C'est ainsi que meurent les civilsations : Par l'indifférence et le renoncement de ses gardes-frontières !
Publié le 2 Juin 2014
Ce dimanche je suis allé foirfouiller deux brocantes , l'une à Sénas et l'autre à Salon de Provence . J'ai pu y acheter pour un prix particulièrement modique , 50 centimes et 10 euros , quatre livres d'histoire et de géographie trés politiquement incorrects .
Le premier est Une histoire de la France de l'historien Lucien Bély avec des illustrations de Pierre Joubert . L'introduction de la page 7 est sans concessions : Lucien Bély fait le distingo entre les personnes dont l'empreinte se fait sentir sur les " temps longs " et qui appartiennent à l'histoire et celles qui laissent " un souvenir de leur passage " et qui appartienent à la mémoire ! Il est aussi sans concession face aux mythes : La première " armée nationale " Française n'est pas l'armée Républicaine de Valmy mais l'armée de Louis XI fondée sur la Grande Ordonnance de 1445 .
Les trois autres je vous en parlerais d'ici 2 jours et ce sont deux petites bombes d'incorrection politique : Comment on enseignait une vision raciale de la Nation et de l' Etat sous le Front Populaire et comment Vichy ne voyait rien à redire à ces programmes du Front Populaire .
L'illustration ci-dessous qui dépeint les invasions barbares à la fin de l'Empire Romain me remémore la Géopolitique des Frontières de Jacques Ancel : Une frontière c'est avant tout un " isobare politique " , une ligne d'équilibre entre des pressions géopolitiques antagonistes , le plus souvent civilisationnelles . Il appartient au gardes-frontières de veiller à l'étanchéité de cette " membrane " . Si ils ne remplissent pas cette mission c'est la destruction assurée des " zones de basses pressions " !
L'illustration consacrée aux grandes invasions à la fin de l'Empire Romain est très érudite : Ce sont bien les fleuves et les rivières et non pas les axes de communication terrestres qui ont favorisé la progression et l'établissement des barbares .