geopolitique

Publié le 28 Avril 2010

 

 Le Portugal  renoue avec son tropisme maritime en présentant son projet d'extension de son plateau continentale devant les Nations-Unies . La possibilité de réserves d'hydrocarbures dans la zone revandiquée est intéressante à l'heure ou la solvabilité de la dette portugaise est remise en cause par certaines agences de notation financière .

 

Le Portugal  a présenté le 13 avril dernier devant lacommission des Nations Unies sur les limites   du plateau continental  les bases juridiques , scientifiques et techniques pour l'extension de son plateau continental  . La délégation portugaise de la Missão para a Extensão de Plataforma Continental  , une structure dépendante du Ministère de la Défense créée en 2005 ,  est dirigée par l'océanographe Manuel Pinto de Abreu.

 

Les revandications portugaises feront l'objet " d'un examen technique en profondeur  " a déclaré l'actuel président Brésilien de la commission , Alexandre Tagore Albuquerque .

Toutefois cette commission ne rendra son avis qu'en 2012 car elle ne réunit que deux fois par an .

Les premiers travaux de la  Task Force  portugaise pour la délimitation du plateau continental ont commencé en 2009 .

Avec l'aide d'un robot sous-marin capable de descendre jusqu'à 6000 m de profondeur des échantillons du fond marin ont été prélevés pour être misen corrélation avec les résultats d'un dossier de 30 000 pages obtenus lors de campagnes d'exploration précédentes .

Ces prélevements ont été principalement effectués à proximité de l'achipel des Açores et de Madère .

Les 18 derniers mois de recherches ont révélés des surprises comme l'existence d'une structure géologique ovoïdale et étoilée au large des Açores qui suscite l'hypothèse de réserves d'hydrocarbures .

Concernant la présence d'hydrocarbures dans la zone revandiquée , l'océanographe Manuel Pinto de Abreu qui dirige la délégation portugaise devant les Nations-Unies a déclaré :

" Ce que nous avons detecté , c'est qu'il existe des indices qu'il peut y avoir divers types d'hydrocarbures . Ces zones son trés répendues dans la totalité de l'espace de la plateforme continentale étendue [ revandiquée par le Portugal NDLR ] ."

" Nous savons qu'il ya des hydrocarbures , ils existent , il faut voir maintenant sous quelle forme et quelles sont les conditions d'exploitation " .

Il a toutefois souligné que les travaux entrepris pour définir les revandications portugaises ne sont pas des travaux de prospection de ressources minières [ hydrocarbues ou autres comme le Cobalt  ]  et que ces travaux de prospection devront être menés  dans les années à venir pour prouver avec certitude leur existence .

Il estime une durée de trois ans pour trouver des indices certains  de la présence d'hydrocarbures et prés de 10 ans pour développer leur exploration .

L'océanographe a aussi souligné la possibilité d'autres ressources dans cette zone comme les ressources biologiques [ mico-organismes ] qui pourraient servir de base à une " technologie bleue " au Portugal .

 

 

Si les revendications portugaises sont approuvées et sa ZEE étendue à 350 miles , le Portugal aurait le plateau continental  un des  plus étendus au monde aprés celui des Etats-Unis et de la France .  

 

 Source :Portugal defende na ONU aumento da plataforma continental  - Article de la RTP du 13 avril 2010 via le site Plano Brasil .

 

 

Liens conseillés :

 

Blog " Missao Alargar Portugal "

Journal de bord de la mission " Alargar Portugal " EMEPC/Açores/G3/LUSO/2008

 

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Publié le 27 Avril 2010

OSLO, 27 avril - RIA Novosti

La Russie et la Norvège sont parvenues à un accord sur la délimitation des espaces marins en mer de Barents et dans l'océan Arctique, a annoncé mardi le premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, lors d'une conférence de presse avec le président russe Dmitri Medvedev.

"Notre rencontre qui vient de prendre fin a abouti à un accord entre sur la ligne frontalière en mer de Barents et dans l'océan Arctique. C'est très important", a indiqué le premier ministre.

Moscou et Oslo sont depuis près de quarante ans en négociations sur leur frontière maritime: près de 145.000 km carrés sont considérés comme un espace litigieux.

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Publié le 26 Avril 2010

Les questions énergetiques et la délimitation des frontières maritimes dans la " zone grise " de la Mer de Barents seront les principaux points de discussion entre le Prèsident Russe Dmitri Medvedev et les officiels Norvègiens lors de sa visite à Oslo les 26 et 27 avril 2010 .

Lundi le président Russe rencontrera la Reine Sonia et le président du parlement Norvègien  Dag Terje Andersen . Mardi il rencontrera le premier ministre Norvègien Jens Stoltenberg.

 

 

" Parmis les points clefs il y aura la coopération dans les sphères de l'énergie , de la pêche , la protection de l'environnement , la sécurité nucléaire . Une attention spéciale sera accordée sur les dossiers concernant les discussions sur la la délimitation des zones maritimes dans la Mer de Barentset l'Océan Arctqiue " a annoncé à la veille de son départ l'aide présidentiel Serguei Prikhodko .

Il a annoncé que le projet de Chtokman est au centre de la coopération énergetique Russo-Norvégienne .

D'autres dossiers comme la sécurité Européenne , les relations OTAN-Russie seront abordés .

De nompbreux accords bilatéraux doivent être signés afin de revivifier un commerce transfrontalier en forte récession depuis un an et demi . [ 1 ]

Concernant la délimitation frontalière dans la Mer de Barents , le Président Medvedev s'est déclaré trés confiant sur la résolution du conflit . Il a souligné que non seulement le plateau continental doit être partagé mais les ZEE délimitées .

" Une solution pragmatique doit être trouvée qui plus tard ne sera contestée ni par aucune des parties , ni par les représentants des milieux d'affaires dans les deux pays "

[ 2 ]

 

Liens :

[ 1 ] Medvedev heads to Norway to discuss energy, maritime borders - Depêche de Ria Novosti du 26 avril 2010 .

[ 2]Historien om Norge og Russland er ingen dårlig historie - Article de l'Aftenposten du 26 avril 2010 .  

 

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Publié le 25 Avril 2010

Selon le professeur Oleg Pokrovsky  de l'observatoire de géophysique Voeikov le développement de l'arctique pourrait être empêché par une tendance à un " refroidissement global " plutôt que celui d'un " réchauffement global " .

 

Cette tendance aurait débuté en 1998 et un possible retour aux minimas des années 1950-1960 est a envisager .

" Tous les paramètres du système climatique affichent des tendances négatives [ à la baisse ] . Les politiciens qui parient sur le réchauffement global perdront beaucoup " at'il déclaré lors d'une conférence sur les régions polaires .

 

" Nous ne connaissons pas tous les phènomènes . Le système climatiqueest extrêmement compliqué et le GIEC n'est pas la plus haute autorité sur la question ".

 

Le scientifique explique les erreurs de calculs sur les prévisions climatiques par le fait que les stations climatiques , principalementa ux Etats-Unis , sont situées trop près des zones urbaines qui sont sous l'effet des microclimats urbains dont la température est plus élevée .

Le professeur Oleg Pokrovsky met en garde qu'un refroidissement global remettrait en question la course aux richesses du plateau continental arctique .

 

" Les voies maritimes septentrionales vont être prises par la banquise et il sera impossible de les emprunter sans l'emploi de brise-glaces . Le développement du plateau continental [ arctique ] devra faire à de gros problèmes " .

 

 Les derniers relevés effectués sur la station antarctique Brésilienne de Comandante Ferraz  - Estação Antártica Comandante Ferraz (EACF) - située dans le Nord de la péninsule Antarctique semblent confirmer les prévisions du professeur Oleg Pokrovsky .
Les données recueillies ces 14 dernières annèes y indiquent une tendance à la baisse de

 0.6°C par décade .[ 1 ]

  

 

Liens :

Arctic research may be threatened by global cooling - scientist - Depêche de Ria Novosti du 23 avril 2010 .

 

Article associé

[ 1 ] Un groupe de scientifiques Brésiliens et Etasuniens prévoit une nouvelle ére glaciaire .

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Publié le 23 Avril 2010

EREVAN, 22 avril - RIA Novosti

La coalition au pouvoir en Arménie a annoncé jeudi au sein de l'Assemblée nationale la nécessité d'exclure de l'ordre du jour la ratification des protocoles de normalisation arméno-turque, rapporte le service de presse du parlement.

Le 10 octobre 2009 la Turquie et l'Arménie ont signé à Zurich les protocoles sur l'établissement des relations diplomatiques et le développement des relations bilatérales.[ 1 ]

Après la signature, les documents devaient être ratifiés par les parlements des deux pays.

L'Arménie et la Turquie n'entretiennent pas de relations diplomatiques bilatérales depuis l'indépendance de l'Arménie en 1991, et la frontière commune entre les deux pays est fermée depuis 1993 à l'initiative d'Ankara. Cette inimitié s'explique, entre autres, par le soutien d'Ankara à la position azerbaïdjanaise sur le conflit du Haut-Karabakh et par la réaction violente de la Turquie à la reconnaissance internationale du génocide arménien de 1915 dans l'Empire ottoman.

 

 

Liens :

[ 1 ] Turkey, Armenia sign historic peace accord  - Secretary of State Clinton, Swiss intervene to help broker solution  - Article de msnbc du 10 octobre 2009 .

 "No problem, they signed," quipped French Foreign Minister Bernard Kouchner.

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Publié le 23 Avril 2010

Même s'il reconnait que les discussions sur le réglément du litige de la frontière maritime dans la " Zone Grise " [  Grey Zone - voir carte ] de la Mer de Barents , le MAE Norvégien exclu tout accord sur ce sujet lors de l aprochaine visite du Président Dmitri Medvedev en Norvége les 26 et 27 avril 2010 .[ 1 ]

Des analystes avaient interprété une visite impromptue du Premier Ministre Vladimir Poutine en Norvége comme le signe que la signature d'un accord serait imminente .[ 2 ]

Le MAE Norvégien a souligné que depuis 2005 les négociations pour la résolution de ce conflit avancent : " Nos négociateurs rapprochent les rives du fossé .Chaque jour nous nous rapprochons ....mais .. c'est une longue histoire " .

 

Jonas Gahr Stoere a aussi rejeté l'idée que la Norvège pourrait céder sous la pression de la necessité de trouver de nouveaux gisements face à une Russie qui dispose de réserves supérieures et rejette " poliment " l'offre Russe d'exploiter en commun la zone contestée par les deux états préférant " la predictabilité  d'une frontière " .

Le MAE Norvègien se félicite du développement de la colalboration Russo-Norvégienne dans la région , en particulier en ce qui concerne le braconnage dans la Mer de Barents .

 

Aprés sa visite en Norvège , le président Dmitri Medvedev doit se rendre au Danemark .

 

Liens :

[ 1 ] INTERVIEW-Norway moving closer to Russia border deal  - Depêche de Reuters du 22 avril 2010 .

 

Article associé :

[ 2 ] URGENT : Vers un possible accord Russo-Norvègien sur la Mer de Barents ?

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Publié le 22 Avril 2010

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Publié le 21 Avril 2010

Alors que la Russie cherche à développer son agriculture pour devenir un acteur majeur du marché mondial des céréales [ 1 ] , le directeur général de Fosagro Maxim Volkov vient d'envoyer une lettre au Premier Ministre Valdimir Poutine ou il invite le gouvernement Russe à prendre le contrôle de 20% des actions de cette société en les rachetant au prix du marché .

Les mines de phosphates d' Apatit dans la péninsule de Kola [ Arctique Russe ] constiuent un atout essentiel pour l'agriculture Russe et revêtent un caractère stratégique en assurant une part importante de la production Russe  .[ 2 ]

  Au mois de février  2009 , une décision judiciaire avait accordé à l'Agence Fédéral de gestion des biens publics 26, 7% des actions de FosAgro détenus par des sociétés écrans , dont Menatep , fondées par les escrocs Mikhail Khodorkovsky et Platon Lebedev .

 

Liens :

[ 2 ] Премьерский обмен - Article de Vedomosti du 16 avril 2010 .

 

Article associé :

[ 1 ] Geopolitique des ressources - céréales : La Russie remporte la course au blé devant les Etats-Unis

[ 2 ] Les richesses minérales prouvées de la péninsule de Kola s'accroisent ....et attirent les convoitises .

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Publié le 18 Avril 2010

Source : Le Figaro .

 

Pour la première fois de son histoire, la production russe de blé va dépasser celle des Etats-Unis sur la campagne 2009-2010. Pour la Russie, cette performance est le premier résultat d'une stratégie agricole renforcée.

C'était l'un des volets de la rivalité entre les Etats-Unis et l'URSS pendant la guerre froide. La course à la production agricole entre les deux pays revient sur le devant de la scène, 19 ans après la chute de l'URSS. En effet, pour la première fois de son histoire, la Russie atteint son objectif: dépasser les Etats-Unis en termes de production de blé. D'après les chiffres du département américain de l'agriculture (USDA), la Russie devrait produire, sur la campagne 2009-2010, près de 61,700 millions de tonnes contre 60,314 millions pour les Etats-Unis. L'écart est léger mais assez significatif pour donner une dimension historique à l'événement.

«La Russie va se satisfaire de cette revanche après s'être fait dépasser par les Etats-Unis en tant que premier producteur mondial de gaz en 2009», explique Arnaud Dubien, spécialiste de la Russie à l'Iris. Mais pour les observateurs, la nouvelle relève presque de l'anecdote au regard des objectifs à long terme que se donne la Russie. «La vulnérabilité alimentaire est une question sensible pour la Russie. Il est question de sécurité stratégique», note Arnaud Dubien.

Le regain d'intérêt de l'administration russe pour le secteur agricole témoigne bien de l'enjeu stratégique. L'agriculture avait été abandonnée par le gouvernement à la suite de la chute de l'URSS.

 L'effondrement de la production était telle que le pays a du obtenir une aide alimentaire de l'Union européenne fin 1998. En 2005 la prise de conscience s'opère. Vladimir Poutine fait de l'agriculture un pilier du développement de son pays. Deux ans plus tard, il lance un plan quinquennal basé sur des crédits aux fermiers, et doté de 551 milliards de roubles (13,7 milliards d'euros). Les oligarques sont appelés à contribution. Vladimir Potanine, cofondateur du géant Norilsk Nickel, est l'un d'entre eux.

Le successeur de Vladimir Poutine, poursuit sur cette lancée. Lors d'un forum à Saint-Pétersbourg le 5 juin 2009, Dmitri Medvedev a replacé le blé «au centre de la vie». «En mettant en œuvre des méthodes intensives dans l'agriculture, en en utilisant les bonnes techniques de culture du blé et en portant le rendement à 24 quintaux à l'hectare, nous pouvons produire 112 à 115 millions de tonnes de blé par an. Et jusqu'à 133 à 136 millions de tonne en mettant en exploitation des surfaces cultivables supplémentaires», a-t-il expliqué.

Pour les analystes du marché du blé, ces objectifs ne surprennent pas. «La Russie est déjà le quatrième plus gros producteur. En 2010, le pays devrait être le troisième exportateur, tout juste derrière l'UE», prévoit Nicolas Fragneau gérant d'Amundi Funds Global Agriculture. Actuellement, l'Union européenne occupe la première place sur le podium des producteurs (138,143 millions de tonnes) devant la Chine (114,500) et l'Inde (80,680).

Gros producteur, la Russie souffre encore d'une position moins affirmée à l'exportation. Mais le gouvernement russe est à l'oeuvre pour y remédier. «La Russie construit des ports, des silos pour stocker. Elle est en train de régler tous ses problèmes d'infrastructures. Déjà, depuis le 1er juillet 2009, début de l'actuelle campagne, ses exportations atteignent 12 millions de tonne», constate Michel Portier, gérant d'Agritel. Ces investissements sont évalués par le gouvernement russe à une fourchette de 50 à 100 millions de dollars d'ici 2011.

Les Etats-Unis et l'UE voient d'un œil peu rassurant le développement de la Russie sur le marché. Le pays de Dmitri Medvedev leur grignote déjà du terrain dans leurs chasses gardées naturelles, notamment l'Egypte, premier importateur au monde de blé. «La Russie a remporté l'essentiel du marché avec 420.000 tonnes vendues depuis notre précédent état des lieux», [ 4 ] constatait amèrement FranceAgrimer dans son rapport mensuel de février dernier. Le marché asiatique est aussi ciblé par la Russie avec pour objectif la construction d' «un couloir oriental de développement». [ 2 ] - [ 3 ]

Alors que FranceAgrimer fait état d'une «concurrence toujours agressive», les analystes dressent leurs constats : «le blé russe est moins cher car il y a moins de charges. Le seul moyen pour l'UE est d'être aussi compétitive parce qu'il va falloir compter sur les russes», tranche Michel Portier. De leurs côtés, les fermiers américains régissent à la concurrence en privilégiant d'autres cultures. Le dernier rapport d'emblavement de l'USDA montre que les Etats-Unis devraient semer moins de blé (-9%) et davantage de maïs (+3%) et de graines de soja (+1%) cette année comparé à l'an dernier.

La Russie, confortée par son potentiel inexploité, n'est pas prête à en rester là. Le pays est doté de 40% du tchernozioms mondial, ces terres noires très grasses et très fertiles. «20 millions d'hectares, inutilisés depuis 1991 pourraient être réintroduits dans la production», annonçait Dmitri Medvedev l'an dernier. Selon Arnaud Dubien, «avec l'arrivée de dirigeants proches de Moscou, comme en Ukraine, un cartel de blé post soviétique pourrait se constituer, avec en plus le Kazakhstan. Il pourrait alors devenir le grenier du monde ». [ 1 ] -[ 5 ]

 

 

Liens :

  [ 1 ] L'Occident redoute un "Céréalprom" - Article de Ria Novosti du 7 aout 2008 .

 

  [ 2 ] Blé: la Russie lorgne sur le marché de l'Asie du Sud-est

  [ 4 ] Incident avec du blé russe en Egypte: concurrence entre intermédiaires locaux (exportateur)

  [ 5 ] La Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan sur le point de former un pool céréalier

  [ 5 ] Céréales: la Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan pourraient contrôler un quart du marché mondial (vice-ministre)

 

Céréales russes: vers des livraisons à la Mongolie et au Nicaragua (ministre)

 

 La Russie pourrait exporter 25 millions de tonnes de céréales en 2010 (officiel)

 

 

 

Articles associés :

 [ 3 ] Go East Young Man : Un plan de développement pour la Sibérie .

 

Robert Louis Dreyfus , Marseille , la Mer Noire , le blé , un " CerealeProm " et la lutte pour les ressources agricoles .

 

Géopolitique des ressources : La Russie pourrait exporter 25 millions de tonnes de céréales en 2010.

 

 

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Publié le 18 Avril 2010

 

 

 

 

Abstract :

Brazilian scientists said they discovered the world's largest aquifer in the north,

  an underground reservoir of fresh water which covers the states of Amazonas, Pará and Amapá, local media reported.

According to experts of the Federal University of Pará (UFPA), the characteristics of the new reserve, called Alter do Chao Aquifer, is greater in volume than the Guarani aquifer, considered the world's largest and covers much of Latin South.

 

Des chercheurs de l'Université Fédérale du Para - UFPA -  [ Belem - Brésil ] auraient découvert ce qui serait le plus grand aquifére du monde , dépassant en réserve l'aquifère Guarani situé dans le Sud du pays .

Cette réserve qui s'étend en partie sous les états du Para , de l'Amazonas et de l'Amapa a été baptisé provisoirement " Aquifero Alter do Chão " du nom de la ville située près de Santarém .

 

 

" Nous avons des études ponctuelles et des données diverses collectées durant 30 ans qui nous permettent de dire qu'il s'agit de  la plus grande réserve d'eau douce souterraine de la planète . Elle est plus épaisse que l'Aquifère Guarani considéré par la communauté scientifique mondiale comme le plus grand aquifère du monde "

 

a affirmé Milton Matta géologue de l'UFPA .

 

" La capacité de l'aquifère n'a pas été établie . Les données préliminaires indiquent qu'il s'étend sur une surface de 437,5 Km2 et une épaisseur moyenne de 545 mètres . Il est plus petit en superficie que l'aquifère Guarani mais plus important en épaisseur "

 

 

 

 

 

Milton Matta cite la porosité de la roche comme un des paramètres pour estimer la capacité de l'aquifère . " La roche y est très poreuse , ce qui indique une grande capacité de réserve . De plus la perméabilité - la connexion entre les pores de la roche - est elle

 aussi élevée "

 

Selon le géologue même si l'aquifère n'a pas encore été précisemment cartographiè celui-ci alimente en eau toute la ville de Santarèm et presque toute la ville de Manaus

" Le débit des puits forés dans la région de l'aquifère est un autre indice que sa réserve est trés grande "

 

  Avec le gisement pétrolier off-shore de Pre-Sal dont les réserves apparaissent de jour en jour plus prometteuses , les aquifères Guarani et Alter do Chao donneraient au Brésil des réserves inégalées au monde pour ces deux ressources indispensables au développement humain .

Cette découverte pose aussi la question de la protection de cet aquifère vis à vis de prédateurs extérieurs .

 

Source : Depêche de l'agence Estado   AE - Agência Estado du 11 avril 2010

Aquífero descoberto no Norte seria o maior do mundo

 

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