Algérie - Egypte - Russie - Subversion : Même combat !
Publié le 31 Janvier 2012
La secrétaire générale du parti des travailleurs Algérien Louisa Hanoune a accusé l’agence des renseignement Etasunienne CIA de financer quatre associations des droits de l’homme.
Selon le site en ligne du quotidien arabophone londonien « al Quds al Arabi », Hanoune a affirmé détenir des documents qui attestent ses accusations nommant parmi ces quatre organisations « l’Association Nationale pour la Défense des Droits de l’homme » et « SOS disparus ». [ Note de l'Editeur : En Russie Memorial ]
Elle en a appelé à couper la voie aux tentatives d’Etats et d’organisations étrangères pour financer les campagnes de candidats aux élections qui devraient être organisées le mois de mai prochain. « Ceci aboutira à servir des intérêts et des enjeux étrangers, dans une tentative d’assimiler la situation en Algérie à celle de la Tunisie et d’Egypte », explique-t-elle.
Et d’ajouter que certaines administrations « l’ont contactée lui demandant d’envoyer des députés et des élus de son parti en Amérique pour prendre des leçons, entre autre sur les facultés d’orateurs et la façon de s’adresser au public ».
Mais elle a dit constater « que le responsable d’un parti politique en Algérie est rentré des Etats-Unis avec un discours totalement différent de ce qu’il était ».
Le mois de décembre denier, cette dirigeante syndicaliste avait dévoilé que Washington a préparé un Conseil transitoire pour l’Algérie avec la complicité de parties intérieures, précisant avoir recueilli ses informations du dirigeant de l’Union syndicale des travailleurs aux Etats-Unis, Alain Benjamin. Elle en a appelé à l’introduction de véritables réformes afin « de ne pas donner l’occasion aux puissances occidentales de venir, prétextant le rendez-vous des élections législatives prochaines, s’ingérer dans nos affaires internes.”
Louisa Hanoune suspecte le CNT libyen d’être de mèche avec les Américains. [ Note de l'Editeur : Quelle femme perspicace ! ]
La ministre Egyptienne de la protection et des affaires sociales D. Najwa Khalil a refusé d’accorder un entretien à l’ambassadrice des Etats-Unis en Égypte Anne Paterson et de participer à la cérémonie d’achèvement des travaux de rénovation du centre de réhabilitation des jeunes délinquants financés par l’Agence américaine de développement USAid.
[ Note de l'Editeur : On notera le parrallèle avec l'action des Poloff's de l'ambassade Us de Paris dans nos banlieues ! ]
Une source diplomatique Egyptienne a confié au quotidien Egyptien Rose Al Youssef que le fait que l’agence finance ces travaux ne lui accorde pas le droit d’adresser des invitations aux ministres et aux responsables en son nom, car l’invitation relève de la compétence du ministère concerné.
La ministre a également ordonné l’ouverture d’une enquête avec la directrice de la direction de la protection sociale au ministère D. Wafa AlMastkawi et les autres responsables au ministère pour les interroger sur la coordination avec l’ambassadrice Américaine et les raisons pour lesquelles elle s’est permis d’envoyer les invitation comme si le centre lui appartenait.
Et de rappeler que cette décision s’ajoute à celle d’interdire de voyage les 6 américains travaillant dans le cadre d’ONG, dont le fils du secrétaire d’état Américain pour les transports, lequel présidait l’Institut républicain en Egypte, et finançait des ONG, sans autorisation préalable.
Source : http://www.almanar.com.lb/french/adetails.phpeid=48189&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=41&s1=1
« Le rejet de la ministre est l’expression du respect de la souveraineté Egyptienne. Il reflète l’esprit de la révolution qui a libéré les responsables des contraintes que le régime précédent avait fixées dans les relations avec les Américains au point de leur permettre de s’immiscer dans nos affaires », explique ce responsable ayant requis l’anonymat.
