
[ 2
] Boulava: un servomoteur défectueux à l'origine de l'échec du test en juillet (industrie) - Depêche de Ria Novosti du 26 octobre 2009 .
[ 3 ]
Drame pour le Boulava: échecs en série - Article de Ria Novosti du 10 décembre 2009 .
[ 4 ]
"Булава" рухнула на своих - Article de Nezavissimaya Gazeta du 10 décembre 2009 .
[ 5 ]
START: poursuite des négociations la semaine prochaine à Genève (diplomatie) - Depêche de Ria Novosti du 11 décembre 2009 .
[ 6 ]
Tir d'essai réussi d'un missile balistique Topol (armée) - Depêche de Ria Novosti du 11 décembre 2009 .
[ 7 ]
Un mystérieux phénomène lumineux apparaît dans le ciel nocturne norvégien


http://fr.beta.rian.ru/images/18555/43/185554358.jpg
http://en.rian.ru/images/15720/41/157204107.jpg

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Rédigé par DanielB

Publié dans #SNLE et missiles

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Publié le 10 Décembre 2009

La sénatrice (Rep.) de l'Alsaka  Lisa Murkowski vient de soumettre un projet de resolution pour lancer les études préliminaires à la construction d'un port en eaux profondes dans l'arctique avec pour objectif la défense des intêrets Etasuniens dans la région . [ 1 ]
Cette mesure fait certainement suite à l'annonce par le gouvernement Canadien de la désignation de   WorleyParsons Westmar Ltd. pour la phase préliminaire des études d'un port militaire arctique , Nanisivik Naval Facility (NNF) au Nunavut , destiné à assurer une présence militaire accrue de la marine Canadienne dans la région .
La base de Nanisivik est destinée à devenir un hub logistique pour les missions de la marine Canadienne dans le grand nord durant la saison navigable . Sa construction doit commencer en 2011 et la disponibilté opérationnelle est prévue pour 2014. [ 2 ]

Liens :
[ 1 ] Murkowski proposes study of Arctic port sites - Depêche Associated Press du 8 décembre 2009 .
[ 2 ]  Canada's Government Awards Contract for Arctic Infrastructure Project - Depêche de Marketwire du 26 novembre 2009 .

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Rédigé par DanielB

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Publié le 10 Décembre 2009

Le père du " Gentleman Tchèkiste " Maxime Maximovitch Issaïev , devenu agent infilitré au sein de la SS sous le pseudonyme de " Von Stirlitz " , l'acteur Vyacheslav Tikhonov est décédé le 4 décembre dernier . Il a été enterré au cimetière de Novodivetchi le 8 décembre dernier selon une depêche  Izvestya .
Merci à " Camille " pour cette triste nouvelle .

Articles associés :
[ 1 ]
Des Diamants pour la dictature du proletariat
[ 2 ] Issaïev est de retour


 

 

http://images.izvestia.ru/216974.jpg

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Kulturkampf

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Publié le 9 Décembre 2009

Alors que nos chaînes de télèvision semblent avoir retrouvé leur aspect " Soviétique " datant des débuts des campagnes contre le SIDA avec la re-(re-re ) diffusion du film climatiste " Home " , un chercheur Russe conteste l'origine humaine du réchauffement climatique .


L'activité technogène de l'homme n'est pas à l'origine des changements climatiques globaux, a déclaré mercredi Mikhaïl Roukine, expert russe en climatologie, au cours d'un duplex Moscou-Pékin organisé par RIA Novosti.

L'expert a indiqué que l'actuel changement climatique est un processus naturel faisant partie des oscillations cycliques des températures globales. "Si l'on examine l'histoire millénaire du climat, on peut se rendre compte du caractère cyclique des changements climatiques, ce que l'on observe actuellement", a indiqué M.Roukine.
Toutefois, les participants au Sommet de l'ONU sur le réchauffement climatique à Copenhague  s'en tiennent à un point de vue différent, estimant que le réchauffement  est provoqué par les gaz à effet de serre, rejetés  en énormes quantités par les entreprises industrielles, ainsi que par l'activité technogène de l'homme.[ 1 ]
L'agence Ria Novosti a tenu à la veille du sommet de Copenhague un forum sur les changements climatiques et ses conséquences pour la Russie , plus particulièrement dans l'arctique et en Sibérie . [ 2 ]
Celles ci sont les mêmes que nous avons vu pour le Canada ,[ 3 ]  en particulier les conséquences économiques :
"La disparition du pergélisol augmente les risques de d'endommagement de l'infrastructure des régions du Grand Nord et ainsi met en danger l'économie russe", indique le professeur Oleg Anissimov de Greenpeace Russie dans un rapport présenté à Ria Novosti le 20 novembre dernier . [ 4 ]
L'autre danger qui menace la Russie dans l'arctique est " L'effet Titanic " : [ 5 ]
Des icebergs se détachant en plus grand nombre qui pourraient compromettre l'utilisation de la Route Maritime Nord en tant qu'artère commerciale et menacer les plateformes de forage off-shore
Il faut ici signaler que les Russo-Soviétiques ont déja procédé à des bombardements d'icebergs ainsi qu' à des remorquages d'icebergs .En mai 2005 , le "  Mikhail Somov "  a remorqué un iceberg de 200 000 tonnes dans la Mer de Barents dans le cadre des travaux exploratoires du champ gazier de Shtokman  [ 6 ]

Note de l'Editeur :
Il ne s'agit pas ici de prendre parti pour ou contre les prévisions parfois alarmistes et controversée d'organismes comme le GIEC .
Il s'agit de présenter des conséquences géo-politiques et géo-stratégiques dans l'hypothése d'un tel réchauffement . Le viel adage " prévoir , c'est gouverner " étant plus que jamais d'actualité .
Outre les éttas riverains de l'arctique , la planification climatique et ses conséquences sur la sécurité ( compétition  accrue pour les ressources , migrations - N'annonce t'on pas des " guerres du climat "  ) doit desormais être prise en compte par tous les chefs politiques et militaires

Liens :

[ 1 ] Réchauffement climatique: l'homme hors de cause (expert) - Depêche de Ria Novosti du 10 décembre 2009 .
[ 2 ] Изменение климата: что это означает для России и каждого из нас - Conférence on-line de Ria Novosti du 3 décembre 2009 .
[ 4 ] Réchauffement climatique: une menace pour l'économie russe (Greenpeace) - Depêche de Ria Novosti du 20 novembre 2009 .
[ 5 ] Эффект "Титаника" - Россия пытается выработать арктическую политику - Article de Vremya  Novosti du 16 novembre 2009 .

Articles associés :
[ 3 ] " Franc Nord ":Le Nord du Canada n'est pas prêt pour le changement climatique .
[ 6 ] Le "' Mikhaîl Somov " de retour dans l'arctique .

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Rédigé par DanielB

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Publié le 8 Décembre 2009

Le service de gestion des ressources minérales du département de l'intérieur Etasunien vient d'accorder son feu vert à Shell pour mener trois forages exploratoires dans la Mer des Tchouktches  à la pointe Nord-Ouest du continent Nord-Américain , en face des côtes de l'Alaska .[ 1 ]
Cette autorisation est délivrée pour la période de Juillet à Octobre .
La société Shell compte utiliser quatre navires dont un navire de lutte anti-pollution pour mener à bien cette prospection  .
Selon le secrétaire d'Etat Ken Salazar ,
" Notre accord avec les projets de Shell s'est fait avec la condition d'un contrôle renforcé des activités de Shell afin de nous assurer qu'elles sont conduites de manière respectueuse des conditions de sécurité et de l'environnement "
" Ces puits permetteront au département de l'Intérieur de recueillir de nouvelles données et évaluer la faisabilité de futurs projets dans la Mer des Tchouktches "
Cette décision réjouit la sénatrice (Rep. ) de l'Alaska Lisa Murkowski [ Trés en pointe sur les questions lièes à l'arctique au Sénat - NDLR ] et provoque la consternation des représentants des populations autochtones Inuits .
Le bruit généré par les activités de forage pourraît en effet  faire fuire les baleines à bosses et les Inuits mettent en doute  l'efficacité des méthodes de dépollution .Les risques de pollution existenta ussi lors de la phase de prospection .
Qu'ils se rassurent !
Selon une étude , financée par Shell et six autres sociétés pétrolières (BP, Chevron, Conoco Phillips, Statoil Norway, Eni et Total )  , réalisée dans la Mer de Barents en mai dernier la pollution des nappes d'hydrocarbures serait plus facile à combattre dans les eaux froides de l'arctique que partout ailleurs dans le monde alors que beaucoup d'experts pensaient le contraire .[ 2 ]  
La semaine dernière des fuites dans la région de Prudohe Bay sur un oléoduc transportant du pétrole , du gaz et de l'eau appartennant à la société BP ont été détectées [ 3 ] .

Le plan de cinq ans de l'administration Bush visant à développer les forages sur le plateau continental est actuellement réexaminé par l'administration Obama .
Le secrétaire à l'intérieur Ken Salazar a tenu au mois d'avril 2009 des auditions à Anchorage en présence de l'ex-gouverneur Sarah " Caribou Barbie " Palin et de son succeseur Sean Parnell qui se sont déclarés tous deux favorables aux forages sur le plateau continental .
Ce plan visait à augmenter l'indépendance énergétique des Etats-Unis .

Au delà des problèmes techniques et des problèmes environnementaux se posent aussi des problèmes juridiques .
Le gouvernement Canadien a reconnu avoir envoyé une note de protestation à Washington (SI ! ) début avril aprés que le gouvernement de l'Etat de l'Alaska ait publié son projet initial de mise aux enchères de licences d'exploration dans une zone du plateau continental dont la souveraineté est contestée entre le Canada et les Etas-Unis ( Tract 001 )
La version finale de ce document ( Beaufort Sea Areawide Oil and Gas Lease Sale ) contient une mise en garde du Departement d'Etat concernant les revandications Canadiennes [ 4 ]

http://www.dog.dnr.alaska.gov/oil/products/publications/beaufortsea/bsaw2009_final_finding/BS%20FinalBIF%20Chap00-CoverPages.pdf

Liens :
[ 1 ]
Interior OKs offshore drilling in Arctic - Article du Anchorage Daily News du 7 décembre 2009 .
[ 2 ]
Icy oil spill easier to clean, scientists say - Article du Anchorage Daily News du 17 novembre 2009 .
[ 3 ] BP leak under scrutiny - Article de Siku.News du 4 décembre 2009 .
[ 4 ]
International spat over the Beaufort's oil and gas? - Article de Siku.News du 25 novembre 2009 .

Documents
Beaufort Sea Areawide Oil and Gas Lease Sale - Novembre 2009

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Rédigé par DanielB

Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

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