Internationalisation de l'Arctique : " Hanahaa " et le Brolot battent le tambour
Publié le 10 Octobre 2008
PARIS (AFP) - Les députés ont adopté jeudi une disposition introduisant la protection de l'océan arctique dans le projet de loi relatif au Grenelle de l'environnement .
"Considérant que la région arctique joue un rôle central dans l'équilibre global du climat de la planète, la France soutiendra la création d'une commission scientifique internationale sur l'arctique", indique cet amendement, voté à l'unanimité.
Dans un nouvel exemple de "co-production législative" cette disposition avait été présentée par les députés PS Jean-Yves Le Déaut et l'UMP Serge Poignant.
Le député socialiste avait initialement présenté un amendement prônant l'institution d'"une zone internationale, limitant les activités dans les eaux, les fonds marins et leur sous-sol, au-delà des limites territoriales des Etats riverains".
Il s'est finalement rallié à la rédaction de M. Poignant, "plus modeste mais plus conforme au droit international", selon Jean Dionis du Séjour (NC).
"L'arctique aujourd'hui est une situation qui est très très préoccupante", avait expliqué M. Le Déaut à l'AFP.
"A partir du moment où on a une fonte des glaces, on a de nouvelles routes maritimes qui s'ouvrent et on a des possibilités d'exploitation très fortes de certaines parties de l'océan arctique qui aujourd'hui ne sont pas exploitées", avait-t-il ajouté.
De leur côté, les députés européens ont demandé jeudi l'adoption d'un traité international pour protéger la région arctique, menacée par le trafic maritime et l'intérêt accru pour ses potentielles réserves de gaz et de pétrole. La résolution, défendue par l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, a été approuvée à une large majorité à Bruxelles.
BRUXELLES (AFP) - Les députés européens ont demandé jeudi l'adoption d'un traité international pour protéger la région arctique, menacée par le trafic maritime et l'intérêt accru pour ses potentielles réserves de gaz et de pétrole.
La résolution, défendue par l'ancien Premier ministre socialiste français Michel Rocard, a été approuvée à une large majorité de 597 voix contre 23 et 11 abstentions lors d'un vote en séance plénière à Bruxelles.
Les élus n'ont toutefois pas osé réclamer un "moratoire de toute prospection ou extension des activités extractives dans la région", comme le proposait le groupe des Verts. Cet amendement a été largement rejeté.
La résolution dresse pourtant une image alarmante de la situation dans l'Arctique où "le trafic maritime a augmenté de manière exponentielle en raison de l'interêt accru pour le forage en mer, du transit de plus en plus fréquent des navires de croisière et des perspectives offertes par le passage du Nord-Ouest".
La région pourrait en effet "receler près de 20% des réserves mondiales de gaz et de pétrole à découvrir", souligne le texte.
Touchée par le réchauffement climatique, la région arctique est devenue voie maritime navigable et zone d'exploitation commerciale, avec des conséquences menaçantes pour la faune.
Or cette région n'est "toujours pas régie par une norme ou une réglementation multilatérale", soulignent les rédacteurs de la résolution.
Le Parlement européen s'est donc prononcé pour l'adoption d'un traité international "s'inspirant du traité de Madrid de 1993 concernant l'Antarctique, mais respectant la différence fondamentale résidant dans le fait que l'Arctique est peuplé".
L'Union européenne avec trois Etats - Suède - Danemark et Finlande-- et ses associés --Islande et Norvège-- représentent plus de la moitié des membres du Conseil arctique mais leurs partenaires sont la Russie , les Etats-Unis et le Canada .
Note de l'editeur : On voit mal comment la Vrôônze , l'Europe et leurs " soft power " qui ont été incapables d'arrêter les chars Russes dans le Caucase seront capables d'arrêter les Russes , les Canadiens et les Etazuniens dans l'Arctique .
Le " Rêve de l'Ours Blanc " , celui d'une Arctique " softpowerisé " par l'Europe , tel qu'il est présenté par Thual et Labèvière aura peu de chances , aucune , de se concrétiser face au " principe de réalité " : La necessité de trouver des sources d'hydrocarbures et la " maritimisation " du commerce Européen .
Notons que pendant que ces messieurs discutent , Beluga Shipping et ENI agissent .
On notera , une fois de plus , le messianisme et la morgue des socialards Franchouilles qui font fi des conventions internationales et veulent apporter les lumières dans la nuit Arctique .
Pathétique !