Libérez Ankhar Kochneva !
Publié le 19 Décembre 2012
Depuis le 7 d’octobre dernier, la journaliste Ankhar Kotcheva, est aux mains des rebelles syriens de l’ASL. Notre consœur d’origine ukrainienne, journaliste indépendante, a été enlevée au cours d’un reportage près de la ville d’Homs. Son crime ? Vivre en Syrie et le regard objectif que son travail apportait, lui valant au passage l’accusation d’espionne par ses ravisseurs et l’oubli par les diplomaties occidentales.
Ses nombreux reportages, publiés principalement dans les médias russes, apportent une vision différente des images diffusées par les autres médias soutenant la lutte menée par l’opposition syrienne.
L’aile militaire de l'opposition au régime de Bachar al-Assad est communément présentée comme des « combattants de la paix ».
Pourtant ces pacifistes menacent de la tuer si l’on refuse de leur verser une rançon de 50 millions de dollars. Dans une vidéo datant du 28 novembre dernier, La journaliste exhorte les gouvernements russe et ukrainien à satisfaire les exigences de ses ravisseurs. Mais pour l’instant, les moyens de pression restent malheureusement limités.
Des journalistes syriens comme étrangers sont régulièrement assassinés en Syrie par ceux-là même qui sont armés et encadrés par les services du Quai d’Orsay, ceux que l’on appelle rebelles, et qui sont tout sauf des rebelles puisqu’étrangers et soutenus par des puissances étrangères.
Pas un mot dans la presse française qui pourtant ne rate jamais une occasion de reprendre pour argent comptant les informations de l’ASL. Qu’en pense M. Fabius ? Envisage-t-il une intervention pour sa libération ? Avec son sens des responsabilités, au mieux s’avouera-t-il responsable mais pas coupable des crimes commis au nom de la France. Ankhar aura-t-elle un soutien de la profession en Europe et donc en France ? Rien n'est moins sûr... Hélas. C’est donc un appel solennel que nous lançons aux organisations de défense des droits de l’Homme et aux associations de journalistes pour qu’Ankhar ne soit pas abandonnée. En tant que femme. En tant que journaliste. Comme Florence Cassez ou Ingrid Bettancourt, sauvons Ankhar Kotcheva !
Voici un clip de soutien qui sera désormais diffusé à chaque édition de notre journal.[ lien ]
Ses nombreux reportages, publiés principalement dans les médias russes, apportent une vision différente des images diffusées par les autres médias soutenant la lutte menée par l’opposition syrienne.
L’aile militaire de l'opposition au régime de Bachar al-Assad est communément présentée comme des « combattants de la paix ».
Pourtant ces pacifistes menacent de la tuer si l’on refuse de leur verser une rançon de 50 millions de dollars. Dans une vidéo datant du 28 novembre dernier, La journaliste exhorte les gouvernements russe et ukrainien à satisfaire les exigences de ses ravisseurs. Mais pour l’instant, les moyens de pression restent malheureusement limités.
Des journalistes syriens comme étrangers sont régulièrement assassinés en Syrie par ceux-là même qui sont armés et encadrés par les services du Quai d’Orsay, ceux que l’on appelle rebelles, et qui sont tout sauf des rebelles puisqu’étrangers et soutenus par des puissances étrangères.
Pas un mot dans la presse française qui pourtant ne rate jamais une occasion de reprendre pour argent comptant les informations de l’ASL. Qu’en pense M. Fabius ? Envisage-t-il une intervention pour sa libération ? Avec son sens des responsabilités, au mieux s’avouera-t-il responsable mais pas coupable des crimes commis au nom de la France. Ankhar aura-t-elle un soutien de la profession en Europe et donc en France ? Rien n'est moins sûr... Hélas. C’est donc un appel solennel que nous lançons aux organisations de défense des droits de l’Homme et aux associations de journalistes pour qu’Ankhar ne soit pas abandonnée. En tant que femme. En tant que journaliste. Comme Florence Cassez ou Ingrid Bettancourt, sauvons Ankhar Kotcheva !
Voici un clip de soutien qui sera désormais diffusé à chaque édition de notre journal.[ lien ]
Vous pouvez, vous devez l’intégrer sur vos propres sites.