Publié le 10 Avril 2011

Selon le quotidien algérien El-Khabar, des troupes françaises se trouveraient déjà sur le sol libyen, dans la région sud-ouest du pays, région peu accessible et limitrophe de l’Algérie. Leur mission consisterait à traquer « des éléments d’Al-Qaïda » qui se seraient infiltrés. Des hélicoptères et des drones auraient été utilisés à cet effet. Par ailleurs, une demande d’utilisation de l’espace aérien algérien par la France aurait été refusée par le gouvernement d'Abdelaziz Bouteflika.

Selon Alain Juppé, prête-nom de Bernard-Henri Lévy aux Affaires étrangères, il y a un risque réel d’enlisement. En réalité, l’enlisement a déjà commencé. Soit l’OTAN – Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord
– se limite aux frappes aériennes, ce qui pour l’instant semble insuffisant pour faire tomber Kadhafi (et l'augmentation des victimes civiles pourraient avoir pour effet de retourner la majorité de l’opinion publique contre les agresseurs). Soit l’intervention terrestre a lieu, et nous aurons alors une guerre interminable, sur une superficie immense et difficile à contrôler. Dans ces deux cas, l’enlisement, et à terme la défaite, sont certains.

Il reste que les agresseurs de l’OTAN ne peuvent plus reculer, sous peine d’être victimes de cette arme de destruction massive qu’est le ridicule. Alors, il faut s’attendre à ce qu’une ville comme Misrata, encerclée par les forces gouvernementales, soit érigée par les médias aux ordres en « ville martyre
 », une sorte de Sarajevo en terre arabe, justifiant l’intervention terrestre. D’ici là, on aura, bien-sûr, découvert opportunément un charnier qui révoltera l’opinion dite mondiale. Cela s’est déjà vu ailleurs et il n’y a pas si longtemps…

Comme nous l’avons déjà dit précédemment, l’enjeu réel de cette guerre est le remodelage du Sahel et du Sahara, dont la Libye est un des couloirs d’accès. Tous les pays limitrophes de la Libye sont en danger de partition, à plus ou moins long terme. Parmi ceux-ci, l’Algérie et ses immenses richesses enfouies au Sahara ne sont pas à l’abri de toutes sortes de manœuvres de déstabilisation. Ce n’est pas un hasard si, d'après le quotidien El-Khabar, la France a demandé le droit de survoler l’espace aérien algérien afin d'intervenir en Libye. C’est là une tentative d’entraîner l'Algérie dans un conflit dont elle pourrait être elle-même une victime. Pour notre part, nous faisons confiance à tous les peuples de la région pour contrer ce plan, qui n’est ni plus ni moins qu’une reconquête coloniale !

Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

http://www.partiantisioniste.com/communications/algerie-prochaine-cible-dans-le-remodelage-du-sahara-0677.html

 

 

Note de la Redaction :

En écrivant " dont la Libye est un des couloirs d’accès " , M.Yahia Gouasmi fait allusion à la " Piste N°5 " qui permet une projection de la Tunisie vers le Tchad via le Fezzan Tripoliotain . C'est aussi dans cette région qu'interviennent les " P'tits gars " du COS  , le Fezzan Ghadames , que la France voulait annexer à l'Algérie en 1953 .

Il faut d'autre part signaler que la zone d'influence Sénoussie s'étendait historiquement jusqu'aux côtes Tunisiennes et Algèriennes et c'est au travers du Sénoussisme que les services de renseignement Germano-Ottomans tentérent de déstabiliser les possessions Françaises en Afrique du Nord durant la Première Guerre Mondiale .

J'en ai déja parlé sur ce blogue .

Voir aussi Politique Etrangére - Année 1947 - Volume 12 - Numéro 2 - pp°188-200

 

" Si vous renoncez au Fezzan ,vous perdez l' Afrique ! "

Conrad KILIAN

 

  Le Fezzan n’ayant pas de débouché maritime direct, il avait mis au point un projet de troc approuvé par Leclerc. Les Français évacueraient la partie de la Cyrénaïque et de la Tripolitaine conquises par l’armée du Tchad et, en échange, ils recevraient une partie de la Syrtique débouchant sur le golfe de Syrte et abritant le port de Bréga. Ainsi les pétroles du Fezzan auraient leur exutoire naturel sur le bassin méditerranéen. D’où la nécessité d’obtenir de la Grande-Bretagne un arrangement frontalier faisant de la Fezzanie un Fezzan syrtique. Le projet était un petit chef-d’œuvre de géopolitique conçu et mis sur pied entièrementpar Kilian. Le savant se doublait d’un diplomate réaliste. Toutes ses communications et notes,depuis 1944, tendaient à éclairer les gouvernements français sur ce point névralgique dupartage de la Libye. Le but de Kilian n’était pas seulement d’assurer les pétroles du Fezzan à la France, mais aussi de contrôler leur évacuation vers la mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié le 10 Avril 2011

Ce témoignage c'est celui de l'ambassadrice Maria Auxiliadora Figueiredo à Abidjan qui donnait une interview à " Zero Hora " alors que les soudarts de l' Opération Licorne lançaient une attaque avec des hélicoptères contre le " camp Gbagbo " . Elle évoque une situation comparable au Koweit en 1991 avec l'emploi de balles traçantes , ces " choses rouges qui zébrent le ciel " .[ " Sabe aqueles negócios vermelhos cruzando o céu? "  ] .

Pour l'ambassadrice Maria Auxiliadora Figueiredo , en pleurs , ce sont " des attaques de l' ONU et des forces Françaises " .

L'ambassadrice avait eu vent de ces attaques , ce qui prouve qu'elles étaient planifiées , mais se refusait à y croire .   L'interview est reprise par le blogue Politica Externa Brasileira , tenu par des professeurs  de l' Instituto Rio Branco qui forme les diplomates Brésiliens .

 

Entrevista com Embaixadora do Brasil na Costa do marfim, Maria Auxiliadora Figueiredo

Fonte: Entrevista com Embaixadora do Brasil na Costa do marfim, Maria Auxiliadora Figueiredo | Política Externa Brasileira
Política Externa Brasileira

 

— Estou indignada. Sabe quando se parte o coração? O número de mortos é muito grande, por uma bobagem, um absurdo.

Fazia 15 minutos que Zero Hora conversava por telefone com a embaixadora do Brasil na Costa do Marfim, Maria Auxiliadora Figueiredo. Ela interrompeu a entrevista para dizer que estava "falando demais". E fez a declaração acima, com a voz embargada — depois, confessou ter chorado naquele instante.

Mesmo assim, continuou falando. Aos 17 minutos da entrevista de meia hora, parou novamente. Tocava outro telefone na residência da embaixadora. ZH ouviu o que ela dizia para uma brasileira chamada Marlene, a quem um desconhecido, no interfone, pedia que descesse do seu apartamento.

— Marlene, a porta está trancada? Ai, meu Deus! Você tem como chamar alguém? Ai, meu Deus do céu, ai Marlene, ai, e agora? Marlene, fala que você vai chamar seu marido (Marlene não tem marido. A embaixadora recomendou que ela inventasse um marido para impor respeito). Tá bom, Marlene. Tchau.

A Costa do Marfim vive uma disputa entre o presidente eleito, Alassane Ouattara, e o derrotado na eleição do ano passado, Laurent Gbagbo, que quer permanecer no poder. Na segunda-feira, a ONU, com a França à frente, bombardeou Abidjan, onde fica a embaixada.

Preparava-se o "ataque final", por terra, para permitir a posse de Ouattara, a quem Gbagbo acusa de fraude. A embaixadora lamenta as mais de mil mortes. Confira trechos da entrevista:

Zero Hora — A senhora presenciou os ataques hoje? Como foram?

Maria Auxiliadora Figueiredo — Sabe o Kuwait (a primeira guerra do Iraque, em 1991)? Sabe aqueles que a gente vê em filmes do Kuwait? Sabe aqueles negócios vermelhos cruzando o céu? Foi o que a gente viu há pouco. São quase 21h aqui. Começou por volta das 18h. Foi o primeiro ataque aéreo. Até agora, a guerra era entre as forças pró-Ouattara e as pró-Gbagbo. São ataques da ONU e das forças francesas.

ZH — A senhora estava preparada para esse ataque?

Maria Auxiliadora — Eu tinha notícias de que eles iriam começar. Mas eu não queria acreditar…

ZH — A senhora viu tudo?

Maria Auxiliadora — Vi esses riscos no céu. Fui para o abrigo?


ZH — É um abrigo subterrâneo?

 

Maria Auxiliadora — No andar de baixo. E ouviam-se tiros.

 

ZH — Como foi o alerta?

Maria Auxiliadora — Já estávamos preparados para descer e ficar abrigados. Militares brasileiros me avisaram, e eu desci as escadas. Eu estava na sala da TV, no primeiro andar. As três crianças da vizinha, a minha cachorra… Temos estrutura para abrigados.

 

ZH — A senhora ficou calma?

Maria Auxiliadora — A questão é que me parte o coração. É triste ver as pessoas sofrendo, um sofrimento por tão pouco…

 

ZH — Quanto tempo a senhora ficou no abrigo?

Maria Auxiliadora — Entre meia e uma hora. Eu não sei, eu não contei.

 

ZH — Como estão os brasileiros?

Maria Auxiliadora — Não consegui resgatar brasileiros para vir para cá. As ruas estão intransitáveis. Você tem barreiras de proteção ao bairro, que é onde fica a residência presidencial. Tinha um escudo humano. Temos brasileiros também em locais perigosos. Eram 120 até a semana passada. Alguns já se foram. Houve brasileiros que tiveram suas casas saqueadas.



Fonte: Entrevista com Embaixadora do Brasil na Costa do marfim, Maria Auxiliadora Figueiredo | Política Externa Brasileira
Política Externa Brasileira

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Rédigé par DanielB

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Publié le 9 Avril 2011

L'un des axes de la propagande de guerre déployée contre le gouvernement Libyen - réduit à la figure de son chef politique Mouammar Kadhafi - consiste à développer la thèse selon laquelle la dispersion des véhicules blindés des forces gouvernementales au sein des cités et l'utilisation de véhicules civils par ces forces gouvernementales Libyennes constitue une atteinte aux " us et coutumes de la guerre " . C'est une vieille antienne des propagandistes qui consiste à affirmer que l' " ennemi utilise des armes et des tactiques interdites " .

 

Je cite pour exemplel'intervention du colonel Michel GOYA dans les colonnes du site Theatrum Belli :"  L’outil militaire de Kadhafi peut aussi s’adapter à la menace aérienne en le camouflant par "civilianisation" (que se passera-t-il par exemple si les mercenaires utilisent des voitures de tourisme comme véhicules de transport ?), en s’incrustant dans le terrain et en cherchant à porter le combat à l’intérieur des villes "
Une propagande de guerre reprise en choeur par les plumitifs [ et même les " experts " ]  , à l'exemple de Jean Jacques Mevel dans Le Figaro qui se fend en plus d'un Reductio ad Milosevicium et d'un Reductio ad Sadammhusseinium

«À Misrata comme dans d'autres villes, les forces de Kadhafi dissimulent leurs blindés, poursuit Carmen Romero. L'armée libyenne se déplace désormais dans des voitures civiles. Elle s'abrite aussi derrière des boucliers humains.»

Nota : Carmen Romero est la .......porte-parole de l'OTAN !

 

 

Tout d'abord reprenons la définition d'une " guerre civile "  

Une guerre civile est la situation qui existe lorsqu'au sein d'un Etat  une lutte armée oppose les forces armées régulières à des groupes armés identifiables, ou des groupes armés entre eux, dans des combats dont l'importance et l'extension dépasse la simple révolte  ou l'insurrection .



Cette définition incorpore la notion de " groupes armés identifiables " .



Les guerres civiles de l'époque moderne ont vu s'affronter des armées " gouvernementales " à d'autres armées mais aussi à des " groupes armés identifiables " à l'exemple des Chouans lors de la Guerre de Vendée , des " confédérés  "de la Guerre de Sécession ou des " milices " de la Guerre civile Espagnole . Si chacun des camps a essayé de doter ses forces combattantes de marqueurs identifiables , il n'en reste pas moins que les considérations logistiques ont fait qu' à un moment ou un autre ces forces combattantes ont vu leur marqueurs

d'identification se " civilianiser "  pour au moins une des parties prenantes au conflit .

Une étude historique nous montre d'ailleurs que ce phénoméne est important au début des conflits lorsqu'il faut rechercher n'importe ou ce qui permet d'équiper un homme pour le combat  et à la fin des conflits lorsqu'une des parties ne dispose plus des capacités industrielles pour équiper de manière standardisée ses forces combattantes  . Je ne citerais que les cas de la guerre de Sécession , tant pour les " Nordistes  "que pour les " Sudistes " au début  , et la guerre civile Espagnole avec les " milices " Républicaines . Vers la fin de ces conflits , le seul marqueur identifiable du "combattant" vis à vis du "civil" était le plus souvent un chapeau miteux et cradingue marqué " CSA " ou un casque Adrian bosselé . Il arrive d'ailleurs souvent qu'une des parties au conflit utilise des élèments de l'uniforme de l'adversaire pour pallier à des déficiences logistiques : Un des objectifs du raid du général Lee sur Gettysburg était de ...s'emparer des stocks de chaussures de l'Union !

Cela permet il de dénier à ces personnes - hommes et femmes -  le statut de " combattant " ? Bien sûr que non !



Il en est de même pour les véhicules . Il n'est écrit nulle part que les véhicules des " forces gouvernementales " doivent présenter tous les marqueurs d'un véhicule tactique ou blindé " occidental "  : Camouflage , identification nationale ,...et l'utilisation de véhicules civils , " militarisés " ou non ,  est parfaitement légitime dans le cadre d'une ... guerre civile .

C'est d'ailleurs le cas pour la " rébellion " qui utilise aussi bien des pick-up 4x4 " militarisés " que des voitures civiles pour amener ses troupes au front - et pour les évacuer aussi le plus souvent . Sans parler bien sûr de véhicules tactiques et de blindés camouflés " traditionnels " pris aux forces gouvernementales Libyennes .

Cette utilisation de véhicules civils par les forces gouvernementales Libyennes ne peut même pas être considérée comme une ruse de guerre qui consiste à combattre sous une " fausse bannière " comme le suggère implicitement le colonel Goya ou la porte -parole de l' OTAN puisque l'adversaire n'utilise pas de marqueurs spécifiques sur ses véhicules et que les " forces gouvernementales "  ne cherchent pas à les utiliser ! On pourrait opposer aux " Kadhafistes " qu'ils enfreignent les " us et coutumes de la guerre " à partir du moment ou ils metteraient des éléments prétant à une véritable confusion avec l'adversaire , une croix jaune sur le capot comme l'OTAN suggére de le faire aux " rebelles " par exemple .Signalons pour conclure ce point que durant l'agression Israélienne contre le Liban au cours de l'été 2006 , des soldats Israéliens ont utilisé leur véhicule [ civil ] personnel pour acheminer des munitions sur la ligne de front et faire face aux déficiences de la chaîne logistique de " Tsahal " .



L'autre point est un summum de Tartufferie : La présence de véhicules blindés " gouvernementaux "  au sein des cités .

Il faut ici se rappeller que l'un des objectifs d'une " guerre civile " est le contrôle des centres urbains et des populations . A ce titre , la présence de " blindés " comme matériel en dotation au sein des forces armées d'une des parties au conflit n'est pas incongrue au sein d'une ville pas plus que son utilisation ! Le combat urbain étant devenu d'ailleurs une principales caractéristiques des conflits civils de ces dernières décennies .

 

http://image.shutterstock.com/display_pic_with_logo/1325/1325,1236565258,1/stock-photo-vista-ca-mar-a-closeup-of-confederate-uniforms-during-a-civil-war-reenactment-on-march-26296882.jpg



 

 http://i58.photobucket.com/albums/g264/ossoperative/SCW001.jpg

 



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 http://historiasconhistoria.es/imagenes/tiznaos/columnadurruti.jpg

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Rédigé par DanielB

Publié dans #" Les evenements " survenus entre 1933 et 1945

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Publié le 9 Avril 2011

Le Brésil qui appartient aux deux organisations BRIC ( Brèsil , Inde , Russie , Chine ) et IBSA ( Inde , Brésil , Afrique du Sud ) semble le plus en pointe dans la critique de l'action de la soldatesque de l' Opération Licorne à Abidjan .

Malgrè un vote favorable à la résolution 1975 de l' ONU , le Brésil qui avait réclamé " précaution et impartialité " dans l'application de cette mesure manifeste aujourd'hui au travers d'un commmuniqué sa " gêne " face aux exactions de la pègre armée Française ( les " événements de cette semaine " ) tandis que la presse - curieusement aussi et surtout celle qui a soutenu la candidature de José Serra - emploie de plus en plus de termes violents contre la France , ses chefs politiques et son corps expéditionnaire colonial tant en Côte d' Ivoire qu'en Libye .

Laurent Gbagbo est désigné dans ces média sous le terme de " líder da Costa do Marfim " , c'est à dire le chef politique  légitime tandis qu' Alassane Outtara n'est que le " président reconnu par la communauté internationale " .L'action des soudarts de l'Opération Licorne y est le plus souvent présentée comme une tentative de " couronner un roi nègre " par la force :

França bombardeia o ex-preposto na Costa do Marfim para empossar novo

 

 

 L'ensemble de la presse fait aussi allusion à la production cacaoyère de la Côte d' Ivoire , ce qui ne fait que traduire l'interet du Brésil pour cet état dans le cadre d'une compétition mondiale pour le contrôle des ressources .

 

La quasi totalité de la blogosphère spécialisée dans les questions de défense et de géopolitique , qu'elle soit universitaire comme ISAPE ou " non-professionnelle " comme Plano Brasil ,  emboite le pas à ces critiques ou s'en fait l'écho .  

 

Autre signe de la césure qui semble s'emplifier entre les blocs BRIC-IBSA et  la " communauté internationale " dont la France , l'ambassadrice Brésilienne à Abidjan  - Maria Auxiliadora Figueiredo  - a refusé le concours des soudarts de l' Opération Licorne pour se placer sous la protection de militaires Brésiliens lors de son évacuation .

 

Au niveau officiel , c'est le Ministre de la Défense Nelson Jobim qui de nouveau s'est lancé dans une attaque contre l' OTAN et son interventionisme lors d'un colloque organisé par le CEBRI , l'équivalent Brésilien - en beaucoup mieux - de l' IFRI . :Novo conceito de intervenção da Otan no mundo preocupa o Brasil .

Le ministre Jobim a ainsi souligné , évoquant l'intervention en Libye ,  que " le prétexte humanitaire de telles interventions cache souvent d'autres intêrets " . Le Brésil est, par principe, hostile à l'ingérence des " états du Nord " dans les affaires intérieures des " états du Sud " mais la crise Libyenne et aujourd'hui l'interventionnisme Français en Côte d' Ivoire remettent de plus en plus en cause ce fameux " partenariat stratégique " que l'on évoquait ces dernières années et il faut remonter à la " Guerre de la langouste  " pour retrouver des termes aussi virulents contre la France et ses chefs politiques dans la presse Brésilienne .

 

Source : A Folha [ Brasil reprova ataque da ONU a Laurent Gbagbo na Costa do Marfim ] , Presse et blogosphère Brésilienne .

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Interventions coloniales en Afrique

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Publié le 9 Avril 2011

La France choisit décidémment très mal ses " poulains " en Afrique qui se révélent être tous des " tocards " , que ce soit à Benghazi ou à Abidjan !

Malgré l'appui logistique apporté à la soldatesque génocidaire de Ouattara , malgré l'appui aérien apporté à Abidjan , seul contre tous , contre la France , les " pressions de la communauté internationale " , ce que les merdiats surnomment le " camp Gbagbo " résiste et met ses adversaires sur le " reculoir " *!

Certains publicistes évoquaient déja la " double légitimité " de Ouattara : La victoire dans les urnes et la victoire militaire .

Or , il semble bien qu'aucune des deux ne soit acquise au génocidaire de Duékoué qui apparaît de plus en plus comme la " chose de la France " .

Sa soldatesque est incapable de venir à bout des derniers défenseurs du " bunker d'Abidjan " et il faudra donc à la France trouver un autre prêtexte pour justifier une nouvelle intervention militaire afin de faire couronner son roi nègre !

Si aux yeux de l'opinion publique Française cette réalité est soigneusement occultée , à de rares exceptions , par des mediats et une blogosphère " spécialisée " complices du pouvoir Sarkozyste , il en est tout autrement en Afrique si l'on s'éloigne des representants de l'élite mondialisée . Laurent Gbagbo y  apparaît de plus de plus comme le résistant à l'ancienne puissance coloniale , ce qu'il est vraiment . Et ce soutien va bien au delà du continent Africain : Derrière la position de l'Angola , il est très probable que ce soit la diplomatie Brésilienne qui apporte son appui à Laurent Gbagbo .

L'insistance avec laquelle Alassane Outtara et les chefs politiques Français invoquent " l'intégrité physique " de Laurent Gbagbo est la traduction d'une crainte profonde : Que du statut de " résistant " , Laurent Gbagbo ne passe à celui de " martyr " aux yeux de la très grande majorité des Africains .

 

In fine il est peu probable que les forces fidèles à Laurent Gbagbo puissent résister indéfiniement à l'action conjuguée de la soldatesque de Ouattara et des nervis de l' Opération Licorne  mais il est des défaites militaires qui deviennent des victoires politiques .

Chaque minute , chaque heure , chaque contretemps de la résistance du " Camp Gbagbo " déligitimise encore plus Ouattara et l'action de la France en Afrique .

 

 

On pensait que la " messe était dite " il y a une semaine , or on est loin de là et les politiques autant que les publicistes sont obligés de se lancer dans des incantations pour tirer un trait sur l' " Affaire Ivoirienne " et l' " Ere Gabgbo " alors que les combats se poursuivent dans Abidjan .

 

 

 

 

*Ses combattants ont regagné du terrain vendredi à Abidjan et la radio-télévision ivoirienne (RTI), réduite au silence depuis quelques jours en raison de la progression soudaine des forces d'Alassane Ouattara, a de nouveau émis pour lancer un appel en sa faveur.( Reuters )

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 8 Avril 2011

Alors que la presse , à l'exemple de Mme Lasserre dans Le Figaro , exhulte devant le " professionalisme " des soudarts de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire  , une pantalonnade des " ptit's gars " du COS est consiencieusement occultée . Notons qu'il s'agit ici de la deuxième " erreur " du genre , la première s'étant produite au Darfour . Il faut donc (ré)apprendre à naviguer dans le désert à nos " ptit's gars " et " à l'ancienne " , sans GPS , comme l'on fait ceux de la colonne Leclerc , ceux de l'Afrika Korps ou des LRDG , Long Range Desert Groups  : Avec un compas solaire sur le capot et quand le temps ne s'y prête pas , " à l'estime " ! Si cet équipement s'avère trop couteux , une montre , un stylo et un rapporteur suffisent !

 

Notons aussi que "la France " est , comme je l'avais signalé ,au travers de cette opération terrestre  totalement partie prenante au conflit civil en cours en Libye , bien au delà de la résolution de l'ONU !

 

L’Algérie a interdit à des hélicoptères français de survoler son Sahara, à la recherche de militaires français appartenant à une unité spéciale, qui se sont fourvoyés en menant une mission de combat au sud de la Libye.

Le journal algérien elkhabar rapporte dans son édition de ce jeudi, citant une source sécuritaire, que l’Algérie a refusé en début de cette semaine une demande française d’autoriser à des appareils français de décoller de ses bases d'extrême sud-est, pour participer à une mission de recherche d’une équipe commando qui a rencontré des problèmes techniques, et s’est égarée dans la région "d’Al-Hamada al-Hamra", au sud-ouest de la Libye.

Elkhabar ajoute, citant des experts militaires, que la présence d’unités françaises dans les régions sahariennes isolées signifie qu’elles étaient en train de tendre un guet-apens à des recherchés, qu’ils soient des trafiquants, des terroristes, ou encore des éléments du gouvernement libyen.

 

 

http://blindkat.hegewisch.net/lrdg/LRDG_images/suncompass1.jpg

 

http://www.militaryphotos.net/forums/attachment.php?attachmentid=79733&d=1250437231

 

http://www.cinemotions.com/data/films/0057/20/2/Mais_ou_est_donc_passee_la_7eme_compagnie_..._1973_1.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #psyops - guerre secrête

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Publié le 8 Avril 2011

Un article de Pierre Beylau dans Le Point qui souligne l'hypocrisie des " interventions humanitaires " . Les guerres en Libye et en Côte d'Ivoire sont menées pour d'autres objectifs , à savoir le pétrole et la situation géostratégique de la Libye , le cacao Ivoirien . Bien que in fine je ne peux adhérer à la vision de Pierre Beylau , celle-ci a au moins  le mérite de dénoncer l'hyprocrisie de nos chefs politiques et militaires : Les guerres de Libye et de Côte d'Ivoire sont des guerres d'accaparement des ressources naturelles et non pas des guerres du " droit et de la démocratie " ! C'est ce que Pierre Beylau adepte aussi de la langue de bois qu'il dénnonce traduit par ". "Et stabiliser durablement ces deux pays " . Il suffit en effet de comparer le statut quo ante pour consater que la Libye et la Côte d'Ivoire n'étaient nullement " instables " avant les interventions militaires Occidentales .

 

 

 

Il n'est pas possible de faire la guerre à moitié. Et les prétextes humanitaires empêchent d'aller jusqu'au bout.

 

"C'est une erreur fatale d'entrer en guerre sans la volonté de la gagner." L'aphorisme est du général Douglas MacArthur. Le vainqueur de la guerre du Pacifique affirmait que si l'on s'engage dans un conflit, il faut avoir des objectifs clairs et être prêt à aller jusqu'au bout pour les atteindre.

Les interventions en Libye et en Côte d'Ivoire, de nature très différente, ont un point commun. Dans les deux cas ont été invoquées des raisons humanitaires : la protection de populations menacées. C'est ce qui figure en toutes lettres dans les résolutions de l'ONU. Les vrais motifs sont, bien sûr, ailleurs :se débarrasser de Kadhafi à Tripoli et de Gbagbo à Abidjan. Et stabiliser durablement ces deux pays.

Entre Paris et Abidjan, des liens historiques

Dans nos États occidentaux, et singulièrement en France, l'utilisation de la force armée est par essence suspecte. Il n'est plus possible, par exemple, de mettre en avant la défense d'intérêts stratégiques. Ce n'est pourtant pas honteux, c'est même pour cette mission que sont, notamment, mandatés nos gouvernants. La France et la Côte d'Ivoire ont des liens historiques et Paris, même s'il le voulait, ne peut pas se désintéresser de la tragédie qui s'y déroule. Son intervention est donc des plus légitime.

Mais si vous estimez devoir expédier des avions dans le ciel libyen ou dépêcher une compagnie de légionnaires à Cocody, il vous faut habiller la chose de manière à ce que cela soit compatible avec l'air du temps. Exit donc la défense de nos intérêts. Ne pensez même pas faire figurer cette notion dans un plan com. La promotion de la démocratie à la pointe des baïonnettes, l'obligation morale de mettre un terme à des dictatures barbares sont déjà plus vendables, bien qu'entachées du fâcheux précédent de George Bush en Irak. Reste donc une seule solution pour faire accepter, tant bien que mal, par les opinions publiques le déclenchement des orages d'acier : la menace de génocide pesant sur les populations.

 

La guerre humanitaire, un oxymore

Mais ce processus contient ses propres contradictions. Sur le plan sémantique comme politique, la guerre humanitaire est un redoutable oxymore à gérer. Si l'intervention n'est qu'humanitaire, comment expliquer que l'on aille bien au-delà de la stricte démarche de protection ? Comment argumenter quand des hélicoptères anéantissent quelques dizaines de véhicules à Abidjan, que des avions bombardent Tripoli ?

Jadis on prenait évidemment moins de gants : lors de l'opération Barracuda à Bangui (Centrafrique), en 1979, qui aboutit à l'éviction de l'empereur Bokassa, son remplaçant David Dacko, en exil en France, voyageait dans l'un des avions qui transportaient les parachutistes... Époque, bien sûr, révolue.

Reste qu'il serait peut-être plus clair d'expliquer en détail aux Français les véritables raisons d'intervenir en Libye ou en Côte d'Ivoire. Et de ne pas s'abriter éternellement derrière le paravent troué de l'humanitaire.

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

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Publié le 6 Avril 2011

Rédigé par DanielB

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Publié le 6 Avril 2011

Dés la signature de l'accord Franco- Britannique de coopération militaire j'y avais vu l'amorce de nouvelles aventures coloniales dans le style et l'esprit du XIX éme siècle .

Les raisons de cette inquiètude , aujourd'hui pleinement justifiée à l'aune des trois guerres coloniales que mène la France ,se trouvaient dans cet article daté de 2002 sur les ambitions néo-coloniales de l'Angleterre de Tony Blair . Un document qui revêt aujourd'hui toute son importance . Signalons que cet article a été publiè dans  Time of India , un peuple et une nation qui connaissent le poids du mot " colonialisme " dans sa version Britannique . L'Inde s'est opposé avec le Brésil au projet d'intervention " humanitaire " en Libye , à contrario de la Russie et de la Chine qui se sont " abstenues " au CS de l'ONU . Notons que l'éditorialiste Rashmee Z Ahmed emploie par auto-dérision le terme British Raj pour désigner son propre pays ! Le titre de son article fait bien sûr référence au célèbre jeu .

  

Blair's Britain wants a return to 'age of empire'
Rashmee Z Ahmed
Time of India
March 28, 2002

LONDON: Tony Blair has provoked alarm and concern within his own party and in several Western capitals by allowing his chief foreign policy advisor to call for a "new imperialism" to re-order the post-September 11 world.

The call for a "defensive imperialism", with Western countries, particularly Britain and the European Union intervening abroad to restore order, comes in a pamphlet that has a foreword by Blair himself.

 

 

 

Blair's advisor, Robert Cooper, who represented the British government at the Bonn talks that produced the interim Hamid Karzai administration in Afghanistan, is known to have heavily influenced the British prime minister's foreign policy thinking.

Just three months ago, Blair used the high-tech, but hugely symbolic venue of Bangalore in the former British Raj [ Sic ! ] to speak of his vision for Britain as a "force for good in the world".

Cooper, who argues for a "post-modern" apartheid-like duality of laws and systems to deal with "ourselves and the premodern world", says the West will have to employ "double standards".

He said that like the old empire, Western countries would have to deal with "old-fashioned states outside the postmodern continent of Europe with the rougher methods of an earlier era — force, pre-emptive attack, deception, whatever is necessary to deal with those who still live in the nineteenth century..."

The pamphlet, which contains a thoughtful essay on Hindu, Muslim and Christian identity by Amartya Sen, is published by the Foreign Policy Centre, set up by Blair and of which he remains the patron.

The document continues a theme that analysts describe as increasing assertiveness by the British government.

Just 48 hours ago, British foreign secretary Jack Straw declared that "the UK is not a superpower, but we have continuously shown that we play a pivotal role. We can — and do — make a big difference. Our challenge is to stave off the Afghanistans of the future".

Straw's comments came soon after Geoff Hoon, the defence minister, warned that the UK would not flinch from retaliatory nuclear strikes against Baghdad.

Even as commentators expressed surprise and alarm at the very public neo-imperial ambitions of Blair's Britain, sections of his own party dismissed the prime minister's foreign policy advisor as a maniac.

One outspoken MP, opposed to widening the war on terror to include Iraq, suggested that "the Russian Tsarina was better advised by Rasputin than the Prime Minister is by this maniac. To claim that the need for colonialism may be as great as in Victorian times is extraordinary".

But a spokesman for the Foreign Policy Centre told this paper the call for a new Western imperialism may have been "misread".

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

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Publié le 6 Avril 2011

Un article de Christian Bouchet sur l'indispensable  Vox.NR

 

Né en 1977 dans une petite ville du Nord de l’Inde, ayant acquis la citoyenneté américaine par naturalisation, Parag Khanna a fait un parcours sans faute de surdoué jusqu’à devenir un intellectuel organique de l’hyper-classe nomade et sans racines. Après des études de relations internationales à l’université de Georgetown et un doctorat à la London School of Economics effectués grâce à des bourses de plusieurs fondations yankees, notre homme est engagé, à seulement vingt-deux ans !, comme analyste par le Council on Foreign Relations. Cette première expérience décide de toute sa carrière et Parag Khanna n’a jamais cessé depuis d’être un analyste et un consultant pour des think tanks et des ONG mondialistes. Ainsi sera-il successivement employé par le Forum mondial économique de Genève et par la Brookings Institution où il aura en charge la prospective concernant la « gouvernance globale ». Il quittera ce poste pour devenir conseiller en géopolitique de l’United States Special Operations pour l’Irak et l’Afghanistan en 2007 avant d’intégrer l’équipe de campagne de Barack Obama comme conseiller pour les relations internationales.

En parallèle Parag Khanna, par ailleurs devenu membre de la direction du Council on Foreign Relations, sera aussi un des animateurs des Independent Diplomat, une ONG dont une des fonctions est de « fournir des diplomates free-lances à des États non-internationalement reconnus ». À ce titre, il jouera un rôle dans l’accession à l’indépendance du Kossovo, ainsi que dans l’évolution de la situation diplomatique du Somaliland, de la république turque de Chypre et du Sahara occidental. Dans le même temps, il publia The Second World: Empires and Influence in the New Global Order où il annonçait un monde dominé par trois grandes puissance – les USA, la Chine et l’Europe – rivalisant entre elle pour le contrôle des ressources de la planète.

Ces multiples activités et engagement firent que, toujours en 2008, le magazine Esquire le cita parmi les soixante-quinze personnalités les plus influentes au monde et que le mensuel libertarien Wired l’inclut, quant à lui, dans sa liste des quinze hommes de l’année. En 2009, c’est le Forum mondial économique de Genève qui le distingua en le nommant Young Global Leader…

En janvier 2011, l’éditeur Random House a publié son deuxième livre : How to Run the World? Parag Khanna y explique comment le nombre d’État représentés à l’ONU devrait croître à court terme de manière très importante (passant de 200 à 300) par la remise en cause des accords diplomatiques qui ont décidé de la partition du Proche-Orient (accords Sykes- Picot de 1916) et de l’Afrique (traité de Berlin de 1884). De la nouvelle carte du monde devraient disparaître les États artificiels au profits de territoires uniformes d’un point de vue ethnique ou religieux.

Si l’hypothèse n’est pas réellement nouvelle et recycle beaucoup d’idées déjà présentes dans les diverses stratégies suivies ces dernières décennies par le Département d’État, elle a cependant l’avantage de les formaliser clairement. Quant à sa mise en œuvre, elle a débuté au Soudan avec sa partition et en Irak avec les diverses tentatives de le « libaniser » (voir notre article sur l’Assyristan dans Flash n° 54). Rien ne dit qu’elle ne va pas continuer avec un éclatement de la Libye, et pourquoi pas du Machrek tout entier comme l’ont évoqué très récemment aussi bien Aluf Benn, le chroniqueur diplomatique du quotidien israélien Haaretz, que Thomas Friedman, du New York Times, qui tous les deux évoquent l’explosion de la Syrie, de la Jordanie, de Bahrein et de l’Arabie saoudite, tandis qu’aux États-Unis certains lobbies soutiennent l’idée d’une possible autonomie pour les coptes d’Égyptes.

Dans l’immédiat cependant les avis sont très partagés parmi les officiels et nombre de diplomates et politiques, tant yankees qu’israéliens, freinent des quatre fers craignant que du renversement des gouvernements forts actuellement existants naisse un chaos politique et religieux similaire à la situation irakienne et plus dangereux que positif au final, tant pour la survie d’Israël que pour les intérêts de l’Oncle Sam.

Cela étant, dans The Second World Parag Khanna se fait aussi l’apôtre de la mega-diplomacy situation où la fonction diplomatique n’est plus l’apanage des États mais est prise en charge aussi par les ONG, les célébrités mondiales, les groupes activistes internationaux, etc. dans une optique qui ressemble comme deux gouttes d’eaux à la gouvernance mondiale… Tout ceci permet de comprendre que Parag Khanna n’est pas qu’un brillant agent de l’impérialisme américain, mais qu’il est aussi, comme nous l’annoncions précédemment, un intellectuel organique de l’hyper-classe. Cela a une conséquence : il défend des thèses qui sont favorables à celle-ci, même si elles peuvent nuire aux États-Unis - pays dont il n’a, somme toute, que la nationalité… - qui ne sont pas, à terme et comme l’Europe, à l’abri d’un éclatement sur des bases ethniques et qui ont eux aussi beaucoup à perdre de la montée de la notion de gouvernance.

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

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