geopolitique

Publié le 6 Novembre 2010

Un superbe article sur une des premières " fuites" organisée  de l'histoire .

Citons aussi le cas de la Depêche d'Ems ou des révélations de l'Action Française sur le Vatican

aprés sa condamnation par la Papauté !

 

 " la Grande-Bretagne, historiquement opposée à la présence de la Russie
en Méditerranée, a donné son accord au tsar pour qu'il s'empare des
détroits et de Constantinople en échange d'une attitude pareillement
bienveillante de la part de ce dernier concernant d'autres espaces en
Asie mineure qu'il plairait à Sa Majesté britannique de se procurer; on
comprend que l'Italie est entrée en guerre du côté de la Grande-Bretagne
et de la France avec la promesse d'acquérir une forte portion de la rive
dalmate; que la Roumanie a fait de même pour s'agrandir de la
Transylvanie, de la Bucovine et du Banat; que la Russie et le Japon se
sont entendus pour empêcher la montée de la Chine; que la France et la
Russie ont ensemble redessiné les frontières de l'Allemagne en février
1917, .... "

WikiLeaks à la manière bolchevik, en 1917  

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Publié le 28 Octobre 2010

Dans la droite ligne de l'article de  M. K. Bhadrakumar dans The Hindu : Russia resets with U.S., sprints with China.du 11 octobre 2010  [ 1 ] , une analyse de Fedor Loukianov rédacteur en chef du magazine Russia in Global Affairs. Celui-ci revient en particulier sur le " Péril Jaune " agité par certains cercles Moscovites téléguidés depuis l'Occident .

 

Source : Ria Novosti .  

Dmitri Medvedev se rendra au Vietnam où il participera cette semaine au sommet Russie-ANASE (Association des nations de l'Asie du Sud-Est). En novembre il se rendra à la réunion du G-20 à Séoul. Récemment, il était en visite en Chine. En juillet, à Khabarovsk, s'est tenue une grande réunion sur l'Asie présidée par le chef d'État russe. En mars, le Premier ministre russe Vladimir Poutine était en visite en Inde, et fin 2009, le président s'est rendu en Mongolie et à Singapour, et Vladimir Poutine en Chine. Moscou se tourne vers l'Asie.

La Russie a beaucoup tardé à faire ce tournant. Traditionnellement, la politique étrangère de Moscou était tournée vers l'Occident. Le reste du monde était observé à travers le prisme de relations plutôt complexes avec l'Europe et les États-Unis. Cependant, à partir du début du XXIe siècle l'équilibre des forces dans le monde a commencé à se déplacer rapidement vers l'est. Et la Russie a enfin remarqué que ces changements globaux lui lançaient de sérieux défis, auxquels il n'était possible de répondre que par la rhétorique d'un monde multipolaire.

En étant objectif, la Russie est loin d'être un maillon fort dans la chaîne de la politique asiatique. Sur l'espace euro-atlantique, malgré tous les bouleversements des vingt dernières années, Moscou demeurait un acteur influent qu'il était impossible d'ignorer. En Asie, sa position est bien plus faible, particulièrement compte tenu du géant en développement qu'est la Chine, de l'Inde faisant preuve d'une croissance rapide, voire même des ambitions dynamiques de la Corée du Sud et des pays de l'ANASE. Sur le plan économique, l'Extrême-Orient russe s'avère être un territoire problématique, dont le développement nécessite des efforts considérables. Et sur le plan politique, la Russie n'a jamais été considérée comme appartenant à l'Asie. La participation aux nombreux forums régionaux lui assure une influence plus formelle que réelle.

Une telle situation est particulièrement dangereuse car l'Asie est susceptible de devenir la plateforme stratégique principale de ce centenaire, au sens économique, politique et militaire. Et si Moscou manquait l'opportunité d'étendre sa présence dans cette partie du monde, il risquerait soit une marginalisation mondiale, soit, et ce serait bien plus risqué, de jouer le rôle d'une monnaie d'échange dans une confrontation probable entre les deux plus grandes puissances de l'Asie-Pacifique, la Chine et les États-Unis. À en juger par l'activité accrue, le gouvernement russe est conscient des risques potentiels et cherche des solutions.

Avant tout, la Russie a besoin d'élaborer une stratégie globale qui comprendrait aussi bien des mesures pour le développement de l'Extrême-Orient russe que le positionnement de la Russie en Asie en général. Le premier est étroitement lié au second. En l'absence de partenaires étrangers, Moscou ne sera pas en mesure de mettre en valeur son territoire asiatique. Et il est impossible d'espérer jouer un rôle digne en Asie sans l'amélioration radicale de la situation dans cette région.

Cela nécessite la diversification car le soutien exclusif de la Chine dans ce processus est susceptible de problèmes non seulement politiques, mais également psychologiques. Des rumeurs paniquées concernant les millions de Chinois qui seraient susceptibles d’effectuer ‘’ une occupation rampante ‘’ de la Sibérie, étaient répandues en Russie il y a plusieurs années. Aujourd'hui, il est clair qu'elles sont, du moins, très exagérées.  Toutefois, le déséquilibre économique croissant entre la Russie et la Chine est évident, et crée de ce fait le risque d'une réorientation de la région asiatique de la Russie vers Pékin, en conservant la juridiction formelle de Moscou. Afin d'assurer un développement stable, la participation chinoise doit être obligatoirement équilibrée par les investissements et les projets d'autres pays, les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, le Singapour, les pays européens, etc.

Si au XXIe siècle, l'espace Asie-Pacifique prenait la place occupée par l'Europe au XXe siècle, il serait particulièrement bouleversé. Avant d'arriver à l'état de paix actuel, l'Europe a traversé deux guerres mondiales catastrophiques et une confrontation de quarante ans qui a menacé de se transformer en un affrontement direct.

En Asie, le potentiel de tels cataclysmes est considérable. Les relations entre les puissances régionales sont accablées par l'animosité historique et les litiges territoriaux. Il existe également une nation divisée, la Corée, susceptible de provoquer un conflit dangereux. La suite des événements dans les relations entre la Chine et les États-Unis reste incertaine. Leur dépendance mutuelle est aussi importante qu'indésirable. Elle frise ‘’ la destruction mutuelle assurée ‘’ et pourrait se transformer en une concurrence féroce. Qui plus est, contrairement à l'Europe où malgré certains problèmes de structure de sécurité il existe des mécanismes du maintien de cette dernière, l'Asie sera contrainte de les créer en partant pratiquement de zéro.

Tout cela ne fait que compliquer la tâche à laquelle Moscou devra faire face. Et les approches devraient différer de celles employées par la Russie en Europe. Ainsi, si en euro-atlantique le Kremlin réagit particulièrement violemment à l'expansion de l'influence américaine, en faisant tout pour s'y opposer, la présence militaro-politique des États-Unis en Asie pourrait être considérée par la Russie comme un élément clé d'équilibre. D'autre part, Moscou ne peut se permettre d'être impliqué dans une configuration qui serait considérée par la Chine comme dirigée contre elle. Dans ce contexte, il convient de se méfier des idées à la mode concernant le système russo-américain conjoint de défense antimissile, voire même de l'adhésion hypothétique de la Russie à l'OTAN.

Le défi asiatique changera le prisme à travers lequel la Russie observe le monde extérieur. D'une part, le centrisme occidental habituel ne sera plus acceptable car il ne reflète pas la réalité contemporaine. D'autre part, les relations fiables avec le monde occidental sont un gage de positions stables de la Russie en Asie. Cette équation n'est pas des plus simples mais sa solution promettrait le succès à Moscou au XXIe siècle.

 

 

Articles associés :

[ 1 ] Grande géopolitique : L'Alliance Russo-Chinoise vue par M. K. Bhadrakumar  

  Liens :

[ 2 ] Russo-Chinese Energy Ties Structure Strategic Cooperation - Analyse du Dr Robert M Cutler sur International relations and security network .

 

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Publié le 20 Octobre 2010

Andy Blatchford, La Presse Canadienne.

 

MONTRÉAL - Le gouvernement fédéral a dépensé 3,9 millions $ au cours des trois dernières années afin d'étudier une source d'énergie givrée: des balles de neige inflammables.

Le méthane hydraté est un composé cristallin dans lequel sont piégées, dans de la glace, des molécules de gaz naturel qu'il est possible de libérer. On le trouve dans plusieurs régions du monde.

Il semble que le stock mondial d'hydrate de méthane soit tellement important que certains estiment qu'il pourrait contenir plus d'énergie que tous les autres combustibles fossiles combinés. Apparemment, le Canada en compte une quantité substantielle.

Ces dernières années, Ottawa dépense de plus en plus d'argent dans l'espoir de trouver des façons rentables d'exploiter la ressource.

Donna Kirkwood, directrice au sein de la Commission géologique du Canada, chapeautée par le ministère fédéral des Ressources naturelles, a indiqué que ce dernier avait consacré 1,3 million $ à la recherche dans ce secteur lors de chacune des trois dernières années.

Le bassin du fleuve Mackenzie, dans les Territoires du Nord-Ouest, présente une concentration en hydrate de méthane parmi les plus élevées au monde, selon le site web du ministère des Ressources naturelles.

Un spécialiste affirme que l'Arctique canadien abrite entre 21 et 707 billions de mètres cubes de gaz naturel dans ses hydrates.

Le Canada n'est pas le seul à vouloir tirer profit de l'hydrate de méthane. Plusieurs autres pays, incluant le Japon, la Chine et les États-Unis, ont également lancé des programmes visant à exploiter la ressource, dont les émissions sont comparables à celles du gaz naturel conventionnel.

 

Des hydrates de méthane ont déjà pu être exploités à Messoyakha [ petit champ gazier peu profond de Sibèrie  occidentale]  situé juste à la limite de stabilité des hydrates de méthane ; En conséquence, sa partie basse était un gisement de gaz "normal" [ du gaz libre dans du sable]  tandis que le haut était rempli d'hydrates. L'exploitation du gaz conventionnel a réduit la pression et a déstabilisé les hydrates, dont le méthane a alors pu être utilisé.

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Publié le 17 Octobre 2010

Au delà du flot d'analyses qui commencent à poindre sur le sommet tripartite de Deauville entre la France , l'Allemagne et la Russie , un point de vue [hyper] réaliste :

 

" Le désert des relations entre la Russie et l'Occident est jonché par les os blanchis des carcasses que l'on croyait être des espoirs "

 

M. K. Bhadrakumar - The Hindu - 11 octobre 2010 .

 

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Publié le 11 Octobre 2010

Je vous invite expressément à lire cette superbe analyse de  M. K. Bhadrakumar dans The Hindu : Russia resets with U.S., sprints with China. [ 1 ]

Comme je l'avais signalé sur ce blogue la visite du Président Medvedev en Chine s'incrit dans le cadre d'une alliance d'interêts face à un compétiteur , je prèfère ce terme à celui d'adversaire , commun  née dans le dernier quart du XIX éme siècle  :Le Japon . M. K. Bhadrakumar la place après 1946 , j'ai developpé dans cet article les arguments qui me permettent d'écrire plutôt qu'elle date de facto et de jure de l'installation de la flotte Impériale Russe à Port-Arthur [ 2 ]

Parmi ces points de convergence entre Pékin et Moscou il ya la lutte contre les séparatismes ethniques et confessionels orchestrés depuis l'extérieur .[ 3 ]

M. K. Bhadrakumar analyse aussi la " danse du ventre " des Etats-Unis ,  de l'OTAN et même de la France devant la Russie .

Cettte analyse prend tout son interêt à l'heure ou le directeur de la revue Natsionalnaya Oborona , prévoit  le déploiement des des deux premiers submersibles de la classe Borée doté de missiles Boulava dés 2012 au sein de la Flotte du Pacifique et non pas de la Flotte du Nord [ 4 ] et que le stationnement de l'Eskadra est envisagé à Cam-Ranh .

 

M. K. Bhadrakumar nous parle ensuite du lobby Moscovite Sinophobe . Celui-ci est né , encouragé par les centres analytiques Anglo-Saxons au lendemain de l'annonce de la mise en chantier du pipeline ESPO et cherche à détacher Moscou de Pekin non pas à l'aune des interêts de la Russie mais à ceux de Washington et Bruxelles et des compagnies pétrolières Anglo-Saxonnes . En effet ,  selon le viel axiome d'airain de la géopolitique des ressources : " Toute goutte de pétrole , toute molècule de gaz qui ira vers l'Est ,n'ira pas vers l'Ouest " ©

Le myhe d'une " colonisation " de l'Extrême-Orient Russe et de la Sibérie par des hordes de Chinois affamés de matières premières a vécu : Les dernières statistiques ont montré qu'un nombre à peu près équivalent de Russes vivent de manière permanente ou transitoire en Chine que de Chinois vivent en Russie !

Cet article est enfin un constat d'échec patent - un fisaco plein et entier -  pour les " recommandations " des centres analytiques Etasuniens - et surtout celui de notre ami le Dr Ariel Cohen -  qui conseillaient aux chefs politiques de la Case Maison Blanche de rapprocher Moscou et Tokyo sur la question des Kouriles afin d'insérer un coin dans l'alliance Russo-Chinoise . [ 5 ]

De la même manière , et comme je l'ai toujours affirmé sur ce blogue , les tentatives faites par nos " amis Américains " pour nous préserver de la dépendance énergetique vis à de la Russie , ou plutôt de cette supposée dépendance , ne vont nullement porter préjudice à la Russie qui se rabat sur le marché Asiatique et surtout Chinois mais vont in fine porter préjudice à l'Europe qui n' a pas de " plan B " crédible pour satisfaire  sa faim énergetique .

Comme je n'aurais pas le temps de traduire cet article , les lecteurs Francophones sont priés de scruter le site mondialisation.ca ou le travail doit être déja commencé .

 

 

Liens :

[ 1 ] Russia resets with U.S., sprints with China - Analyse de M. K. Bhadrakumar dans The Hindu du 11 octobre 2010 .

 

articless associés :

[ 2 ] Visite de Dmitri Medvedev en Chine sur fond de tensions maritimes Sino-Japonaises

[ 3 ] "Selon un scénario Ouighouro-Tchétchène ": La Russie et la Chine lancent des manoeuvres anti-terroristes et anti-séparatistes .

[ 4 ] Succés du tir du missile BOULAVA en Mer Blanche : Sous le signe du Taureau !

[ 5 ] La haine en Heritage.org : Affronter la Russie ( et la Chine ) en Eurasie .

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 10 Octobre 2010

Dans le cadre d'un possible déploiement de l'Eskadra sur la base navale de Cam Ranh , Izvestia publie une carte qui montre les implantions Russes à l'étranger existantes ou en projet .[ En blanc ]

Cam Ranh est encore répertoriée comme une ancienne base Soviètique . On notera que la présence militaire Russe en Abkhazie n'est pas répertoriée , mais peut-être que l'Abkhazie ce n'est déja plus l' " étranger " ?

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 6 Octobre 2010

Voici une nouvelle qui va faire faire dresser des papillotes à Tel-Aviv et qui est en soi un satisfecit accordé par la " communauté internationale " - ou une tentative de sa prise de  contrôle - à la politique audacieuse du gouvernement Lula au Proche-Orient .

Selon le journal A Folha , les négociations entre le DPKO - Département des opérations de maintien de la paix - des Nations Unies  et le Brésil concernant une présence militaire Brésilienne au Liban en seraient au stade de la " finalisation des détails  " .

Cette  présence se  ferait en  plusieurs étapes. La premiére serait la prise du commandement de la composante navale de la FINUL  actuellement assuré par les  Italiens cad aussi de sa composante Européenne EUROMARFOR !

 

Aprés la médiation Turco-Brésilienne dans le dossier du nucléaire Iranien , la diplomatie Israélienne s'était lancé dans une campagne active de lobbying contre une immixion du Brésil dans la résolution des conflits au Proche-Orient , voulant cantonner le rôle de la diplomatie Brésilienne à un simple appui aux démarches Etasuniennes .

La présence militaire Brésilienne au Liban , navale dans un premier temps puis terrestre , en particulier au Sud-Liban est un cinglant camouflet aux tentatives récurrentes d'Israel de s'ingérer dans le commandement de l'UNIFIL et dans sa campagne diplomatique contre la présence Brésilienne .

En aout dernier une étude pour le déploiement d'un contingent de forces terrestres Brésiliennes  au Liban a été entreprise par le COTER - Comando de Operações Terrestres do Exército - [ site du COTER ] et est actuellement évaluée au Ministère de la Défense .

La demande d'adhésion au commandement de la FINUL a été considérée par le Ministère des Affaires Etrangères Brésilien comme une nouvelle occasion de " rentrer dans le jeu " au Proche-Orient après avoir tenté de négocier un accord avec l'Iran dans le domaine nucléaire et servi d'interlocuteur dans la libération d'un Américain arrêté à Téhéran .

 

La première présence Brésilienne dans la région  , n'en déplaise aux donneurs de leçons de Tel-Aviv , date de 130 ans avec la visite en 1876 de l'empereur Dom Pedro II en Terre Sainte et en Palestine .Cette visite a donné naissance à un fort courant migratoire du Liban et de la Syrie - alors sous domination Ottomane - vers le Brésil ou une communauté Libanaise trés influente a célébré en grandes pompes l'événement cet année [ 1 ] . Bélem , ville située à l'embouchure de l'Amazone est la traduction portugaise de Bethléem .

Sans parler de " constante géopolitique " , la présence militaire Brésilienne au Liban sera plutôt un retour aux sources pour la diplomatie Brésilienne  . L'Empereur Dom Pedro II fut le premier chef d'état Brésilien à vouloir faire entrer son pays dans l'arène diplomatique internationale , on parlerait aujourd'hui de " projection à l'échelle internationale " . Les projets matrimoniaux de l'Empereur ont donné lieu  à la première " projection de puissance " du Brésil hors de l'Atlantique avec l'envoi en Méditerranée d'une escadre constituée par la frégate Constituição et les corvettes  Dois de Julho et Euterpe .

C'est le diplomate Oswaldo Aranha qui a présidé la session des Nations-Unies qui officialisait  la naissance de deux états ,l'un juif et l'autre arabe dans la région .

Aprés la guerre d'agression Anglo-Française contre l'Egypte en 1956 , un contingent Brésilien fort de 430 militaires a stationné dans la bande de Gaza jusqu'à l'agression Israélienne de 1967 . Lors de l'attaque Israélienne de nombreux militaires Brésiliens furent blessés par des tirs Israéliens ayant été confondus avec des " arabes " au seul fait qu'ils étaient basanés !

Le contingent Brésilien eut à déplorer la mort du caporal Carlos Adalberto de Macedo .[ 2 ]

Les Palestiniens ont rendu hommage au sacrifice des militaires Brésiliens dans la défense de la population civile en nommant un camp de réfugiés Brasil .

Au Brésil , Israel ne put compter durant l'agression de 1967 que sur le soutien du député UDN  Carlos Lacerda qui se rendit devant la file des volontaires juifs Brésiliens à l'ambassade de Rio désirant rejoindre les nervis de Tsahal et des 1974 le général Ernesto Geisel entreprend de nouer des liens diplomatiques avec l'OLP .

 

  La Marine Brésilienne posséde actuellement une frégate baptisée Constituição (F-42 Classe Niteroi )  et le déploiement de ce navire dans le cadre de la présence Brésilienne au sein de la composante navale de la FINUL serait un hommage méritoire à la politique internationale de Dom Pedro II .

 

 

 

 

 

Source : Brasil deve ter presença militar no Oriente Médio  article de A Folha via le blogue Geopolitica do Brasil .

  Brasil acerta comando de frota da missao da paz da ONU no Libano - sur le blogue Política Externa Brasileira

Documents : Extraits du journal de l'Empereur Dom Pedro II

                        [ 1 ] Libanais et Syriens au Brésil (1880-1950)

                        [ 2 ] Brasileiros na Faixa de Gaza

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 6 Octobre 2010

J'avais récemment évoqué les déclarations du Ministre de la Défense Brésilien Nelson Jobim à la conférence de Lisbonne sur la présence de l'OTAN dans l'Atlantique Sud et le fait que cette région du monde entrait désormais dans la sphère des intérêts géopolitiques et géostratégiques du Brésil . [ 1 ]

A cette occasion j'avais parlé des débuts du programme de modernisation de l'armée de l'air Brésilienne en 2005 et la soumission de la société Russe Sukhoï . Celle-ci avait été marquée par la publication d'une carte qui a soulevé des remous au Pentagone en raison des capacités de cet aéronef équipé de missiles anti-navires supersoniques à " bloquer " l'accès à l'Atlantique Sud sur l'Axe Fortaleza-Dakar ainsi que des possibilités pour le Brésil d'intervenir dans les Caraïbes .

La possibilité pour le Brésil ou d'un autre état Sud-Américain de disposer d'un système d'armes possédant ces potentialités est un facteur determinant dans l'attitude de certaines puissances qui cherchent à imposer un " apartheid technologique " dans les ventes d'armes et qui proposent des versions export Low-tech  de leur armement .

L'excellent site Plano Brasil spécialisé dans les questions de défense et de géopolitique de la Lusosphère et de l'Amérique du Sud dont je ne saurais trop vous recommender la consultation vient de la publier dans le cadre d'une reflexion en quatre parties consacrée à la défense de la mer territoriale et de la ZEE Brésilienne .

Des le début du programme de modernisation de l'armée de l'air Brésilienne  un groupe informel de militaires d'active de l'armée Brésilienne , de militaires en retraite et de blogueurs spécialisés dans les questions de défense avait entammé une action de lobbying sur internet  afin que le choix du gouvernement Brésilien se porte sur Sukhoï  à l'aune des capacités du Su-35 à donner cette " allonge " dans l'Atlantique Sud et les Caraïbes .

Les rédacteurs du site Plano Brasil  dont certains sont issus de cette mouvance recommandent ainsi la coopération stratégique en matière militaro-industrielle du Brésil avec les états membres du BRIC et en particulier avec la Russie qui a développé le nombre le plus important de systèmes d'armes capables de s'opposer à la technologie militaire occidentale ,  un occident Anglo-Saxon perçu comme la plus grande menace dans la région avec la réactivation de la IVéme flotte et le renforcement des capacités militaires Britanniques et en premier lieu navales aux îles Malouines .

 

 

Articles associés :

[ 1 ] FLASH - Nelson Jobim : Le Brésil ne veut pas de l'OTAN dans l'Atlantique Sud !

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 4 Octobre 2010

Le 28 juin 1919, un traité entre l'Allemagne et les Alliés règle le conflit qui débuta à Sarajevo  5 ans plus tôt, jour pour jour .

Les plénipotentiaires Allemands ont été tenus à l'écart des débats sur la préparation du traité. Selon les termes de celui-ci, leur nation est en premier lieu amputée du huitième de son territoire et du dixième de sa population. Elle est par ailleurs soumise à des limitations de souveraineté humiliantes.

L'Allemagne est astreinte à de très lourdes «réparations» matérielles et financières. Le montant final en sera fixé après la signature du traité de Versailles, en 1921, à 269 milliards de mark-or. C'est plus qu'une année du revenu national de l'Allemagne. L'économiste britannique John Maynard Keynes, qui recommandait de ne pas aller au-delà de 70 à 80 milliards pour ne pas compromettre la reconstruction de l'économie allemande et les échanges internationaux, démissionne de sa fonction d'expert à la conférence.

 

«L'Allemagne paiera !» répondra plus tard Clemenceau à qui l'interpellera sur les difficultés de la reconstruction de la France. Dans les faits, l'incapacité de l'Allemagne à payer les réparations seront à l'origine de graves crises financières et politiques dans l'ensemble de l'Europe. Cette crise se terminera par l'accession au pouvoir des Nazis en Allemagne , ceux-ci ayant bâti en grande partie leur propagande politique sur le " Diktat de Versailles " .

Aux clauses du traité s'ajoute une série de procés civils - une première internationale - intentés par des organismes  publiques ou des sociétés privés à l'image des dommages réclamés par les plaignants victimes de l'explosion de Black Tom , attribuée aux agents Kaiserites mais que de nombreux observateurs comme Robert Broucart dés 1925 imputent aux Sr Britanniques et en particulier à l'agent Sidney Reilly . [ 1 ]

 

L'Allemagne a soldé les dernières échéances de cette dette contractée sous la menace et la coercition il y 90 ans le 3 octobre 2010 !

Entre temps, en 1932, le "moratoire Hoover" annulait - aux dépends de la France ,  celle ci devant continuer à honorer ses dettes contractées auprés des Alliès et en particulier auprès des Etats Unis -  les réparations mais il restait à l’Allemagne les emprunts à rembourser : trois obligations, Young émise en 1924, Dawes et Kreuger émises en 1930.

Jusqu’en 1952, l’Allemagne Fédérale avait payé près d’un milliard et demi de marks aux Alliés.

En 1953 - par l’Accord de Londres -  pour être plus doux qu’au Traité de Versailles, les Alliés avaient accepté d’attendre une improbable réunification avant de faire payer les intérêt qui avaient couru de 1945 à 1952 - soit cent vingt-cinq millions d’euros -  Le remboursement devait se faire sur vingt ans.

À partir du 3 octobre 1990, date de la Réunification, l’Allemagne a donc remboursé ces intérêts - environ cinquante-six millions d’euros pour 2010, deux cents millions en tout entre 1990 et 2010 - ... Jusqu’à ce 3 octobre 2010 !

Mais l'Allemagne a du encore payer pour d'autres " crimes " !

 

Cinquante-trois ans après la chute de Hitler, et après moult pressions d'organisations juives, l'Allemagne s'est engagée en 1998 à verser 100 millions d'Euros jusqu'en  2002 aux Juifs d'Europe de l'Est et d'ex-URSS survivants de l'Holocauste.  Quelque 20 000 Juifs ont reçu une rente mensuelle d'environ 130 euros , somme considérable à l'époque en Europe de l'Est. Pour en bénéficier il fallait avoir passé au moins six mois dans un camp de concentration, ou avoir vécu au moins dix-huit mois dans un ghetto, dans la clandestinité ou sous une fausse identité, et enfin être dans une situation précaire. Ceci aprés les 60 MILLIARDS DE DOLLARS déja payés par l'Allemagne [ Norman Finkelstein ] depuis les années 50 aux associations juives .

 

Aujourd'hui aprés les " filséfilles " , ce sont les " petifiséfilles " qui réclament des compensations au gouvernement Allemand pour " dommages moraux " d'avoir vécu avec un grand-père ou une grand-mère déporté . En attendant les " arrièrepetifiséfilles " ... There's no business like Shoah Business !

 

Si l'Allemagne solde ses dettes qui lui ont été imposées au dépends de la justice historique , car les causes du déclanchement de la Première Guerre Mondiale mériteraient d'être réexaminées plus profondément , l'Europe et même l'Eurasie n'en finissent pas de solder ce qu'il faut appeller la plus grande catastrophe géopolitique du XX ème siècle © : Le rédecoupage à la hache , à la serpe et à la colle de poisson des frontières de l'Eurasie sous la direction d'une équipe de géographes et de " clercs " Etasuniens depêchés à Paris sous le nom de la commission  " The Inquiry " .

Depuis le conflit Judéo-Arabe au Proche-Orient jusqu'à l'irrédentisme  Hongrois en

passant par le grandisme Roumain en Moldavie et l'oppression des Serbes du Kossovo et même jusqu'au Caucase ou Jacques Bainville refuse d'emmener son lecteur , la matrice de notre monde - la confusion extrême où le continent est retombé - se trouve dans ce redécoupage inique imposé à l'aune de considérations qui ne prennaient en aucune manière les intêrets Européens .

Pour ce crime , aucun état et en particulier le premier responsable les Etats-Unis n' a été poursuivi . Pire les instigateurs de ce crime contre l'Europe continuent 90 ans plus tard à usufruir de leur méfait tandis que l'Europe n'en finit pas de payer à la fois les conséquences politiques , économiques , sociales et humaines de cette " Paix de Versailles " !

 

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  [ 1 ] MIXED CLAIMS COMMISSION UNITED STATES AND GERMANY 

 

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

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Publié le 2 Octobre 2010

Le site Plano Brasil consacré principalement à la géopolitique Luso-Brésilienne , Latinoaméricaine et aux questions de défense le tout au travers d' une vision souverainiste vient de changer d'adresse .[ voir lien dans la bannière à droite ] et adopte une nouvelle présentation plus professionelle .

C'est désormais LE site de réference des questions de géopolitique et de défense de la blogosphère Luso-Brésilienne .

A la veille des élections présidentielles Brésiliennes il consacre plusieurs articles sur ce que pourrait être la politique étrangère de la futur administration dont celui-ci : Para debatedores, Brasil deve ser proativo, mas seletivo na política externa et un autre plus critique - ce n'est pas étonnant - par un Brasilianiste Britannique : Para brasilianista, avanço econômico do Brasil não se traduz em sucesso diplomático

Je vous conseille sur cette base de lire l'indispensable Géopolitique et projection de puissance du Brésil au XXIe siècle de Jean Marie Bohou et l'introuvable Geopolitica do Brasil du général Golbery do Couto e Silva qui fut l'un des premiers avec la géopolitolgue Therezinha de Castro à lancer le concept de " projection du Brésil  "  .

Il faut aussi signaler la publication , je viens de le découvrir , à la fin du mois de septembre du livre du Ministre de la Défense Brésilien Nelson Jobim ‘Segurança Internacional Perspectivas Brasileiras’ écrit - et c'est un signal important - avec des analystes de la Fondation Getulio Vargas . Ce livre prend une résonance particulière à l'aune des dernières déclarations trés critiques de Nelson Jobim concernant la nouvelle doctrine stratégique de l'OTAN et en particulier la volonté de l'Alliance de s'ingérer dans les questions de sécurité de l'Atlantique Sud .

Comme vous pouvez le constater ci-dessous , les sujets abordés sont vastes et reflétent la pensée géopolitique et géostratégique contemporaine - vue plutôt au travers du prisme souverainiste - Brésilienne :

Il est le résultat des reflexions entreprises dans le cadre du forum éponyme et auquel une grande partie de ce que l'on nomme la " société civile " a pu participer .

 

 

1. “O Cenário Global de Segurança”:

  • Grandes tendências da segurança internacional contemporânea, Héctor Luis Saint-Pierre;
  • Guerras e doutrinas militares no século XX e em face da Nova Ordem Mundial, Francisco Carlos Teixeira da Silva;
  • As guerras interestatais são coisa do passado?, Domício Proença Júnior;
  • Guerras de quarta geração ou mais uma falácia travestida de sapiência?, Luiz Eduardo Rocha Paiva;
  • A China e o sistema internacional de segurança, Henrique Altemani de Oliveira;
  • O futuro das operações de paz das Nações Unidas, Antonio Jorge Ramalho da Rocha;
  • Blocos regionais, democracia e conflito, Renato G. Flôres Jr.

2. “Desafios Contemporâneos de Segurança”:

  • O conceito de segurança climática: reflexos para os países em desenvolvimento, Sergio Amaral;
  • Dever de proteger ou nova forma de intervencionismo?, Gelson Fonseca Jr.; Soberania e intervenção em questões ambientais, Aldo Rebelo;
  • Terrorismo catastrófico: inimigo real ou imaginário?, Eugenio Diniz;
  • A proliferação de armas de destruição massiva: mito ou realidade?, William Waack;
  • O futuro das armas nucleares, Rex Nazaré Alves;
  • O avanço da tecnologia militar e a compressão do espaço estratégico em escala global, Mário Alberto de Almeida, Daílson Mendes de Oliveira e Tarcísio Takashi Muta;
  • A militarização do espaço: desafios para as potências médias, Cleonilson Nicácio Silva.

3. “A Circunstância Regional de Segurança”:

  • Recursos naturais e conflito na América do Sul, Marco Aurélio Garcia;
  • El espacio sudamericano como “zona de paz” a preservar frente a factores de turbulencia intra y extra-regionales, Fabián Calle;
  • Segurança internacional na América do Sul, Monica Herz;
  • O Conselho de Defesa Sul-Americano e sua instrumentalidade, Marcos Vinicius Pinta Gama; e
  • É viável a formação de um cluster de indústrias de defesa na América do Sul, Marcelo Odebrecht.

4. “Perspectivas Brasileiras de Segurança”:

  • Vulnerabilidades do atual desenvolvimento brasileiro: esboço de diagnóstico e de indicação de políticas de superação, Luiz Alfredo Salomão;
  • Diplomacia, defesa e a definição política dos objetivos internacionais: o caso brasileiro, Maria Regina Soares de Lima;
  • As capacidades militares necessárias, Alberto Cardoso;
  • O papel do Congresso nas questões de defesa: entre a abdicação e o comprometimento, Octavio Amorim Neto;
  • Defendendo o pré-sal, Julio Soares de Moura Neto;
  • Construindo hipóteses de emprego na Amazônia, Eduardo Villas Bôas; Financiamento de longo prazo em defesa, Ibsen Pinheiro e
  • Estratégia Nacional de Defesa (END), Raul Jungmann.

5. “As Realidades Regionais de Segurança”:

América Central e do Norte

  • As realidades regionais de segurança: a recriação da Quarta Esquadra e seu significado, José Alberto Accioly Fragelli;
  • O narcotráfico e a segurança nacional mexicana, Alberto Pfeifer;

África

  • A presença da China na África, Williams Gonçalves;
  • O Atlântico Sul e a costa ocidental da África: os interesses brasileiros e a questão energética; José Sergio Gabrielli;

Europa

  • O futuro da Otan, Darc Costa;
  • A França e a sua inserção na segurança européia, Antônio Carlos Lessa;

Oriente Médio

  • Perspectivas de resolução dos conflitos no Oriente Médio, Reginaldo Nasser; Armas nucleares no volátil Oriente Médio: algumas interpretações, Márcio Scalercio;

Ásia-Pacífico

  • A China como potência militar global: se, quando e como?, Severino Cabral; e
  • As opções estratégicas do Japão, Carlos Lessa.

Bonne lecture !

 

 

 

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #Geopolitique

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