Publié le 6 Mars 2010

MOSCOU, 6 mars - RIA Novosti
Le producteur russe de diamants Alrosa a annoncé vendredi avoir devancé pour la première fois le botswanais Debswana et le sud-africain De Beers en 2009 en termes de production en carats grâce à la crise financière mondiale.

Ces dix dernières années, le Botswana et la Russie se sont partagés la première place sur le marché mondial. La Russie produit plus de diamants bruts en carats que le Botswana, mais les pierres africaines sont légèrement plus précieuses. Toutefois le Botswana où les diamants représentent 40% de l'économie nationale, a dû réduire sa production après un recul spectaculaire de la demande et des prix sur le marché des diamants en raison de la crise financière. Le groupe sud-africain De Beers, qui détenait 50% du marché avant la crise, a aussi baissé sa production, rapporte l'agence Reuters.

Dans le même temps, Alrosa a bénéficié d'un soutien d'État d'environ un milliard de dollars en vendant des diamants à l'Agence d'État russe des métaux et pierres précieuses (Gokhran) au moment d'absence de la demande sur le marché.

Selon le ministère russe des Finances, la Russie a produit 34,76 millions de carats de diamants en 2009. Le monopole botswanais Debswana - une coentreprise formée par De Beers et le gouvernement du Botswana - n'a extrait que 17,7 millions de carats, d'après le groupe Anglo American. En 2008, la production russe s'était chiffrée à 36,925 millions de carats et celle du Botswana à 32,3 millions de carats. La production de De Beers a été divisée par deux, baissant de 48,1 millions de carats de diamants bruts en 2008 à 24,6 millions de carats en 2009, toujours selon Anglo American.

Note de l'Editeur :
La reprise en mains du secteur de la production diamantifère Russe par l'administration du Président Vladimir Poutine en 2001 et les réformes admnistratives [ regroupement de kraïs ] entreprises dans la république de Sakha-Yakoutie avaient en leur temps été accompagnées par une vague d'articles mensongers dans la presse Occidentale à l'exemple de celui-ci publié par Lorraine Millot dans  " L'Aberration " .[ 1 ]
Ils témoignent , une fois de plus , que cette politique de réappropriation de ses ressources naturelles par la Russie entreprise par Vladimr Poutine a considérablement gené les visées des intêrets hostiles à la Russie que le président précédent , Boris Eltsine ,avait favorisé .
Intervenant apres l'opération Russe de rétablissement de la paix dans le Caucase , le candidat Républicain John Mac Cain avait ainsi manifesté son intention de reconnaître une République de Sakha-Yakoutie indépendante de la Fédération de Russie .[ 2 ]
Sous le couvert de " La défense des peuples opprimés " , c'est l'appât des richesses naturelles de la Féderation de Russie , en Sibérie et dans l'Arctique , qui est le principal moteur des " drouâdelômistes " et de ceux qui les financent .
Curieusement , une démarche semblable à celle du Président Poutine en 2001  entreprise par les autorités Groenlandaises n'a pas autant d'écho .
Les autorités Groenlandaises ont retiré la gestion des ressources naturelles , dont les mines de rubis , aux autorités locales pour les mettre sous la supervision du Bureau des Mines et du Pétrole ce qui fait dire aux petits entrepreneurs locaux qu'il s'agit de l'instauration d'un " apartheid-arctique " [ 3 ] .


Liens:
[ 1 ]La misère sur un tas de diamants - Article de Libération du 19 septembre 2006 .
[ 2 ]Sarah Palin prône une guerre avec la Russie pour le contrôle énergétique
[ 3 ] Greenland Moves To Formalize Arctic-Apartheid System In Gemstone Exploration




http://fr.beta.rian.ru/images/18619/74/186197465.jpg
 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 5 Mars 2010

Si certains voient des nains partout , on peut aussi attraper la " Géopolitite " !
C'est une déformation d'esprit qui consiste à trouver un élèment de géopolitique dans n'importe quelle situation , dans une farce-opérette comme " On allaient tous sur la troïka avec des grelots " que je suis allé voir lors de la soirée cabaret de samedi dernier  ou dans la pièce de théatre qui va être jouée dans le cadre du XV éme festival Russe du théatre Toursky : " Le Malheur d'avoir trop d'esprit " d'Alexandre Griboïedov qui sera jouée vendredi , samedi et dimanche 12 , 13 et 14 mars  .
Pourquoi de la géopolitique dans une comédie de boulevards ?
Tout simplement par ce que son auteur fut un des acteurs de la rivalité Anglo-Russe en Asie Centrale connue sous le nom de " Grand-Jeu " et on ne peut s'empêcher de penser à lui et l'à l'actualité de son  personnage lorsque l'on ouvre la page " étranger " de nos journaux . Jugez en vous-même :

Alexandre Sergueïevitch Griboïedov (en russe : Александр Сергеевич Грибоедов), né à Moscou le 15 janvier 1795 et mort à Téhéran  le 11 février 1829 , est un auteur dramatique, compositeur et diplomate russe .

Fils d'une famille de petite noblesse, Griboïedov étudie à l'Université de Moscou  de 1810 à 1812. Il obtient ensuite un brevet dans un régiment de hussards, mais se retire en 1816.

L'année suivante, il entre dans le service civil. Il est affecté en tant que secrétaire de la légation russe en Perse  . Conformément au traité de Goulistan, il réussit à faire sortir de Perse une centaine de soldats russes, anciens captifs. Il joue un rôle important pendant la guerre turco-perse de 1821-1823 et est décoré par le Chah de l'Ordre du Lion et du Soleil. En 1822, il est transféré en Géorgie , où il devient secrétaire diplomatique d'Alexeï Ermolov , le gouverneur général du Caucase . C'est pendant cette mission qu'il écrit ses chefs d'œuvre. En 1826, après le coup d'État avorté des Décembristes , Griboïedov, malgré sa sympathie pour certains des membres du mouvement, est lavé de tout soupçon, après avoir été mis aux arrêts à Grozny et avoir subi un interrogatoire à Saint-Pétersbourg .

De retour en Géorgie au mois de septembre 1826, déçu, il se rend utile par ses connaissances de la langue perse auprès de son parent le comte Ivan Paskevitch , qui a remplacé Ermolov au poste de gouverneur général. Il devient une sorte d'éminence grise du commandement militaire russe au Caucase, pendant la guerre russo-perse de 1826-1828. Il dirige les pourparlers avec les chefs de clans perses en protégeant leur droit coutumier.

Il est envoyé à Saint-Pétersbourg  après le Traité de Turkmantchaï  de 1828 qu'il avait préparé et qui permit à la Russie  d'obtenir une position avantageuse en Perse . Reçu donc brillamment dans la capitale impériale, il pense pouvoir se consacrer à la littérature  et entame la rédaction d'un drame romantique , Une nuit géorgienne (Грузинская ночь), mais il est soudain envoyé en Perse en tant que ministre plénipotentiaire . En route, il est retardé par la maladie et par son mariage ; il conçoit alors le projet de créer une Compagnie russo-transcaucasienne, organisée comme celle des Indes orientales ; mais peu après son arrivée à Téhéran , une foule de fanatiques assaille l'ambassade russe. Griboïedov, ainsi que la quasi-totalité du personnel, est assassiné, le 30 janvier 1829, et son corps est si maltraité pendant trois jours par la foule qu'il ne peut être reconnu que grâce à une cicatrice sur une de ses mains, souvenir d'un duel. Selon toute probabilité ce meurtre fut commis à l'instigation du docteur McNeill , diplomate de la Couronne britannique en Perse, qui redoutait l'influence russe, dans le contexte de ce que l'on appellera plus tard le Grand Jeu entre les Anglais et les Russes et qui excita la foule contre la Russie.

Alexandre Pouchkine , rejoignant l'armée russe en guerre avec la Turquie, croisera lors de sa traversée du Caucase  le cercueil de Griboïedov, son ami proche, sur une arba attelée à deux boeufs. Il relatera cette rencontre dans son Voyage à Arzroum.
( D'aprés Wikipedia )


Grozny , Géorgie , Caucase , Perse , Iermolov , commandement militaire Russe du Caucase , Traité de Turkmantchaï , meurtre organisé par les Sr Britanniques ................

J'espère que ma soirée ne va pas être gachée !

Mais quel rapport entre la soirée cabaret de samedi soir dernier et la géopolitique ?
Résumé du spectacle :
Dans la petite ville russe de Toula , rendue célèbre par les artisans nationaux , habite un garçon simple surnommé " Le Gaucher " , il aime la jeune fille Mashka .
Pendant ce temps là , la reine d'Angleterre envoie au Tsar  Russe une petite puce d'acier mécanique . Le Tsar Russe décide de prouver à la reine étrangère qu'en Russie il y a des
artisanscapables de créer quelque chose de manière plus ingénieuse .
Une vieille dame d'honneur du Tsar nommée Muryshkina se rappelle alors que le maître-artisan Le Gaucher peut réaliser ce miracle .
Le Tsar envoie à Tula le général Platov . Cedernier va trouver Le Gaucher  et lui confie la tâche de faire de la puce quelque chosed'extraordinaire afin de surpasser les maîtres Anglais . Le Gaucher  acomplit ce miracle en ferrant la puce .

Ainsi le Gaucher se rend à Londres pour montrer son ouvrage unique à la reine . Pendant son voyage il rencontre des Tziganes . A Londres ,la reine donne un bal en son honneur .C'est à cette occasion que l'artisan offre à la reine lapuce qu'il a ferré . La reine décide de le convaincre de rester en Angleterre .Mais comme le Gaucher aime Mashka il rentre en Russie .
A son retour , il transmet au Tsar de russie les sentiments respectueux de la reine Anglaise .
Le Tsar offre au Gaucher une médaille d'honneur et donne sa bénediction pour sonmariage avec Mashka .
Etant revenu à Toula , Le Gaucher fait sa demande en mariage àMashka .
Tous les habitants de Toula félicitent le jeune couple .

Que vient donc faire la GP dedans ?
Eh Bien , lorsque le Tsar cherche un cadeau pour la Reine Anglaise , on y a apprend qu' " une  puce mécanique ne vaut quand même pas les Dardanelles ! "
De la même manière , à Londres , notre artisan est soumis à " un choc des civilsations ", et il préférera sa Mashka habillée de costumes traditionnels Russes et ses mélopées douces à la " Reine Anglaise"  qui pour le séduire n'hésite pas à faire un strip-tease pour faire apparaître un body aux couleurs de l'Union-Jack  , ceci  au son d'un " I'm your Venus " torride !


Bibliographie conseillée :

Diplomacy and murder in Teheran - Alexander Griboyedov and imperial Russia's mission to the Shah of Persia - Laurence Kelly - I.B.Tauris - 2002
ISBN: 1860646662

Nota : Laurence kelly rejette la thèse d'un complot organisé par les Sr Britannqiues

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Rédigé par DanielB

Publié dans #2010 : L'Année de la Russie en France

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Publié le 4 Mars 2010

MOSCOU, 4 mars - RIA Novosti

Un missile balistique intercontinental russe Sineva a été tiré avec succès jeudi matin en mer de Barents, a annoncé à RIA Novosti un porte-parole du ministère russe de la Défense.

Le missile a été tiré à 4h50 GMT depuis le sous-marin nucléaire Toula, a-t-il précisé.

Le missile balistique de troisième génération RSM-54 Sineva (Skiff SSN-23, selon la classification de l'OTAN) est long de 14,8 m avec un diamètre de 1,9 m. Son poids de départ est de 40,3 t et la charge de combat de 2,8 t. Le missile peut être tiré d'une profondeur allant jusqu'à 55 m et porter quatre ou dix têtes nucléaires de 100 kt chacune. Officiellement, le missile équipe les forces armées russes depuis le 9 juillet 2007. Il est prévu de construire une centaine de missiles de ce type.

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Publié dans #SNLE et missiles

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Publié le 4 Mars 2010

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Abstract : A french warship will sail in mai 2010 for Severomorsk , home of the Russian  Nothern Fleet for naval drills .

SAINT-PETERSBOURG, 4 mars - RIA Novosti
Un bâtiment de guerre de la Marine française se rendra en mai 2010 à Severomorsk, base principale de la Flotte russe du Nord, pour participer à des manœuvres avec des navires russe, a annoncé jeudi à Saint-Pétersbourg le chef d'état-major de la marine française Pierre François Forissier. [ Voir vidéo de la visite et interview de l'Amiral Pierre François Forissier ]

"L'arrivée du navire français coïncidera le 9 mai avec le 65e anniversaire de la Victoire", a indiqué M.Forissier, en visite en Russie.

"Cette visite est très importante pour nous. Primo, c'est le 65e anniversaire de la Victoire et secundo, l'année 2010 est l'année croisée Russie-France", a ajouté le chef d'état-major de la marine française, soulignant que la coopération russo-française se développait activement ces dernier temps.




 Bibliographie conseillée :

Attaché naval à Moscou - Contre amiral Peltier - France Empire - Paris - 1954




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Rédigé par DanielB

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Publié le 4 Mars 2010

D'apres la Presse Canadienne

EDMONTON - Les soldats canadiens se préparent à pénétrer plus profondément que jamais dans l'Arctique, question d'y réaffirmer la souveraineté du pays.

Mais cette fois, ils pourront compter sur l'aide de soldats danois, même si le Danemark est un des principaux rivaux du Canada pour le contrôle de la région.

En avril, une équipe danoise en traîneau à chiens se joindra à quelque 150 soldats et Rangers canadiens pour patrouiller l'extrémité nord de l'île d'Ellesmere et pour s'aventurer sur la glace marine.

Les soldats étudieront la condition de la glace et de l'eau, feront l'essai de nouvelles technologies de communication, s'entraîneront à se déplacer sur des radeaux de glace en mouvement, et étudieront les effets sur la santé de la solitude, du froid et du noir.

Le général David Millar explique que d'apprendre à travailler avec les armées d'autres pays arctiques est essentiel pour le succès des opérations de recherche et sauvetage.

 

Note de l'Editeur :

 

L'unité Danoise qui va mener ces patrouilles avec l'Armée Canadienne sera trés certainement la " patrouille Sirius " .

Elle a repris ses missions de surveillance sur la banquise Groenlandaise le 20  Janvier dernier  .[ 1 ] 

Dans le cadre des exercices Northern deployment 09' , les marines et forces aériennes Canadiennes et Danoises ont déja effectué des missions communes dans l'arctique , principalement des exercices de sauvetage . Ces exercices ont montré le manque d'un port en eaux profondes nécessaire aux opérations de secours dans le cas d'une avarie survenant sur un paquebot de tourisme .[ 2 ] 

 

 

Liens :

 

[ 1 ] Sirius teams begin annual patrols - Article de Sermitsiaq-gl du 11 février 2010 .

[ 2 ] Denmark's  Arctic  Assets  and  Canada's  Response  —
Northern Deployment 2009:  Danish Navy & CCG in the High Arctic
- Article de la Canadian American Strategic Review - septembre 2009 .

 

http://sermitsiaq.gl/multimedia/archive/00038/Sirius_7_feb_2010_38424l.jpg

 

http://sermitsiaq.gl/multimedia/archive/00038/Sirius_3_feb_2010_38419l.jpg

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Publié le 3 Mars 2010

Abstract : As sabbers are rattling on the Arctic-Baltic axis , Scandinavians and Poles are trying to desarm Russia through a campaign in corporate medias for the abolition of tactical nukes .
This new campaign launched by the MFA of Sweden Carl Bildt and the MFA of Poland Radek Sikorski through  an Op-Ed in the NYT  is now relayed by a letter of the MFA of Norway Jonas Gahr Støre to Nato general secretary Anders Fogh Rasmussen .

C'est la " deuxième couche " d'une offensive mediatique  qui vise à désarmer la Russie dans l'espace Arctique-Baltique en y proposant la suppression des armes nucléaires tactiques .
Trois ministres des affaires étrangères de l'Union Européenne associés au MAE Norvègien Jonas Gahr Støre dont le pays héberge les manoeuvres de l'Otan COLD RESPONSE viennent de publier une lettre ouverte au secrétaire général de l'Alliance  Anders Fogh Rasmussen afin que celle-ci inclue le désarmement nucléaire tactique dans le nouveau concept stratégiquen de l'Alliance devant être débattu lors de la réunion des MAE de l'OTAN  en Avril à Tallinn .
Cette démarche vise en priorité les armements nucléaires tactiques Russes stationnés dans la péninsule de Kola et ceux que la Russie pourrait déployer dans la région de Kaliningrad .
Lors de sa dernière visite en Finlande , le ministre de la défense Serdioukov a souligné le caractère défensif de ces armes :
"S'il n'y a pas de menaces pour la Russie en Europe, les Iskander ne ferons pas leur apparition à Kaliningrad. Mais ils y seront déployés en cas d'apparition de nouvelles menaces pour la Russie. En tout cas, cela relève du président", a indiqué le ministre russe devant les journalistes finlandais. [ 1 ] 
Elle  vise aussi à contrecarer la nouvelle stratégie de la Russie qui prévoit d'équiper ses submersibles de missiles de croisière armés de charges nucléaires tactiques . [ 8 ]  
La première partie de cette offensive a été menée par le MAE Suédois Carl Bildt et le MAE Polonais Radek Sikorski dans un éditorial du The New York Times le 1er février dernier .[ 2  ]

On comprend le peu de réactions favorables de la diplomatie Russe alors que ne cessent de se multiplier les postures militaristes dans cette région :

1- Manoeuvres COLD RESPONSE 2010 au caractère nettement offensif . [ 3]
2- Construction d'une nouvelle base navale par la Pologne sur la Baltique [ 4 ]
3- Déploiement en Pologne  de missiles Patriot aux frontières Russes [ 5 ]
4- Lancement d'un nouveau programme de submersibles par la Suède [ 6 ]
5 - Dans son dernier rapport le CFR enjoint l'Alliance à se doter de plans pour la défense de la Baltique face à la Russie . [ 7 ]

Dans un point de presse  , le MAE Russe Serguei Lavrov a ainsi séchement répondu qu'il s'étonnait sur les objectifs d'une telle démarche alors qu'il avait rencontré les deux ministres quelque jours plus tôt et que ce sujet n'avait pas été abordé .
Il a ensuite souligné , à mots voilés sans la citer , l'autisme de l'administration Us sur ce dossier  [ 9 ].

Face au tsunami d'armements conventionnels de l'OTAN qui déferle sur la région Arctique-Baltique aux frontières de la Russie y créant une forte disparité stratégique pouvant favoriser des aventures militaires , les armes nucléaires tactiques de la péninsule de Kola sont une " assurance-vie " de la Russie dans la région . C'est bien pour cela que se déclanche sous des prétextes pacifistes cette nouvelle campagne médiatique .

Liens :
[ 1 ]  Missiles russes Iskander à Kaliningrad: toujours possible en cas de menace (Défense) - Depêche de Ria Novosti du 19 février 2010 .
[ 2 ]
Next, the Tactical Nukes - Editorial de The New-York Times du 1er février 2010 .
[ 6 ] Sweden Launches Next-Generation Submarine Project - Depêche de DefenseTalk du 26 février 2010 .
[ 7 ] The Future of NATO - Rapport du CFR - Février 2010
[ 8 ]
Russia favors attack subs , tactical nukes - Depêche UPI du 23 mars  2009 .
[ 9 ]
Point de presse du MAE Russe Serguei Lavrov du 3 février 2010 .

Articles associés :

[ 3 ]COLD RESPONSE 2010 : La ( future ) guerre de l'OTAN dans l'arctique ?
[ 4 ]La Pologne se dotera d'une base sur la Baltique .
[ 5 ]Un face à face entre la Flotte de la Baltique et les missiles américains "Patriot"?

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 3 Mars 2010

Les commentaires Franco-Français , dont ceux de l'innénarable " Dédé " Gluksmann aujourd'hui dans le Nouvel Obs' , oublient toujours un point essentiel : La France n'est pas la seule sur les rangs et d'autres chantiers navals en Europe veulent fournir un ou plusieurs navires de projection ou d'assaut amphibie à la Russie  .
C'est le cas des chantiers navals Espagnols Navantia  . La presse Espagnole , au premier rang desquels El Pais , se désespère du choix Russe et met en avant que le Buque de Proyección Estratégica (BPE ) est plus beau ,  plus gros et plus fort .

Madrid y París compiten para vender su primer buque de guerra a Rusia

España y Francia mantienen una dura competición por convertirse en el primer país occidental que suministra un barco de guerra a Rusia. La Marina rusa quiere adquirir un buque portahelicópteros con capacidad para el transporte de tropas y ha puesto sus ojos en el Mistral francés y en el Buque de Proyección Estratégica (BPE) español. El proyecto, cuyo montante total no se ha precisado, incluiría la compra de un primer buque y la transferencia de la tecnología necesaria para construir otros tres en astilleros rusos. Sólo el coste del primero ascendería al menos a 600 millones de euros.

Una delegación de alto nivel de la Armada rusa visitó recientemente los astilleros de Ferrol (A Coruña) para conocer el buque Juan Carlos I, que la empresa pública Navantia entregará a la Armada española antes del verano; mientras que el Mistral, construido por los astilleros franceses DCNS, estuvo en noviembre pasado en el puerto ruso de San Petersburgo.

En teoría, el BPE español tendría ventaja, ya que ganó al Mistral en el único concurso internacional en el que ambos han competido: el celebrado en 2007 por la Marina australiana. Australia decidió comprar dos buques LHD, similares al Juan Carlos I, por un montante total de unos 1.500 millones de euros.

El español es más grande

Entre otras ventajas, el BPE español es mayor que el Mistral (más de 27.000 toneladas frente a 22.000) lo que permite que el primero tenga más capacidad y pueda transportar mayor número de helicópteros (hasta 30) y de tropas (un batallón de 900 efectivos con todo su equipo).

Sin embargo, Francia ha puesto su peso político en juego para llevarse el contrato. Está previsto que el presidente francés, Nicolas Sarkozy aborde el asunto con su homólogo ruso, Dmitri Medvédev, en la visita que este inicia hoy a París. El ministro de Defensa ruso, Anatoli Serdiukov, aseguró que las posibilidades de que se compre el portahelicópteros francés son "muy grandes". Pese a ello, la Armada rusa, tras la visita a Ferrol, ha pedido a Navantia que presente una oferta y también se ha dirigido a los astilleros holandeses Damen, aunque estos tienen menos posibilidades porque nunca han construido un buque de este tipo.

La operación ha levantado suspicacias en algunos socios de la OTAN, y las autoridades de París han tenido que dar garantías a los países bálticos de que, si Francia firma el contrato, entregará el buque sin armamento, lo que a efectos operativos carece de relevancia.

Según los expertos, el hecho de que la Armada rusa acuda a suministradores europeos para adquirir un buque revela hasta qué punto ha quedado desfasada militarmente, al menos en algunos segmentos de la tecnología naval.

http://www.globalsecurity.org/military/world/europe/images/bpe-line-2005.gif

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Rédigé par DanielB

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Publié le 3 Mars 2010

Je vous renvoie à cet article de Philippe Grasset sur le site " Dedefensa.org " concernant la vente de quatre BPC de la classe Mistral
Une trés belle évocation du  "Parti des Salonards " .
En complément l'analyse d'Andrei Fediachine pour Ria Novosti .

Medvedev en France: les Mistral et la culture
Vive la culture! Sans penchant réciproque pour la culture entre la France et la Russie, les relations entre Moscou et Paris se refroidiraient plus régulièrement qu’on ne peut le supposer. Le président Dmitri Medvedev, arrivé le 1er mars à Paris pour sa première visite d’État, commence aussi, en principe, par la culture, en tout cas l’ouverture de l’exposition « Sainte Russie » à Paris est l’événement le plus spectaculaire du programme de sa visite de trois jours (du 1er au 3 mars). Quels que soient les goulots étroits par lesquels doivent parfois passer les relations politiques et économiques entre le Kremlin et l’Élysée, la culture a toujours été le moyen de leur rendre un peu de lumière et de chaleur. C’est justement le cas en ce moment.

Il est toujours plus intéressant d’observer les visites d’État depuis les coulisses puisque ce qui se passe sur le devant de la scène est plus ou moins connu. D’ailleurs, avant Medvedev, Poutine avait amené avec lui en France au mois de novembre une « grande représentation commerciale ». Il avait conduit les dirigeants de presque toutes les compagnies gazières et pétrolières, électriques, métallurgiques, technologiques, spatiales, énergétiques, de constructions automobiles et aéronautiques, bancaires, financières et d’autres. Les composantes commerciale, énergétique, culturelle et scientifique de la visite de Medvedev sont donc plus ou moins déterminées.

Les tâches géopolitiques de Medvedev ne sont pas moins importantes. Un peu plus tôt, la Russie avait commencé à établir de bons rapports de partenariat avec l’Allemagne d’Angela Merkel. A présent, il faut les porter à un niveau analogue à celui de la France de Nicolas Sarkozy. Les deux principaux pays de l’UE, dont l’un joue le rôle de principale locomotive économique et l’autre, en la personne de Nicolas Sarkozy, prétend occuper la position de leader dans la définition de la politique étrangère de l’UE (et, par conséquent, de toute l’Europe), méritent un renforcement des contacts. Ou, comme ont déclaré Moscou et Paris à la veille de la visite, « un partenariat stratégique privilégié ».

Ce voyage restera dans les mémoires non pas en raison de l’exposition « Sainte Russie » à Paris ou de l’Année croisée France-Russie, mais surtout à cause du porte-hélicoptère Mistral. La Russie souhaiterait acheter des navires de type Mistral et obtenir une licence pour la construction de trois autres navires. La France est prête à les vendre. C’est la première transaction aussi importante entre un pays de l’OTAN et la Russie. Les Mistral se sont si solidement mêlés au tissu des relations Russie-France, France-OTAN, OTAN-UE-Russie-France-pays baltes-Géorgie qu’on ne pourrait les arracher qu’au prix de conséquences très douloureuses. Les pays baltes - la Pologne, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie - et la Géorgie se prononcent fermement contre la vente des Mistral (« les Russes les utiliseront comme des plates-formes pour mener des agressions sur la Baltique et la mer Noire »). Washington ne voudrait pas non plus voir les Mistral parler russe. Pour ne pas irriter les partenaires à l’OTAN, à l’UE et les États-Unis, Paris est prêt à « remettre » les Mistral sans « équipements militaires de haute technologie ».

On attache une importance militaire exagérée aux perspectives de voir le drapeau russe flotter au-dessus des Mistral. Or, ces transactions sont un cas où l’aspect militaire n’est pas le plus important. Les Mistral ont une importance purement économique pour le gouvernement Sarkozy. La signature de la transaction assurera à des milliers d’ouvriers des chantiers de Saint-Nazaire des emplois qui, sans elle, pourraient être supprimés. En temps de sortie de crise, on ne plaisante pas avec ces choses-là.

D’ailleurs, peu savent que l’Espagne et les Pays-Bas suivent attentivement le sort de la transaction. Ces pays ont des navires aux caractéristiques analogues, mais plus petits, qu’ils peuvent proposer à la Russie.

Parler de risque de débarquement russe sur des navires français sur la Baltique ou sur la Mer Noire n’est pas très judicieux, c’est le moins qu’on puisse dire.
Alors que l’OTAN s’est tant rapprochée des frontières occidentales de la Fédération de Russie, c’est justement à Moscou de s’habituer aux rigueurs de la vie. Si les aspects militaires des achats étaient vraiment sérieux, ce sont les États-Unis, le Japon ou la Chine qui auraient le plus de raisons d’être préoccupés, en tout cas, du point de vue militaire, or ils ne le sont pas. Le Secrétaire américain à la Défense Robert Gates, par exemple, qui s’est récemment rendu en France où il s’est entretenu avec son homologue français Hervé Morin, et ensuite avec Nicolas Sarkozy, au sujet des Mistral, a déclaré que « le problème était symbolique et non pas militaire » (the issue is a message issue more than a military issue).

Les Français aiment tout ce qui est russe - du ballet aux gâteaux et aux soldats (sauf ceux de l’époque de Napoléon) -, mais cet amour ne s’est jamais étendu au Kremlin, pour des raisons évidentes. Dans le même ordre d’idées, on peut évoquer le proverbe préféré de notre premier ministre sur l’attitude à l’égard de la Russie : « d’un côté, les Russes, de l’autre, le Kremlin ». Les journaux parisiens ont effectué à l’occasion de la visite de Dmitri Medvedev un curieux sondage sur le thème suivant : « Le rôle de la personnalité dans l’histoire, en général, et dans l’histoire France-Russie, en particulier ».

À l’occasion de cette visite, les journaux français sont "obsédés" par les mêmes questions et les mêmes réponses : a) Peut-on sceller une amitié avec la Russie au moyen des Mistral ? b) Avec qui vaut-il mieux se lier d’amitié : avec Medvedev ou avec Poutine ? La réponse à la première question se résume à peu près à ceci : il faut se lier d’amitié, si nous voulons un véritable partenariat, si nous ne sommes pas des hypocrites et si nous ne percevons plus la Russie comme l’Union Soviétique. Il faut l’impliquer dans la sécurité européenne, au lieu de la pousser à réanimer ses ambitions impériales. Pour éviter de répéter le « conflit caucasien ».

La deuxième question est depuis longtemps rhétorique et la réponse semble claire. Elle a été formulée à la veille de la visite de Dmitri Medvedev par Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, qui a déclaré, dans une interview au journal Le Monde : « La génération de Medvedev, c’est autre chose que Vladimir Poutine », avec Dmitri Medvedev c’est plus facile, car il est plus ouvert aux idées occidentales, plus libéral et, en fait, Medvedev, comme s’est exprimé un expert français, « c’est un nouveau Gorbatchev ». Mikhaïl Gorbatchev serait certainement content de l’entendre.

Bref, Medvedev est, pour ainsi dire, digne des Mistral, et Poutine, non. Mais ils seront probablement vendus à l’un et à l’autre. Merci au penchant pour la culture.

http://fr.beta.rian.ru/images/18608/29/186082944.jpg

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Publié le 3 Mars 2010

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Publié le 3 Mars 2010



Abstract : Former French Premier Dominique de Villepin hails the new Franco-Russian friendship and says that for the EU , Russia is an important political , economical and mostly geostrategical partner .

L'ancien Premier ministre  répondait aux questions de Marc Tronchot mercredi matin sur RTL .
Une ananlyse trés fine , en particulier en ce qui concerne le mythe de vouloir créer un schisme en le Président Russe et le Premier Ministre Vladimir Poutine .

Marc Tronchot : Bonjour, Dominique de Villepin.

Dominique de Villepin : Bonjour, monsieur Tronchot.

La visite de monsieur Medvedev en France débouche sur une nouvelle coopération avec la Russie et une négociation exclusive portant sur la fourniture de quatre navires militaires français de type Mistral à la Russie. Est-ce que cela participe d'une bonne vision géopolitique et stratégique ; en d'autres termes, c'est bien vu ou c'est dangereux ?

Je pense que c'est bien vu dès lors que l'on apprécie l'importance du partenaire russe à sa juste mesure et je pense qu'il y a deux éléments dont il faut se souvenir. Le premier, c'est que la relation avec la Russie est incontournable. Pour l'Union européenne, le partenaire russe est un partenaire d'avenir. C'est vrai sur le plan politique, c'est vrai sur le plan économique, c'est vrai sur le plan géostratégique.

Le deuxième élément dont il faut se souvenir et qui est important quand on voit les commentaires qui accompagnent cette visite, c'est que tout calcul qui viserait à jouer monsieur Medvedev contre Vladimir Poutine serait une erreur. La Russie est un pays qui est engagé à faire face à de grands défis et nous devons accompagner la Russie et l'ensemble de ses dirigeants.

Il y a des conditions à mettre à ce partenariat, je pense notamment aux Droits de l'Homme ?

Les Droits de l'Homme doivent être rappelés. Nous sommes et nous devons être exemplaires et insister sur cette question. Nous devons le faire avec l'ensemble des interlocuteurs russes mais je ne suis pas sûr que cela doive être une condition, sans quoi nous serions amenés à avoir peu de relations avec beaucoup de grands pays du monde, donc c'est un sujet qui doit être en permanence intégré dans nos relations avec ces pays, de façon volontaire mais de façon incitative sans pour autant que ce soit un élément de blocage dans ces relations.

L'idée c'est de s'assurer du soutien des Russes dans le conflit avec l'Iran sur la politique nucléaire de ce dernier. C'est un calcul intelligent ?

C'est un calcul important, mais il n'y a pas que l'Iran. Il y a aussi des grands sujets comme l'Afghanistan, le conflit israélo-palestinien. Nous avons besoin des Russes, de la voix de la Russie sur l'ensemble des grands conflits de la planète.

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

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