L'USCG Polar Star ressorti de la naphtaline pour se faire revamper

Publié le 12 Mars 2010

Signe de la pénurie de moyens de projections dans l'arctique des Etats-Unis ,l'amiral Thad Allen vient d'annoncer que  le brise-glace USCG Polar Star  va être sorti dans les prochaines semaines de son mouillage de la base de la garde côtière de Seattle pour subir une modernisation aux chantiers navals Todd Pacific Shipyards .[ 1 ]

L'USCG Polar Star avait été admis au service actif en 1976 et retiré en 2005 car le cout de son entretien devenait prohibitif . La garde côtière Etasunienne ne dispose plus que deux brise-glaces , l'USCG Polar Sea sister-ship du Polar Star et l'USCG Healy .
La modernisation qui devrait couter 62 Mio USD devrait durer deux ans et demie , le navire devant rentrer au service actif en 2013 pour une durée de vie prolongée de sept ans .
Ce délai devrait permettre au gouvernement Us de décider du lancement d'une nouvelle génération de brise-glaces dans un contexte ou les Etats-Unis se devront d'être présents de plus en plus dans l'arctique .[ 2 ]
Selon l'amiral Thad Allen les brise-glaces sont nécessaires non seulement pour la recherche scientifique , les missions de secours aux personnes et aux biens , la sécurité maritime , la sécurité nationale mais aussi pour " faire flotter le pavillon " des Etats-Unis dans l'arctique dans un contexte ou d'autres états , plus particulièrement la Russie , cherchent à y faire valoir leurs intêrets .


L'annonce de la réactivation de ce brise-glace a provoqué la réaction du sénateur Canadien William  Rompkey spécialiste des questions arctiques et connu des lecteurs de ISZ pour sa volonté d'ethniciser les forces Canadiennes dans l'arctique [ 3 ] - [ 4 ]
Selon  William Rompkey , le Canada doit impérativement lui aussi  moderniser sa flotte de brise-glaces , en construire de nouveaux ou en louer sous peine de faire face au " chaos " dans le passage du Nord-Ouest Canadien.
Le gouvernement Canadien a annoncé en 2008 son intention de construire un brise-glace de classe polaire [ classe PC1 - capable d'opérer toute l'année dans l'arctique - NDLR ] pour un cout estimé de 720 Mio CDN .
Baptisé du nom de John Diefenbaker , il devrait remplacer le CCGS Louis S. St-Laurent en 2017 .[ 5  ]
 Un projet de location de brise-glaces à la Russie avait même un instant été évoqué .
De nombreux critiques soulignent toutefois que les projets du gouvernement Canadien n'en restent qu'au stade des annonces .

En Russie , la flotte de brise-glaces fait l'objet d'une attention particulière des services du premier ministre Vladimir Poutine qui a a plusieurs reprises manifesté son intention de conserver à  son pays le leadership mondial dans ce domaine .[ 6 ] - [ 7 ]


http://a123.g.akamai.net/f/123/12465/1d/www.canada.com/Restoration+icebreaker+should+propel+Canada+Arctic+action+Senator/2672495/2672501.bin




Liens :
[ 1 ]
Coast Guard: Polar Star icebreaker to be reactivated by 2013, after retrofit in Seattle - Depêche de l'Associated Press du 10 mars 2010 .
[ 3 ]
Restoration of U.S. icebreaker should propel Canada to Arctic action: Senator - Article de Canada.com du 11 mars 2010 .

Rédigé par DanielB

Publié dans #Marine marchande

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
<br /> <br /> 26/08/2010 - La traversée<br /> <br /> <br /> http://www.1tv.ru/news/sport/160113<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> Bonjour ,<br /> <br /> <br /> Merci<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tres Cordialement<br /> <br /> <br /> Daniel BESSON<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> Bonsoir,<br /> <br /> Pour revenir à un certain défaut que je soulevé de créer un véritable corps des garde-côtes. Je lis actuellement "l'Océan Globalisé" de monsieur Hervé Couteau-Bégarie. Quand ce dernier fait le tour<br /> des missions nouvelles d'une marine de Guerre, il cite notamment le problème du traffic de drogue. Et lui (contrairement à moi) cite des exemples d'interception. Et par exemple, il relève<br /> l'arrestation d'un navire soupçonné (et confondu) de transporté de la drogue... A 1300 km au large de Dakar (Sénégal) ! Comme il le dit si simplement, ce n'est pas une garde-côtière qui peut<br /> réaliser ce travail.<br /> La Royale reste le grand instrument de lutte contre le traffic de drogue dès l'envoi de la "marchandise" jusqu'à sa destination. Et dans ce travail, elle doit passer par la coopération<br /> inter-étatique. Ce qui est plus du ressort de la diplomatie navale donc de la marine de Guerre.<br /> <br /> Merci de rapport ici votre conversion avec cet ancien officier. Ce malaise se comprend aisément au vu des missions de la marine : police des pêches, police anti-stupéfiant, lutte contre la<br /> pollution... Etc. La Marine fait face à des missions de guerre et à tout ce que peut faire les forces de polices française sur terre, ce qui est un travail immense !<br /> <br /> Et vous me donnez le grand plaisir de soulevez encore un problème français. Le livre blanc sur la Défense et la "Sécurité" nationale a fait grand bruit sur ses choix et ses conséquences concernant<br /> le programme FREMM (réduction à 11 unités dont 9 ASM et 2 AA, sachant que les 5 frégates LaFayette à remplacer le seront dès que le programme FREMM prendra fin sans profiter de ce dernier. Bien<br /> qu'une série de 16 navires sont susceptible d'économie...). Et outre ce sujet qui passionne beaucoup (et à raison), on a rien ou presque rien lu ou entendu sur les frégates dites de "second rang"<br /> (celles de souveraineté et de surveillance) et sur les patrouilleurs ! C'est un comble. Alors qu'on parle tant de cette fonction garde-côte, on ne parle pas des navires.<br /> <br /> Dans l'opinion que j'ai exprimé, je souhaite montrer qu'il y a deux programmes distinct à mener.<br /> <br /> Un premier concerne tout les navires exclusivement côtiers (vedette de la gendarmerie au P400) qui doivent assurer la défense du littoral proche... Et des fleuves !<br /> Je n'avais pas encore pris le temps de le développer. Mais si vous avez suivit le projet du Grand Paris, une des conséquences est le retour d'une marine fluviale ! Car si vous entrez en péniche sur<br /> la Seine, vous pourrez dans un futur proche par un jeu de canaux et d'écluse ressortir soit à Anvers (Pays-Bas), Varna (Bulgarie) ou Constanta (Roumanie) par exemple ! Déjà que la lutte contre la<br /> grande criminalité est un échec de l'Europe communautaire, elle va acquérir de nouveaux mode de transport presque pas contré.<br /> Donc je me prononce pour la définition d'un programme d'armement de patrouilleur côtier à modèle unique et pouvant remonter les fleuves, sous l'égide unique de la Marine Nationale. Le nombre et la<br /> standardisation feront les économies nécessaires.<br /> <br /> Second programme qui me semble indispensable à mener, c'est le programme dit BATSIMAR (Batiment de Surveillance et d'Intervention Maritime). Ce programme doit remplacer les 10 P400 et un une<br /> dizainne d'autres patrouilleurs. Ce sont des navires qui opèrent sur le "grand littoral". Ce qui est leur défaut, trop grand pour la stricte patrouille du littoral, trop petit pour la poursuite des<br /> contrevenants au large. Et ce, sans être équiper de plate-forme hélicoptère, cet engin constituant un "plus" indéniable dans toute action navale. Ou même encore, pour opérer des drones !<br /> Ce programme doit donc remplacer environ 20 navires. Ce qui est déjà lacunaire puisque les patrouilleurs dit de "haute mer" ou apparenté de la Marine Nationale sont plutôt environ 34 navires de<br /> tout gabarit. D'oû justement un "ménage" doctrinale à faire pour séparer les patrouilleurs côtiers des patrouilleurs hauturiers. Et encore mieux, le livre blanc a fait de la magie : pour tenir le<br /> nombre de 18 frégates de combat, on y a inclut les cinq LaFayette (anciennement frégates de second rang). Et les huit avisos (A69) sont passés du premier au second rang des navires de combat. Ce<br /> qui m'oblige à relever que le programme BATSIMAR est déjà caduc, en partie, puisqu'il ne comprend pas ces fameux avisos qui, à défaut d'être remplacer finalement par des FREMM, ont été reconverti<br /> en patrouilleur et ne sont pas prévu pour être remplacer en tant que tel !<br /> <br /> Donc il y a une cible d'une trentaine de navire de 1000 à 3000 tonnes (la tonne constitue la 50, 40 voir 30% du coût d'un navire comparé à l'électronnique). Les caractéristiques souhaité de ce<br /> navire sont connu : rusticité, bas coût sur "tout" (acquisition, entretien), mise oeuvre simple d'une embarcation légère (pour commando ou fusiller), mise en oeuvre de commando, installation<br /> aéronautique (plateforme, hélicoptère et drone), armement "léger" (canon tout de même, avec missile anti-navire léger, voir défense aérienne légère).<br /> <br /> Il faut noter en détail important la possibilité de baisser drastiquement le nombre de marin nécessaire pour armer ce genre de navire. Par exemple, les Constructions Mécanique de Normandie ont<br /> proposé une étude pour le programme BATSIMAR : un P1400 de presque 1500 tonnes pour seulement 30 hommes d'équipage. A comparer aux 29 hommes d'équipage d'un P400 de 400 tonnes ou aux 89 hommes<br /> d'une frégate classe Floréal de 3000 tonnes ! Il existe des possibilités de rationalisation du nombre de marin nécessaire très importantes. Il faut savoir que le coût d'un navire, c'est à 40%<br /> 'environ) l'équipage.<br /> <br /> Si ce programme pouvait permettre de lancer une classe unique de patrouilleur hauturier et une classe unique de patrouilleur côtier, ce serait une grande avancé dans l'action de l'Etat en mer avec<br /> presque les moyens suffisant pour patrouiller les 11 millions de km² de ZEE. Car la rationalisation (des différentes classes de navire) ouvrira, et je l'affirme, la possibilité de garder le nombre<br /> de coque, voir de "l'augmenter" pour ces deux "programmes".<br /> Toutes les retombés économiques, opérationnels, etc... Face à une telle standardisation sont non pas nécessaire mais obligatoire. Surtout au pays de Colbert qui avait réformé ainsi la Marine en<br /> standardisant. La "flotte d'échantillon" actuel de patrouilleur n'est pas une exemple de saine gestion.<br /> <br /> Mais alors, comment armer des patrouilleurs côtiers et hauturier ? Pour répondre à votre marin ? Je pense qu'il faudrait instaurer une politique originale, audacieuse et valorisant de la Réserve<br /> Nationale. De sorte que, par exemple, les patrouilleurs puissent être armer, tout ou partie, par des marins réservistes. Ce qui permettrait une souplesse nouvelle sur le coût en homme. Et<br /> permettrait de valoriser la réserve.<br /> <br /> <br />
D
<br /> Bonsoir ,<br /> Votre réponse est dans le droit fil d'une sugestion que j'avais lancé dans un article<br /> sur l'hydropiraterie au Brésil .<br /> L'ouverture d'un débat  pour la définition d'un projet pour notre espace maritime à l'exemple de cette page de cet internaute Brésilien redacteur de " Plano Barsil "<br /> http://pbrasil.wordpress.com/2010/02/27/amazonia-azul-por-e-m-pinto/<br /> y compris dans la défintion des moyens que vous venez d'aborder<br /> Cliquer sur le lien " Mar Profundo "<br /> Vous êtes convié à écrire un article pour ISZ  , ou plusieurs , que je vous garantie de publier sans aucune censure ou modification .<br /> Tres cordialement<br /> Daniel BESSON .<br /> <br /> <br />
T
<br /> Bonjour,<br /> <br /> En premier lieu, il semble que je me sois trompé sur le budget des garde-côtes américains. Ce serait plutôt 7 ou 8 milliards de dollar. C'est sous réserve que je ne me trompe pas à nouveau.<br /> <br /> Concernant les garde-côtes, je suis pas du tout partisan d'une telle création. D'une part parce que c'est la reproduction d'un modèle américain érigé en norme, ce qui n'est pas un argument mais<br /> plutôt l'expression d'une volonté mimétique. Et d'autre part, je trouve que les garde-côtes sont un non-sens. Par exemple, si vous pensez au traffic de drogue, c'est un problème qui commence en mer<br /> des Antilles, pour arriver à nos côtes. C'est le type même de poursuite qui rend caduc les garde côtes.<br /> <br /> Et encore, si vous avez des garde-côtes, ce sont des marins formés à des tâches spécifiques et non-guerrière. C'est très satisfaisant pour les côtes. Mais les affaires de drogue, de terrorisme, de<br /> lutte contre les pêches illégales montre que ce genre de mission est l'apanage de toutes forces navales de l'Etat.<br /> <br /> C'est aussi presque un contre-sens opérationnel. En effet, si vous regardez les dotations des garde-côtières, c'est souvent du "matériel de guerre" : des côtres, des hélicoptères SAR, des avions de<br /> patrouilles maritimes... Ce sont autant de matériel qui peuvent servir au soutient d'une force militaire. Et de là, on voit deux situations différentes : les Etats-Unis peuvent se permettre d'avoir<br /> une marine de police administrative car leur marine de guerre suffit amplement en cas de crise. Mais la France n'a pas de tel moyen. Elle est dans un modèle qui n'est pas par définition généreux en<br /> matériel. Nous ne pouvons nous permettre d'avoir des plate-formes qui aurait pu servir à une action militaire, être monopoliser par une action de police administrative. Nous n'avons pas les moyens<br /> d'affecteur des Atlantique 2 en permanence à de tel tâche. Ni même d'hélicoptère ! Imaginez, on est en sous-capacité.<br /> <br /> De plus, à l'heure des commandements inter-armes, c'est un doux rêve cette création. Ces commandements sont l'expression d'un manque de moyen. Pour faire face, on mutualise. Alors pour créer des<br /> garde-côtes français, les hélicoptères seraient "prêtaient" par l'administration qui les a en charge, de même pour les hélicoptères. Voir pour les navires de la Royale, qui serait affecté de temps<br /> à autre à cette tâche. Alors vous disposerez du bordereau garde-côte. Mais dans la réalité française, vous aurez seulement reproduit la situation d'aujourd'hui : des administrations dont l'action<br /> est coordonné par un préfet maritime (ou réinventer la roue).<br /> <br /> Alors que je suis un fervent partisan d'une rectification règlementaire : la Marine Nationale doit être la seule à pouvoir opérer des plate-formes navales. Elles embarquent les officiers de police<br /> (douanes, gendarmerie) nécessaire à la préservation de la légalité. Et organise les missions sous l'égide du préfet maritime. On serait plus dans la création de GIR marin. Et concernant les<br /> navires, imaginer la Marine Nationale qui récupère toutes les "flotilles" de l'Etat (douanes, gendarmerie) ce serait un grande source de rationalisation. D'autant plus que dans ce modèle, les<br /> "officiers de police" sont suceptible de servir sur tout bâtiment de la Marine, car les missions sont partout.<br /> <br /> <br />
D
<br /> Bonjour ,<br /> Merci d'avoir exposé vos arguments .<br /> J'ai rencontré il y a un peu plus d'un an un ancien  naviguant de l'Aeronautique navale .<br /> Celui ci n' pas désiré renouveller son contrat et m' a fait état d'un " malaise " liè à la multiplication des missions .<br /> Si l'ensemble des missions de surveillances des approches maritimes doit être laissé à la Marine Nationale et malgrés la présence de Gendarmes ou de fonctionnaires  des Douanes , il<br /> faudra aussi penser à une  augmentaion des effectifs de la Marine Nationale et ne pas multiplier les missions à moyens constants .<br /> Tres Cordialement<br /> Daniel BESSON<br /> <br /> <br />
T
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Pour parler budget et marine. Il faut se rappeller qu'aux Etats-Unis, et dans tout pays qui ont repris le concept, la marine des garde-côtes est discocié de l'US Navy. Alors qu'en France, ces<br /> missions remplies par les garde-côtes sont elles assurés par la Marine Nationale. Ce qui fait dire qu'il y a deux façon d'apprécier l'effort budgétaire en faveur de la marine, deux normes<br /> (américaine et française).<br /> <br /> Ce qui me permet de dire que l'US Navy est sous-évalué de 80 milliards de dollar (le budget des garde-côtes), soit deux fois le budget de défense de la France ou de la Russie !<br /> C'est le même genre de calcul au Japon par exemple. C'est intéressant de faire avancer cette idée de norme comptable dans la quantification de l'effort militaire. Car les garde-côtes ce ne sont pas<br /> des "Super-SNCM" ou "Super-gendarmes maritimes". Ce sont des hélicoptères SAR, des avions de patrouille maritime, des "côtres" de 5000 ou 6000 tonnes... Un ensemble de moyen qui peuvent aisément<br /> participer à un effort militaire naval.<br /> <br /> Ce qui permet à cette initiative américaine de passer pour le St Bernard des mers qui va briser les "vilaines glaces" qui empêchent de commercer.<br />  "Rien de nouveau à l'Ouest".<br /> <br /> <br />
D
<br /> Bonjour ,<br />  la création d'une garde-côtière indépendante à ses défenseurs en France<br /> et le sujet revient régulièrement sur le tapis :<br /> http://www.consultation.legrenelle-mer.fr/regulations/cr%C3%A9ation-de-vrais-gardes-c%C3%B4tes-100331<br /> <br /> Peut-être sur le modèle Italien ?<br /> http://www.guardiacostiera.it/fr/index.cfm<br /> <br /> <br /> Tres Cordialement<br /> <br /> Daniel BESSON<br /> <br /> <br />