psyops - guerre secrete

Publié le 16 Août 2011

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 Bulletin n° 230 –Semaine 32 -2011

La tuerie d’Utuya a fourni à divers commentateurs l’occasion de mettre l’accent sur certaine traits de la politique étrangère de ce pays vaste par la taille mais peu peuplé et que l’exploitation des ressources pétrolières et gazières sous marines a considérablement enrichi. Ont été soulignés l’implication forte et régulière des divers gouvernements sociaux-démocrates dans le soutien à la lutte du peuple palestinien pour la reconnaissance de son droit à un Etat. Les accords d’Oslo même s’ils ont constitué réellement un leurre diplomatique et politique visant à faire croire à l’OLP qu’une négociation entre égaux avec Israël était possible n’en demeurent pas moins un symbole de l’implication norvégienne dans ce conflit. La diplomatie norvégienne s’est également impliquée dans la recherche d’une issue politique dans le conflit entre le gouvernement Sri Lankais et les Tigres Tamouls insurgés. Sans succès là non plus.

Mais ces interventions qui semblent ressortir d’une certaine neutralité internationale dans des conflits très éloignés de son territoire et de ses intérêts économiques directs ne peuvent masquer la position géopolitique de la Norvège où ce qui prédomine est moins l’appartenance à l’Europe scandinave que le voisinage avec l’URSS et aujourd’hui encore avec la Russie.

La Russie et la Norvège  ont une frontière commune de prés de 200 kilomètres et sont voisins sur des milliers de kilomètres dans la zone maritime arctique avec chacun un archipel d’appui : le Spitzberg côté norvégien et l’archipel François-Joseph côté russe.

Il était donc inévitable que la petite monarchie constitutionnelle norvégienne devienne dés les débuts de la guerre froide un bastion avancé  de l’OTAN,  occupant au Nord dans le dispositif d’encerclement occidental de l’URSS  la place qu’occupait au Sud la Turquie. Aussi la Norvège a-t-elle rejoint l’OTAN dés 1952 et il a fallu la folle aventure franco-britannique de Libye pour que pour la première fois la Norvège, qui avait fait preuve jusqu’alors d’une grande fidélité à l’OTAN retire sa participation à une opération militaire agressive de l’OTAN.

La Norvège conservait en même temps une certaine autonomie politique puisque, à l’inverse de ses voisins scandinaves, elle a, tout en ayant entrepris dés 1962 des démarches pour y adhérer  à l’Union Européenne refusé de le faire.

L’URSS et le Pacte de Varsovie disparus, la Norvège  toujours membre de l’OTAN, s’est retrouvée, à l’inverse de la Turquie, dans son face à face géographique traditionnel avec la Russie. Très progressivement les rapports avec le grand voisin se sont détendus et la tuerie d’Utuya est intervenue dans une période où ces rapports étaient en train de prendre un tour très concret dans le cadre d’une coopération souhaitée par les deux protagonistes.

 Il a fallu d’abord régler les contentieux frontaliers restés sans solution pendant la guerre froide. Il s’agissait principalement de fixer une ligne de partage des eaux de la mer de Barents, question pendante depuis plus d’un siècle mais qui prend aujourd’hui une acuité nouvelle en raison des ressources en gaz naturel off-shore qui s’avèrent considérables dans cette zone.

La Norvège est déjà un important producteur de gaz naturel off shore mais elle a jusqu’à présent exploité les ressources de la mer du Nord au Sud-ouest de son territoire. L’exploitation en mer de Barents pour se développer devait nécessairement face au premier producteur mondial de gaz naturel et au géant Gazprom clarifier les zones de souveraineté respectives des deux Etats, aucun d’entre eux ne pouvant courir le risque d’investir des milliards (de couronnes ou de roubles) pour effectuer des forages dans un sous-sol qui ne serait par le sien.

L’accord recherché a été trouvé et sur deux plans : le plan politique et le plan gazier.

Sur le plan politique la Norvège et la Russie ont signé    un accord de partage des eaux de la mer de Barents. Annoncé par Dimitri Medvedev à l’occasion d’une visite officielle en Norvège en Avril 2010   , il a été signé le 17 Septembre 2010 et ratifié par les deux parlements au début de 2011. Il est donc aujourd’hui en vigueur.

Sur le plan économique un accord de coopération entre GAZPROM et l’entreprise d’état norvégienne des hydrocarbures STATOIL a été signé qui permet de mettre en commun des moyens  et des techniques parmi les plus avancées au monde en matière de recherche et d’exploitation sous-marine dans les mers froides  les deux compagnies pouvant investir en commun que le gisement soit situé dans les eaux norvégiennes ou dans les eaux russes ( ce qui devrait être le cas pour le gisement géant  de Shtokman).

Les ressources estimées de gaz naturel sous-marin dans cette zone promettent de  propulser le nouveau duopole – constitué par deux non-membres de l’OPEP - à la première place de l’économie mondiale du gaz. Un véritable bouleversement dans l’économie mondiale de l’énergie qui ne peut que susciter des réactions très  hostiles chez les grands acteurs, Etats et entreprises ,du marché  et une grande inquiétude chez les consommateurs de gaz, Europe en tête.

Que la France ait désigné un ambassadeur pour l’Arctique, en la personne de MICHEL ROCARD dont les penchants transatlantiques sont connus, est une manifestation d’inquiétude face à cette situation nouvelle et l’affichage d’un refus de s’inspirer de la politique gazière de l’Allemagne qui a elle choisi la coopération avec la Russie (voir la construction très avancée du gazoduc sous-marin North Stream reliant la Russie à l’Allemagne)

Du point de vue de la géopolitique globale l’accord Russo-norvégien bien qu’il ne règle que partiellement les problèmes de délimitation des zones économiques exclusives sur le plateau continental montre que des négociations et des accords bilatéraux sont possibles entre voisins dans le cadre des principes généraux de délimitation fixé par la Convention internationale sur le droit de la Mer dont Norvège et Russie sont signataires et viennent déranger profondément la stratégie arctique des Etats-Unis.

En effet, fidèles à leur politique d’exceptionnalité, les Etats-Unis n’ont par signé la Convention internationale sur le droit de la mer et donc sont conduits, à partir de leur faible position géographique – ils n’ont pour seul accès à l’Arctique que la côte Nord de l’Alaska - à transformer en abcès international et en conflit la question du partage des richesses pétrolières et gazières sous marines arctiques. Ils n’ont pas beaucoup d’alliés dans cette affaire puisque tous les autres riverains de l’Arctique sont signataires de la Convention internationale sur le droit de la mer et acceptent les procédures d’arbitrage mis en place par cette Convention et que même le Canada n’est pas disposé à faire de concessions à son grand voisin (dans des cas précédents de litige territorial maritime avec les Etats-Unis le Canada s’est affirmé comme très combatif pour la défense de ses droits nationaux).

Ce bref aperçu sur la position de la Norvège dans le grand partage des richesses de l’Arctique explique que, bien que membre de l’OTAN, ce petit pays  fasse grincer quelques dents dans les cercles dominants la politique énergétique mondiale  et que certains aient pu juger nécessaire de lui faire savoir que  outre ses positions pro-palestiniennes  son rapprochement avec la Russie déplaisait.

Adresser un avertissement  masqué à l’allié « indiscipliné » est une technique impérialiste éprouvée. A-t-elle été utilisée une  nouvelle fois ? La question mérite d’être posée.

 

 

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Rédigé par Comaguer

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Publié le 9 Août 2011

Selon les agence Itar-Tass et Ria Novosti , la Cour Suprême de la Fédération de Russie vient de rejeter l'appel du DPNI - Mouvement contre l'immigration illégale - en confirmant le jugement du 19 avril dernier qui rend illégal ce groupuscule sur le territoire de la Fédération de Russie . La décision prend effet aujourd'hui . La cour a motivé cette décision en montrant que les membres et les chefs politiques du mouvement ont pris part à des manifestations qui incitaient à la haine interethnique . Le DPNI est aussi accusé par les autorités Russes de propager des idées reflétant l'idéologie National-Socialiste .Les chefs politiques du DPNI peuvent toutefois encore s'opposer à cette décision en déposant une plainte contre la Fédération de Russie à la Cour Européenne des drouâdelôms à Strasbourg . Il sera intéressant de voir dans cette hypothèse quelles décisions seront prises par cette cour dont les magistrats condamnent de manière systématique la Fédération de Russie et dont l'attachement aux droits humains provoque  l'admiration de tout le " monde libre " .

  Commentant avec son homologue Finlandais à Sotchi le carnage perpétré par l'extrémiste Norvégien Anders Behring Breivik , le Premier Ministre Vladimir Poutine a déclaré :

"Là où l'Etat ne réagit pas à temps et efficacement aux défis auxquels il est confronté, l'extrémisme lève la tête"

Et d'ajouter , paraphrasant t à demi-mots Louis Antoine de Saint-Just , qu'il importait de créer au sein de la société l'intolérance à toute manifestation d'extrémisme

 

(RIA Novosti / Ilya Pitalev)

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Rédigé par DanielB

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Publié le 9 Août 2011

Présentés par le renseignement Norvégien dans le rapport Annual Threat assessment 2011 comme " particulièments violents " , les " Oranges Bruns " "Russes " vont desormais rendre des comptes à la justice Russe . Aujourd'hui à 12h00 , la Cour Suprême de la Fédération de Russie va examiner la demande en appel du DPNI - Mouvement contre l'Immigration Illégale - Движение против нелегальной иммиграции - et probablement ,  espérons le , confirmer son interdiction . Ce mouvement est qualifié par les autorités Russes comme " extrémiste " depuis une condamnation prononcée le 19 avril dernier et figure dans une liste d'organisations considérées comme attentatoires à la sécurité de l'Etat Russe au même titre que les groupuscules terroristes Caucasiens .

 

D'un autre côté l'enquête portant sur les troubles insurrectionels à caractère raciste qui sont survenus le 11 décembre 2010 sur la Place du Manège à Moscou ainsi que dans d'autres villes de la Fédération de Russie est terminée . Elle confirme  la mise en inculpation le 27 juillet dernier de cinq individus . Parmi ceux-ci on peut noter la présence d'un Biélorusse - ce qui confirme l'immixion de puissances étrangères dans la genése de ces troubles - d'un membre de " l'Autre Russie " [ site ] et un autre de " Stratégie 31 "[site ]  , groupuscules présentés comme " l'opposition démocratique Russe " par les mediats occidentaux !

 

  Accusés d'avoir commis 27 meurtres entre 2007 et 2008, cinq néo-nazis "Russes" ont été condamnés le 10 juillet 2011 à Moscou à la détention à perpétuité. Parmi eux Lev Molotkov leader de l'Union nationale-socialiste interdite pour extrémisme depuis février 2010 sur décision de la Cour suprême russe.

 

Lev Molotkov "représente un danger extrême pour la société", avait déclaré le juge du tribunal de Moscou Nikolaï  Tkatchouk. Selon le texte du jugement, les militants ont tué à Moscou, à coups de marteau, avec des couteaux ou des battes de base-ball des personnes "d'apparence non slave". Autant de meurtres "planifiés comme des actes de nettoyage de la Russie".

Le terrorisme faisait également partie des chefs d'accusation de ce procès à l'issue duquel sept autre militants ont été condamnés à des peines allant de 10 à 23 ans de prison. En effet, les militants ont été accusés d'avoir  tenté de fabriquer  des explosifs pour commettre  un attentat dans une centrale électrique dans la banlieue de Moscou.

Sept autres militants ont été condamnés à des peines allant de 10 à 23 ans de prison.



Certains groupuscules identitaires Français - [ Lien ] , [Lien ] et [ Lien ] -  apportent régulièrement leur soutien à ces groupuscules nazistoïdes " Russes" en les présentant comme des " patriotes Russes  " . Il s'agit là d'une méconaissance flagrante de la société Russe et/ou d'une escroquerie intellectuelle . Le " nationalisme Russe " qui s'incarne dans un parti comme " Russie Unie " [ site ] ou des organisations de jeunesse comme " Nashi " [ site ] et la " Jeune garde "[ Site ]  n'est pas un nationalisme xénophobe , raciste et ethno-différentialiste mais un nationalisme d'état - un stato-nationalisme - qui prône l'union de toutes les composantes ethniques , culturelles , nationales et religieuses de la Fédération de Russie .



Moscou: perpétuité pour le leader d'une bande de skinheads



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Rédigé par DanielB

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Publié le 23 Juillet 2011

Tant le modus operandi que les cibles et le timing laissent penser que l'attentat commis hier à Oslo ne relève pas de l'attentat terroriste [ Islamiste ] sui generis mais bien de l'attentat politique et même de l'assassinat politique - de tentative - avec pour cibles le Premier Ministre Jens Stoltenberg et le Parti Travailliste -Arbeiderpartiet  . Cet attentat a été commis  avec la volonté évidente de minimiser les dégats collatéraux à ces deux cibles , en particulier en choisissant une période de la semaine ou l'espace urbain autour des bâtiments gouvernementaux était quasi-désert tandis que la fusillade sur l'île d' Utøya  ne pouvait que frapper des militants du Parti Travailliste ou des sympathisants puisque celle-ci est la propriété d'une assocaition de jeunes travailleurs lièe au Parti Travailliste  . On est en effet bien loin de la stratégie du " terrorisme international " [ Islamiste ] qui vise à frapper de manière anonyme les foules afin que celles-ci se retournent contre leurs chefs politiques .  Les moyens déployés lors de cet attentat politique , la simultanéité des attaques montrent que qu'il n' a pas pu être commis par un groupe inexpérimenté - et à fortirio par un marginal ou un loup solitaire - mais par des personnes au fait des techniques des explosifs et des actions de commandos . Ces attentats ont béneficié d'une sérieuse préparation tant sur le plan du renseignement -  Jens Stoltenbeg se trouvait bien a proximité de l'explosion et son bureau a été détruit -  que de la logistique .

En partant de l'hypothèse de l'attentat politique dans un état Scandinave , on pense immédiatement à celui qui a visé Olof Palme le 18 février 1986 . À la fois pragmatique et homme de conviction ,Olof Palme mena une politique internationale courageuse pour certains ,risquée pour d'autres [ notamment contre la guerre du Viet-Nam , l'apartheid et la prolifération  des armes nucléaires ] . Il provoqua la rupture des relations diplomatiques entre la Suède et les États-Unis pour avoir participé personnellement, en tant que ministre, à une manifestation d'opposants à la guerre du Viêt-Nam. Durant la crise des missiles , il prit fermement position contre le déploiement des missiles Pershing  américains en Europe, ce qui le rapprochait de l'URSS .

 Or si l'on prend tant les prises de position en matière de politique internationale que les personnalités , Olof Palme et Jens Stoltenberg , le Parti Travailliste et le Parti Social Démocrate présentent des similarités beaucoup plus grandes qu'il n' y paraît . Bien sûr , la principale différence entre la Norvège et la Suède est que la première est un des piliers de l'OTAN tandis que la seconde ne fait pas partie de l' Alliance .Mais une politique étrangère pro-active et indépendante sur plusieurs dossiers semble avoir provoqué des irritations du côté de la diplomatie Etasunienne et Atlantiste .

Cette grille permet non pas de désigner les coupables ou les commanditaires mais permet de s'affranchir de la traditionelle " analyse " - Norvége - Islam - Afghanistan - Libye aussitôt mise en avant par les " experts " aprés l'annonce de l'attentat . J'ai donc choisi la grille Norvège - Russie - Defense anti missile - OTAN et j'ai utilisé les cablegates en provenance de l'ambassade d' Oslo .

1- Il est reproché à Jens Stoltenberg , au Parti Travailliste et à la MD Anne-Grete Strom-Erichsen de s'opposer au projet de bouclier anti-missiles tout comme Olof Palme s'était opposé au déploiement des missiles Pershing .

ID
08OSLO72
SUBJECT
NORWAY STANDING ALONE AGAINST MISSILE DEFENSE
DATE

2008-02-12 09:02:001. (C)

Summary: Norway remains opposed to U.S. plans for missile defenses and was the only NATO ally to publicly express skepticism over these plans during the recent Defense Ministerial in Vilnius. Defense Minister Anne-Grete Strom-Erichsen told the media that Norway doubts the need for missile defense and believes it could lead to an arms race. Responding to Ambassador Whitneys observation that it is unusual for Norway to block consensus in NATO, Strom-Erichsen stated that the GON has not yet decided on its approach to this issue (including whether to use its veto) at the Foreign Ministerial or the NATO summit in Bucharest. In a February 11 meeting with Ambassador Whitney, MFA State Secretary Raymond Johansen said that the GON is constrained on this issue but wants to frame the issue in such a way that they can keep from having to block it in NATO. The USG should point out that GON persistant and public support for Russias line on missile defense is troubling even if Norway eventually allows U.S. and NATO goals. End Summary

Alone in NATO: Public Opposition to Missile Defense
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¶2. (SBU) The Norwegian Defense Minister, Anne-Grete Strom-Erichsen, was the only Defense Minister to publicly oppose the U.S. plans for missile defenses against long-range missiles during the Vilnius Defense Ministerial. Repeating oft stated doubts over the threat and claiming that this system would create an arms race, Strom-Erichsen appeared surprised that the GON was alone in this public skepticism.

¶3. (SBU) Missile defense has been a hot issue for the GON, primarily because of the Socialist Lefts (SV) presence in the governing coalition. SV succeeded in inserting a commitment to oppose missile defense plans in the coalitions government platform (the Soria Moria document). Reluctant to break this commitment (and risk splitting the coalition) and generally skeptical of U.S. policies and goals (reftel A), the GON has been vocally opposed to missile defense plans, despite strong USG efforts to present information on the threat and the system, including visits by Ambassador Nuland, General Obering, journalist tours, and extensive outreach by Ambassador Whitney and other embassy officials

¶8. (C) Ref A noted the need to counter negative trends in bilateral relations. Missile defense is a good place for us to continue to stress the potential cost of Norways policies. Even if Norway eventually accomodates U.S. and NATO priorities on missile defense, the long, public campaign parroting Russias arguments has been damaging, something increasingly noted in Norway and the U.S

2 - Il est reproché à Jens Stoltenberg de favoriser une politique de rapprochement avec la Russie qui prend trop en compte les interets Norvégiens face à ceux de l' Alliance . De la même manière on avait reproché à Olof Palme sa proximité avec l' URSS .

ID
07OSLO658
SUBJECT
PM STOLTENBERG´S RUSSIA TRIP: GRADUAL GAINS IN THE
DATE

2007-06-18 11:39:001.

(SBU) Prime Minister Jens STOLTENBERG,s June 7-10 visit to Russia produced progress on Norwegian priorities in the Barents region. Despite some controversial statements on missile defense and some public criticism of Russia,s human rights record, STOLTENBERG,s visit was primarily characterized by some successes for Norway,s High North priorities, including resolution of a small part of Norway,s disputed sea-border with Russia and new Russian commitments on safety and economic development of the Barents Sea region. This result will likely encourage the government to continue Norway,s enthusiastically positive approach to Russia, downplaying tensions over security matters within NATO and other negative aspects.4. (C) Perhaps the most controversy of the visit was generated by a quote on missile defense STOLTENBERG made while in Murmansk. STOLTENBERG called on the U.S. and Russia to discuss missile defense, and said it was important for both sides to reduce harsh rhetoric and to avoid a new arms race. He continued to say that Norway has all along been skeptical of missile defense plans and would not allow missile defenses in Norway. Russian suspicions of the Vardoe radar site in northern Norway and false complaints about its supposed use in U.S. missile defense plans were a staple of past meetings of Norwegian and Russian leaders and continue to be a sub theme of Russian complaints about U.S. missile defense plans at NATO. However, during this visit the radar was not directly raised by either side.

And Gets Criticized
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¶5. (U) Norwegian media reaction to STOLTENBERG,s statement was critical, with editorials in Norway,s largest paper castigating STOLTENBERG for expressing his criticism of U.S. missile defense plans while in Russia, while not even mentioning Putin,s strong threats against NATO. The paper stated that the PM,s criticism of the U.S. on such a sensitive issue, without any balancing criticism of Russia, creates an impression of Norwegian servility towards Russia and shows that Norway is intimidated. The paper called for the PM to speak out against Putin,s harsh rhetoric, and make clear that Russia does not have veto power over missile defense plans in NATO countries. The editorial also stated that U.S. plans are no threat to Russia and that if the PM needs to criticize missile defense because of internal governmental reasons he should do so in another place than Russia. The Prime Minister,s office and the MFA have claimed that the PM,s comments reported in international media were taken out of context and that he intended to promote dialogue and make clear that Norway would not be used for any missile defense systems. See ref a for more the GON approach to Missile Defense.

Likely Results: Confirmation of Norways Current Russia Policy --------------------------------------------- -------------

¶6. (C) In a summary to the press before he returned to Norway, STOLTENBERG highlighted his satisfaction with reaching an agreement over the border in Varangerfjord. He also called for more frequent contacts with Russian leadership and invited President Putin to Norway. The border agreement, Statoil,s meeting with Putin and the positive developments on nuclear safety in the Barents were all key successes for Norway,s High North priorities. These successful results will likely encourage the GON,s natural inclination to avoid criticism of Russia and to stress their interest in co-operative projects in the North. This does not mean that the GON is unaware or unconcerned about the developments in Russia. We hear frequent private expressions of concern from lower-level members of the Defense Department and the Ministry of Foreign Affairs over Russia,s new aggressiveness and Russia is a topic which will continue to generate media and public interest. However, the GON appears determined to continue its course of downplaying disagreements in order to focus on its goal of close cooperation with Russia in the Barents region and make progress in its high priority High North policy. Elite opinion, including in the MFA, also includes sympathy for the worn argument that Russian misdeeds are often reactions to mistakes by the west, and in particular the U.S. Whitney.                  

ID
09OSLO399
SUBJECT
 
DATE
2009-06-18 07:44:00

                    RUSSIA: Public Positivism and a Focus on the Bilateral --------------------------------------------- ---------

¶3. (C) The GONs official RUSSIA policy has been characterized by a consistent stress on the positive and a reluctance to publicly criticize RUSSIA actions (the Georgia war was one exception but the GON shows little public solidarity when RUSSIA pressures the Baltics, Poland or other allies). Norway has chosen to prioritize the bilateral aspects of its relations to RUSSIA, working to achieve greater cooperation in the Barents, defending its interests in a quiet manner and stressing the benefits of greater RUSSIAn integration into the European economic and political regimes. The GON works to maintain steady and positive contacts with RUSSIA as evidenced by the recent meetings of PM STOLTENBERG with President Medvedev and PM Putin, FM Stoeres meetings with FM Lavrov and other meetings between Ministers of Energy and Industry. (Reftel A and D)

¶4. (C) As a member of the wider European community, Norway has been much more passive, at times criticizing RUSSIAn actions, but primarily arguing for dialogue and inclusion. Norways focus on the bilateral relationship has resulted in cooperative and well-functioning relationships in environmental cleanup, nuclear safety, fisheries management and people-to-people exchanges. It also has led to a greater potential for cooperation in the development of energy resources in the Barents (StatoilHydros share of the Shtockman Development Company is the prime example).

¶5. (C) These achievements impact the wider relationship as the GON does not want to throw away the hard earned progress in bilateral relations (or damage the potential future cooperation on energy development or agreement on a maritime border) for events elsewhere. GON priorities were illustrated by a recent meeting between the Deputy Foreign Minister and a high-ranking USG official. When speaking about RUSSIA the Deputy Minister choose to focus on a recently concluded fishing agreement with RUSSIA, ignoring any other wider concerns.Comment -------

¶13. (C) Norway has succeeded in creating a low tension relationship with RUSSIA with real and functioning cooperative agreements in the Barents. This is positive but it is unclear that this is a result of GON policy or simply of RUSSIAn disinterest. Some are wondering if this is worth the price of GON reluctance to show solidarity when RUSSIA pushes allies or other states. Despite GON claims that other nations should follow their lead, it appears to us that Norways relationship is unique and a model RUSSIA might favor, but not other allies.

¶14. (C) Norways underlying concerns over RUSSIA will however continue to be an important piece of the continued close U.S.-Norway bilateral relationship. Close intelligence and military connections have continued despite the end of the cold war, and Norway had maintained its RUSSIAn expertise when others scaled back. Norways desire for increased attention to the High North is a healthy impulse and one which should compliment increasing U.S. interest in the Arctic. Norway has expressed a desire to re-start the dormant U.S.-Norway High North talks and discussing ways to combine our RUSSIAn expertise may be a topic of mutual interest for this initiative. Norway strongly supports U.S. determination to increase engagement with RUSSIA and "reset" the relationship. We should ask Norway to also support the firm U.S. and NATO positions on RUSSIA when necessary, rather than relying on others to do so

 

3 - Cette politique indépendante , le gouvernement Norvégien l' a aussi developpé au Proche-Orient en s'opposant à la politique belliciste d' Israël  . De la même manière que les  brutales attaques contre le Liban et Gazza ont contribué à la détestation du Sionisme en Norvège , les massacres de Sabra et Chatila ont provoqué la detestation de ce Sionisme dans la Suède d' Olof Palme .  

                     

En 2006, une crise diplomatique a éclaté entre les deux pays suite aux propos tenus par l'ambassadrice d'Israël.

En juin 2010, la Norvège a exigé une enquête internationale sur l'abordage par Israël de la flotille turque.


En aout 2010, la Norvège se désengage de deux investissements israéliens jugeant ces sociétés moralement condamnables.


En octobre 2010, la Norvège a interdit des exercices de submersibles  israéliens, construits en Allemagne, dans ses eaux territoriales . Jonas Gahr Stoere, le ministre des Affaires étrangères norvégien, a déclaré, pour l'occasion, que la Norvège n'exportait pas de «matériel ou de services dans le domaine de la défense vers des pays où la guerre menace».

 

En 2007 la Norvége a reconnu le Hamas

Le Gouvernement Norvégien vient de se pronnoncer en faveur de l'admission de la Palestine à l' ONU .

ID
09OSLO739
SUBJECT
SCENESETTER FOR YOUR VISIT TO OSLO
DATE
2009-11-30 15:25:00

Mid-East Peace Process
----------------------

¶9. (S) During the Oslo Peace Process of the 1990s, NORWAY
hosted Israeli-Palestinian peace talks, and the Nobel
Committee awarded the Nobel Peace Prize in 1994 to Yasser
Arafat, Shimon Peres, and Yitzhak Rabin. Tragically, Rabin
was assassinated a year later by a figure opposed to his
peace overtures. Subsequently, NORWAY has played a
diminishing, often independent, and sometimes unhelpful role
in the Middle East. NORWAY strongly believes it should
engage everyone, including HAMAS, which it has not designated
as a terrorist organization, unlike the United States and the
European Union. In a break with the international Quartet,
NORWAY recognized the HAMAS-Fatah Unity Government in 2007.
NORWAY more helpfully serves as a highly effective Co-Chair
of the Ad-Hoc Liaison Committee (AHLC), the main
international donor group for coordinating economic
assistance to the Palestinian Authority, and works to keep
AHLC activities in concert with the political track of
negotiations led by the U.S. NORWAY's relations with Israel
have been strained in recent years due to its contact with
HAMAS, Norwegian disapproval of Israeli actions during the
fighting in Gaza last winter, and periodic, privately-led
boycott campaigns against Israeli businesses and
universities. The Norwegian Government fully supports your
intensive efforts to restart direct Israeli-Palestinian
negotiations. Norwegian and Israeli officials told us this
fall that NORWAY has now initiated steps to improve the
bilateral relationship with Israel, including through
scientific or other exchanges and other activities. In early
November, the government publicly condemned a private effort
at a university in Trondheim to boycott Israeli academics,
defining the effort as contrary to academic freedom. The
university's board ultimately unanimously rejected the
boycott proposal a few days later on November 12.

 

 4- Il est reproché à Jens Stoltenberg d'avoir fait une alliance avec un parti " Anti-OTAN " , la Gauche  Socialiste ( SV )  .      

ID
07OSLO1161
SUBJECT
NORWAY'S DEFENSE POLICY AT A CROSSROADS: CLARITY
DATE
2007-12-18 13:17:00

 

What? Soldiers Actually Shoot?
--------------------------------
¶2. (SBU) Background to this debate includes a government
which rhetorically affirms NATO as NORWAY,s primary security
provider but which is at heart skeptical of the use of
military power in all but the most benign ways, tempted by
the idea of closer Nordic defense cooperation and includes an
ANTI-NATO party, the Socialist Left (SV) as a member of the
governing coalition. The vigorous internal governmental
debate over NORWAY,s contributions to ISAF, as well as
repeated public negative comments concerning NATO and U.S.
missile defense plans are illustrative of the general impulse
of this government (see reftels for details).     

 Conclusion: Looking for Security and Ideological Comfort
---------------------------------------
¶15. (C) Comment: FM Stoere realizes the need for continued
close security ties to NATO and the U.S. but at the same time
is uncomfortable with the direction of U.S. and NATO security
policy. His evolving public comments indicate the GON is not
looking to replace NATO but seeks additional partners in
security which are a better ideological match with the GON
and can balance the U.S. heavy NATO alliance. One example is
NORWAY's increased defense ties with the EU and its
participation in the EU Nordic Battle Group, despite being a
non-EU member. Cooperation with Sweden and Finland offers
both the possibility of savings on equipment purchases and
the chance to work with likeminded nations who prioritize UN
involvement, favor peacekeeping over peacemaking and who are
concerned about Russia. Stoere's coalition partners from SV,
of course, are unabashedly ANTI-NATO and anti-defense.

Implications for U.S. Policy
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¶16. (C) The decisions made by the GON on the Defense
Studies, recommendations on funding, the purchase of new
aircraft and on its relations to its neighbors will have a
significant impact on NORWAY,s ability and desire to meet
NATO commitments and spark a reassessment of NORWAY's defense
policies. We expect NORWAY's move toward Nordic cooperation
and preference for UN mandated peacekeeping missions to
remain, even if the current government does not win the 2009
election. This tend combined with a general antipathy to
missile defense, efforts to ban cluster munitions, focus on
disarmament instead of non-proliferation and reluctance to
use its vast energy wealth to fund defense spending open
questions regarding NORWAY's commitment to be a serious and
dependable ally. Thus, despite continued close and
productive military to military relations, the GON,s actions
and long-term trends bear watching in NATO and bilaterally.
In this atmosphere it is more vital than ever that we speak
and act clearly and at senior levels when NORWAY is an
outlier on key issues. Eager to act more independently but
loathe to be seen as weakening trans-Atlantic ties, the GON
will listen and respond when confronted. Assuming generally
common interests and policies, however, would be a mistake.
This is not the NORWAY many remember, and failing to make  

 

 

 

4- rechercherchait- on un successeur à Jens Stoltenberg au sein du Parti Travailliste ? Un Carl Bildt Norvégien ?    

ID
08OSLO406
SUBJECT
NORWAY'S DEPUTY MINISTER OF DEFENSE, ESPEN BARTH EIDE, POWER IN NORWAY'S MOD AND RISING STAR IN THE LABOR PARTY
DATE
2008-07-21 09:09:00

 

 1. (C) Summary. Ministry of Defense State Secretary, Espen Barth Eide is one of the more powerful politicians in the current GON despite his deputy minister portfolio. His ties to the Ministry of Foreign Affairs, think tanks, NGOs and the UN as well as his influential current position likely will result in either a ministerial position in a future Labor government or a high ranking UN or EU position. Barth Eide is particularly interested in UN peacekeeping operations and may be interested in a future UN position. End Summary.

--Power Behind the Throne--

¶2. (C) Ideologically on the more conservative side of the Labor Party, Barth Eide is one of the most experienced and influential government figures. After the 2005 national election many observers thought that PM Jens STOLTENBERG meant to appoint Barth Eide as a State Secretary in the MFA, but after being forced to appoint a weak defense minister, STOLTENBERG moved Barth Eide to the MOD. Barth Eide is regarded as the force which steers the defense ministry and is an eloquent and knowledgeable speaker and writer on defense and security matters. He is often quoted in the press, more so than the Defense Minister, Anne-Grete Strom-Erichsen. Strom-Erichsen was appointed minister without any background in defense matters and has relied on Barth Eide to be her subject matter and policy expert while she deals with political issues. Barth Eide has wide leeway in determining what areas to focus on and is self-confident in determining priorities.

--Past Positions--
¶3. (C) His current position as deputy minister (or state secretary in the Norwegian term) is the second time he has held that rank. The first was in the MFA from 2000-2001 under then Foreign Minister Thorbjorn Jagland (now President of Parliament). Interspersed between government posts, Barth Eide led the Norwegian Institute of International Affairs (NUPI) 2002-2005, focusing on UN issues and peacekeeping, particularly the Balkans. He also has been a long time supporter of Norwegian membership in the EU, acting as the general secretary for the European Movement from 1991-1993, prior to the failed 1994 referendum on EU membership in Norway. Barth Eide has also been involved in several UN projects, serving as a senior consultant on the UN reform process and on the UN Panel on Threats, Challenges and Change from 2003-2004. Barth Eide has been co-editor of the London Based journal International Peacekeeping and was nominated a "Global Leader of Tomorrow" by the World Economic Forum in 2003.

--Interactions with the USG--
¶4. (C) In his relations with the Embassy, Barth Eide has been difficult to characterize. Barth Eide is a skilled and subtle interagency player who is largely pro-U.S. but should not be trusted to reliably uphold U.S. interests. On several important issues Barth Eide has been helpful, such as missile defense (where he helped prevent a Norwegian veto of NATO plans), the sale of land to the USG for construction of a new embassy building (intervening on touchy real estate issues affecting the U.S. purchase of land for the new embassy) and pushing for Norwegian deployments to Afghanistan. On other issues, such as the decision process on the purchase of new fighter aircraft and the Norwegian approach on cluster munitions, he has hedged his bets. Barth Eide has avoided the gratuitous negative comments about the Bush Administration that other GON figures have made. Barth Eide also takes pains to stress NATO as the cornerstone of GON security policy and the importance of the Norwegian-U.S. relationship. He has given the Embassy good advice on how to approach the GON on several occasions. However, some very senior U.S. officials have felt that he has been hard to pin down on several issues of concern and characterized Barth Eide as "weasily". Senior Norwegian officials, with strong pro-U.S. instincts, have also told the Embassy in private that Barth Eide is not to be relied upon to promote U.S. priorities. One key test of Barth Eide's inclinations will be the MOD recommendation on which fighter plane to purchase, the Joint Strike Fighter or the Saab Gripen.

 

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Publié le 15 Juin 2011

MOSCOU, 15 juin - RIA Novosti

Des organisations terroristes internationales envisagent de perpétrer une série d'attentats contre les infrastructures de Russie, a annoncé mercredi Alexandre Bortnikov, le directeur du Service fédéral de sécurité, lors d'une réunion du Comité antiterroriste national de Russie (NAK).

"Les informations dont dispose le NAK indiquent que les organisations terroristes internationales et les chefs de bandes agissant dans la Caucase du Nord ne renoncent pas à mener une série d'attentats contre des sites d'infrastructures critiques", a indiqué le responsable.

Les "infrastructures critiques" englobent les sites du secteur de la santé, de l'énergie, des télécommunications et de l'information.

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Publié le 31 Mai 2011

J'avais consacré il ya quelques jours un article complet , digest de ce que j'ai écrit sur ce dossier dans  ce blogue , à la reconnaissance par le parlement Géorgien d'un prétendu " génocide Tcherkesse " . Fedor Loukianov vient d'y consacrer  un op-ed sur le site de Ria Novosti  

 

Le parlement géorgien a officiellement reconnu le génocide des Tcherkesses dans l’Empire russe, et le président du comité du parlement géorgien pour la Défense et la Sécurité, Guivi Targamadze, a proposé de ne pas s'arrêter là et de soulever la question du génocide d’autres peuples du Caucase du Nord. La raison politique et l’objectif des démarches de Tbilissi sont faciles à comprendre. Toutefois, on est en droit de se demander si le gouvernement géorgien évalue correctement les risques potentiels.

Depuis la "guerre de cinq jours" entre la Géorgie et la Russie (août 2008, ndlr), les relations entre les deux pays n’ont pas été rétablies mais la situation est néanmoins stable. Même les observateurs européens reconnaissent officieusement que le déploiement de troupes russes en Ossétie du Sud et en Abkhazie a renforcé la sécurité dans la région: les provocations dans les zones frontalières ont cessé. Le statut quo établi est de facto reconnu par tous, quand bien même sa reconnaissance de jure n’est pas à l’ordre du jour et ne sera pas examinée d'ici un bon moment.

L’espoir de la Russie de voir le régime de Mikhaïl Saakachvili s’effondrer rapidement s’est avéré faux. Dans un certain sens, il a su exploiter la défaite à son profit: les sponsors occidentaux ne pouvaient pas refuser d’accorder à la Géorgie leur soutien politique et surtout financier, même si leur attitude envers le président géorgien en exercice est devenue nettement moins enthousiaste. Cependant, Mikhaïl Saakachvili a déjà surmonté son isolement relatif: dès 2010 ses contacts avec les pays occidentaux ont été rétablis dans leur intégralité.

Un autre problème s’est pourtant posé au régime de Tbilissi: l’intérêt pour le thème géorgien baisse partout en Occident. La hiérarchie des priorités des Etats-Unis et de l’Union européenne a considérablement changé, en partie en raison des événements dans d’autres régions du monde, et en partie à cause des problèmes internes dans ces pays. Or, l’intérêt de l’Occident constitue l’atout majeur de la Géorgie sur le plan de sa politique étrangère et de son économie, et le gouvernement géorgien fait un choix tout à fait logique lorsqu’il s’efforce de le consolider. Cependant, le seul moyen objectif de mobiliser cet intérêt est de générer un conflit avec Moscou.

Le gouvernement géorgien ne dispose que d’un seul moyen d’exercer une pression sur la Russie, et il le doit au désir de Moscou d’adhérer à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). De ce fait Tbilissi est en mesure de se permettre un certain marchandage avec Moscou, mais il ne s’étend pas aux questions cruciales, car la marge de manoeuvre est étroite pour la Russie: elle ne reviendra jamais sur la reconnaissance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. La Russie préférera renoncer à l’adhésion à l’OMC plutôt que de faire des concessions sur des questions de principe. Toutefois, en bloquant obstinément l’adhésion de la Russie à l’OMC, la Géorgie ne gagne pas de points supplémentaires en Occident. Au contraire, les Etats-Unis et l’Union européenne recommandent à la Géorgie de ne pas s’entêter, car si la Russie rejoint l’institution commerciale, ces pays en profiteront également.

Au cours de la période qui a suivi l’effondrement de l’URSS, le thème du génocide est devenu un outil politique très utilisé. Cependant, jusqu’à présent, le processus de reconnaissance de l'extermination physique des populations en raison de leurs origines ethniques a toujours été initié par des représentants des peuples victimes de ces actes, à savoir les Arméniens, les Ukrainiens qui évoquaient l'Holodomor (littéralement "extermination par la faim", désigne la grande famine en Ukraine de 1932-1933), les Polonais en raison du massacre de Katyn, les Ossètes après les bombardements géorgiens de leur capitale Tskhinvali, et les Géorgiens qui accusaient l’Abkhzie (sans me prononcer sur le bien-fondé de toutes ces accusations, je ne fait que les énumérer). Or, en l’occurrence, l’initiative appartient clairement à un pays tiers, à savoir la Géorgie, alors que ce genre d’idées a cours au sein de la diaspora tcherkesse elle-même. (Il est à noter dans ce contexte que les autorités russes ont toujours tourné le dos à ce problème à force d'ignorer, ou de faire semblant de ne pas comprendre, l’importance de son règlement).

Le Caucase du Nord est la région russe la plus explosive et la plaie la plus douloureuse de Moscou. Le gouvernement géorgien a certainement agit à dessein en le choisissant comme cible. Par ailleurs, en soulevant la question de tout génocide, on est sûr de provoquer une résonance internationale et, de ce fait, attirer une attention accrue en raison des particularités inhérentes à la sphère informationnelle moderne et de l’expansion de l’idéologie humanitaire. Par ailleurs, en l’occurrence il est question de territoires directement adjacents au site des futurs Jeux Olympiques de Sotchi de 2014; qui plus est, la méthode de mise à contribution de conflits de ce type a déjà été testée au Tibet, à la veille des Jeux Olympique de Pékin.

Cependant, il semble que Tbilissi ne soit pas entièrement conscient des effets secondaires de cette arme délicate qui pourrait se retourner contre la Géorgie elle-même. Premièrement , la destabilisation du Caucase du Nord apportera probablement une certaine satisfaction aux politiques géorgiens, mais la Géorgie n’est point à l’abri de ce qui se déroule le long de ses frontières. La guerre en Tchétchénie a causé pas mal d’ennuis à la Géorgie voisine, qui, de surcroît, n’était pas en mesure à l’époque d’empêcher les militants tchétchènes de déferler sur son territoire. L’aggravation de toute confrontation aura le même effet, et étant donné que la situation internationale s’est considérablement dégradée et embrouillée depuis, les conséquences de ces événements sont difficiles à prévoir.

Deuxièmement, Moscou est peu susceptible de rester impassible face aux coups de pied de Tbilissi dans la fourmilière nord-caucasienne. Les responsables géorgiens interrogés sur les risques de cette politique répondaient souvent que la Géorgie est déjà au plus mal avec la Russie qui l'a amputée d'un tiers de son territoire. Ce n’est pas forcément exact. La Géorgie n’est pas un pays monoethnique et l’existence sur son territoire d’enclaves, par exemple, arméniennes et azerbaïdjanaises signifie qu’une riposte dans ce sens n’est pas à exclure. Certes, ce n’est pas la Russie qui joue le premier rôle, mais toute société complexe (or, les relations interethniques au sein de la Géorgie actuelle ne sont pas parfaites, sans toutefois être explosives) est réceptive à une influence extérieure.

En partant de l’idée que l’objectif de Tbilissi est d’attirer l’attention internationale, l’éventuelle riposte de Moscou apporterait probablement de l'eau à son moulin, ne serait-ce que sur le plan tactique: ce serait une occasion pour la Géorgie d’invoquer la protection des pays occidentaux contre la Russie. Toutefois, il s’agit là encore d’un jeu extrêmement risqué dont l’issue est imprévisible. Même en admettant que les Etats-Unis (étant donné le déclin politique de l’Europe, on peut ne pas la prendre en considération) se montrent à l’avenir plus disposés à s’exposer à des dangers afin de secourir la Géorgie qu’ils ne l’ont été en 2008, l’escalade du conflit pourrait survenir à un moment où l’Occident aurait d’autres chats à foutter. D’autant plus que le développement de la situation internationale peut réserver des surprises à tout moment.

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Publié le 21 Mai 2011

Bien sûr il ne s'agit pas d'une prise de position officielle , mais le simple fait d'autoriser une manifestation en Israël vaut " blanc-seing " de la part du gouvernement . L'année dernière , le 20 mai 2010 , une manifestation de " Tcherkesses Israéliens " a eu lieu  devant le consulat de Russie . Les Tcherkesses vivant en Israel sont largement employés par " Tsahal " comme troupes auxiliaires dans la répression des Arabes .

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Publié le 20 Mai 2011

KRASNODAR, 20 mai - RIA Novosti

La police russe a démantelé à Novorossisk (rive nord de la mer Noire) un réseau de trafic de cocaïne sud-américain finançant le terrorisme dans le Caucase du Nord, rapporte vendredi le service de presse de l'antenne régionale du Service fédéral de sécurité.

Selon la source, les forces de l'ordre ont interpellé un groupe de citoyens russes et israéliens résidant en Equateur "au moment de l'achat de 30 kg de cocaïne latino-américaine de qualité". Les suspects avaient sur eux "des armes et des moyens techniques spéciaux".

D'après la police, une partie de recettes était destinée à financer le terrorisme dans le Caucase russe.

"L'identité de l'un des suspects à été établie - il s'agit d'un ressortissant du Caucase qui serait lié à une bande armée sévissant en Tchétchénie", indique le document.

Le département ne précise pas le nombre exact de personnes interpellées.

Une instruction judiciaire a été ouverte. Les trafiquants présumés risquent 20 ans de prison.

Note de l'Editeur : On peut se poser des questions sur le " materiel spécial " saisi , très probablement du matériel de communication , spécialité du complexe militaro-industriel Israélien .Cette saisie de " matériel spécial " et l'arrestation de citoyens Israéliens donne du crédit aux accusations du Président IngoucheYunus-Bek Yevkurov qui avait accusé dés 2009 les gouvernements Etasuniens , Anglais et Israeliens d'être derrière les attentats qui se produisent dans le Caucase .[ voir : Ingush leader accuses West of seeking to destabilize Caucasus ]
" Je suis à des lieues de penser que ce soient les arabes qui soient responsables de ces attentats . Il y a des forces plus importantes derrière tout ça ...........Nous comprenons qui à intêret à les commettre : Les Etats-Unis , la Grande-Bretagne et aussi Israel "
Sur les activités du Mossad en Equateur et en AL :

El corresponsal de la agencia informativa iraní, N., a quien conocí en la Asociación de los periodistas extranjeros en Caracas, me contó, que antes de llegar a Venezuela había trabajado en Buenos Aires. Parecía, que todo andaba bien, en la agencia estaban contentos con sus artículos y reportajes, y N. planificaba quedarse en Argentina por varios años más.

 

Pero todo resultó de otra manera. Comenzó a darse cuenta, que lo estaban vigilando, que desde su buzón estaba extrayendo una parte de la correspondencia, y visitantes inesperados estaban penetrando la corresponsalía con una sospechosa regularidad. Dirigirse a la policía y la contrainteligencia no le ayudaron en nada: “No tenemos nada que ver”. Aunque, le insinuaron con precaución, que un alto interés hacia él estaban revelando “los sionistas”. “En Teherán, en mi agencia tenían conocimiento de unos casos parecidos respecto a ciudadanos iraníes, y hicieron la conclusión, que el Mossad estaba preparando una provocación en contra de mí. Es por eso que vine acá,- explicó N.- Venezuela es un país amigo de Irán, aquí existen ciertas garantías de la seguridad y de la defensa en caso de la necesidad”.

 

Una charla parecida la tuve con F., un periodista de Siria. Reconoció, que hasta en Venezuela no pierde la vigilancia, ya que la inteligencia israelita “trata de controlar totalmente y comprometer” a los sirios, quienes están trabajando en los países de América Latina. Según las palabras de F., junto con otros compatriotas suyos, no excluye la posibilidad de operaciones hostiles por parte del Mossad, drogas tiradas, falsas acusaciones en los vínculos con “los terroristas árabes” o “pruebas documentales” sobre los contactos con los guerrilleros colombianos. “Estoy dispuesto a todo,- me dijo F. y, al desabrochar el saco, mostró una pistola dentro de una pistolera debajo del sobaco.- Precisamente por eso obtuve un permiso oficial para portar el arma. Créeme, no es una paranoia, sino una evaluación real de la realidad”.

 

En el sitio oficial del Mossad están indicados los objetivos y las tareas de la inteligencia israelita, la recolección secreta de la información operativa política y estratégica en el exterior, la puesta del fin a la actividad terrorista contra los objetivos israelitas y judíos, la prevención de las elaboraciones y la adquisición de reservas de las armas de exterminio masivo por los países enemigos, el cumplimiento de las operaciones especiales más allá de las fronteras de Israel. Para imaginar, qué carácter llevan estas “operaciones especiales”, es suficiente recordar la reciente liquidación por el Mossad del jefe del ala militar de la organización HAMAS, Mahmud Al Mabhuh, realizada en enero de 2010 en uno de los hoteles del emirato de Dubai.

 

El grupo especial del Mossad, que formaban parte 11 agentes camuflados como turistas despreocupados, tomó bajo su control los accesos lejanos y cercanos a la habitación, donde se encontraba Al Mabhuh. “Los liquidadores” penetraron adentro, neutralizaron al palestino por un shocker eléctrico, y después lo ahogaron a sangre fría. Dentro de unas horas todos los israelitas, quienes tenían que ver con el asesinato, estaban ya más allá de las fronteras del emirato, partiendo del país con los falsos pasaportes británicos, canadienses, irlandeses y australianos.

 

El carácter abiertamente demostrativo de “la liquidación” tenía una carga propagandística, el Mossad es capaz de asesinar por cualquier medio a los enemigos de Israel, en cualquier punto geográfico, con el uso de cualquier cobertura operativa. En los medios de comunicación masiva de América Latina esta operación de la inteligencia israelita se comentaba ampliamente, se publicaban abundantes fotografías de los “mossadistas”, los participantes de aquella operación, y, claro está, de su jefe, Meir Dagán de 64 años, quien hace tiempo ha merecido el apodo del “hombre con un puñal en los dientes”. A su autoría pertenecen, en particular, centenares de “liquidaciones” exitosas de científicos iraníes e iraquíes, relacionados con las investigaciones en la rama de las tecnologías militares. Estos especialistas representaban una amenaza para Israel, y por eso cayeron en “el punto de mira” del Mossad.

 

La zona de las “tres fronteras”

 

Según los datos de la ALAI (Agencia Latinoamericana de Información), el Mossad usa en la región no menos de 40 compañías y firmas israelitas para cubrir su actividad (además de las embajadas y otras instituciones oficiales). El número total de los agentes operativos en el continente no supera 100-110, pero el aparato ramificado de los agentes y “la colaboración patriótica” de las comunidades judías y las organizaciones de distinta índole le aseguran al Mossad una nutrida presencia informativo-exploratoria en todo el espacio de América Latina y el Caribe.

 

Los israelitas muestran un alto interés hacia aquellas regiones al sur del Rio Grande, donde están concentrados los procedentes de los países árabes. Como el epicentro “del potencial terrorismo islámico” en América del Sur los analistas del Mossad consideran “la Zona de las tres fronteras”, en el punto del linde entre Paraguay, Argentina y Brasil. De una manera similar se presenta la isla venezolana de Margarita, donde desde los primeros decenios del siglo XX comenzaron a asentarse libaneses y sirios, quienes se ocupaban de la extracción de perlas. Más tarde, cuando en la Margarita fue abierta una zona de libre comercio, pasaron a convertirse en hombres de negocio, al estar vendiendo calzado, productos textiles y la bisutería. La mentira de que Chávez “cubre a los extremistas islámicos, asentados en la Margarita”, se desmentía más de una vez por el gobierno bolivariano. En una isla pequeña, donde todos se conocen bien uno al otro, es imposible ocultar algo, sobre todo, “los campamentos de entrenamiento de Hezbollah”.

 

Durante todos los años de la observación minuciosa de todos estos “centros del terrorismo”, el Mossad no logró revelar organizaciones ramificadas, que representarían un peligro real para Israel. Sin embargo los esfuerzos de la inteligencia israelí no han sido vanos, aunque sea porque Estados Unidos apoyaba infaliblemente sus planes del despliegue posterior de la lucha contra el terrorismo y el extremismo en América Latina con “los argumentos y los hechos”, sacados de “las fuentes fidedignas” del Mossad. Precisamente de esta manera se fabricaban “los fundamentos” para crear nuevas y nuevas bases militares de EEUU en el continente en la vecindad cercana con los países, donde gobiernan “regímenes populistas”.

 

Los agentes israelitas se ocupan frecuentemente del negocio legal de la venta de armas, lo que les permite establecer contactos directos de alto nivel en los círculos militares locales y en los servicios especiales.

 

El Mossad usa con éxito una red de sus “filiales comerciales”, que prestan una ayuda consultiva (de consejos) a los colegas latinoamericanos en la lucha contra los terroristas, “los extremistas de la izquierda”, los grupos guerrilleros y las estructuras de su apoyo, así como en la modernización del equipamiento técnico de los servicios secretos. En este sentido se menciona frecuentemente la compañía israelí “Global CST”, dirigida por los agentes retirados del Mossad de alto rango. Así, por ejemplo, en julio de 2009 esta compañía fue atraída por el gobierno del Perú para reorganizar los servicios de inteligencia del país con el objetivo de elevar su eficacia en la lucha contra “las organizaciones subversivas y terroristas”, incluso contra el movimiento maoísta “Sendero Luminoso”, que de nuevo comenzó a cobrar fuerza. “Global CST” también se ocupa de la creación en el Perú de un sistema moderno del aseguramiento del control electrónico de la comunicación móvil, el Internet, otras estructuras de la comunicación.

 

La “Global CST” se activó de una forma notoria en Colombia. Los israelitas dan a conocer a los agentes de la inteligencia militar y el DAS (la policía política) las novedades know how en la esfera de la lucha antiterrorista y el espionaje. Durante los últimos años los servicios secretos colombianos están actuando de una forma más enérgica más allá de los límites de su país, copiando abiertamente el modus operandi de sus tutores del Mossad y la CIA. Los colombianos han creado redes de inteligencia en Brasil, Ecuador, México, Panamá y otros países de América Latina. Se está llevando a cabo vigilancia permanente contra las representaciones de las FARC y el ELN. Se están practicando secuestros de “los emisarios guerrilleros”, y en algunos casos, su liquidación física.

 

Está operando de una forma activa en América Latina “la Agencia Internacional de Seguridad” (ISA), cuyo núcleo de cuadros lo constituyen ex comandos israelitas y agentes de inteligencia retirados. Esta agencia participó (en una estrecha colaboración con la CIA y el Mossad) en el derrocamiento del presidente legítimamente elegido de Honduras, Manuel Zelaya. Ahora los especialistas de la ISA prestan sus servicios en “la protección” del actual presidente hondureño, Porfirio Lobo, elevado al puesto del jefe de estado en resultado de una imitación de “elecciones democráticas libres” según el modelo de aquellas, que habían sido elaboradas por Washington en Irak y Afganistán.

 

Chávez como objetivo

 

Los observadores destacan, que “el principal adversario y el objetivo primordial” del Mossad en América Latina es el presidente de Venezuela Hugo Chávez, quien condena los intentos de Israel de solucionar los conflictos en el Oriente Medio y Cercano por los métodos de fuerza. En agosto de 2006, después de la agresión israelí en el Líbano, Chávez declaró sobre la detención de las relaciones diplomáticas de Venezuela con Israel. El embajador Shlomo Kohen y el personal diplomático (en su mayoría “los mossadistas”) abandonaron Caracas. Pasaron varios meses, y Chávez (al hacerse eco de las solicitudes de la comunidad judía en el país, que cuenta con 12 mil personas), emprendió pasos para la normalización de las relaciones con Israel.

 

En enero de 2009 las relaciones diplomáticas de nuevo fueron rotas por Venezuela en señal de protesta contra los crímenes del ejército israelí en el Sector de Gaza. En el curso de esta operación perecieron más de 1000 palestinos, un tercio de ellos niños. Chávez intervino por la televisión y condenó Israel como “un estado, que practica el genocidio”, “que está persiguiendo inhumanamente a los palestinos”. Evidentemente, tal evaluación fue recibida con hostilidad por la dirección israelita. En noviembre de aquel mismo año el presidente Simón Peres declaró, sin enmascarar demasiado una amenaza, en el curso de su viaje por países de América Latina, que Chávez “pronto desaparecerá”. El líder venezolano respondió: “Sólo imagínense, que él (Peres) no tuvo pereza en arribar aquí, a nuestra América, para pronunciar estas palabras. ¿Y si nosotros hubiéramos declarado algo parecido aquí, en Venezuela, respecto a él?

 

El observador de la televisión, José Vicente Rangel, el ex vice-presidente de Venezuela, está avisando con mayor frecuencia en su programa “Confidencialmente” sobre las maniobras secretas del Mossad, dirigidas a preparar el asesinato de Chávez. Con cuadros respectivos han sido reforzados los servicios secretos en Colombia, la República Dominicana, Panamá y en la isla Curazao. Según la opinión de Rangel, un especial peligro representa “la dirección colombiana”, ya que en las entrañas del DAS estaban madurando en reiteradas ocasiones complots contra Chávez, estimulados por los agentes de la CIA. Con comentarios alarmantes intervino la periodista de EEUU, Eva Golinger, la experta reconocida en la rama de las operaciones secretas contra la República Bolivariana. José Sant Ros, el autor de la investigación “la CIA en Venezuela”, está llamando insistentemente a las autoridades a poner atención en la actividad conspiradora del Mossad en el país.

 

Las acciones de los servicios secretos bolivarianos en la revelación de los agentes del Mossad están tropezando, como regla general, con las protestas bien orquestadas de la comunidad judía en Venezuela y la campaña de “solidaridad” en América Latina y Estados Unidos. Como si fuera por una orden, los medios de comunicación masiva comienzan a acusar a Chávez del antisemitismo y el complot con “los extremistas islámicos”. Aunque, el tema del antisemitismo surge por distintas razones. Por ejemplo, en los casos, cuando el gobierno emprende medidas, dirigidas a establecer el orden en la esfera económico-financiera.

 

En el centro de Caracas, al lado del Ministerio del Exterior, en el edificio Francia se ubicaban durante varios decenios de años tiendas de joyería, que se ocupaban de la compra prácticamente no controlada y la venta de oro y piedras preciosas. Los intentos de las autoridades de introducir este negocio dentro de los marcos legales y realizar una revisión, que hace tiempo se había madurado, de los libros de contabilidad y de otros documentos de control, los medios de comunicación masiva de la oposición los condenaron: “Están persiguiendo a los hombres de negocio judíos”. Sin embargo, la declaración sobre una revisión potencial produjo el efecto de una bomba: durante las horas contadas La Francia se vació completamente. Las mercaderías más valiosas fueron evacuadas en la oscuridad de la noche, sin testigos.

 

Los agentes de contrainteligencia venezolana observaban este ajetreo desde afuera. De vez en cuando hacían clics las cámaras fotográficas. Sólo por si acaso. No hubo nada nuevo en la información de que el Mossad está usando La Francia para realizar sus propias operaciones financieras.

"The Mossad trained Ecuadorean police in torture techniques between 1986 and 1994. The Israeli secret services gave technical support to the tyranny that stained Ecuador with blood. The police corps received advanced training by Israeli agents to torture and to force those who opposed the tyranny to speak. The Israeli agents transmitted their knowledge about the numerous techniques used to torture people. They are criminals! Hundreds of people disappeared during those dark years."
  
Mossad agents have long operated in Ecuador, covertly through Israel's Quito embassy and perhaps throughout in the country, like in so many others.
  
In addition, Israel maintains business ties with Ecuador, having sold 26 Kfir combat planes and reportedly Python-3 air-to-air missiles in 1997. Afterward, its technicians and trainers provided support and perhaps continues to do so. Further, in 2009, Israel's On Track Innovations contracted with Ecuador's Central Registry Office to provide an electronic biometric-based electronic identification card systems .

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Rédigé par DanielB

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Publié le 20 Mai 2011

     C'est encore un dossier qu'il fallait suivre depuis son début sur Ice Station Zebra ( Voir l'Article Sotchi 2014 : La Géorgie , les Etats-Unis et Israel poursuivent leurs actions déstabilisatrices dans le Caucase . )  

Tbilissi 20 mai Ria Novosti

Le parlement géorgien a adopté vendredi une résolution condamnant le génocide des Tcherkesses (Circassiens), un peuple montagnard du Caucase du Nord, dans l'Empire russe en 1763-1864, rapporte l'agence News Georgia.

"Pendant la guerre du Caucase de 1763-1864, les dirigeants politiques et militaires russes ont organisé des purges ethniques dans les territoires tcherkesses. Ces territoires ont plus tard été peuplés par d'autres groupes ethniques", lit-on dans la résolution.

"Plus de 90% des Tcherkesses ont été tués ou ont quitté leur pays natal suite aux opérations militaires et aux purges", selon le document.
Selon le portail "Georgia online", de nombreuses diasporas tcherkesses du monde avaient demandé au parlement géorgien de reconnaître le génocide. Des discussions à ce sujet se sont déroulées en Géorgie pendant un an et demi.

Le parlement géorgien a qualifié les actions de l'armée russe de génocide conformément à la Convention de La Haye (IV) sur les lois et coutumes de la guerre sur terre du 18 octobre 1907 et de la Convention de l'ONU pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948. Les représentants des diasporas tcherkesses de Turquies, d'Amérique, d'Allemagne et de la république russe de Kabardino-Balkarie ont assisté à la réunion du parlement, selon Georgia online.

Le territoire des Tcherkesses s'étendait sur la côte russe de la mer Noire et comprenait notamment la ville de Sotchi, qui accueillera les Jeux olympiques d'hiver de 2014. L'Empire russe a infligé une défaite définitive aux Tcherkesses le 21 mai 1864 à Krasnaïa Poliana, non loin de Sotchi, où se trouve actuellement une station alpine.

 

Voici ce que j'écrivais :

 

Sotchi 2014 : La Géorgie , les Etats-Unis et Israel poursuivent leurs actions déstabilisatrices dans le Caucase .

Abstract : This paper deals with the instrumentalization of the so-called " Circassian genocide " by Georgia , the United States and Israel on the focus of the 2014 Olympic games in Sochi .

A group of Georgian lawmakers announced on April 26 about the readiness to launch "broad discussions on cases of the massacres and deportations of Circassians" by the Tsarist Russia in the North Caucasus in second half of 19th century.

The announcement by the Georgian parliamentary group of friendship with the peoples of North Caucasus comes a month after Tbilisi hosted a conference organized by Washington-based Jamestown Foundation .

During a trip in the North-Caucasus , the Russian presidential envoy Alexandre Khloponin accused the United-States for the unrest in the region and said that the forces which are behind the so-called " genocide call " are perfectly identified .

Cinq semaines aprés la tenue à Tbilissi d'une réunion organisée par la Jamestown Foundation et consacrée à un prétendu " génocide " orchestré par les armées impériales Russes lors de la conquête de la côte de la Circassie [ 5 ] - [ Voir photo et la première video reprise sur le site de la Jamestown ] , à l'emplacement actuel de la ville de Sotchi , un groupe de parlementaires Géorgiens vient d'annoncer le 26 avril dernier qu'il est prêt à " entamer de larges débats " sur la question de ce prétendu génocide . [ 1 ]

A la fin de cette conférence , les participants [ Un véritable inventaire à la Prévert depuis Sophie Sihab de " Le Monde " jusqu'au conseiller pour le Caucase et l'Asie Centrale d'Avidgor Lieberman , Avraam Schmoulevitch , ( Site - Livejournal] en passant par Oleg Panfilov et l'ex agent de la CIA Paul Goble * ] en avaient appellé au parlement géorgien pour que celui reconnaise l'exode des Circassiens-Tcherkesses consécutif à la victoire militaire Russe comme étant un génocide .

C'est ainsi que le deputé Nugzar Tsiklauri membre du groupe parlementaire Géorgien " d'amitié avec les peuples du Caucase " a déclaré le 26 avril :

" Vous savez qu'une conférence s'est tenue à Tbilissi en Mars avec un appel au parlement géorgien ... Nous pensons que la première étape de ces discussions doit être une consultation active avec nos cercles universitaires et les cercles étrangers , des experts politiques "

" Nous considérons comme nécessaire d'élargir plus les discussions sur le sujet aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Géorgie, "

Les participants à la réunion de Tbilissi du mois de mars avaient aussi demandé à ce que le 21 mai " qui marque la célébration par les Russes de la conquête du Caucase du Nord-Ouest en 1864 " soit institué " comme journée commémorative des victimes du génocide Ciracassien " et " que Sotchi soit reconnue comme l'endroit et le symbole du génocide et du nettoyage ethnique Circassien ". Une démarche semblable avait été entreprise par Avraam Schmoulevitch en Israel en 2008 . Les autorités de Tel-Aviv reconnaissent ainsi déja de manière informelle cette journée du 21mai pour leurs citoyens d'origine Circassienne depuis 2009 dont beaucoup servent dans les forces de répression de l'Etat d'Israel . [ 9 ]

La reconnaissance par le parlement Géorgien d'un telle motion ouvrirait la possibilité d'une annulation de la tenue des Jeux Olympiques à Sotchi en 2014 et leur transfert dans une autre cité . Trés actifs sur ce dossier qu'ils instrumentalisent depuis l'annonce de la tenue des Jo à Sotchi plusieurs responsable de la Jamestown Foundation agissant au travers d'associations de la diaspora Circassienne aux Etats-Unis [ Californie et New-Jersey ] et en Israel auraient ainsi déja pris contact avec la municipalité de Salt Lake City .

L'interêt des Etats-Unis dans la déstabilisation de la Russie-URSS au travers du " levier Circassien " n'est pas nouveau puisque dés 1976 le gouverneur de l'état du New-Jersey Brendan Byrne avait déclaré le mois de mai comme le " mois de l'indépendance du Caucase-Nord et de la Circassie " .

Le cauchemard est désormais pour les Etats-Unis et la Géorgie la tenue sans " problèmes " des Jo de 2014 à Sotchi , ce qui officialiserait devant la planète entière la nouvelle situation géopolitique dans l'espace Pontique née de la guerre d'aout 2008 .

De mystèrieuses bandes téléphoniques .

A la mi-avril 2010 , deux semaines après la tenue de la réunion de Tbilissi , un internaute inconnu postant sous le pseudo de TaliesinUK a mis en ligne sur le site You Tube des bandes sons de conversations téléphoniques entre des chefs politiques géorgiens et des diplomates qui laisssent supposer que le gouvernement géorgien cherche à entrer en contact avec des associations de la diaspora Circassienne et Nord-Caucasienne vivant à l'extérieur de la Russie .

Des conversations entre des chefs politiques géorgiens , des responsables des strucures de sécurité géorgiennes et des chefs terroristes Caucasiens ont aussi été mises en ligne .

Les enregistrements auraient été faits entre le 11 et le 15 décembre 2009 , date à laquelle

les autorités russes avaient laissé entendre que des terroristes du Nord Caucase préparaient un complot terrés dans la vallée de la Pankissi, en Géorgie, avec l’aide des services spéciaux géorgiens eux-mêmes liés à la nébuleuse Al-Qaïda. En décembre 2009, un carnet retrouvé sur le corps d’un chef terroriste Caucasien abattu révélait les détails logistiques et financiers de l’organisation clandestine touchée. Parmi les investisseurs étrangers inscrits dans la liste des soutiens à ces terroristes figurait la Géorgie.

Au lendemain des attentats du métro de Moscou le gouvernement Azerbaîdjanais révélait que le 16 mars les forces de l’ordre azerbaïdjanaises avaient découvert un arsenal sur leur territoire. Il comprenait des armes en provenance de Géorgie, destinées à une bande terroriste agissant en Azerbaïdjan. [ 7 ]

Parmis les personnalités identifiées sur les bandes , figurent le Ministre de l'Intérieur Vano Merabishvili qui a récemment déclaré que la guerre entre la Russie et la Géorgie n'était pas terminée dans le Caucase [ 6 ] , l'ambassadeur de Géorgie aux Etats-Unis Batu Kutelia , l'ambassadeur de Géorgie en Syrie et en Egypte Gocha Japaridze à qui le parlementaire

Givi Targamadze [ qui dirige le comité parlementaire géorgien sur les questions de défense et de sécurité - NDLR ] demande de " recenser le plus possible d'organisations Caucasiennes , Circassiennes , Ingouches , Tchétchènes , ...." en Egypte et en Syrie .

Il faut signaler que si les autorités géorgiennes et les parlementaires géorgiens se préoccupent du sort des Circassiens du XIXéme siècle , le sort des Arméniens vivant en Géorgie qui sont victimes d'un ostracisme de la part des Géorgiens ethniques et la reconnaissance du génocide Arménien ne font pas parti des priorités des chefs politiques géorgiens .

Rappelons que de nombreux Circassiens exilés dans l'Empire Ottoman ont pris une part non négligeable dans le génocide Arménien . Tout comme en Israel aujourd'hui beaucoup d'entre eux servaient dans les forces de répression de l'Empire Ottoman et en particulier dans la Gendarmerie . [ 10 ]

Les Circassiens ont été aprés leur arrivée dans l'Empire Ottoman dissiminés dans les Balkans et dans la partie Européenne et Asiatique de l'Empire pour jouer le rôle de " gardes-chiourmes " des populations locales : Arabes , Bulgares , Grecs , Serbes ,... avec une cruauté peu commune [ 11 ]

La réaction d'Alexandre Khloponine

En visite de travail dans la République de Karatchévo-Tcherkéssie le 22 avril dernier , le vice-premier ministre et représentant plénipotentiaire du président Dmitri Medvedev dans le Caucase a directemment désigné les Etats-Unis comme responsables de l'instabilité dans la région :

«Le Caucase du Nord est une région stratégique pour la Russie comme la Sibérie et l'Extrême-Orient.[ Il aurait pu y rajouter l'Arctique - NDLR ] Nos adversaires à l'extérieur de la Russie ont toujours cherché à frapper exactement là ou nous sommes les plus faibles : Alors que nous sommes en voie de résolution de nos conflits avec l'Ukraine surviennent des problèmes au Caucase -Nord, au Kirghizistan, avec l'Iran. Plus l'instabilité se développe en dehors de leurs frontières , plus les Etats-Unis se sentent tranquilles chez eux . Toute action de déstabilisation qui qui se déroulera ici , je la considérerais personnellement comme une menace pour la stabilité du Caucase-Nord ",

Evoquant la " Question Circassienne " :

" Vous savez comme moi D'OU est parti cette histoire , QUI se tient derrière elle , QUELLES FORCES s'activent pour METTRE LE FEU . Ceci avec le caractère et les ambitions des Nord-Caucasiens . ILS ont déja évoqué le génocide Circassien . LA BAS il y a des centres analytiques universitaires qui travaillent sur différentes stratégies pour diverses républiques [ les républiques du Caucase Russe - NDLR ] "

D'ou ? Qui ? Quelles forces ? Ils ? Là bas ? : Les réponses sont désormais connues !

Dans un langage un peu moins policé et moins diplomatique que celui d' Alexandre Khloponine ce sont :

- Les Etats-Unis

- La Géorgie

- Israel

[ Signalons en Israel , outre Avraam Schmoulevitch , les activistes Rodin Blangabs et Entam Abreg ]

Par " centres analytiques universitaires " , M.Khloponine veut parler de "The International School of Caucasus Studies " qui a organisé en complicté avec The Jamestown Foundation la réunion du 21 mars 2010 .

Cette réaction d' Alexandre Khloponine est la plus explicite faite par un haut responsable politique Russe , il a le rang de vice-premier ministre , concernant les " forces " qui provoquent l'instabilité dans le Caucase depuis la déclaration du président Ingouche Yunous-Bek Yevkourov en aout 2009 qui avait accusé la Grande-Bretagne , les Etats-Unis et Israel d'être les responsables du terrorisme dans le Caucase [ 4 ] et la déclaration du Président Vladimir Poutine aprés l'attaque terroriste contre l'école de Beslan qu'il avait qualifié d' " attaque géopolitique dirigée contre la Russie depuis l'extérieur " .

C'est en tout cas une prise de conscience au plus haut niveau de l'appareil politique Russe de cette " Question Circassienne " et de la manière dont elle est instrumentalisée par des " forces extérieures " .

Au cours d'une visite précédente le 8 avril 2010 dans la république Caucasienne destinée à établir les priorités de développements définies lors de sa deuxième visite du 22 avril le représentant du président Russe a annoncé la création d'une chaîne d'état régionale couvrant la culture, la religion, la situation socio-politique dans le Caucase-Nord .

Une contre-attaque au projet de Tbilissi de " Chaîne Caucasienne " - Pervyi Kavskaskyi - 1 K dirigée par Oleg Panfilov .

On peut raisonnablement se poser la question de savoir si le Président Dmitri Medvedev a abordé avec son homologue Syrien le sujet de la " diaspora Circassienne" et des tentatives de sa récupération par Tbilissi lors de sa visite à Damas .

A contrario de la Jordanie et de l'Egypte sous influences Etasuniennes et Israeliennes , il est peu probable que la Syrie devienne complice de l'activisme barbouzard géorgien .

De la même manière le rapprochement qualifié par les deux parties de " stratégique " entre Moscou et Ankara lève l'hypothèque du soutien de la Turquie à l'action destabilsatrice de Tbilissi dans le Caucase alors qu'une importante minorité Tchètchène " activable" par les chefs politiques géorgiens réside dans ce pays . [ 8 ]

 Liens :

 

 

 

 Sotchi 2014 : La Géorgie réactive ses attaques contre la Russie pour destabiliser le Caucase et perturber les jeux olympiques . .

 

    Alors que les médias se font l'écho de l'allocution de M. Saakachvili devant le Parlement de Strasbourg et à son interview accordée à l'Atlantiste rabique Pierre Rousselin dans son blogue du Figaro - qui ne fait de facto que relayer sa propagande , M.Saakachvili jouant desormais dans le registre comediante aprés celui de tragediante - l'activisme des autorités Géorgiennes pour perturber le bon déroulement des Jeux Olympiques d'hiver de 2014 à Sotchi continue .

J'avais déja évoqué dans les colonnes de ce blogue l'intention des autrorités politiques et militaires Géorgiennes de perturber la tenue des JO de Sotchi en réactivant la question du séparatisme Circassien ou Tcherkesse à la suite d'une réunion qui s'est déroulée à Tbillisi en Mars 2010 et organisée par la Jamestown Foundation.[ 1 ]

A la fin de cette conférence , les participants [ Un véritable inventaire à la Prévert depuis Sophie Sihab de " Le Monde " jusqu'au conseiller pour le Caucase et l'Asie Centrale d'Avidgor Lieberman , Avraam Schmoulevitch , ( Site - Livejournal] en passant par Oleg Panfilov et l'ex agent de la CIA Paul Goble * ] en avaient appellé au parlement Géorgien pour que celui reconnaise l'exode des Circassiens-Tcherkesses consécutif à la victoire militaire Russe comme étant un génocide .

 

 

 

Au même moment ou M.Saakachvili affirmait vouloir " tendre la main à Moscou " - aprés avoir abattu son poing sanguinolent sur la ville de Tsinkval au mois d'aout 2008 - le parlement Géorgien qui lui est acquis corps et âmes s'est réuni pour définir sa stratégie pour , sinon empêcher la tenue , du moins pour perturber de manière sensible le bon déroulement de ces Jeux Olympiques . [ 2 ]

Le député Shota Malashkia affirme ainsi que " La Géorgie doit faire tous les efforts possibles pour informer la Communauté Internationale et faire changer de place ces jeux " tandis que le député Nugzar Tsiklauri affirme que des contacts ont déja été pris avec des membres de la diaspora Tchétchène [ Essentiellement constituée de terroristes recherchés par les autorités Russes - NDLR ] . [ 3 ]

Le deputé Nugzar Tsiklauri membre du groupe parlementaire Géorgien " d'amitié avec les peuples du Caucase " avait déja déclaré le 26 avril dernier : " Vous savez qu'une conférence s'est tenue à Tbilissi en Mars avec un appel au parlement géorgien ... Nous pensons que la première étape de ces discussions doit être une consultation active avec nos cercles universitaires et les cercles étrangers , des experts politiques "

" Nous considérons comme nécessaire d'élargir plus les discussions sur le sujet aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Géorgie, "

 

 

Selon l'analyste Maxim Argakov , une campagne pacifique pour empêcher la tenue des Jo à Sotchi est impossible car tout ce qui a déja été possible de faire pour écorner l'image de la Russie à l'étranger a déja été fait .

" La seule issue possible [ pour Tbilissi ] est de déstabiliser la situation dans la région " et d'utiliser les conflits ethniques ou séparatistes pour influencer la situation .

 

Un autre axe de l'attaque mediatique de Tbilissi serait de déligitimer la présence Russe sur le littoral de la Mer Noire et en particulier à Sotchi en pretextant la courte présence de forces armées Géorgiennes à Adler et Tuapse en juillet 1918 .[ 6 ]

 

L’initiative des députés Géorgiens ne peut pas en soi causer un grand préjudice à la Russie mais il faut prendre au sérieux des réalités que cache cette initiative, estime le politologue Pavel Zolotarev :

« Les députés Géorgiens ne font que battre de l’air. Mais les agissements des services secrets Géorgiens visant à compromettre les Jeux Olympiques peuvent avoir des conséquences beaucoup plus graves. Et les mots clinquants qui accompagneront ces opérations spéciales éventuelles, sont vraiment dangereux. Puisque les actions terroristes seront présentées sous l’angle de la lutte libératrice des territoires occupés ». [ 8 ]

Concernant les tentatives de déstabilisation par des services Géorgiens , la piste d'une attaque " false -flag " menée sous le pavillon du terrorisme Islamiste , voir même d'un " terrorisme Abkhaze incontrolé " seraient des options envisageables au delà de l'activation d'un terrorisme indigène Tchétchène ou Circassien . [ 7 ]

Coïncidence ou non , la question se doit d'être posée , un attentat a visé une voie de chemin de fer dans la région de Sotchi cette semaine [ 4 ] tandis que " l'opposition démocratique Russe " relayait les appels au boycott lancés depuis Tbilissi ! [ 5 ]

    Liens :

[ 2 ] Tbilisi Prepares to Fight Sochi Olympics

[ 3 ] Грузия начинает активную кампанию по противодействию Олимпиаде в Сочи

[ 4 ] Bomb explosion damages rail near Russia's Olympic city Sochi

[ 5 ] Борис Вишневский, публицист, член бюро "Яблока" (Петербург) : Гори огнем, Олимпиада?

[ 6 ] Грузия мечтает отобрать у России Сочи

[ 7 ] Sochi Olympics and forgotten Circassians genocide: possible Apsua terrorist attack

[ 8 ] La Géorgie cherche a compromettre les Jeux Olympiques-2014 de Sotchi

 

Articles associés :

[ 1 ] Sotchi 2014 : La Géorgie , les Etats-Unis et Israel poursuivent leurs actions déstabilisatrices dans le Caucase .

 Attentats de Moscou et de Kizlyar : Objectif Sotchi 2014 ?

Lorsque l’on cherche à analyser des événements comme les attentats survenus à Moscou et à Kizlyar au Daghestan deux grilles spatio-temporelles de lecture se présentent .

La première consiste à situer ces attentats dans un contexte des relations

centre-pérpiphérie [ Caucase-Moscou ] et à l’aune d’un intervalle de temps de quelques mois .

L’autre grille nous amène à considérer les relations Russie-Occident [ Anglo-Saxon ] sur une durée de 150 ans dans l’espace Pontique .

Sur la première , tout et son contraire a été écrit ces dernières 72 h et j’ y reviens brièvement .

Ces attentats surviennent après une année 2009 qui a vu une recrudescence des attentats dans le Caucase , les mouvements terroristes ayant cherché à profiter de la fenêtre d’opportunité ouverte par la crise économique qui a frappée la Russie comme tous les autres états de la planète . Espérant un affaiblissement de la présence sécuritaire Russe en raison de restrictions budgétaires les mouvements terroristes ont lancé une offensive meurtrière contre des chefs politiques et officiers de sécurité locaux qui s’est soldée par un échec .

Au mois de février dernier le président Dmitri Medvedev a créé une nouvelle région administrative du Caucase et a nommé un représentant spécial chargé de traiter les problèmes sur le plan socio-économique plutôt qu’uniquement sur le plan sécuritaire .

Paralléllement ces dernières semaines les forces de sécurité fédérales associés aux forces locales ont obtenu de nombreux succès dont la destruction du groupe armé responsable de l’attentat du Nevsky Express .

Sur le plan social , la Russie a connu depuis février 2010 une période marquée par des manifestations à travers tous le pays mais dont l’ampleur , si on peut employer ce terme , a été loin des espérances des organisateurs .

Certains analystes ont vu dans ces attentats un moyen de créer une scission au sein de la direction Russe , de provoquer un mécontentement additionnel au sein de la population Russe vis à vis de ses chefs politiques .

Je suis loin de partager cette analyse compte tenu du temps nécesssaire pour recruter les membres des commandos , les entraîner techniquement et psychologiquement , définir les objectifs et préparer ces actes de terreur .

On peut toutefois admettre qu’il s’agit là de conséquences collatérales de ces attentats mais la réaction de la population Moscovite et la réaction des chefs politiques Russes m’incite à penser que ces conséquences seront insignifiantes .

On pourrait aussi analyser cette vague d'attentats dans le contexte d'un prochain vote aux Nations-Unies de sanctions contre l'Iran et de la necessité de " rallier" la diplomatie Russe , et l'opinion publique Russe , à ces sanctions .

Reste au delà de la grille centre-périphèrie et de ce espace spatio-temporel de plusieurs mois , de la grille de la situation internationale autour de l'Iran celle de l’espace Pontique et du Grand-Jeu .

Un peu d'histoire Pontique

 

Le 4 juillet 2007 la ville de Sotchi a été désignée pour accueillir les Jeux Olympiques d’hiver 2014 .

Le soir même de cette désignation le centre analytique Etasunien Jamestown Foundation annonçait la création d’un mouvement organisé par la diaspora Circassienne des Etats-Unis et d’Israel pour le boycott de ces jeux . [ 5 ] - [ 6 ]

En même temps plusieurs articles sont parus pour évoquer les guerres Russo-Circassiennes de la première moitié du XIX éme siècle dont la phase terminale s’est déroulé sur les futurs sites olympiques .

Il s’agit du Cap Adler ou les forces Russes ont effectué une opération amphibie le 7juin 1837 et du site de Krasnaya Polyana qui a vu la capitulation de la dernière résistance organisée Circassienne .

HORRESCO REFERENS , 2014 sera une année jubilaire pour ce conflit puisque ce sera le 150 éme anniversaire de cette capitulation !

La défaite des Circassiens qui pensaient obtenir un appui militaire de la France , de l’Anglettere et de la Sublime Porte a eu pour conséquence un exode massif des populations Circassiennes de la région vers l’Empire Ottoman ou elles ont été

utilisées comme auxiliaires en Bulgarie , au Kossovo , en Syrie , en Grêce , en Jordanie , en Israel [ selon la toponymie actuelle ] .

Leur présence dans ces régions est d’ailleurs vive dans la mémoire des populations concernées tant ils se comportés de manière brutale et sauvage au service de Constantinople .

 

Ce conflit Russo-Circassien a bénéficié d’une couverture particulère dans la presse Britannique , dont The Telegraph qui a récidivé ce jour [ 1 ] , de l’époque qui appelait les chefs politiques Européens à intervenir contre la Russie .

Des aventuriers comme David Urquhart et son épouse Harriet - Caritas - Fortescue , agissant certainement pour le compte du renseignement Britannique , se mirent à exhiber des Beautés Circassiennes arrachées des harems du Sultan auprés des représentations diplomatiques afin de créer un sentiment d’empathie pour la Cause Circassienne en Europe et même aux Etats-Unis .

Paralléllement David Urquhart n’hésitait pas à livrer des armes aux insurgés malgrès le blocus instauré par la Marine Russe sur les côtes de la Mer Noire et l’arraisonnement du Vixen transportant de la contebande de guerre faillit mener Londres et Saint-Petersbourg sur le chemin de la guerre quelques années avant la Guerre de Crimée .

Il fallut une reculade de dernière minute du cabinet Melbourne et du secrétaire d'Etat Palmerston qui désavoua Urquhart pour éviter un conflit entre les deux empires

 

Le Roll- Back de la Russie dans l'espace Pontique

 

Ces dernières années et plus particulièrement ces deux dernières années ont été marquées par un Roll-Back de la Russie dans l’espace Pontique alors que certains analystes Anglo-saxons rêvaient tout haut il y a peu d’une Russia-free Black Sea .[ 2 ]

Si l’aspect le plus spectaculaire en a été l’intervention Russe d’aout 2008 en Géorgie , la construction d'infrastructures dont certaines à caractère civilo-militaire pour les Jo de 2014 n’est en pas moins important .

Dans la stratégie Russe qui semble se dessiner dans la région , la présence Russe en Abkhazie est co-substancielle de la présence Russe à Sotchi et vice-versa .

On peut même se poser la question si la désignation de Sotchi comme ville Olympique ne portait pas en elle les germes de l’intervention d’aout 2008 contre le régime Ubuesque de Saakachvili .

Empêcher la tenue des Jo de 2014 et donc la construction de certaines de ces infrastructures devient un objectif géoplitique majeur pour l’axe Washington - Tbilissi -Tel-Aviv .

Si bien sûr la Russie peut construire ces infrastructures sans la tenue des Jo , il n'en reste pas moins que des Jo à Sotchi en 2014 seront aussi une reconnaissance de facto sinon de jure du nouveau rapport de force géopolitique dans la région par ce qu'il est convenu d'appeler la communauté internationale . Il est en effet peu probable que la situation en Abkhazie ou en Ossétie du Sud évolue d'ici cette date . Un scénario bien sûr impossible à envisager pour Washington ou Tbillissi mais aussi pour certains milieux extrémistes de Tel-Aviv .

 

Pourquoi Tel-Aviv ?

 

Le soutien apporté diplomatiquement et techniquement par Tel-Aviv au régime de Saakachvili dans le cadre du conflit d'aout 2008 s’inscrit dans le cadre d’un redéploiement de la diplomatie Israélienne vers l’Asie-Centrale et les rivages de la Caspienne .

Ce redépoiement contient à la fois des élèments rationnels comme un encerclement de l'Iran avec un rapprochement marqué avec l'Azerbaïdjan et un accés aux richesses petrogazières de la Caspienne mais aussi des élèments irrationels comme c'est souvent le cas dans les théocraties .[ 3 ]

La diplomatie Israelienne dans la région est cornaquée par un extrémiste ultra-sioniste © du nom d'Avraam Schmoulevich qui n' a pas hésité il y a un peu plus d'un an à préconiser une joint venture entre les organisations de la disapora Circasienne et les terroristes de la mouvance de Dokhou Oumarov à qui sont attribués les derniers attentats survenus en Russie afin de " Mettre le feu au Caucase " et d'en expulser la Russie .[ 4 ]

Etonnant ?

Non lorsque l'on sait que Avraam Schmoulevich , personnage influent de l'entourage du MAE Israelien Avidgor Liebermann , proclame dans ses envolées la " reconstitution de l'Empire Khazare " !

Celui-ci se constituera selon Avraam Schmoulevich dans le cadre d'une alliance entre l'Azerbaïdjan et le Kalifat envisagé par Dokhou Oumarov et ses seïdes , l'élèment ethnique Circassien jouant le rôle de levier en faveur d'Israel .

On pourrait penser que nous sommes dans le Grand-Guignol mais telle est la Weltanschaung de ce personnage de la diplomatie Israélienne !

 

    Liens :

[ 1 ] Moscow bombings are the latest tragic twist in long, violent saga - Article de The Telegraph du 1er avril 201 .

 

[ 3 ] L’Azerbaïdjan: un pays musulman sincère et qui soutient Israel - Article de Terre d'Israel du 10 février 2010 .

[ 5 ] The Challenges of the Sochi Olympics and Russia's Circassian Problem - Article de la Jamestown foundation du 16 aout 2007 .

[ 6 ] Circassians of Israel Appeals to IOC

 

 

Articles associés :

[ 2 ]Le retour de la Russie sur la Mer Noire : Sotchi-2014 , un projet d'Université olympique russe présenté à Vancouver

[ 3 ] Le terrorisme Caucasien manipulé depuis Israel ?

 

Documents :

La France et le Caucase à l'époque de Chamil - Cahiers du monde russe et soviétique - Année 1978 - Volume 19

A consulter sur Persée.fr

 

The Sochi Winter Olympics and the Caucasian Islamist cause

 

Imagining Circassia: David Urquhart and the Making of North Caucasus Nationalism, by Charles King

" In both Russian and Western historiography, the military element has been stressed, and the conflict was romanticized on all sides as either a tale of glorious conquest or valorous resistance, King pointed out. For example, Scottish nobleman David Urquhart traveled to the Caucasus in the 19th century, and is largely responsible for the Western sense of a valorous and noble resistance to Russian rule on the part of Caucasian highlanders, King asserted. During his time in the Caucasus, Urquhart designed the flag currently used by Circassians, and generally conceived of the various ethnic groups as “proto-nations,” which influenced the region and the Western imagination. Further, while it is commonly taken for granted that the Caucasus mountain range divides the North Caucasus from the South Caucasus, King asserted that the more historically important division has been along the west-east axis, with the Caucasus mountains functioning as a connector, rather than as a divider."

 

[ 1 ] MPs Say Ready for 'Broad Discussions on Circassian Genocide' - Article de Civil.ge du 27 avril 2010 .

[ 2 ] СМИ: Власти Грузии провели тайные переговоры по Северному Кавказу -Article de Vzglyad du 22 avril 2010 .

[ 3 ] Александр Хлопонин обозначил три шага на пути к развитию Карачаево-Черкесии - Article de Kavkazkyi Uzel du 22 avril 2010 .

[ 4 ] Ingush leader accuses West of seeking to destabilize Caucasus - Depêche de Ria Novosti du 17 aout 2009 .

[ 7 ] Azerbaijan: Jihadist plot against kindergarten, school foiled

[ 8 ] Chechen Question Harms Turkey-Russia Relation

[ 9 ] video : Circassian 21 may recognized : http://www.youtube.com/watch?v=tPjtmn7yEqU

[ 10 ] Episodes des massacres Armeniens de Diarbekir .

" Réchid, surnommé plus tard le «Bourreau de Diarbékir», avait déjà, avant son arrivée en cette ville, un plan tout préparé contre l'élément arménien; car, aussitôt nommé au poste de gouverneur, il amena avec lui quelques criminels de pire espèce qui devaient jouer dans la suite un rôle sinistre dans les massacres. C'étaient: le major circassien Ruchdi bey, commandant de la gendarmerie, Bedreddin bey, secrétaire général du vilayet et le commandant circassiens Chukri bey, qui fut son aide de camp. II amena avec lui également toute une bande de Circassiens, composée de gens sans aveu, voleurs et criminels de profession, choisis parmi les mouhadjirs d'Adabazar et de Gueyvé et expédiés ensuite à Moussoul. "

[ 11 ] Circassian Distribution throughout the Ottoman Empire

Articles associés :

[ 5 ] Attentats de Moscou et de Kizlyar : Objectif Sotchi 2014 ?

[ 6 ] Vano Merabishvili veut continuer la guerre dans le Caucase

* Signalons aussi de nombreuses personnalités qui apparaissent au détour de ma recherche sur internet et non mentionnées par la Jamestown : la journaliste et porteuse de valises du terrorisme Caucasien Fatima Tlisova, le Dr Lisa Cherekzi (New Jersey, USA), Ali Hadish de Radio Free Europe directement sponsorisée par le Congrés Us , le docteur en sciences historiques Yahya Hun, (Israël), Dina Bislan, "les Amis de la Circassie et du Caucase "(Jordanie) .

En France , le terrorisme séparatiste Caucasien et l'activisme barbouzard du gouvernement Géorgien bénéficient du relais de Laurent Vinatier qui publie ses" expertises " dans les colonnes de l' Institut Thomas-More , de Sophie Sihab de " Le Monde " , des " salonards " de la maison André Glucksmann Père & Fils et de notre philosophe national Bernard Henry Levy . Signalons aussi le rôle trouble de l'INALCO .

 

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Rédigé par DanielB

Publié dans #psyops - guerre secrête

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Publié le 18 Mai 2011

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