Publié le 13 Février 2012
Les autorités Russes seraient-elles en train de prendre la mesure de la subversion que propagent les " journalistes " , et plus particulièrement les journalistes Français , en Russie ?
Anne Nivat a été conduite au poste de police de Vladimir le 10 février 2012, vers 19h. La "journaliste " a été interrogée pendant quatre heures par des officiers du Service Fédéral des Migrations -Федеральной миграционной службы (ФМС) . Ces derniers, évoquant une « infraction administrative », ont finalement annulé son visa d'affaires et l'ont remplacé par un visa de transit, l'obligeant à quitter le pays dans les trois jours. Ils lui ont clairement expliqué que ses rencontres avec des personnalités de l'opposition à Vladimir et en Carélie « n'avaient pas plu ».
Il semblerait selon certaines sources qu' Anne Nivat était " suivie " par les " services " Russes plusieurs jours avant son interpellation . Mme Nivat serait rentré en contact avec des membres locaux du parti " Iabloko " mais on peut aussi raisonablement se poser la question si compte tenu de ses antècédents , Mme Nivat est connue pour ses contacts intimes et répétés avec les chefs politiques et militaires du terrorisme séparatiste Caucasien [ lien ] , elle ne serait pas aussi rentré en contact avec des activistes séparatistes demandant le rattachement de la Carélie à la Finlande ? [ lien ] , [ lien ] et [ lien ]
On pourrait s'étonner de pouvoir encore s'étonner mais à qui pensez vous donc que notre " journaliste " donne sa première interviouve ? A ... Radio Svoboda ....., l'organe de propagande du Département d'Etat et du Congrès Etasunien...[ lien ]
Voir aussi la réaction de " Golos Ameriki " :[ lien ]
D'autre part , un groupe de blogueurs a récemment lancé sur internet une initiative demandant à ce que la Douma adopte un " statut de l'étranger en Russie " comparable à celui défini par la Constitution Brésilienne . Ce statut interdirait aux étrangers résidant en Russie l'exercice de toute activité de nature politique sous quelque forme que ce soit , la participation à des meetings politiques , sous peine de " déportation " cad de reconduite à la frontière .[ lien ] Je m'honore d'avoir inspiré quelque part leur démarche .
Pour comprendre " qui " est Anne Nivat , une petite anecdote .
La scéne s'est passé au Théatre de la Criée à Marseille le 5 mai 2006 ou Mme Nivat présentait le film " Coca , la colombe de Tchétchènie " . La projection était suivie d'un débat .
Question d'un étudiant en école de journalisme :
" Ne pensez vous pas que votre reportage manque d'objectivité et qu'il n'explique pas la situation en Tchétchènie ? "
Silence dans la salle , quelques applaudissements dont les miens , les plus bruyants assortis d'un " BRAVO ! " !
Outrée , Mme. Nivat répond :
" NON ! Monsieur ! Je ne suis pas journaliste ! Je suis un grand reporter , je n'ai pas à être objective . Mon travail consiste à raconter une histoire et à essayer de faire adhérer le public à la thématique que je développe . Il faut de toute façon ne pas vous leurrer , l'objectivité et en particulier la légendaire objectivité de la presse Anglo-Saxonne n'existe pas . Il n' ya pas de journalistes objectifs " .
Teigneux , l'étudiant en journalisme surenchérit :
" Pouvez vous nous indiquer combien a couté le film ? " [ La rumeur courait alors que le film " Coca , la colombe de Tchétchènie " était financé par les terroristes Caucasiens ]
On esquive . Personne ne répond !
C'est au tour du directeur regional de France 3 d'essayer de sauver la situation .
" Bon , pour vous donner un ordre de grandeur un reportage comme celui-ci , avec la numérisation revient entre 100K et 300Keuros . Cela doit être plus proche de 300Keuros ! "
Puis il évoque alors un " autofinancement " .
Anne Nivat intervient :
" J'ai vécu au milieu des Tchétchènes . Je n'ai pas eu d'hôtel à payer et puis de toute façon il n' y a pas d'hôtel à payer . Mais il a fallu payer les billets d'avion des nombreux voyages "
" Et les nuits d'hôtel a à Genêve et Zurich ? " lance le jeune étudiant !
Plus de la moitié du film s'y déroule...