AFP - L'ancien Premier ministre socialiste français Michel Rocard a estimé mardi à Ottawa que "la création d'une gouvernance mondiale est une priorité" pour lutter contre le réchauffement du climat. [ 1 ]
Evoquant "l'échec de Copenhague", il a souhaité que le prochain sommet sur le climat soit organisé dans le cadre de l'Assemblée générale de l'ONU qui pourrait prendre une décision contraignante par un vote à la majorité des voix.
M. Rocard, qui a été désigné en avril 2009 ambassadeur en charge des négociations internationales sur les régions polaires, a fait ces remarques en donnant à l'ambassade de France une conférence sur l'Arctique.
A propos de cette dernière région, menacée par la fonte des glaces et, partant, par la militarisation avec l'installation de rampes de missiles sous-marines [ SIC ! - NDLR ] , la croissance incontrôlée du trafic maritime et celle de l'exploration pétrolière, il a estimé que ses problèmes seraient difficiles à régler sans "amputations de souveraineté".
"Aussi longtemps qu'une nation pourra bloquer, seule, la recherche d'une solution, on ne pourra rien faire", a observé M. Rocard, qui a regretté que le Conseil de l'Arctique ne puisse émettre que des recommandations et non des règlements contraignants.
L'ancien Premier ministre français, qui avait rencontré lundi le chef de la diplomatie Canadienne Lawrence Cannon, a paru sceptique au sujet de la "magnification de la souveraineté" du Canada en Arctique, un élément marquant de la politique du gouvernement conservateur canadien.
"Allez-vous payer pour les secours, les phares, les balises" dont aura besoin cette immense région dans les prochaines années ? " a-t-il demandé à l'audience qui comprenait plusieurs hauts responsables et parlementaires canadiens.
Et il a confié que, dans le différend à propos du passage du Nord-Ouest, la voie maritime entre l'Atlantique et le Pacifique traversant le Grand Nord canadien, considérée par Ottawa comme ses eaux territoriales et par Washington, comme un détroit international, les Américains avaient demandé aux Français de "voter contre le Canada" le moment venu.
M. Rocard, qui devait se rendre mercredi dans le Nord, n'a pas donné de précisions sur la position de la France à cet égard.
Liens :
[ 1 ] Michel Rocard cherche des solutions
Note de l'Editeur
Une fois de plus on ne peut que rester stupéfait devant la morgue et la suffisance du globaliste Rocard et on ne peut peut que regretter la " correction " des responsables Canadiens .
M. Michel Rocard n'en est pas à son coup d'essai !
Le 15 octobre 1988, lors de sa rencontre avec le Premier ministre Michel Rocard lors d' une escale rapide à Paris qui a précédé sa visite en Union Soviétique , le Président Brésilien José Sarney a eu une conversation privée* ou M.Rocard lui a fait la proposition suivante : Le gouvernement Français était prêt à annuler une partie de la dette Brésilienne et s'engageait à convaincre ses partenaires Européens et Etasuniens d'en faire de même . Pour ce faire il y avait une condition : que" la préservation de l'Amazonie devrait être incluse dans l'accord et supervisé par un comité d' autorités internationales spécialisées dans l'écologie. "Nous allons étudier la question " a répondu le président Brésilien . Michel Rocard a de nouveau insisté et a reçu la réponse suivante du Président Sarney "Je ne serais pas en mesure de présenter une proposition de cette nature au nom du le peuple Brésilien, jaloux , comme les Français, de sa souveraineté" .
En 1990 , M. Rocard relançait le débat sur la souveraineté de l'Amazonie devant un paterre de gouverneurs , de généraux et d'universitaires à l'INPA de Manaus ou il eut droit cette fois-ci à la " conduite de Grenoble " qu'il méritait et que les Canadiens auraient du lui réserver .
M.Michel Rocard fait parti de l'association climatiste et mondialiste " Le Cercle Polaire " dont le seul objectif n'est pas la préservation de l'Arctique mais bien l'instauration d'une " gouvernance mondiale " sur cette région et de pérenniser ce que l'ambassadeur Brésilien João Augusto de Araújo Castro nommait le " gel du pouvoir mondial " - congelamento do poder mundial - par un groupe d'états .
Tout comme le dossier de l'Amazonie dans les années 80-90 , l'Arctique n'est aujourd'hui qu'un pretexte pour faire avancer le dossier de la " gouvernance mondiale " et on peut désormais légitimement se poser des questions sur les raisons qui ont poussé MM. Sarkozy et Kouchner à nommer M. Rocard au poste d' "ambassadeur polaire " .
La " magnification de la souveraineté " tant par la partie Russe que Canadienne sur le dossier de l'Arctique reste un rempart aux visées mondialistes de M.Rocard et on ne peut que la soutenir .
* M. José Sarney a rendu public cette rencontre qui devait rester " privée " . J'en ai eu connaissance en 1990 lors d'une rencontre fortuite avec M. Sarney sur la plage de la station balnéaire de São Luís do Maranhão . Celui-ci m' alors confié autour d'un Churrasco et d'une bière bien fraîche tout le mépris qu'il éprouvait pour M.Rocard , sa morgue et sa suffisance .
Citations :[ Juillet 2009 - France Info ]
« Le principe, c’est que la terre est protégée de radiations excessives du soleil par l’effet de serre, c’est à dire une espèce de protection nuageuse, enfin protection gazeuse qui dans l’atmosphère est relativement opaque aux rayons du soleil. Et quand nous émettons du gaz carbonique ou du méthane ou du protoxyde d’azote, un truc qu’il y a dans les engrais agricoles, on attaque ces gaz, on diminue la protection de l’effet de serre et la planète se transforme lentement en poële à frire. Le résultat serait que les arrière-petits-enfants de nos arrière-petits-enfants pourront plus vivre. La vie s’éteindra à sept huit générations, c’est complètement terrifiant. »
“Alors, l’autre chose, c’est une idée d’une dissuasion par une taxe. Elle s’appelle la contribution climat énergie. Ce nom voulant dire que peut être dans l’avenir, il faudra s’occuper d’autres gaz, le méthane ou le protoxyde d’azote mais après. On commence par l’oxyde de carbone, par le gaz carbonique pardon, pour prendre l’habitude de changer et puis pour pousser au plus gros. Après tout c’est les deux tiers du total des gaz à effet de serre. Cette taxe sera un renchérissement de nos consommations d’énergie, en espérant qu’on ajustera le tir de manière que ça pose, que ça pèse autant sur l’électricité venant du charbon, du gaz, du fuel, et que ça pèse autant sur l’essence que sur le gasoil par exemple "