Publié le 6 Février 2014
" les evenements " survenus entre 1933 et 1945
Publié le 2 Décembre 2013
Dans un précédent article j'évoquais l'historique du maintien de l'ordre en France au moyen de véhicules blindés. [ lien vers article ] La première utilisation recensée date de 1931 avec l'envoi de blindés FT-17 en Corse pour traquer des " bandits d'honneur " dont André Spada . [ lien vers article ]
C'est par contre bien le le socialiste Léon Blum qui va déployer pour la première fois l' Escadron Blindé de la Gendarmerie Nationale créé après l'insurrection national-populaire du 6 février 1934 . Les relations entre les blindés et la SFIO ne s'arrêtent pas là ! A l'automne 1937 Léon Blum reçoit le colonel Charles de Gaulle qui lui expose ses théories sur la constitution d'un corps blindé . Léon Blum refusera de financer ce projet dans le cadre du budget des armées . Deux thèses s'opposent pour justifier ce refus :
1- La plupart des députés SFIO considéraient l'arme blindée comme une arme offensive qui heurtait leurs convictions pacifistes .Léon Blum s'est plié à cette vision . [ La gauche française: Essai sur une idiosyncrasie politique - Christian Saves ]
2- La constitution de ce corps blindé nécessiterait une professionalisation de l'arme et cette question fut abordée dans les entretiens de Gaulle-Blum . Cette armée de " mercenaires " pourrait se révéler dangereuse pour un régime de gauche", " une arme de coup d'état " selon les propos rapportés par le général Pierre-Marie Gallois . Léon Blum y voyait aussi une garde prétorienne commandée par des officiers de cavalerie , donc des " aristocrates " : Léon Blum ne faisait confiance qu'à une " armée plébéienne " de conscription . Léon Blum se méfait d'autant plus des unités blindées comme une menace pour le régime qu'il fut le premier homme politique Français à les employer contre des oiuvriers en grêve .
Publié le 1 Septembre 2013
All right, all right
E três gotinhas de molho inglês
Só três, só três1
Algumas gramas de petit-pois
François, François
Que papou de colher
Que papou de colher
“Oui, oui, oui”
Disse o inglês
“Yes, yes, yes”
Quem não gostou
Foi o tchecoslovaco
Que deu o cavaco
Que deu o cavaco
E o italiano entrou
Então na salada
E não sobrou nada
E não sobrou nada
Publié le 30 Août 2013
Comment donc empêcher les bandes de pénétrer dans Damas ? L’idée des réseaux de fil de fer barbelé, dont on a tant usé pendant la guerre, vint tout naturellement à l’esprit. Entourer la ville d’une barrière de fer dont les abords seront battus par des mitrailleuses est la meilleure façon, la seule possible d’ailleurs, de mettre la population à l’abri des incursions des insurgés qui, actuellement, terrorisent les campagnes. Gros travail, évidemment, que celui de réaliser une telle ceinture autour d’une cité aussi étendue, mais possible cependant, surtout avec le concours de la ville en ce qui concerne le recrutement des ouvriers. Il y a trois ans, un plan d’extension et d’embellissement de Damas a été établi par un ingénieur français ; le projet prévoyait notamment le percement de boulevards extérieurs et la création de quartiers nouveaux, pour décongestionner le centre de la ville très surpeuplée. (…) On n’est pas passé à l’exécution de ce plan parce que les caisses municipales se trouvaient vides. Mis au courant par l’ingénieur de cet ancien projet de la municipalité, le commandant de la région, nommé gouverneur militaire de la ville, voit, dans sa réalisation, un moyen d’enfermer Damas dans un réseau de fil de fer et de soustraire la ville au coup de force éventuel des bandes. Après examen de la situation et discussion du projet avec les techniciens, il décide d’entreprendre le travail. Le 10 décembre 1925, le maire et les conseillers municipaux sont convoqués par le gouverneur qui leur demande de réaliser leur projet d’embellissement de la ville. (…) Les conseillers municipaux, en majorité de tendance extrémiste, voudraient ajourner un projet dont ils ne voient pas bien l’utilité ; d’un autre côté, au contraire, pour les raisons que l’on sait, nous désirons passer à sa réalisation immédiate. Après discussion de certains points secondaires, la municipalité se range à nos vues et accepte de recruter et nourrir les travailleurs demandés. Le 11 décembre, quinze cents terrassiers indigènes, rassemblés autour de la mairie, sont conduits sur les chantiers et le percement des boulevards commence sous la protection de deux bataillons de tirailleurs algériens, chargés d’éloigner les bandes au cas où celles-ci s’aviseraient de troubler les travaux. L’ingénieur de la municipalité et les officiers qui les secondent procèdent au piquetage des nouvelles avenues, par tronçons rectilignes, dont les extrémités s’appuient sur des maisons, dans lesquelles logeront les mitrailleurs chargés de la garde des fils de fer. Les réseaux, mis en place sous la direction d’officiers idoines, interceptent les débouchés de la ville sur les jardins, à l’exception de quelques-uns, par lesquels passeront, obligatoirement, les indigènes sortants ou entrant dans la cité, et où un service de contrôle détectera les porteurs d’armes. Travail considérable se traduisant par 12 km de boulevards et 12 km de réseaux de fil de fer à construire ; chaque jour, de l’aube à la nuit, les terrassiers, se relayant par équipe, travaillent à plein sous la conduite d’officiers dévoués et énergiques. Au 1er janvier 1926, 20 jours seulement après le début des travaux, le secteur nord de la ville est terminé et aussitôt occupé par des unités de mitrailleurs ; la fin du même mois voit l’achèvement du secteur sud et, au commencement de février, une ceinture de fer entoure Damas. (…) Les postes, plus ou moins espacés les uns des autres, suivant la forme du terrain, croisent le feu de leurs mitrailleuses en avant et au plus près des fils de fer, rendant ainsi impossible le franchissement de ces derniers.
Général Andréa, La révolte druze et l’insurrection de Damas : 1925-1926, Payot, Paris 1937.
Publié le 30 Août 2013






Publié le 3 Février 2013
Publié le 2 Février 2013
Alors que la Russie commémore en grande cérémonie la victoire décisive de Stalingrad , s'ouvre la conférence sur la sécurité de Munich.
Avec raison le MAE Sergueï Lavrov y a réaffirmé le refus de la Russie de reprendre les négociations sur le traité FCE et on ne peut que noter ce choc des deux dates ! [ lien ]
Les chefs politiques Russes ont retenu les dures leçons de l'histoire !
Pour le moment, la Russie ne croit pas possible de reprendre les négociations sur le Traité sur les Forces Conventionnelles en Europe (Traité FCE) et n'entend avancer dans l'immédiat aucune initiative en ce sens, a déclaré samedi à Munich le chef de la diplomatie Russe Sergueï Lavrov.
"Compte tenu de la position de nos amis occidentaux, nous ne le ferons plus, mais attendrons plutôt des idées de la part de nos partenaires", a indiqué le ministre lors de la Conférence de Munich sur la sécurité.
Et d'expliquer que Moscou n'admettait pas notamment l'exigence américaine de renoncer à la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, ainsi que l'article 5 de l'ancien Traité FCE limitant le déploiement de forces dans les "flancs".
Signé le 19 décembre 1990 à Paris par 16 Etats membres de l'Otan et 6 Etats membres du Traité de Varsovie, le Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE) définissait les quantités d'armements conventionnels stationnés en Europe.
En novembre 1999, le sommet de l'OSCE à Istanbul a donné lieu à la signature d'une version adaptée du traité, ratifiée par quatre pays seulement - la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan et l'Ukraine.
La Géorgie et la Moldavie ont refusé de le ratifier, exigeant le retrait des troupes Russes conformément aux Accords d'Istanbul qui avaient été signés parallèlement à l'Accord d'adaptation du Traité FCE. Pour cette raison les pays de l'Otan ont également bloqué l'entrée en vigueur du FCE adapté.
Avec l'adhésion à l'Otan de plusieurs pays d'Europe orientale, le principe fondamental du Traité FCE relatif au maintien de l'équilibre des forces a perdu sa raison d'être, le fonctionnement du traité ne s'exerçant plus que sous forme d'échange d'information et d'inspections.
En juillet 2007, le président Russe Vladimir Poutine a suspendu par un décret l'application du Traité FCE arguant "des circonstances exceptionnelles mettant en péril la sécurité de la Russie et requérant des mesures urgentes". La Russie exige que tous les pays membres de l'Otan ratifient la version adaptée du traité FCE et procèdent à sa stricte application.
Publié le 9 Mars 2012
L'histoire va t'elle se repéter comme une farce ou comme une tragédie pour la Marine Nationale au large des côtes Syriennes ?
La Marine Nationale qui retrouve son rôle séculaire de bras armé de l'impérialisme colonial Français - mais l'a t'elle un jour abandonné ? - a depêché au large des côtes Syriennes la frégate " Chevalier-Paul" .[ lien ]
Est-ce l'ignorance des chefs militaires Français de l'histoire de l'arme ? Est-ce une coïncidence lièe à des contraintes opérationelles ?
En tout cas ce n'est pas le premier navire de la Marine Nationale portant le nom de " Chevalier-Paul" dont l'histoire est lièe à celle de la Syrie .
Le 16 juin 1941 , il y a tout juste un peu plus de 70 ans , le contre-torpilleur " Chevalier-Paul " est coulé par une torpille Anglaise lors de la " bataille de Syrie " . [ lien ]
La frégate " Chevalier-Paul " va t'elle être envoyée par le fond par des missiles Russes si nous continuons notre politique des " ronds dans l'eau " au large des côtes Syriennes ? [ lien ]
Publié le 12 Février 2012
le 12 février 2012 Grec !
Des manifestations importantes ont accompagné, dimanche, l'ouverture par le président du parlement grec, Philippos Petsalnikos, du débat sur le nouveau plan de redressement.
Pendant que les parlementaires débattaient, quelque 80.000 personnes, selon les derniers chiffres de la police, se sont rassemblées à Athènes devant le Parlement, à l'appel des syndicats, pour protester contre ce nouveau plan d'austérité .
Publié le 2 Février 2012
Le chasseur de trésors Greg Brooks annonce la découverte au large du Massachusetts de l'épave du SS Port Nicholson .
Ce cargo coulé en 1942 par un submersible Allemand transportait une cargaison des plus intéressantes : 71 tonnes de platine et peut-être 10 tonnes d'or et des diamants industriels ( destinés à la coupe des aciers alliès ou des alliages aluminium-silicium pour l'industrie aéronautique ) .
Le plus intéressant à noter est que cette cargaison constituait une partie du paiement des armes fournies par les Etats-Unis à l'Union Soviétique dans le cadre du " Prêt-Bail " - Lend Lease - et que aujourd'hui encore de nombreux " historiens " , " spécialistes de la seconde guerre mondiale " affirment que l'URSS n' a JAMAIS honoré cette dette de guerre .
Se pose aujourd'hui la question de la propriété de ce trèsor et au delà de l'aspect juridique il faut en examiner l'aspect " moral" [ Ouuuuh , le gand mot ! ]
Les armes ACHETEES par l'Union Soviétique étaient vendues sous la clause du " cash and carry " , cad qu'à partir du moment ou elles quittaient un port Us elles étaient la propriété de l'URSS qui subissait les dommages liès à la perte d'une cargaison par attaque d'un submersible .
Bon nombre d'armes payées par l'Union Soviétique l'ont donc été en pure perte !
Il convient maintenant de savoir si à la suite de la perte de cette cargaison de platine et d'or , l'URSS a du procéder à un nouveau paiement ou si cet or et ce platine étaient déja propriétè du Trésor Us ?
Dans le premier cas une grande partie de ce trésor , déduction faite d'un " droit de découverte " de l'ordre de 10% pour l'inventeur du trèsor , devrait revenir à la Russie qui est l'état successeur de l'Union Soviétique et donc d'une grande partie de ses dettes et créances . A titre d'information la valeur de cette cargaison était en 1942 de 53 Mio USD soit peu ou prou la valeur de la flotte Us stationnée à Pearl-Harbor le 7 décembre 1941 . *
Dans l'autre cas , le Trésor Us se fera certainement connaître !
Si l'affaire se termine comme c'est très probable devant la justice Etasunienne , il est malheureusement assez facile de connaître à l'avance le verdict et ceci dans les deux cas de figures : La Russie sera déboutée de sa demande et le Trésor Us récupérera son dû !
L'autre point intéressant concerne les diamants industriels . Sont ils des pierres naturelles ou des diamants de synthèse ( carbure de tungstène ) .L'URRS a été avec l'Allemagne - Widia - le premier pays au monde à avoir développé à partir de 1927 des outils de coupe de métaux de synthèse .
La découverte de cette cargaison montre que le CMI Etasunien était donc bien dépendant de l'Union Soviétique pour ses productions et même pour son industrie pétrolière ( trépans )
* Selon plusieurs agences de presse , l'URSS a effectivement compensée la perte de la cargaison du SS Port Nicholson . Le trèsor serait donc en grande partie proprièté de l' Etat Russe et devrait être affecté à titre d'aide sociale aux anciens combattants Russes de la Seconde Guerre Mondiale .