Publié le 8 Janvier 2009

L' " Immonde " consacre sous la plume du Russophobe Piotr Smolnar un article à notre " ami " Robert " Bob " Amsterdam .
Ice Station Zebra ne peut pas , encore , se réclamer de 25 000 connexions par jour . Il ne tient qu' à vous , amis lecteurs et abonnés , de m'aider à atteindre ce chiffre en le diffusant  . Toutes les offres de collaboration dans l' "esprit " du blogue seront cordialement bienvenues .

Robert Amsterdam, avocat sans barreaux


Il faut être culotté pour se raconter "communiste à 12 ans". Surtout lorsqu'on a pour spécialisation, en tant qu'avocat, la défense de grands groupes industriels face aux intérêts étatiques. Il est comme ça, Robert Amsterdam. Audacieux, hyper-actif, décomplexé. Il pense vite, parle encore plus vite, accroche parfois des "fuck" à ses phrases lorsqu'il se sent à l'aise, comme si le mot était une étiquette d'AOC new-yorkaise.

Enfant du Bronx, voyageur infatigable, lecteur compulsif aussi. De passage à Paris, il tire une lourde valise. On y trouve des livres, Le Capitalisme sans la démocratie, La Philosophie et les politiques de la dissidence de Patocka à Havel, La Loi internationale de l'occupation, ainsi qu'un long article sur la stratégie indienne en matière de politique étrangère.

Robert Amsterdam s'est fait un nom dans le droit des affaires depuis bien longtemps, mais il l'a imposé dans la presse mondiale grâce à la défense de Mikhaïl Khodorkovski, assurée à partir de 2003. L'ancien propriétaire du groupe pétrolier Ioukos - groupe dépecé par le pouvoir russe - purge une peine de huit ans de prison pour des délits financiers. Rien ne lui a été épargné : ni le procès parodique, ni l'emprisonnement à l'autre bout de la Fédération, ni les brimades.

Lui-même arrêté à Moscou en septembre 2005, puis contraint de quitter le pays en 24 heures, M. Amsterdam espère pour son client la clémence du nouveau président, Dmitri Medvedev. "La libération de Khodorkovski refléterait un tournant dans les relations entre le peuple et l'Etat, permettant de s'éloigner du nihilisme légal", dit-il, empruntant cette formule au nouveau locataire du Kremlin.

En septembre 2006, l'avocat a créé son blog  ( censuré par la rédaction - NDR ). Disponible en cinq langues, il est conçu comme une plateforme d'informations - à la tonalité critique - sur la Russie et l'ancien espace soviétique. Ses thématiques essentielles : les questions énergétiques et les droits de l'homme. L'avocat y livre ses analyses incisives et accueille des contributions de personnalités, comme le journaliste militaire russe Grigori Pasko ou l'opposant Chee Soon Juan, dont il assure la défense pro bono contre les autorités de Singapour. Le site revendique entre 25 000 et 50 000 visites par jour.

La politique est sa passion, mais Robert Amsterdam n'est ni un sentimental ni un romantique des droits de l'homme. Son engagement et son ouverture sur le monde ont été précoces. Au lycée, à Toronto - où la famille emménage dès son plus jeune âge -, il participe à la création d'un journal qui doit fermer sous la pression de l'administration, après la publication d'une interview avec Abbie Hoffman, célèbre militant anarchiste des années 1970.

A 15 ans, il accompagne sa mère en Europe. Tandis qu'elle soigne son asthme en Tchécoslovaquie, le jeune homme en profite pour voyager sur le continent. D'année en année, son passeport se couvre de tampons exotiques, en Afrique comme en Union soviétique. Son beau-père réussit à l'inscrire par miracle à la fac. En cours, il brille sur le marxisme-léninisme. "J'étais un des meilleurs spécialistes au Canada", dit-il sérieusement.

A 19 ans, il pense devenir journaliste ou enseignant. Sa soeur - aujourd'hui avocate - le pousse à s'inscrire en droit. C'est là qu'il rencontre son futur associé, Dean Peroff. "Lui passait la nuit à lire de la merde philosophique, pendant que je dévorais Le Quotidien du peuple, se souvient M. Amsterdam. On a compris qu'on n'était pas faits pour ce genre d'école blanche protestante anglo-saxonne."

De son côté, M. Peroff se souvient de son "énergie phénoménale" : "Robert pensait déjà à notre association future, alors que je me demandais comment finir mes études ! Il vivait à l'époque une transition. Après avoir été fasciné politiquement par l'Est, il développait un nouveau point de vue sur les affaires."

En 1980, les deux hommes fondent leur cabinet d'avocats à Toronto. Ils vont prospérer dans une niche : le droit des entreprises et les marchés émergents, en Amérique du Sud et en Afrique.

Pour Robert Amsterdam, le droit est une partie d'échecs. Dans de nombreux pays, on triche ; il faut donc inventer des coups pour se défendre. L'avocat disserte volontiers, dans des articles techniques, sur l'évolution des rapports entre le milieu des affaires et les Etats, en particulier depuis le 11-Septembre. "Le business est attaqué, or sa voix ne suscite pas la sympathie publique, dit-il. J'ai une opinion très négative de la guerre contre le terrorisme. On a utilisé et étendu des lois répressives, lâché des forces de police massives contre les grandes corporations et leurs dirigeants. Cette dilution de nos lois et de nos valeurs est beaucoup plus grave que la crise financière"

Se définissant comme "le genre de gars de la vieille école, adepte des dix commandements", Robert Amsterdam présente une particularité dans sa profession : il l'exerce davantage à l'extérieur des tribunaux qu'à la barre. "Il est plein de ressources et assez atypique dans sa façon de saisir les enjeux politiques derrière les affaires juridiques. Il comprend que le métier d'avocat ne se limite pas au prétoire, et utilise les médias comme un forum alternatif", explique l'avocat britannique Anthony Julius, qui partage avec lui plusieurs dossiers.

As du lobbying, de la mobilisation de réseaux, de la constitution d'équipes de juristes pointus, Robert Amsterdam intervient actuellement dans dix pays sur tous les continents. "Depuis l'affaire Khodorkovski, je passe plus de temps avec les politiciens qu'avec les juges", reconnaît-il. Ses détracteurs soulignent son éloignement d'une pratique classique de la défense, le brouillage des lignes. Lui brandit un seul instrument de mesure : l'efficacité.

"Les entités commerciales, comme les individus, ont le droit d'être défendues", argumente M. Peroff. Cela ne va pas sans risque. Un jour, à Lagos, au Nigeria, alors qu'il intervient dans une dispute commerciale au sujet d'un opérateur téléphonique, il voit arriver la partie adverse avec trente hommes en armes. Dans certains pays, le code pénal compte moins que le code viril.

En 2002, l'avocat défendit les intérêts de la chaîne d'hôtels de luxe Four Seasons au Venezuela, lorsque son hôtel à Caracas fut contraint de fermer. Une féroce bataille judiciaire s'engagea devant les tribunaux locaux, puis américains, pour le contrôle de l'hôtel. Des hommes d'affaires vénézuéliens envisageaient même de s'en emparer par la force. "Ils pensaient intimider les gringos, sourit l'avocat. Mais nous avons fait appel à notre propre sécurité privée."

Depuis, au gré de ses déplacements dans le monde, Robert Amsterdam descend toujours dans un établissement de la chaîne. Il y est logé gratuitement. Celui de Moscou est en construction, face au Kremlin. Pas sûr que l'avocat en soit un des premiers invités.


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Publié le 8 Janvier 2009

La pétrostatale Norvégienne StatoilHydro annonce une année 2008 record de découvertes : Sur 37 forages , 25 nouvelles découvertes ont été réalisées sur le plateau continental Norvégien . Selon Tove Stuhr Sjøblom la responsable de l'exploration du plateau continental Norvégien il faut remonter aux années 80 pour retrouver un tel nombre de forages positifs . Toutefois l'ampleur des nouveaux gisements , la taille de ces gisements ne peut pas être comparée à ceux réalisés à cette époque .
Les principales découvertes ont été réalisées prés de champs pétrogaziers existants ou le taux de sondages positifs atteint 60%.
Ces découvertes sont toutefois importantes car elles permettent de prolonger la durée d'exploitation des champs existants ainsi que le taux de recouvrement de ces  gisements .
Les principales découvertes réalisées en 2008 sont Dagny/Ermintrude dans la mer du Nord et  Snefrid et Haklang dans la Mer de Norvège .
A titre d'exemple les réserves de Dagny/Ermintrude sont estimées à 200 millions de BEP ( Baril d'équivalent pétrole ) alors que les réserves de GOLIAT dans la Mer de barents sont estimées à 250 millions de BEP .
Tove Stuhr Sjøblom souligne les performances de StatoiIHydro dont le travail de ses équipes multidisciplinaires permet d'augmenter la precision des recherches .
StoilHydro annonce que les activités d'exploration se maintiendront  à un rythme élevé en 2009 mais que les découvertes ne seront pas aussi importantes qu'en 2008 qui restera une année exceptionelle  ( C'est pas le cas du Beaujolais nouveau !) .
La liste complète des découvertes de StatoilHydro sur le plateau continental Norvègien ( NCS ) et de ses partenaires est disponible sur ce lien .

Hier la petrostatale Norvévienne a annoncé la suspension temporaire de la production  du champ gazier de Kristin en raison de problèmes sur les systèmes d'éjection des canaux de sauvetages de la plateforme . Le personnel de la plateforme sera réduit temporairement de 90 à 16 personnes .
Cette suspension survient au moment ou la Norvège a battu des records d'exportation de gazen raison de la crise Gazière entre la Russie et l'Ukraine .
GASSCO  a annoncé un record de ses exportations avec 342 millions de m3 pour la journée de mardi 6 Janvier qui couvrent désormais 17% des besoins Européens .
Kjell Varlo Larsen , le PDG de GASSCO a cependant precisé que la Norvège  a desormais atteint ses limites en capacités d'exportation et que toute nouvelle augmentation des capacités d'export devait passer par la construction de nouvelles infrAstructures , en conduites principalement . La Norvège dispose d'un réseau de 7500 kms qui lui permet dexporter 350 Mcm  ( Millions de m3 ) .
Selon le Dagens Næringsliv  les responsables petroliers Norvégiens prévoient d'augmenter la capacité d'exportation de la Norvège de 102.9 milliards de m3 en 2009 à  106,7 milliards 2010 et 112,0 milliards en 2011,
GASSCO est une société controée à 100 % par l'Etat Norvègien . Elle est en charge du transport et de  'exportation du gaz Norvégien founi par 30 producteurs .
Toutes ces perspectives optimistes  sur le plan gazier occultent , tout comme en Russie , la chute de la production pétrolière de la Norvège . Une tendance qui se confirmera au cours des années à venir .
En 2001 la Norvège produisait 3.4 millions de barils quotidiennement . En 2009 la production prévue est de 110.8millions de m3 soit environ 1.9 millions de barils par jour . Les prévisions sont de 104.4 millions de m3 pour 2010 et 98.5 millions pour 2011 .
Les responsables pétroliers Norvégiens annoncent des investissements de l'ordre de 130 milliards de Couronnes Norvégiennes ( 13.6 milliards d'Euros) pour 2009 .
La chute du cours des hydrocarbures nécesitera une réduction des couts de production et d'exploration et si le baril se maintient en dessous de 60 USD , les acteurs du secteur petrogazier entendent demander auprés de leurs fournisseurs des baisses de prix  .






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Publié dans #petrole et gaz dans l'Arctique

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Publié le 7 Janvier 2009

Un article de" maison Russie " qui nous invite à penser au Proche-Orient et  à la Serbie .

Les églises chrétiennes orientales, qui suivent le calendrier julien, célèbrent la naissance du christ le 7 janvier.

En Russie, les regards se sont tournés vers la cathédrale du Christ Sauveur, à Moscou où s’est rendu le président russe Dmitri Medvedev hier soir. Le métropolite Cyrille, chef intérimaire de l‘église orthodoxe russe, a estimé que la crise économique même si elle n’avait pas commencé en Russie était un jugement divin du mensonge de l’homme.

En Serbie, le problème des coupures de gaz était peut être au centre des prières des Serbes. A Belgrade, des centaines d’entre eux se sont rassemblés traditionnellement hier soir devant un feu près de l‘église orthodoxe Saint-Sava.

A Béthléem, en Cisjordanie où est né Jésus selon la tradition chrétienne, les fidèles n’avaient pas le coeur à
la fête. L‘église a éteint ses lumières en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza. Après le lancement de l’offensive israélienne, les patriarches orthodoxes de Bethléem ont décidé de retirer tous les ornements festifs.

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Publié dans #Kulturkampf

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Publié le 7 Janvier 2009

Alors que le conflit gazier fait rage une fois de plus  entre l'Oukraïne et la Russie , les norpois de la géopolitique avancent " LA solution " pour se défaire du " chantage Russe " : Développer la liquéfaction du gaz pour que cette ressource suive les régles du marché " spot " des hydrocarbures et ne soit pas victime de la " menace d'un cartel " .Une " solution " qui n'en est pas une toutefois !
Tout d'abord ce marché est " volatile " pour employer le terme ad-hoc et sans mauvais jeux de mots . La Grande Bretagne vient d'en faire l'amère expérience ces dernières 48 heures avec l'augmentation de prés de 25% du prix du GNL sur ce marché spot .
C'est peut être ce qui explique le " tir de barrage " du " yellow journalism " Britannique contre la Russie et les états Européens qui font preuve d'indépendance d'esprit dans ce dossier .
Ensuite la liquéfaction du gaz est un " fil à la patte " en moins pour les pays producteurs . La Russie lassée par les atermoiments Européens sur le projet NORD-STREAM envisage ainsi de remplacer ce gazoduc  à destination de l'Europe par des stations de liquéfaction du gaz afin de pouvoir livrer le gaz issu des gisements de l'Arctique ( Shtockman , Yamal ) au Canada ou à la Chine .
Une cargaison de GNL , à contario d'un contrat de livraison par conduites , peut en effet être détournée  en haute mer selon les conditions du marché .

Cette analyse met en évidence le danger de cette politique , pour lesEtazunis en l'occurence :
" If the U.S. continues to pursue a heavily LNG-dependent strategy, in another 5 to 7 years, up to several BCf per day of expected U.S. NG supply may be vulnerable to being diverted at any time to any of a number of other major markets around the world.

The sudden shut of nuclear units in Japan, for example, or the rupture of a major NG pipeline in Europe, and the subsequent diversion of LNG originally expected to be delivered to the U.S. to those markets, might suddenly reduce the NG supply available to the U.S. market not just by a few cargoes but by 3, 4 or even 5 BCf a day – at least unless U.S. purchasers were willing to engage in a bidding war in which they outbid every other purchaser in the world for limited available supplies of LNG. "


Nos " liquéfactionnistes " , souvent issus d'organismes neo-atlantistes comme l'European Council on Foreign Relations , oublient de nous parler de ce aspect du problème .

Un passage au ' tout GNL " ou un détournement des flux gaziers actuellement acheminés par conduite nécessite en outre le développement d'infrastructures ( station de liquéfaction et regazéification ) et d'une flotte de navires qui représentent  des investissements considèrables , parfois sans commune mesure avec la construction d'un gazoduc fut-il sous-marin .
Des infrastructures couteuses et pour l'instant limitées au niveau des terminaux d'exportation  , une demande sans cesse croissante malgres la crise , cette " bonne solution  " pourrait à terme provoquer un cout et une dépendance supérieure pour nos économies Européennes à celle du pétrole .
Enfin la recrudescence de la piraterie ,  et des menaces terroristes rend problématique une dépendance totale sur ce mode d'approvisionnement qui passe par les endroits les plus exposés



Un des premiers livres évoquant cette menace , une de mes lectures d'adolescent , fut " COPLAN prend le large " de Paul Kenny en 1972 .
Francis COPLAN est chargé de surveiller la livraison de gaz Algérien en provenance du terminal d'Arzew à bord d'un méthanier de construction Française et à destination du terminal méthanier du HAVRE , le " Faraday "  . Nous sommes alors au balbutiements de cette technologie  en grande partie d'origine Française .
Au milieu du voyage des fuites de gaz apparaissent et contraignent le capitaine du navire à brûler son gaz au travers de torchères . Les commandes internationales de méthaniers aux chantiers navals Français sont annulées . Finalement tout est bien qui finit bien et la fiabilité de cette nouvelle technologie est prouvée : Un navire , au service d'une " puissance étrangère " ( 1 ) , qui avait croisé la route du méthanier avait crévé la fine enveloppe isotherme du méthanier au moyen d'un rayon laser .

 


Plus sérieusement , encore qu'une telle menace n'est pas à écarter dans le contexte actuel des luttes pour le contrôle des ressources energetiques et de voies de communication , le danger du " tout GNL " et des menaces terroristes est pris au sérieux par les principales agences de sécurité et de renseignement mondiales . Un aspect du problème totalement occulté par nos merdiats qui se complaisent dans leur Russophobie et Poutinophobie rabique .
Ceux ci réfutent et occultent une solution pourtant elle aussi simple ; Une alliance énergetique Russo-Européene en dehors de toute influence étrangère , et particulièrement d'inspiration Atlantiste ,  qui garantirai à la fois la sécurité d'approvisionnement de l'Europe et un prix juste du gaz pour la Russie .

Un excellent site , en Anglais , fait le point sur la menace terroriste contre la chaîne du GNL , depuis les plateformes d'exploitation jusqu'aux terminaux gaziers situés à proximité des zones urbaines .



 null


Un seul petit litre de méthane, liquide, convenablement réchauffé, libère 600 litres de gaz pur. Lequel, mélangé à un volume d'air six fois plus grand, engendre un fluide hautement combustible. Détonnant. Celui dont les mineurs ne prononcent le nom qu'avec de l'épouvante au fond des prunelles : le grisou !
Dans quelques jours, le « Faraday » transporterait 150000 mètres cubes de méthane. Soit de quoi fournir, approximative-ment, 630 millions de mètres cubes d'un mélange explosif.
Bien sûr, cette phénoménale quantité d'énergie était sévèrement domestiquée, contrôlée, emprisonnée. Mais le méthane n'était pas seul en cause.



( 1 ) Au début des années 70 , on se demande quelle " puissance étrangère " desireuse de contester une indépendance energetique Française poUvait opérer en toute impunité sur l'axe Arzew - Le Havre ?



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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #La bibliothèque

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Publié le 7 Janvier 2009

Alors que l'Oukraïne se livre à un chantage innadmissible sur l'Europe en prélevant le gaz Russe qui lui est destiné , Gehrard Schröder annonce la mise en service du gazoduc NORD- STREAM pour octobre 2011 .
Le début d'une réeele indépendance énergetique de l'Europe ?

SAINT-PETERSBOURG, 7 janvier - RIA Novosti. Le gazoduc Nord Stream, censé relier la Russie à l'Allemagne parl e fond de la mer Baltique, entrera en service en octobre 2011, a annoncé Gerhard Schröder, ex-chancelier allemand et président du comité des actionnaires de la société opératrice du projet Nord Stream AG.

"Nous sommes absolument convaincus qu'en respectant le calendrier et la législation, ce gazoduc entrera en service en octobre 2011", a assuré M. Schröder lors d'une rencontre avec le premier ministre russe Vladimir Poutine à Strelna, en banlieue de Saint-Pétersbourg.

Selon lui, Nord Stream est un projet capital non seulement pour l'avenir de la sécurité énergétique de l'Allemagne, mais aussi pour l'Europe toute entière.

Le gazoduc ne vise pas à remplacer les gazoducs existants, mais constitue un complément à ces derniers, a ajouté l'ancien chancelier.

Alors que les livraisons de gaz à l'Europe par le territoire ukrainien sont quasiment interrompues en raison du bras de fer entre Moscou et Kiev, cette question est plus actuelle que jamais, a quant à lui ajouté M. Poutine.

Le gazoduc Nord Stream doit relier sous la mer Baltique le port russe de Vyborg au port allemand de Greifswald. Sa première conduite, longue de 1.200 km et d'une capacité annuelle de 27,5 milliards de mètres cubes, devait initialement entrer en exploitation en 2010. L'opérateur du projet est la société Nord Stream enregistrée en Suisse et détenue à 51% par Gazprom.

Plusieurs pays, dont l'Estonie, la Pologne, la Suède et la Finlande, se déclarent hostiles au projet au motif que la construction du gazoduc présente des risques écologiques. Les experts notent cependant que la Pologne, en l'occurrence, craint de perdre les profits qu'elle engrange en tant que pays de transit de gaz russe.

 

Note de l'Editeur : Le gazoduc " NORD- STREAM ' ( Severnyi Potok ) sera destiné principalement à l'acheminement du gaz en provenance du champ gazier offshore de Shtockman dans la Mer de Barents . Il pourra toutefois aussi servir à l'acheminement du gaz en provenance d'autres champs gaziers situés dans l'Arctique Russe , ceux de la peninsule du Yamal par exemple .



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Publié dans #Nord-Stream

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Publié le 7 Janvier 2009

La vague de froid qui frappe actuellement l'Europe semble avoir sorti les dirigeants Zéropéens de leur hibernation face au conflit entre GAZPROM et Kyiv à propos de la livraison du gaz Russe .
Aprés que le premier ministre Vladimir Poutine ait approuvé le projet d'Alexi Miller le Pdg de Gazprom d'une  cessation des livraisons de gaz à destination de l'Europe , celui ci étant volé par la partie Oukrainienne ,le projet d'une mission d'observateurs Européens qui controleront les débits à l'entrée et à la sortie du territoire Oukraïnien semble prendre corps .
Le vol par l'Oukraïne du gaz Russe pourra enfin , si cette mission est impartiale , être mis en évidence .
Une tendance qui semble se confirmer avec la proposition de la ministre Christine Lagarde d'une médiation Française dans ce conflit dans les colonnes de l'agence RIA NOVOSTI .

 

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Publié dans #Geopolitique

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Publié le 7 Janvier 2009

La presse Anglo-Saxonne , et plus particulièrement la presse Anglaise , semble particulièrement concernée par la crise gazière Russo-Oukraïnienne
Si des " journaux " comme " The Sun " restent dans leur ethique habituelle , le reste des journaux d' Albion n'est pas en reste .
L'Angleterre n'est dépendante qu' à 15 % des approvisionnements en gaz  Russe , principalement au travers du marché " spot " et non pas au travers de contrats à long terme comme la France , l'Allemagne ou l'Italie  , ce qui ne l'empêche pas de donner des leçons à ses " partenaires " Européenscomme le fait Jeremy Warner dans les colonnes de " The independant " . Ce journal n'hesitant  pas à parler d' une " Europe mise à rançon " par la Russie .
 De la même manière " The Guardian " se desespère que le projet , trés contreversé ,du gazoduc Nabucco ait tant de mal à sortir des cartons Brouchellois .
La plupart des commentateurs craignent aussi que cette nouvelle crise ne scelle l'image de l'Oukraïne ,levier traditionnel de l'Angleterre contre la Russie , comme celle d'un partenaire peu fiable et ne favorise les projets Russes de gazoducs Nord-Stream et South - Stream sur lesquels la diplomatie Britannique aura peu de moyens de ..........pression .
Gerhard Schröder vient d'annoncer que ce projet essentiel pour la sécurité energetique de l'Europe pourrait être opérationnel dés octobre  2011 .
La palme revient toutefois à" The Times " qui dévoile ce que tout le monde connaît : La crainte séculaire de la part des Britanniques d'une alliance continentale Euro-Russe , dans le domaine énergetique cette fois ci , et la volonté récutrrente depuis au moins deux siècles  des chefs politiques et militaires Britannniques de dresser les deux puissances continentales que sont l'Allemagne et la Russie l'une contre l'autre . Lorsque je parle de l'Allemagne et de la Russie , il s'agit bien sûr des diverses formes sous lesquelles ces états ont existés : Prusse , II eme Reich , III eme Reich et Bundesrepublik d'un côté ; Empire Russe , URSS et Federation de Russie de l'autre .
" The Germans are best placed to do this. E.ON, the German energy giant, has a 6 per cent stake in Gazprom; not much, but surely enough to make Gazprom management think twice before acting politically."
" Instead, it co-operates enthusiastically with Gazprom in building a Baltic gas pipeline that bypasses Poland "



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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Geopolitique

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Publié le 7 Janvier 2009

Suite à la cessation d'un accord de surveillance satellitaire conjoint des activités de pêche en Mer de Norvège , au large du Spitzberg et dans la Mer de Norvège , les patrouilles aériennes vont être renforcées a annoncé le commandant des gardes-côtes Norvègiens pour le secteur Nord , Steve Olsen .
Selon Peter Olsen la fin de la surveillance satellitaire commune est un serieux revers pour la garde Côtière  Norvégienne  au moment ou la Russie a introduit un système de déclaration et de contrôle douanier pour toutes les prises réalisées dans sa ZEE .
L'accord Russo-Norvegien sur la surveillance satellitaire de la pêche a expiré  le 1er Décembre 2008 et n' a pas été renouvellé . Le centre de surveillance est basé à Mourmansk et la Norvége a plusieurs fois accusé la Russie , sans élèments matériels pour appuyer ses accusations  , de retenir des preuves prouvant des pêches illégales Russes dans les eaux Norvègiennes .
On assiste donc à un regain de tension entre la Norvège et la Russie sur le dossier de la pêche malgrés un accord qui laissait envisager le contraire .

Ce regain de tension survient au moment ou la ministresse Norvègienne de la Défense , Anne-Grete Strøm-Erichsen , a dit dans son  discours du Nouvel an devant l' Oslo Military Society que les tensions apparues cet été dans le Caucase ont des répercussions sur le dossier Arctique :

" Nous voyons et nous sentons la présence d'une Russie plus forte et plus riche qui agit de plus en plus de manière unilatérale et qui développe une réthorique de plus en plus égoîste et nationaliste .
Le message ne peut pas être plus clair lorsque nos côtes sont survolées presque chaque semaine par l'aviation stratégique Russe et que le PA Amrial Kuznetsvov navigue au large de nos plateformes ( 1 ) ; La Russie n'est plus faible "

La ministresse a souligné le renforcement du potentiel militaire Norvégien dans le Nord  : Marine , Armée de l'air et services de renseignement .
Elle a aussi souligné que cette région est au centre des préoccupations militaires Norvégiennes et que la Norvège va favoriser la présence de l'OTAN dans la région .
Un discours qui vient confirmer que la Norvège , ou plutôt ses chefs politiques et militaires , a toujours été un " Cheval de Troie " de l'organisation Atlantiste dans cette région .
Mme  Anne-Grete Strøm-Erichsen  a aussi évoqué les conséquence du conflit Caucasien de cet été sur la situation dans l'Arctique .


" Les événements dans le Caucase donnent matière à réflexion . Le ton de la Russie dans ses relations avec l'Occident est devenu plus dur et la guerre dans le Caucase a considérablementa aggravé la situation . "

" Il n' y pas de doutes que la partie Georgienne a agi avec beaucoup de manque de discernement et de manière peu avisée  et qu'elle porte une lourde responsabilité dans les événements d' Aout . Mais cela ne justifie pas l'action Russe . L'utilisation de la force a été excessive et hors de proportions "
On aimerait l'entendre tenir de tels propos sur la situation actuelle au Proche-Orient .............
Dans son discours Mme Anne-Grete Strøm-Erichsen a toutefois remarqué que la Russie avait conscience de l'importance de faire  partie de la " communauté internationale " et qu'elle en tirerait les conséquences pour s'y maintenir .
Elle a aussi ajouté que la Norvége menait une diplomatie internationale avec de nombreux pays sur le Dossier Arctqiue : Canada , USA , Danemark mais aussi avec la Chine , l'Inde et la Corée du Sud .
Dans une interviouve en date du 23 Décembre 2008 aux site des forces armées Norvégiennes , elle a souligné l'importance du dialogue avec la Russie et que les deux pays partageaient de nombreux intêrets dans la région et devraient continuer à développer des relations de bon voisinage . Elle y a également renouvellé l'attachement de la Norvège à participer à la lutte contre le "terrorisme" et aux interventions internationales comme en Afghanistan .

La Norvège et la Russie ont une frontière commune de 196 Kms et se disputent une zone de 175 000 Km2 dans la Mer de Barents .
La Norvège a décidé de renforcer son dispositif sécuritaire sur cette frontière pour un montant de 100 millions d' USD :  Le camp principal situé prés de l'aeroport de Kikernes sera modernisé et la Norvège va construire deux nouveaux postes de contrôles ultra-modernes qui remplaceront les six postes existants . Les travaux sont prévus de se terminer en 2016 .
La Norvège a aussi procédé au renforcement de sa prèsence navale au Spitzberg .
Lors d'une visite en Norvége en Novembre 2006  l'ex ministre de la défense et actuel responsable du secteur miltaro-industriel , Serguei Ivanov ,avait proposé de supprimer de manière unilatérale les patrouilles frontalières sur cette " frontière calme " en espérant que la Norvège suive son exemple .
Mais face au refus Norvègien , la Russie a maintenu et modernisé son dispositif de sécurité qui peut maintenant compter outre des militaires de carrière , sur des volontaires civils , les " Druznjinki " . Le Colonel Vladimir Bobrov de la zone frontalière de Mourmansk ( placée sous la direction du FSB ) a souligné le rôle de ces volontaires civils au sein du détachement de la ville de Nikel en Novembre 2008 : En dix mois ils ont permis l'arrestation de prés de70 clandestins . Selon les lois Russes tout membre d ces patrouilles peut procéder à la verification de l'identité de toute personne e trouvant dans une zone frontalière .


( 1 ) Le 11  Décembre 2007 ,le groupe aéonaval du PA " Admiral Kuznetsov " est passé au large de plateformes d'expoiltation Norvégiennes . Cette présence a  soulevé un vent de panique en Norvège et a perturbé durant quelques heures l'exploitation .


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Publié dans #guerre navale Russo-Norvegienne

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Publié le 5 Janvier 2009

Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Defense

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Publié le 5 Janvier 2009

La conquête des pôles reste une activité dangereuse et réclame son du en vies humaines  . L'un des principaux problèmes auquels ont à faire face les équipages des avions qui survolent ces régions est le risque de perdre tout repère sur la banquise , et ceci malgres les systèmes GPS ou GLONASS .C'est aussi l'un des principaux axes d' entrainements des pilotes militaires  . Heueusement , tout s'est bien terminé cette foisci

MOSCOU, 5 janvier - RIA Novosti. L'un des deux avions de transport en charge d'approvisionnement des expéditions internationales en Antarctide s'est écrasé au sol, a appris lundi à RIA Novosti le député à la Douma (Chambre basse du parlement russe), Artour Tchilingarov.

"Le BT-67, l'un des deux avions de transport en charge d'approvisionnement des expéditions internationales en Antarctide s'est écrasé au sol. Selon les données provisoires, les pilotes ont perdu l'orientation, en larguant des pièces de rechange pour les véhicules tout-terrain de l'expédition britannique et s'est écrasé aux glaces. L'équipage de trois personnes et un explorateur russe qui se trouvaient à bord sont restés saints et saufs. A l'heure actuelle, ils sont évacués par l'autre avion", a indiqué M.Tchilingarov qui est, en outre, représentant spécial du président russe pour la coopération en Arctique et en Antarctide

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Rédigé par P@lp@tine

Publié dans #Technologies

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